ECN continue son déploiement dans les tours du quartier d’affaires. La régie publicitaire spécialisée dans l’installation d’écrans numériques publicitaires dans les halls d’immeubles de bureaux vient d’annoncer la mise en place de trois nouveaux écrans muraux de 40 pouces dans l’immeuble Between. Intégré à l’ensemble des Miroirs, l’immeuble Between qui est la propriété d’Eurosic a été entièrement rénové en 2013. Il accueille depuis quelques mois la mutuelle B2V. L’installation d’écrans dans un immeuble d’Eurosic est ainsi une première pour la régie qui espère pouvoir déployer davantage de ces supports dans l’important patrimoine immobilier de la foncière.
ECN est présent dans de nombreux bâtiments du quartier de La Défense dont les tours First, Manhattan, Defense Plaza, Atlantique, Egée, Franklin, Europlaza, Initiale ou encore Areva. Le réseau DOOH propose un contenu d’informations avec des dépêches, la météo, le cours de la bourse et permet aux propriétaires et occupants des sites où sont implantés les écrans une communication interne. Le contenu éditorial des écrans est partagé avec des spots publicitaires. La régie appartenant à la société mère australienne Executive Channel, vise ainsi une cible « premium » de cadres et CSP +, en étant présent dans les halls des immeubles de bureaux de grandes entreprises.
Le Starbucks Coffee du Faubourg de l'Arche en mars 2016 - Defense-92.fr
Et un de plus. Le Starbucks Coffee du Faubourg de l’Arche, implanté avenue Léonard de Vinci à Courbevoie depuis 2007 doit fermer définitivement ses portes dans les prochaines semaines. La faute à un bail non renouvelé explique la chaine spécialisée dans le café qui a jugé également le flux de clients « trop faible ». Mais ce serait surtout à cause d’une importante augmentation de loyer que l’enseigne américaine aurait pris cette décision « non moins difficile » de fermer son établissement.
Sauf que la mairie de Courbevoie s’en est mêlée et que la fermeture qui aurait dû intervenir à la mi-février est pour le moment reportée. « Nous avons préempté ce commerce il y a six mois » confie Aurélie Taquillain, adjointe à la mairie de Courbevoie. Car le projet du propriétaire d’installer un restaurant n’était pas du goût de la mairie qui souhaite conserver un café ou quelque chose dans le même esprit à cet emplacement.
Reste que la disparition programmée de ce Starbucks dans le quartier du Faubourg de l’Arche déçoit les clients comme Caroline : « C’est dommage c’est un lieu où l’on peut venir travailler pendant un moment de détente » explique la jeune femme qui suit une formation au pôle universitaire Léonard de Vinci. Outre plusieurs mails envoyés à la direction de la chaine par des clients mécontents, une pétition aurait même récolté quelques 600 signatures selon une employée du salon.
Cette fermeture interviendrait ainsi après celle du kiosque des 4 Temps en septembre 2015 et celui du quartier Michelet fin 2009. La Défense ne compterait alors plus que trois adresses : au dôme des 4 Temps, dans la gare de La Défense et au pied des tours Cœur Défense.
L'affiche Viva l'Opéra de la saison 2015-2016 - DR
Ce jeudi 17 mars les spectateurs seront probablement comblés. En plus de l’opéra Iolanta du russe Piotr Ilitch Tchaïkovski qui sera diffusé dès 19h à l’UGC de La Défense viendra s’ajouter son ballet Casse-Noisette. Ces deux oeuvres qui furent créés en 1892 au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, seront cependant par la suite données séparément. Les deux programmes, réunis, de 4h05 composés de trois actes coupés de deux entractes de 30 min et 20 min seront projetés lors de cette soirée en direct depuis l’Opéra de Paris simultanément dans 26 cinémas UGC français dont celui de La Défense. Les spectateurs du ballet pourront ensuite découvrir la performance des jeunes enfants de la Maîtrise des Hauts-de-Seine qui participeront au ballet.
Les projections sont proposées au tarif de 10 euros pour les moins de 26 ans, 25 euros avec la carte UGC Illimité et 30 euros au plein tarif, avec la possibilité de souscrire un abonnement pour 5 opéras à 125 euros.
Toutes les informations sur ces offres, la programmation ou encore la réservation de places en ligne, sont disponibles sur vivalopera.fr
La publicité géante pour l'Armée de terre sur la façade des 4 Temps - Defense-92.fr
Le voile est levé. Beaucoup se sont demandés qui se cachait donc derrière cette phrase : « Je travaille à La Défense » affichée depuis début mars sur les 940 m² de la façade vitrée des 4 Temps donnant sur le parvis. Après plusieurs jours de teasing, le mystère a été révélé par les alpinistes qui ont durant toute la journée du jeudi 10 mars collé le nouvel adhésif pour l’Armée de terre. Le nouveau pelliculage, toujours de 940 m² met en avant plusieurs visages de militaires sur lequel est désormais écris le message, sous forme de jeu de mots « Je travaille à La Défense de la France ».
Cette publicité géante qui doit rester visible jusqu’à la fin mars est une déclinaison de la nouvelle campagne de recrutement lancée par la force terrestre qui souhaite intégrer 15 000 nouveaux personnels en 2016.
Ce support, tout comme l’immense façade vitrée du Cnit est commercialisé par Athem-Skertzo, la régie publicitaire des espaces outdoor d’Unibail-Rodamco, propriétaire des deux centres.
Le quartier de La Défense avec les tours Eqho, CBX, Europe, Carpe Diem et Europlaza en janvier 2015 - Defense-92.fr
Le taux de vacance va-t-il enfin pourvoir repasser sous la barre symbolique des 10 % en 2016 à La Défense ? Possible, car l’année 2015, même si elle aura était moins bonne que celle de 2014 avec une évolution en dents de scie s’est achevée sur une note positive avec un peu plus de 53 000 m² commercialisés au cours du quatrième trimestre. Au cumul de l’année, un peu moins de 141 000 m² de surfaces tertiaires ont été transactés dans le quartier contre 237 000 m² en 2014 (- 41 %) qui avait été une année exceptionnelle.
L’année 2015 aura enfin vu la fin de la hausse continue de l’offre de bureaux immédiatement disponibles, observée à La Défense depuis 2008, note Chushman and Wakefield dans sa dernière étude. Ce sont désormais 360 000 m² de bureaux qui sont disponibles dans le premier quartier d’affaires européen, permettant au taux de vacance de se positionner à 11 % contre 12,5 % un an plus tôt. Un taux qui pourrait donc enfin repasser sous la barre symbolique des 10 % dans l’année puisqu’aucune livraison d’immeubles neufs n’est programmée avant 2018. Mais cet objectif ne pourra se concrétiser qu’à condition que les rythmes des transactions se poursuivent de manière soutenue en 2016 et qu’aucune libération importante de surface par des entreprises ne se produise. Avec 11 %, le taux reste cependant nettement supérieur à la moyenne régionale qui se positionne à 7,3 % et à celui de Paris à 4,6 % mais inférieur au croissant ouest qui est lui à 12,5 %.
Le taux de vacance de La Défense en 2015 – Chushman and Wakefield
Alors que les grandes transactions de plus de 5 000 m² avaient marqué l’année 2014, ce segment de marché a vu son activité se contracter de 58 % en 2015 avec moins de 73 000 m² commercialisés via sept mouvements l’année dernière contre 174 300 m² en 2014 par treize transactions. Les transactions de 1 000 à 5 000 m² ont elles représenté 52 700 m² soit une hausse de 8% par rapport à 2014. Enfin les deals inférieurs à un millier de mètres carrés ont été en hausse de 10 % par rapport à 2014 avec 15 500 m² placés.
L’offre de bureaux immédiatement disponibles à La Défense reste majoritairement constituée de surfaces de seconde main (56% du stock global soit 220 500 m²), souligne CW. Totalisant un peu plus de 175 000 m² de bureaux immédiatement disponibles, les surfaces de première main se sont, quant à elles, résorbées de 7% par rapport à la fin de l’année 2014, suite aux différentes prises à bail dans les tours Eqho, D2 et Carpe Diem.
En cette fin d’année 2015 le loyer prime s’est maintenu à 540 €/m²/an (valeur faciale). En légère baisse d’une année à l’autre (-4%), le loyer moyen de transactions de surfaces de première main à La Défense s’établit, quant à lui, à 440 €/m²/an à la fin du quatrième trimestre 2015. Les utilisateurs ont une nouvelle fois privilégié les surfaces restructurées aux surfaces neuves (52% des transactions de première main). La valeur locative moyenne de seconde main s’est, dans le même temps, maintenue à 420 €/m²/an avec des prises à bail sur des immeubles de facture récente de bonne qualité. Cependant, ces observations portent sur des valeurs faciales, auxquelles il convient de retrancher l’impact des mesures d’accompagnement qui représentent en moyenne 25% de la valeur faciale pour les prises à bail de surfaces de bureaux supérieures à 1 000 m².
L’offre immédiate à La Défense – Chushman and Wakefield / Immostat
Aider la recherche à lutter contre le cancer ça peut aussi passer par l’achat d’une jonquille. A l’occasion de la campagne de mobilisation nationale contre le cancer, l’institut Curie organise du mardi 15 au jeudi 17 mars de 11h à 19h sur la place de La Défense plusieurs animations de prévention et de soutien à la recherche comme l’accès à des vélos connectés et des ateliers d’art floral.
Pour soutenir la recherche, l’institut proposera pendant trois jours aux passants de faire un don en achetant une jonquille fraîche, un pot de bulbes de jonquilles, un objet solidaire.
A l’occasion de la sortie au cinéma le 23 mars prochain du film Batman v Superman : l’aube de la justice, la Fnac de La Défense implantée au Cnit propose plusieurs ateliers gratuits pour les enfants âgés de 4 à 12 ans. L’atelier « Deviens un super-héros » proposera aux 4-7 ans de réaliser un bracelet le samedi 26 mars à 14h40. Les 5-11 ans pourront fabriquer leur « Bat-signal » le 26 mars à 14h ou 15h20. Enfin les 7-12 ans pourront mettre en scène leur héros ce même jour à 16h.
D’autres ateliers sur la photographie, la musique et les marionettes sont également proposés les 16 et 23 mars.
Les places au sein de ces ateliers sont limitées, inscriptions sur : fnackids-ateliers.com
La passerelle doit enjamber la Seine en reliant l'ile de Puteaux au quai Dion Bouton à Puteaux - Defense-92.fr
Aujourd’hui pour se rendre sur l’Ile de Puteaux, deux solutions : Le Pont de Puteaux ou celui de Neuilly. Bientôt il y en aura une troisième. Le conseil municipal de Puteaux a approuvé ce mercredi 9 mars le projet de construction d’une passerelle piétonne pour relier l’ile à la ville. Long de 145 mètres l’ouvrage enjambera la Seine et le quai Dion Boutton (RD7) en faisant le lien entre le complexe aquatique et le secteur de la tour Bolloré. Des ascenseurs viendront s’y ajouter pour offrir une accessibilité aux PMR. Chiffré à 11 millions d’euros, le projet devrait être pris en charge à hauteur de 70 % par le conseil départemental des Hauts-de-Seine.
Une proposition lancée en début de mandat par la maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud (Les Républicains). Mais pour son opposant Christophe Grébert (MoDem) l’idée originale vient de lui et a été reprise par l’équipe municipale : « La majorité municipale s’était tout d’abord moquée de cette idée inutile », écrit l’élu sur son blog qui dit se rappeler « je me souviens des rires gras des élus ceccaldistes lorsque j’évoquais ce projet en conseil municipal ». Interrogé par Le Parisien le cabinet du maire se défend : « L’idée date en fait des années 70 quand Charles Ceccaldi-Raynaud était maire ».
« La ville a pris deux ans de retard en ne lançant que maintenant le concours de maîtrise d’œuvre » raille Christophe Grébert. Mais pour la mairie si le projet a pris tant de retard c’est à cause de plusieurs contraintes administratives notamment avec ERDF, les voies navigables de France pour le frayage des poissons et l’architecte des bâtiments de France concernant l’église classée Notre-Dame de Pitié située sur le terrain.
Le chantier qui doit durer deux ans pourrait commencer en 2018.
Le logo de l'Epadesa lors du Mipim en 2015 - Defense-92.fr
L’Epadesa va mieux. Lors de son dernier conseil d’administration du 7 mars 2016, le commissaire aux comptes, le Cabinet Mazars, en la personne de Valérie Riou, a présenté son rapport général et certifié les comptes de l’établissement public d’aménagement de La Défense Seine-Arche. Les comptes de l’Epadesa ont été qualifiés de « sincères » au regard de ses référentiels comptables et présentent une image fidèle du résultat des opérations menées en 2015 et de sa situation financière.
À l’issue de cette présentation, le conseil d’administration de l’aménageur a procédé à l’approbation de son compte financier, présentant un résultat comptable positif de 32 millions d’euros à la fin 2015. Des fonds propres positifs qui sont une première depuis la création de l’Epadesa en 2010. L’établissement qui se réjouit de cette certification rappelle dans un communiqué que la Cour des Comptes, dans son rapport datant de février 2015, avait déjà reconnu « les progrès et la qualité du travail réalisé ».
L’aménageur souligne qu’il est le seul établissement public d’aménagement à pratiquer cette démarche volontaire de certification de ses comptes et que la procédure s’inscrit dans le cadre d’une stratégie « visant à mieux maîtriser les risques et à garantir la transparence et la qualité de sa gestion ».
L’année 2015 jugée comme « exceptionnelle », par l’Epadesa a été marquée par les signatures des actes de ventes des projets Trinity, Skylight et Citizen M et de la promesse de vente des tours Sisters mais aussi d’un protocole pour l’aménagement du quartier des Groues à Nanterre. Les dépenses d’aménagement directement assurées par l’Epadesa ont été en augmentation par rapport à 2014 (60 millions d’euros/+3,1%). En revanche les dépenses de fonctionnement ont été réduites de -4,4%.
« Cela démontre l’efficacité du travail mené par l’ensemble des collaborateurs de l’établissement public pour améliorer nos procédures. Outre qu’il ne coûte rien au contribuable, l’Epadesa produit de la valeur en réinvestissant ses marges dans le financement d’espaces publics, en générant de l’activité économique, des recettes fiscales pour les collectivités, et en créant de l’emploi. C’est sans doute notre meilleur atout pour la mise en œuvre de notre stratégie 2025 » explique Hugues Parant, le directeur général de l’Epadesa.
La Société de la Tour Eiffel a annoncé l’acquisition d’un immeuble de 4 000 m² situé au 56 quai Dion Bouton à Puteaux, auprès du Groupe MACIF, sans toutefois révéler le montant de la transaction. Le bâtiment conçu par le cabinet d’architecte Edgar Quinet qui a été achevé fin 1988 et rénové en 2008 après le départ de Samsung est situé sur les quais de Seine à quelques encablures de La Défense. Il est aujourd’hui entièrement loué à l’entreprise de cosmétiques Bourjois et au cabinet d’experts comptables Else.
Avec cette acquisition la foncière commence à développer son portefeuille immobilier dans le quartier d’affaires. En décembre 2015, la société immobilière avait acheté l’immeuble Le Linéa qui développe 16 000 m². La Société de la Tour Eiffel compte désormais deux actifs à La Défense et 110 000 m² de patrimoine dans les Hauts-de-Seine.
La Société de la Tour Eiffel était conseillée sur cette acquisition par TEAM Conseil, l’étude Ginisty, Blanchet, Leroy-Demoulin et Hebert, la MACIF par l’étude Chevreux.
Cette transaction a été réalisée par le département investissement de BNP Paribas Real Estate dans le cadre d’un mandat co-ex avec Evolis.
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