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mardi 3 décembre 2024
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Le promoteur des tours Hermitage réfute toute cession de son mégaprojet

Sortiront-elles de terre un jour ? Les tours Hermitage Plaza portées par le jeune promoteur russe Emin Iskenderov font de nouveau parler d’elles. Alors que l’homme d’affaire avait promis en mars dernier en marge du Mipim à Cannes que son mégaprojet allait enfin pouvoir démarrer avant la fin de l’année, il serait selon, Les Echos en vente.

Dans une interview accordée au journal les Echos, le président des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense (PLD), Patrick Devedjian a exprimé ses doutes « sur la capacité du groupe à financer et réaliser un projet aussi ambitieux » tout en confiant être déterminé « à sortir rapidement [ce projet] de l’impasse ».

Mais selon le quotidien économique, Hermitage qui porte ce projet des deux tours géantes de 320 mètres depuis bientôt dix ans serait en discussions avec des promoteurs du Grand Londres pour une cession. Une information que balaye d’un revers de main Hermitage : « Le groupe Hermitage n’a aucune discussion en cours avec des promoteurs du Grand Londres pour la vente du projet Hermitage Plaza. Les accords contractuels qui lient Paris La Défense au groupe Hermitage excluent à tout tiers de prendre des engagements sans l’accord des deux parties respectives », explique dans un communiqué le groupe russe qui dit n’avoir jamais cherché à « faire de la spéculation foncière ni même à revendre cette opération ».

« Dans le cadre de son protocole avec l’Epadesa, devenu Paris La Défense, valable jusqu’à fin juin 2020, le groupe Hermitage a demandé à Paris La Défense par courrier envoyé le 22 juin 2018 de procéder au plus vite à la finalisation de la promesse de vente telle que prévue par les articles de ce Protocole, à la signature de laquelle le groupe Hermitage débloquera l’indemnité d’immobilisation de 30 millions d’euros au profit de Paris La Défense », poursuit le promoteur promettant que ses tours seront livrées pour les Jeux Olympiques d’été de Paris en 2024.

Reste qu’Emin Iskenderov avait promis en mars dernier lors de sa conférence de presse qu’il apporterait des précisions sur le financement de son projet dès lors qu’il aurait obtenu un permis modificatif. Et à ce jour aucune nouvelle n’a été donnée de ce côté là. Le promoteur va cependant bientôt pouvoir se réjouir d’une avancée. Les expulsions de neuf occupants sur les dix-sept derniers encore présents dans les immeubles des Damiers Anjou et Bretagne voués à la démolition, seraient imminentes.

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