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vendredi 26 avril 2024
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Paris La Défense Arena résonnera aux rythmes du griot Sidiki Diabaté

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Sidiki Diabaté sera en concert à Paris La Défense Arena en février 2025 - DR

Connu pour son talent dans la musique mandingue, notamment dans le genre de la kora, un instrument à cordes traditionnel d’Afrique de l’Ouest et des styles musicaux contemporains tels que le hip-hop et le R&B, le chanteur malien Sidiki Diabaté va se lancer dans une grande tournée française d’une dizaine de dates passant notamment par Lyon, Grenoble, Reims, Metz, Toulouse et Rennes.

Sa série de concerts s’achèvera le 8 février 2025 à la Paris La Défense Arena. Un énorme concert qui sera l’occasion pour l’artiste africain de célébrer ce même jour avec ses fans son 33ème anniversaire.

« On va transformer cette salle en Afrique. Nous allons parler de l’immigration, de l’amour, d’arrêter de faire la guerre. Nous allons nous unir ensemble, pleurer ensemble, crier ensemble et danser ensemble », a confié le griot confortablement assis dans un fauteuil doré trônant au beau milieu de la plus grande salle de spectacle d’Europe. Le temps du show, Sidiki Diabaté promet une Afrique « d’Union, de paix et de fraternité et surtout du diabaté bal musique ».

Les places pour ce concert sont proposées à 49 euros, 59 euros, 79 euros et 99 euros selon les catégories. La billetterie a ouvert ce jeudi matin. Pour réserver vos places, c’est ici.

Un adolescent suspecté de planifier un attentat durant les Jeux Olympiques à La Défense a été interpelé

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La Paris La Défense Arena accueillera les épreuves de natation ainsi que les phases finales de water-polo de Paris 2024 - Paris 2024

Le travail des services de renseignement a probablement évité un nouveau carnage. Un adolescent suspecté de vouloir préparer un attentat dans le quartier d’affaires de La Défense durant les Jeux Olympiques a été arrêté ce mardi à Marignier (Haute-Savoie), selon une information du Parisien et de BFMTV.

Les agents de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) ont placé en garde à vue ce jeune de 16 ans dans le cadre d’une enquête désormais sous la supervision du Parquet National Antiterroriste (PNA), pour des accusations d’« association de malfaiteurs terroriste criminelle ».

L’enquête a été lancée lorsque la Police Judiciaire (PJ) a été alertée par le parquet local suite à un signalement concernant des messages préoccupants diffusés par cet adolescent français sur la plateforme de messagerie cryptée Telegram. Dans ces échanges, le jeune semblait chercher à se procurer les fournitures nécessaires pour fabriquer une ceinture explosive.

Au cours de la perquisition dans l’appartement de ses parents, les enquêteurs ont retrouvé des documents manuscrits dont un serment d’allégeance à Daech. Le téléphone portable du suspect a été saisi et envoyé pour analyse.

Durant les premières heures de garde à vue qui pourrait se poursuivre jusqu’à samedi, le jeune homme a dit vouloir commettre une attaque pendant les Jeux Olympiques, en utilisant un fusil et une ceinture explosive, précisant qu’il ciblait le quartier d’affaires de La Défense, là même où se dérouleront à Paris La Défense Arena les épreuves de natation et de water-polo. Son objectif ultime était de « mourir en martyr » sous les balles des forces de l’ordre au nom de l’organisation Etat Islamique (EI).

Contacté par Le Parisien, le PNA a confirmé avoir ouvert une enquête préliminaire du chef de « participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes d’atteintes aux personnes ».

Ce n’est pas la première fois que le plus grand quartier d’affaires d’Europe est la cible de menaces terroristes. En novembre 2015, Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire des terribles attentats de Paris, et un de ses complices, mort en kamikaze lors du siège de l’appartement de Saint-Denis par le Raid, avaient prévu de mener une action dans le centre commercial Westfield Les 4 Temps ainsi qu’au commissariat de police.

La course solidaire Enfants sans Cancer City revient en mai à La Défense

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Le 30 mai se tiendra sur le parvis de La Défense la cinquième édition de la course solidaire Enfants sans Cancer City - Defense-92.fr

Courir pour la bonne cause. La cinquième édition de la course solidaire Enfants sans Cancer City se déroulera le jeudi 30 mai sur le parvis de La Défense. Organisé par l’association Imagine for Margo, cet événement sportif et solidaire vise à mobiliser les entreprises, étudiants et particuliers pour lutter contre le cancer des enfants.

Cette course est ouverte avant tout aux salariés d’entreprises et étudiants mais aussi aux particuliers. Chaque participant doit collecter un minimum de 200 euros (100 euros pour les mineurs et étudiants) pour valider son inscription, en faisant appel à des donateurs. Trois formats de mobilisation sont proposés avec deux courses de cinq ou dix kilomètres ou bien de la marche sur cinq kilomètres.

Le départ des deux courses et de la marche sera donné à 13 heures sur le parvis de La Défense. Les festivités débuteront dès 11 heures avec l’ouverture du village, puis avec les échauffements. La journée s’achèvera vers 14 heures avec la remise des prix des meilleures collectes et la révélation du montant récolté.

Le cancer est la première maladie causant un décès chez les enfants en France et en Europe. Un enfant sur 440 développe un cancer avant l’âge de 15 ans. « Malgré les progrès et avancées scientifiques de ces dernières années, pour 20 % des enfants et adolescents atteints de cancer, aucun traitement n’est encore disponible. La recherche en cancérologie est essentiellement axée sur les cancers des adultes, les cancers des enfants étant considérés comme des maladies rares avec plus de 100 types différents. Très peu de financements sont donc alloués à la pédiatrie », explique l’association Imagine for Margo, à l’origine de l’événement solidaire.

« Depuis les trente dernières années, le traitement et la guérison des enfants et des adolescent.e.s atteints par une tumeur cérébrale n’ont que très peu progressé. Grâce aux courses Enfants sans Cancer et à Fight Kids Cancer, nous voulons agir et changer cette situation intolérable », se désole Patricia Blanc, présidente-fondatrice d’Imagine for Margo et mère de Margo emportée d’une tumeur agressive au cerveau le 7 juin 2010, à l’âge de 14 ans.

« Être marraine de la course Enfants sans Cancer City, c’est soutenir la recherche contre les cancers pédiatriques, C’est permettre de sauver des vies ! Je me sens d’autant plus concernée car je suis maman et aucun enfant ne devrait avoir à se battre contre cette maladie ! », confie Sarah Ourahmoune, boxeuse française la plus médaillée en Europe et dans le monde, engagée aux côtés d’Imagine for Margo.

« A l’instar de la 5ème édition de la course Enfants sans Cancer City, labellisée et soutenue dans le cadre de la GCN2024, Imagine for Margo démontre toute la force de mobilisation du sport, et fait jouer au sport tout son rôle sociétal. Bravo à Patricia Blanc, sa présidente et fondatrice, ainsi qu’aux permanents et aux bénévoles de l’association, de faire bouger les Français pour la santé des enfants et de tous ! », s’est exprimé pour sa part la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra.

L’année dernière, lors de la quatrième édition, Imagine for Margo avait mobilisé 1 400 participants venus d’une soixantaine d’entreprises. De quoi permettre à l’association de récolter près de 300 000 euros.

Les inscriptions de l’édition 2024 sont ouvertes jusqu’au 23 mai minuit. Les inscrits ont ensuite jusqu’au 26 mai minuit pour collecter le minimum requis de 200 euros (100 euros pour les mineurs et étudiants) et ainsi valider leur participation à la course.

Cinq jours de fermeture pour le RER A entre Rueil-Malmaison et Le Vésinet – Centre

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Le RER A sera à l’arrêt entre les gares de Rueil-Malmaison et Le Vésinet - Centre - Defense-92.fr

La plus ancienne des lignes du RER n’en a pas fini avec les travaux. La ligne A du RER sera à l’arrêt du mercredi 8 au dimanche 12 mai, entre Le Vésinet – Centre et Rueil-Malmaison, en raison de travaux sur les appareils de voies.

Lors de ces travaux, ce sont quatre appareils de voies situés entre Rueil-Malmaison et Châtou-Croissy qui seront changés, indique la RATP. « Comme il n’y a pas d’installations qui permettent d’exploiter la gare de Châtou-Croissy comme un terminus provisoire, mais aussi parce qu’il est indispensable de protéger la zone de chantier, la circulation des RER sera interrompue entre Le Vésinet-Centre et Rueil-Malmaison », précise la régie des transports parisiens.

À l’issue de ce chantier, les trains devront circuler à vitesse réduite pendant 48 heures, le temps de stabiliser la voie, prévient la RATP. Ainsi, les lundi 13 et mardi 14 mai, dans les deux sens de circulation, le temps de parcours sera allongé d’environ deux minutes entre Rueil-Malmaison et Chatou – Croissy. Par ailleurs, quelques trains seront supprimés en heure de pointe entre Rueil-Malmaison et Saint-Germain-en-Laye.

Durant ces cinq jours de fermeture, la ligne aura pour terminus Rueil-Malmaison. Une navette ferroviaire fera toujours la liaison entre Saint-Germain-en-Laye et Le Vésinet – Centre desservant la gare intermédiaire du Vésinet – Le Pecq. Pour relier Rueil-Malmaison, Châtou-Croissy et Le Vésinet – Centre, la RATP proposera un service de bus de substitution avec un temps de trajet allongés.

Nicolas Glady va prendre la direction du Pôle Léonard de Vinci

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Nicolas Glady va prendre la direction du Pôle Léonard de Vinci - DR

Nicolas Glady va prendre la direction du Pôle Léonard de Vinci le 2 septembre prochain afin de remplacer Sébastien Tran qui a quitté ses fonctions en décembre dernier. L’intérim est actuellement assuré par Thierry Delécolle.

Nicolas Glady est titulaire d’un PhD Applied Economics de la KU Leuven, d’un diplôme d’ingénieur civil informaticien de l’École polytechnique de Bruxelles et d’un DES en management de Solvay Business School (Université Libre de Bruxelles). De nationalité belge, naturalisé français en 2022, il débute sa carrière dans la banque et le conseil chez Deloitte où il accompagne des entreprises dans leur transformation numérique avant de se diriger vers le monde académique et de la recherche. Actuel directeur de l’école Télécom Paris depuis 2019, il est passé par l’ESSEC où il a été professeur puis directeur général adjoint. A l’ESSEC, il a développé plusieurs chaires (Chaire Strategic Business Analytics avec Accenture) et programmes de formation (MSc Data Sciences & Business Analytics avec CentraleSupelec) dans le domaine du numérique et du business analytics et dirigé le centre pour le Business Digital de 2014 à 2019.

Il aura pour mission de poursuivre le développement en France et à l’international du Pôle universitaire Léonard de Vinci défini dans le plan stratégique 2022‐2027 « De l’émergence à la référence » qui repose sur cinq grands piliers : « la diversification de l’offre de formation proposée par les 3 écoles (EMLV, ESILV, IIM) », « une organisation agile fondée sur un déploiement multicampus », « le renforcement des liens entre activités de recherche et innovation », « la prise en compte des enjeux DD‐RSE dans toutes les dimensions du Pôle » et « l’utilisation de l’IA afin d’améliorer la réussite et l’expérience des étudiants ».

« Le double parcours d’ingénieur, spécialisé en traitement des données et intelligence artificielle et de manager, complété par un PhD en économétrie de Nicolas Glady, son expérience de direction de grandes institutions comme Télécom Paris et l’ESSEC sont de sérieux atouts pour diriger le Pôle Léonard de Vinci et piloter le projet de transformation en société à mission soutenue par une structure associative pour la démultiplication des actions sociétales. Un modèle qui vise à répondre aux grands enjeux des prochaines décennies dans un contexte de défis sociaux et environnementaux croissants. Sa vision de l’enseignement supérieur de demain est parfaitement en phase avec les attentes des entreprises et de la société. Nous nous réjouissons de son arrivée prochaine ! », déclare Pascal Brouaye, le président du Pôle Léonard de Vinci.

Le Cnit intègre la galaxie Westfield

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Le Cnit vient d'être rebaptisé Westfield Cnit - Defense-92.fr

Le doyen des bâtiments de La Défense va changer de nom. À quelques semaines de l’ouverture du nouveau niveau de commerces pour accompagner l’arrivée d’Eole le 6 mai prochain, Unibail-Rodamco-Westfield (URW) a annoncé que son Cnit va devenir « Westfield Cnit ».

Un changement pas si anodin pour le géant français de l’immobilier commercial qui souhaite capitaliser son bâtiment avec sa marque Westfield. Avec l’extension de la ligne E du RER vers le quartier d’affaires, la multinationale espère capter les dizaines de milliers de voyageurs qui transiteront par cette nouvelle gare creusée sous la coquille en béton. La surface dévolue aux commerces et à la restauration passera de 28 400 à 37 000 mètres carrés, bien loin derrière les 130 000 mètres carrés du Westfield Les 4 Temps, le centre voisin.

Programmée le 16 mai, l’ouverture de quarante-cinq nouveaux commerces et restaurants au Westfield Cnit s’ajoutant à l’actuelle Fnac, Decathlon et Monoprix « renforcera son positionnement avec une offre d’enseignes différenciante, une expérience client enrichie et des événements uniques qui sont la marque de fabrique de Westfield », estime Bruno Donjon de Saint-Martin, directeur général des opérations en Europe du Sud chez URW.

Parmi les enseignes attendues, le Westfield Cnit embarquera sous sa voûte en béton Aroma-Zone, Normal, Foot Locker, Claire’s, Rituals, Kusmi Tea, Waterdrop, Pandora, Etam, Undiz, Kiko, Rituals, Normal ou encore Only. L’offre de restauration sera également élargie avec un KFC, un second Starbucks (s’ajoutant au kiosk ouvert en mai 2023), ainsi que les marques Mon Panier d’Asie et Bo Bun House. Les clients du centre pourront également retrouver des enseignes haut de gamme comme celles de Pierre Hermé et d’Alain Ducasse.

Ville dans la ville, le Westfield Cnit abrite en plus des commerces et restaurants, un hôtel, des bureaux, une école de commerce et l’espace événementiel Cnit Forest récemment rouvert. L’imposant ouvrage a été inauguré en 1958 par le Général de Gaulle. À son origine, le Cnit hébergeait des expositions avant même que le quartier d’affaires n’émerge. À la fin des années 80, le Cnit va opérer un changement radical pour se rapprocher de ce qu’il est actuellement. Le vétéran de La Défense avait déjà subi une grande rénovation il y a une quinzaine d’années déjà.

Pour continuer de séduire, les tours de La Défense deviennent inclusives

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Les tours de La Défense attirent désormais de nouveaux utilisateurs - Defense-92.fr

La donne a changé dans le plus grand quartier d’affaires européen. Historiquement portée par un marché de grandes surfaces, La Défense compte désormais davantage de petites transactions. Les propriétaires et gestionnaires d’actifs des gratte-ciels du quartier n’ont d’autre choix que de réinventer leurs offres pour rester attractifs.

Pendant des décennies, les tours de verre de La Défense n’ont eu d’yeux que pour les géants bancaires, les leaders de l’assurance et les plus grands cabinets d’audit. Concurrencée depuis une vingtaine d’années déjà par d’autres quartiers tertiaires de la région parisienne, La Défense semble avoir perdu de sa superbe.

La pandémie qu’a affrontée le monde il y a tout juste quatre ans a surtout rebattu les cartes. Les besoins des entreprises en surface de bureaux ont changé. La généralisation du télétravail pousse un grand nombre d’entreprises à réduire leurs surfaces de l’ordre de 20 à 30 %, et parfois plus…

Porté durant près de soixante ans par les grandes transactions, La Défense n’a enregistré l’année dernière que la signature de Suez dans Altiplano sur un peu plus de 20 000 mètres carrés. Et encore il s’agit là d’un mouvement endogène puisque la multinationale française spécialisée dans la gestion de l’eau et des déchets va quitter la tour CB21.

Face à ce bouleversement, les propriétaires et gestionnaires d’actifs changent leurs stratégies. Bien décidés autrefois à ne remplir leur building qu’à une ou deux entreprises, désormais ils ouvrent leurs portes à des utilisateurs bien plus modestes. Impensable il y a encore une petite décennie, Liberty Tower (l’ancienne tour CB16) n’hésite plus à louer des demi-plateaux.

Un positionnement inclusif à toutes tailles d’entreprises et tout secteur qui commence à porter ses fruits. « La division des immeubles fonctionne », analyse Olivier Taupin, à la tête du département Agence de Cushman & Wakefield France. En 2023, les transactions de moins de 5 000 mètres carrés ont été largement majoritaires que ce soit au sein d’immeubles neufs, restructurés ou plus anciens. « Tous les actifs sont devenus divisibles par plateau. Il y a un nouveau terrain de jeu qui n’existait pas auparavant », estime pour sa part Eric Siesse, directeur général adjoint et directeur du pôle bureaux location Île-de-France de BNP Paribas Real Estate. Une approche que salue Pierre-Yves Guice, le directeur de Paris La Défense : « C’est très bien, cela permet de diversifier les secteurs d’activités ».

Pour séduire de nouveaux résidents, La Défense se positionne essentiellement grâce à des loyers attractifs. Les loyers de première main ont chuté de 2 % en un an pour passer à 506 euros par mètre carré et par an, selon la dernière étude de Cushman & Wakefield. Pour la seconde main, la chute de l’offre est plus importante (6 %), passant désormais en moyenne à 402 euros. Le loyer prime, quant à lui, a augmenté de 2 % pour s’établir à 585 euros.

C’est donc avec les transactions inférieures à 10 000 mètres carrés que La Défense maintient la tête haute. Selon les derniers chiffres d’Immostats, la demande placée s’est ainsi établie à 133 500 mètres carrés à la fin de 2023, en recul de 33 % par rapport à 2022, bien loin du cru historique de 2016 où 278 000 mètres carrés avaient trouvé preneur.

Un peu moins d’une centaine de deals ont été signés en 2023. Le secteur du juridique, du conseil et de la formation privée a représenté huit transactions pour 26 800 mètres carrés, celui de la technologie, de l’information et la communication cinq transactions pour 9 900 mètres carrés tandis que celui de l’industrie de pointe quatre transaction avec 6 000 mètres carrés.

La demande placée en première main a représenté 63 300 mètres carrés, répartis sur dix-sept transactions, tandis que celle dite de seconde main a été majoritaire, avec 70 200 mètres carrés répartis sur quatre-vingt transactions.

Parmi les transactions, on retrouve notamment WTW avec près de 10 000 mètres carrés dans Hekla, les plus de 7 000 mètres carrés d’Emeria dans Aurore, et Smurfit Kappa pour environ 800 mètres carrés dans l’immeuble Watt.

Alors que La Défense peine à digérer ses mètres carrés inoccupés, les livraisons se poursuivent, à l’image des 76 000 mètres carrés d’Hekla inaugurés en décembre 2021. Cela a contribué à rendre le stock de bureaux vacant à La Défense conséquent, avec plus de 540 000 mètres carrés d’espaces. Avec un taux de vacance de 15,60 % aux derniers jours de 2023, il est resté stable par rapport à la fin de 2022, où il s’établissait à 15,50 %.

Actuellement, ce sont ainsi notamment plus de 20 000 mètres carrés qui sont disponibles dans Eqho, 53 000 dans Landscape, 13 000 mètres carrés dans Défense Plaza, 24 000 mètres carrés dans Emblem, 26 000 mètres carrés dans Légende (l’ancienne tour EDF) ou encore 24 000 mètres carrés dans Aurore sans les 17 000 mètres carrés d’Égée. Et d’ici un an viendra s’ajouter les 58 000 mètres carrés issus de la rénovation de la tour Adria, rebaptisée Hopen.

Ce n’est pas cette année que La Défense devrait retrouver une croissance record. « Il va y avoir une poursuite baissière du taux de vacance avec des deals qui ont principalement du mal à dépasser les 10 000 mètres carrés », estime Eric Siesse. La situation ne devrait pas s’arranger de sitôt. L’année prochaine, Mazars quittera en effet la tour Exaltis pour s’établir à Levallois. Par la suite, c’est TotalEnergies, l’un des plus gros utilisateurs du quartier d’affaires, qui dira au revoir à ses deux tours pour poser ses valises dans le nouveau complexe immobilier The Link. Deux gratte-ciels dont la compagnie pétrolière est aujourd’hui l’unique occupant mais aussi propriétaire.

Si les signatures de baux n’ont pas vraiment performé, les ventes et acquisitions d’actifs sont restés atones l’an passé dans un contexte économique d’inflation et de géopolitique instable. « Aujourd’hui, les investisseurs hésitent à aller sur le marché », indique Olivier Ambrosiali, directeur général adjoint en charge du pôle vente et investissement bureaux chez BNP Paribas Real Estate. Les fonds asiatiques, notamment Sud-coréens, qui avaient massivement investi en 2018 et 2019 en mettant la main sur plusieurs grandes tours du quartier comme Ariane, Majunga et CBX, ont calmé leurs appétits.

2024 devrait aussi être une année calme sur le front des investissements. « Je pense que le marché asiatique va revenir en France. Aujourd’hui, tout le monde se regarde pour savoir si c’est le moment opportun pour investir et si le fonds de la piscine a été touché », s’interroge Olivier Ambrosiali. Reste également à savoir si Primonial lancera son énorme projet Odyssey avant même de remplir sa tour Hopen et si Unibail-Rodamco-Westfield démarrera le chantier de ses tours Sisters.

La Défense en a vu passer des crises tout au long de son histoire. Soixantenaire, le quartier d’affaires a affronté les chocs pétroliers et les crises financières. Mais il faut le dire, la pandémie du Coronavirus a bouleversé les méthodes de travail et grandement accéléré le télétravail en entreprises. Si le travail à domicile reste encore très répandu dans les pays anglo-saxons (quoique de nombreuses firmes américaines reviennent dessus), en France, un salarié se rend en moyenne trois jours par semaine au bureau. Venir au sein de son entreprise pour travailler dans des bureaux alignés à l’infini dans des open-spaces sans âme ne fait franchement plus rêver. Les entreprises doivent donc désormais rendre les espaces de travail plus attrayants, conviviaux tout en les optimisant. Si la démarche a été entamée bien avant le Covid, la pandémie l’a accélérée. « La grande tendance aujourd’hui est à l’hybridation des usages. Tous les espaces doivent avoir plusieurs destinations », déclare Rémi Calvayrac, directeur du département Work Dynamics de JLL France.

Bien que l’année 2023 n’ait pas été particulièrement favorable pour le marché immobilier et que l’année 2024 ne s’annonce pas beaucoup plus encourageante, Paris La Défense continue d’embellir sa dalle et d’y apporter de la vie pour attirer de nouvelles entreprises. La transformation et la refonte des espaces publics entreprises par l’établissement il y a déjà une bonne dizaine d’années portent leurs fruits et sont saluées par l’ensemble des brokers. Un vaste projet que Paris La Défense entend poursuivre cette année avec le lancement de la végétalisation de l’esplanade. « Nous investissons très lourdement dans la qualité des espaces publics pour maintenir La Défense à son rang de vitrine française et internationale », assure Pierre-Yves Guice.

Cnit Forest, « une forêt souterraine et digitale » dédiée à l’événementiel

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Cnit Forest a rouvert à la fin de l'année dernière - DR

Le doyen des bâtiments de La Défense a retrouvé ses espaces événementiels. Aménagés au début des années 90 sous la grande coquille en béton du Cnit, les grands espaces de Viparis ont rouvert à la fin de l’année dernière après une très longue fermeture. Rénové à la fin des années 2000, ce vaste espace était fermé depuis 2015 dans le cadre de la construction de la nouvelle gare Eole de La Défense.

Lourdement impacté par le chantier titanesque de l’extension du RER E, Viparis, la filiale d’Unibail-Rodamco-Westfield et de la Chambre de commerce et d’industrie de région Paris – Île-de-France (CCI) en a profité pour métamorphoser ses espaces en un lieu moins minéral et plus lumineux.

La décoration de Cnit Forest a été particulièrement soignée – DR

Imaginé comme « une forêt souterraine d’arbres digitaux » par les architectes Nicolas Adam et François Schuiten, l’espace s’est rebaptisé Cnit Forest. Le duo a déployé des déclinaisons de lumières permettant à ces arbres composés de milliers de leds une entière personnalisation offrant des « expériences visiteurs » propres à chaque événement. « L’ambition est de faire cohabiter la nature avec les technologies d’aujourd’hui, grâce notamment à l’usage de matériaux naturels et nobles comme le bois », explique Viparis.

Cnit Forest dispose d’un grand hall pouvant accueillir jusqu’à 2 000 personnes en configuration cocktail – DR

Cnit Forest c’est désormais plus de 10 000 mètres carrés d’espaces modulables répartis sur quatre niveaux, comprenant deux amphithéâtres de 740 et 1 175 places respectivement nommé Epicéa et Séquoia, quatre salles de réunion, dix-sept salles de conférence, deux bureaux organisateurs et deux espaces polyvalents de 2 166 mètres carrés et 2 857 mètres carrés. Le grand hall Baobab peut accueillir jusqu’à 2 000 personnes en configuration cocktail. Mais avec cette grande rénovation, les vastes espaces réservés à l’organisation de grands salons ont été transformés en un nouveau niveau dédié aux commerces dont l’ouverture est programmée dans les prochains mois.

Cnit Forest propose dix-sept salles de conférence – DR

Principalement destiné aux professionnels avec des événements BtoB, Cnit Forest a, depuis sa réouverture, accueilli notamment le Forum Plasturgie Composites, le 129ème Congrès de la Société Française d’ORL et le congrès annuel IFACI. Et pour sa réouverture, Cnit Forest va s’offrir un invité de prestige. L’ancien président des États-Unis, Barack Obama, viendra donner une conférence le 13 mars prochain en ouverture du « Power Earth Summit 2024 ».

Le plus grand amphithéâtre de Cnit Forest compte 1 175 places – DR

Un nouveau Digital Dream plus immersif pour charmer clients et annonceurs

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Le New Digital Dream est l'un des plus grand support publicitaire numérique de France - Defense-92.fr

Le Digital Dream fait peau neuve. Dix ans après son installation, ce dispositif d’écrans géants implanté au dôme du Westfield Les 4 Temps vient d’être remplacé par un modèle bien plus moderne pour capter l’attention des 32 millions de visiteurs annuels du mall.

Encore plus immersif que son prédécesseur, le New Digital Dream se compose toujours d’un écran central désormais incurvé, en forme de totem (7×12,5 mètres), s’intégrant harmonieusement avec l’environnement architectural de la place du dôme du Westfield Les 4 Temps. Deux écrans circulaires convexes sont situés aux étages supérieurs, afin de prolonger l’impact visuel du contenu diffusé par le totem et ainsi obtenir une vision à 360 degrés, le tout offrant un effet en 3D.

Avec une résolution de sept flux UHD (avec plus de 37 millions de pixels) et un niveau de couleurs supérieur à l’ancienne version, la qualité d’image du nouveau média offre aux annonceurs un véritable écrin d’une superficie totale de 250 mètres carrés accompagné d’un système par la spatialisation sonore. L’équipement permet aux marques un support d’une « qualité inédite » selon l’agence d’Unibail Rodamco Westfield (URW), Westfield Rise et Cityz Media (anciennement Clear Channel), l’opérateur des espaces publicitaires numériques du centre permettant au public d’interagir avec l’écran et de profiter de contenus interactifs « attrayants » grâce à l’installation de trois caméras OAK autour de l’écran principal.

L’opérateur des publicités numériques du centre propose aux marques de bénéficier de 75 % du temps d’affichage, contre 50 % sur l’ancienne version du Digital Dream. Pour passer son annonce sur le New Digital Dream, il va falloir mettre la main à la poche. S’approprier ces écrans coûte entre 90 000 euros la semaine et 120 000 euros selon la période de l’année. Et durant la quinzaine des Jeux Olympiques puis la semaine des Jeux Paralympiques les marques devront débourser pas de moins de 150 000 euros pour séduire les supporteurs venus des quatre coins du monde. En plus des écrans, Cityz Media propose aux annonceurs d’investir le dôme avec une animation commerciale pouvant atteindre les 90 mètres carrés et d’habiller l’environnement.

Le New Digital Dream est un dispositif d’écrans géants de 250 mètres carrés – Defense-92.fr

« Grâce à ses contenus inédits et ses expériences uniques, le New Digital Dream va changer la façon dont les marques interagissent avec les consommateurs, en créant un lien émotionnel. C’est un atout pour les marques, qui grâce à cette alliance du digital et du physique, bénéficient d’un puissant levier de drive-to-store », s’enthousiasme Candice Mayer-Gillet, directrice générale de Westfield Rise.

Cette nouvelle version du Digital Dream semble avoir séduit les marques du divertissement, du luxe et de l’agro-alimentaire. Alors que Land Rover avait lancé l’ancien Digital Dream en 2013, pour inaugurer cette nouvelle version, c’est Coca-Cola qui vient vanter jusqu’au 27 avril sa boisson sans sucre sous le conseil de son agence Essence Mediacom et de leur partenaire OOH/DOOH Poster Conseil/Screenbase. À ce jour, le propriétaire du mall, l’agence Westfield Rise et Cityz Media se targuent d’avoir déjà signé avec dix autres annonceurs, mais pas encore pour la période des Jeux Olympiques.

« Le New Digital Dream est un espace d’expression au service de la visibilité des marques et des artistes. Il participe, à travers la création d’expériences uniques, à faire de Westfield Les 4 Temps un véritable lieu de vie », indique Didier Quillot, président exécutif de Cityz Media.

Le New Digital Dream intègre également des gestes artistiques créés sur mesure. Grâce au partenariat signé entre Westfield Les 4 Temps et la start-up Artpoint, engagée dans la promotion de l’art numérique, le centre commercial, dont l’ambition est de rendre la culture accessible à tous, met en avant une nouvelle génération d’artistes via des expositions d’œuvres numériques. Jenny Jiang et Matthew Keff sont les deux artistes qui investissent le dispositif en avril. Le centre commercial profitera également des écrans pour diffuser ses annonces.

Les Black Eyed Peas font vibrer la Paris La Défense Arena

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Les Black Eyed Peas étaient à Paris La Défense Arena pour y donner un énorme concert - Defense-92.fr

Groupe emblématique du hip-hop américain, les Black Eyed Peas étaient à Paris La Défense Arena ce samedi soir pour y donner un énorme concert devant près de 40 000 spectateurs. C’est avec une bonne trentaine de minutes de retard que le groupe phare des années 2000 a fait une entrée fracassante sur une scène monumentale en interprétant le titre « Let’s Get It Started ».

Will.i.am, apl.de.ap, Taboo et J. Rey Soul (la remplaçante de Fergie) en pleine forme vont enchaîner avec « Boom Boom Pow », « Girl like me » et « Don’t You Worry », issus de la collaboration avec David Guetta et Shakira. Suivront « Ritmo », « Mamacita » et « It’s Saturday ». Sandara Park alias Dara, star de K-pop, va rejoindre la formation pour jouer « 2 Proud », « Mabuti » et « Bebot ». Puis il y aura le géant « Pump it », une reprise réussie de « Misirlou » de Dick Dale.

Intense, le show sera aussi rapide, trop rapide et c’est dommage. Les spectateurs ne vont profiter que d’une vingtaine de tubes durant moins de deux heures. Le groupe originaire de Los Angeles, qui n’a cessé d’afficher son amour pour la France, va achever la soirée en beauté avec « Where Is The Love? » et « I Gotta Feeling » (co-produit avec David Guetta) , les deux morceaux qui l’ont véritablement propulsé dans la sphère des géants. Les Black Eyed Peas, avec leur savant mélange de musique électronique et de hip-hop, feront leurs adieux en interprétant « Meet Me Halfway », « Just Can’t Get Enough », « My Humps », et enfin un ultime « I Gotta Feeling ».

Black Eyed Peas Setlist Paris La Défense Arena, Nanterre, France 2024