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jeudi 20 novembre 2025
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La Défense poursuit sa décarbonisation

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La Défense enregistre des progrès encourageants et reste sur la bonne trajectoire pour atteindre son objectif climatique de 2030 - Defense-92.fr

La Défense maintient le cap de la transition écologique malgré un défi de taille. L’établissement public Paris La Défense indique être en bonne voie pour diviser par deux son empreinte carbone d’ici 2030, conformément à sa Raison d’être qui prend 1990 comme année de référence. Entre 2019 et 2024, les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 14 %, atteignant 760 530 tCO2e, soit près de 40 % de baisse cumulée depuis 1990. Le bâtiment constitue le premier poste d’émissions (39 %), mais affiche une diminution notable de 16 % sur la période, devant les déplacements (36 %) et l’alimentation (16 %).

Premier territoire français à rejoindre le mouvement international Cities Can B, Paris La Défense effectue un bilan intermédiaire des avancées déjà constatées. La construction et la restructuration enregistrent une réduction de 9 %, tandis que la consommation énergétique se démarque avec une baisse de 27 %. Cette performance résulte de l’évolution des usages, de la sensibilisation des usagers, de l’augmentation du coût de l’énergie et de la participation à la compétition nationale CUBE dédiée aux économies d’énergie. Sur ses trois dernières éditions, 49 GWh ont été économisés, représentant environ 3 000 tCO2e et 5 millions d’euros non dépensés.

Ces résultats confirment la pertinence de la stratégie engagée, assure Pierre-Yves Guice, directeur général de Paris La Défense, qui affirme que « l’objectif ambitieux fixé il y a cinq ans, loin d’être du greenwashing, a au contraire permis de mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire et d’enregistrer de premiers succès convaincants et mesurables ». Pour le DG de Paris La Défense, cette dynamique conforte la trajectoire climatique du quartier d’affaires et renforce la volonté collective de poursuivre les efforts.

Afin d’éviter tout rebond des émissions, Paris La Défense prévoit d’imposer un cahier de prescriptions pour les futurs chantiers et d’encourager le recours au réemploi, qui réduit en moyenne de 13 % l’empreinte carbone d’un projet immobilier. Pour l’aménageur, la tour Aurore en constitue une illustration marquante. La restructuration choisie en lieu et place d’une démolition-reconstruction a permis d’éviter 5 300 tCO2e, tout en divisant par vingt les besoins énergétiques du bâtiment.

Paris La Défense

Les émissions liées aux mobilités atteignent 269 600 tCO2e et affichent une baisse de 20 % en cinq ans. Huit salariés sur dix recourent aux transports en commun, 14 % utilisent un mode actif dont la marche et seulement 9 % un véhicule motorisé. La diminution des déplacements professionnels en avion contribue également à cette amélioration. Paris La Défense souhaite poursuivre cet élan en étudiant l’implantation de nouvelles stations Vélib’, un projet ayant pris du retard, et en projetant le déploiement de neuf kilomètres supplémentaires de pistes cyclables d’ici 2030.

Selon Paris La Défense, l’alimentation représente 120 000 tCO2e et constitue le troisième levier d’amélioration du bilan carbone du territoire. La lutte contre le gaspillage alimentaire, les campagnes de sensibilisation et l’évolution des habitudes de consommation, notamment la baisse de la consommation de viande, contribuent à une amélioration mesurée des émissions. Un repas végétarien supplémentaire par mois servi dans l’ensemble des restaurants inter-entreprises du quartier permettrait d’éviter 2 000 tCO2e par an. Depuis 2020, le gaspillage alimentaire a été divisé par 2,7, soit près de 6 000 tCO2 évitées.

« La réduction de l’empreinte carbone de La Défense, de l’ordre de 3 % par an pour atteindre la cible 2030, apportera la preuve qu’un grand quartier d’affaires mondial est capable de réaliser en dix ans une transition écologique inédite, gage d’attractivité et de renouveau », affirme Pierre-Yves Guice, directeur général de Paris La Défense, qui assure que le territoire « dispose aujourd’hui de la dynamique collective nécessaire pour y parvenir ».

Le département des Hauts-de-Seine prépare ses routes à affronter l’hiver

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Une déneigeuse sur le boulevard Patrick Devedjian en janvier 2024 - Defense-92.fr

Alors que le froid s’installe en région parisienne et que les premiers flocons de la saison sont attendus, les Hauts-de-Seine et les Yvelines sont prêts à affronter la dureté de l’hiver. Comme pour Paris La Défense, le service interdépartemental Seine et Yvelines Voirie vient d’activer son dispositif de viabilité hivernale. Ce plan vise à assurer la sécurité des usagers pendant la période froide sur les différents axes routiers.

Actif jusqu’au 16 mars, ce dispositif prévoit une surveillance et des interventions sur près de 1 570 kilomètres de routes départementales des Hauts-de-Seine (dont le boulevard Patrick-Devedjian, ex-circulaire) et des Yvelines, tandis qu’environ 340 kilomètres de voies situées en agglomération seront traités directement par les collectivités territoriales.

Au total, 230 agents sont mobilisés pour suivre l’évolution des conditions météorologiques et intervenir en cas de neige, de verglas ou de chute des températures. Le plan repose notamment sur un contrôle météo quotidien, des patrouilles de veille et la mise en œuvre d’opérations de salage ou de raclage selon l’état des chaussées. Quarante agents sont placés en astreinte 24h/24 et trente-deux saleuses équipées de lames de déneigement sont prêtes à intervenir. Quatre mille tonnes de sel sont stockées afin d’assurer la continuité des opérations tout au long de l’hiver.

L’objectif affiché est de maintenir une circulation minimale pendant les épisodes hivernaux et de rétablir un trafic normal dans les meilleurs délais, en fonction de l’importance du réseau concerné et des conditions météorologiques.

En cas d’épisodes neigeux d’ampleur exceptionnelle, le dispositif peut s’appuyer sur un partenariat établi depuis 2011 avec des agriculteurs volontaires. Treize exploitants sont susceptibles d’être mobilisés pour renforcer les actions de déneigement dans les secteurs ruraux, notamment pour dégager la neige ou traiter les zones de plaine.

Les premières interventions préventives sont prévues dès l’automne 2025. Des sorties de nuit seront programmées lorsque les températures proches de 0 °C risqueront de provoquer du verglas, afin de limiter les dangers pour les automobilistes au moment de la circulation matinale.

Viol antisémite d’une adolescente : la peine de l’un des accusés réduite en appel

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La jeune fille avait été violée dans cette ancienne crèche désaffectée - Defense-92.fr

Une peine réduite en appel pour l’un de ses bourreaux. La cour d’appel de Versailles a confirmé ce mardi la culpabilité de Enzo (prénom modifié), 15 ans au moment des faits, dans l’affaire du viol antisémite perpétré le 15 juin 2024 sur une jeune fille de 12 ans dans les locaux désaffectés d’une ancienne crèche à La Défense (Courbevoie), rapporte Le Parisien.

Condamné en juin dernier en première instance à neuf ans de prison par le tribunal pour enfants de Nanterre, il a vu sa peine réduite à sept ans d’emprisonnement, assortie cette fois d’une mesure éducative. Enzo était le seul des trois adolescents impliqués à avoir fait appel. Il répondait pour des faits de viol, d’agression sexuelle et d’injures à caractère antisémite.

Selon Le Parisien, les faits restent inchangés. La jeune victime avait été attirée dans une ancienne crèche désaffectée par son ex-petit ami, accompagné de Enzo et d’un troisième garçon, après que ce dernier eut découvert qu’elle était juive. Pendant près d’une heure, la jeune fille a subi plusieurs viols, des violences et des insultes antisémites. L’ex-petit ami, âgé de moins de 13 ans à l’époque, a écopé d’une mesure éducative de cinq ans avec placement. Le troisième accusé a été condamné à sept ans de prison ferme et à un suivi socio-judiciaire.

Me Melody Blanc, avocate de Enzo, a jugé la décision d’appel « juste et cohérente », la cour ayant « pris en compte les éléments de personnalité du mineur ». Les conseils de la victime, Mes Muriel Ouaknine-Melki et Oudy Bloch, se sont félicités, selon Le Parisien, que la cour ait confirmé « en tout point la culpabilité sur toutes les infractions, y compris la circonstance aggravante d’antisémitisme », tout en saluant le courage de leur cliente.

Cette agression sordide avait suscité une vague d’indignation, sur fond de guerre à Gaza. La jeune victime et sa famille, qui habitaient dans la tour Gambetta, juste à côté du lieu des faits, ont depuis déménagé.

Viol antisémite d’une adolescente : de lourdes peines à l’encontre de deux des trois accusés

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L’adolescente avait été violée dans ce local désaffecté - Defense-92.fr

Un acte atroce. Ce vendredi 13 juin 2025, le tribunal pour enfants de Nanterre a rendu son verdict dans l’affaire du viol antisémite d’une jeune fille , survenu il y a tout juste un an à La Défense.

Deux adolescents, âgés de treize et quatorze ans au moment des faits, ont été condamnés à respectivement neuf et sept ans de prison ferme pour le viol collectif d’une collégienne juive de douze ans, résidant dans le quartier Henri Regnault à Courbevoie.

Le troisième mineur, ex-petit ami de la victime, âgé de douze ans et dix mois au moment des faits, a été condamné à une mesure éducative de cinq ans assortie d’un placement en foyer, son jeune âge l’exemptant d’une peine d’emprisonnement.

Ce crime sordide s’est déroulé le 15 juin 2024, en fin d’après-midi, dans une crèche désaffectée située dans l’ancienne galerie de la Coupole, fermée depuis 2010. Alors qu’elle rentrait chez elle, dans un immeuble du square Henri Regnault, après avoir passé l’après-midi avec son nouveau petit ami, la collégienne de douze ans a été attirée dans ce lieu par trois adolescents, dont son ancien petit ami, récemment converti à l’islam, avec qui elle avait entretenu une brève relation peu de temps auparavant. Ce dernier, furieux après avoir découvert la religion juive de la victime, avait orchestré l’agression. Pendant près d’une heure, le groupe l’avait insultée, violée à plusieurs reprises et menacée de mort, notamment par immolation, tout en proférant des injures antisémites telles que « sale juive ». L’un des agresseurs avait même filmé la scène, tandis qu’un autre avait tenté d’extorquer 200 euros à la victime pour ne pas la dénoncer.

Au cours d’un procès à huis clos, tenu du 11 au 13 juin 2025, le tribunal a conclu que le viol avait été commis en raison de la religion juive de la victime. Par ailleurs, les trois mineurs faisaient l’objet de poursuites pour agression sexuelle sur une mineure de moins de 15 ans, tentative d’extorsion, captation ou diffusion d’images à caractère sexuel, violences collectives causant une incapacité de travail supérieure à huit jours sur une mineure de moins de 15 ans, ainsi que pourdes injures non publiques. Toutes ces infractions ont été aggravées par leur motivation antisémite, liée à la religion de la jeune fille.

Les deux adolescents de treize et quatorze ans, jugés pour viol en réunion, encouraient jusqu’à dix ans de prison. Le tribunal a souligné le caractère antisémite du crime, notant que la victime n’aurait pas été ciblée si elle n’avait pas été juive. Le troisième adolescent, considéré comme complice, a joué un rôle déterminant en attirant la victime sur les lieux. Bien qu’exempté de prison en raison de son âge, le tribunal a jugé que ses actions ont facilité les faits commis par ses complices.

« Profondément marqués par cette agression, les parents et la jeune adolescente, qui ont depuis déménagé, n’ont pas souhaité s’exprimer dans la presse à l’issue du procès, quittant le tribunal de Nanterre discrètement, par crainte d’être reconnus.

« Le tribunal a été à l’écoute et les débats ont été riches », a déclaré Me Muriel Ouaknine-Melki, l’une des avocates de la victime à la sortie du tribunal. « Elle avait beaucoup de questions et attendait des réponses. Elle n’a pas obtenu tout ce qu’elle cherchait », a ajouté Me Oudy Bloch, son autre avocat. « Quand le verdict est tombé, elle s’est effondrée. C’était la première fois qu’on la voyait pleurer. Il y avait beaucoup d’émotion. Ce sont des peines très sévères, une réponse judiciaire à la hauteur de la gravité des faits », a poursuivi Me Ouaknine-Melki. « Les accusés ont exprimé des regrets et présenté des excuses », a précisé Me Oudy Bloch. « Notre cliente a assisté à toutes les audiences. C’était essentiel pour elle », a-t-il ajouté.

« Concernant mon client, la décision respecte la législation en vigueur. Toutefois, je déplore le verdict rendu à l’égard des deux autres condamnés, qui, à mon sens, ne répond pas pleinement aux exigences légales, notamment dans le cadre d’une procédure devant le tribunal pour enfants », a déclaré Me Clémentine Berthier, avocate du plus jeune accusé. « La gravité des faits n’a jamais été contestée », a-t-elle admise, tout en refusant de commenter spécifiquement la motivation antisémite. L’un des deux autres accusés a exprimé son intention de faire appel du verdict.

Survenue en pleine campagne électorale des législatives de 2024, dans un contexte de tensions liées à la guerre à Gaza, cette affaire a provoqué une onde de choc en France notamment dans la classe politique. La communauté juive, profondément touchée, avait organisé des rassemblements de soutien à Paris et à Courbevoie. « Les responsables politiques, toutes sensibilités confondues, avaient unanimement condamné cette agression effroyable, qui s’inscrivait dans une hausse des actes antisémites en France, avec 1 570 incidents recensés en 2024, selon le ministère de l’Intérieur.

Top 14 : le Racing 92 recevra l’Aviron Bayonnais ce samedi à la Paris La Défense Arena

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Le Racing 92 affrontera l’Aviron Bayonnais à la Paris La Défense Arena ce samedi - Defense-92.fr

Neuvième au classement du Top 14 avec 26 points, les Ciel et Blanc tenteront ce samedi de se rapprocher de nouveau du podium en vainquant l’Aviron Bayonnais, actuellement cinquième. Le Racing 92 recevra à 16h35 les Bayonnais pour disputer, sur la pelouse synthétique de la Paris La Défense Arena, la dixième journée du Top 14. La rencontre sera ensuite suivie de la traditionnelle bodega. Le match sera également à suivre en multiplex sur Canal+ et en intégralité sur Canal+ Live 3.

Les billets pour ce match sont vendus à partir de 19,92 euros (9,92 euros pour les moins de 18 ans). Pour réserver vos places, c’est ici.

Municipales 2026 : Vincent Julé se lance à la conquête de Courbevoie

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Vincent Julé a lancé sa candidature pour les prochaines élections de mars 2026 à Courbevoie - Defense-92.fr

La course aux municipales s’accélère à Courbevoie. Alors que Jacques Kossowski (Les Républicains) laisse toujours planer le doute sur une nouvelle candidature pour conserver la ville qu’il dirige depuis trente ans, ses opposants sont déjà sur la ligne de départ. La challengeuse Aurélie Taquillain, qui rêve d’arracher la ville à son ancien mentor, va faire face à la candidature de Vincent Julé.

Âgé de 48 ans, marié et père de trois enfants, Vincent Julé dit vivre sa ville « pleinement » en famille depuis près de vingt ans. Se présentant « sans étiquette et sans parti », il explique dans sa lettre de candidature être atteint de neuropathie héréditaire de Leber depuis 2007, ce qui lui a fait perdre la vue. « Cette épreuve m’a appris une chose essentielle : on n’avance jamais seul », explique ce directeur commercial, vice-président national de l’APHPP.

« Ce sont des amis qui m’ont sollicité pour porter le débat Aurélie Taquillain / Jacques Kossowski », confie Vincent Julé, qui admet avoir travaillé aux côtés d’Aurélie Taquillain lors de la campagne de 2020.

Dans sa lettre massivement distribuée dans les boîtes aux lettres des habitants, Vincent Julé présente les grandes lignes de son programme, avec notamment la création de « places de village animées », des solutions de garde renforcées pour la petite enfance. Le candidat ambitionne également de lutter contre l’isolement et de rendre la ville accessible à tous. Vincent Julé et son équipe proposent aussi de rendre la ville plus végétale. Autre défi pour Vincent Julé : faire de Courbevoie une ville de « plein emploi », avec un accompagnement « renforcé » vers les métiers en tension et la mise en valeur des PME locales. Par ailleurs, il propose une ville « plus sûre, propre et réactive ». Enfin, Vincent Julé promet une mairie qui va vers ses habitants pour les associer à chaque étape, avec entre autres des participations citoyennes.

Des mesures que Vincent Julé et son équipe développeront plus en détail le 27 novembre à 19h30 lors d’une réunion publique (sur inscription) au Centre événementiel de Courbevoie.

Vincent Julé explique être atteint de neuropathie héréditaire de Leber depuis 2007 – Defense-92.fr

A Courbevoie une secrétaire d’État vient soutenir la candidate Aurélie Taquillain

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La secrétaire d’État à la Transition écologique Emmanuelle Wargon était de passage à Courbevoie ce mercredi pour soutenir la candidate LREM Aurélie Taquillain - Defense-92.fr

C’est sous une pluie battante qu’elles se sont rencontrées. La secrétaire d’État à la Transition écologique, Emmanuelle Wargon était en déplacement à Courbevoie ce mercredi matin. La membre du gouvernement est venue soutenir la candidate LREM Aurélie Taquillain dans sa candidature à la maire de Courbevoie, ville où repose une bonne partie de La Défense.

Pendant quelques heures les deux femmes, accompagnées de la député LREM Christine Hennion (Troisième circonscription des Hauts-de-Seine) ont déambulé notamment sur les quais de Seine. Des berges que l’ancienne adjointe à la petite enfance de Courbevoie souhaite réaménager. Un soutien venu tout droit de la majorité présidentielle dont Aurélie Taquilain s’est réjouie en disant être « ravie et touchée ».

Jacques kossowski reste maire de Courbevoie en battant son ancienne adjointe

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Jacques kossowski a été réélu à la mairie de Courbevoie avec 55,76 % des scrutins - Defense-92.fr

Courbevoie, ville où repose une grande partie de La Défense reste dans les mains de Jacques kossowski. Le maire sortant Les Républicains (LR) a été réélu à la mairie de Courbevoie avec 55,76 % des scrutins face à Aurélie Taquillain, son ancienne adjointe passée à La République En Marche (LREM). Une victoire qu’a savouré l’édile de 79 ans qui entame ainsi son cinquième mandat.

« Ce n’était pas ma première campagne mais celle-là n’était pas facile », s’est exprimé Jacques kossowski en dénonçant vigoureusement « des attaques personnelles » et « vis-à-vis de (ses) colistiers », « des menaces et des mensonges ». S’en jamais citer son opposante Aurélie Taquilain, celui qui occupe l’hôtel de ville depuis 1995 a affirmé avoir « toujours respecté l’adversaire malgré une trahison ».

« C’est la première fois que l’on a mis à mal le système. J’ai aimé cette belle rencontre avec les courbevoisins. Le score que l’on a fait a clairement montré une vraie volonté de renouvellement. Notre projet a convaincu », confie Aurélie Taquilain qui n’a donc pas réussi à son pari. Déçue d’avoir échouée, Aurélie Taquillain affirme qu’elle « veillera à être une force d’opposition constructive mais vigilante ».

Mais finalement la grande gagnante de ce scrutin c’est l’abstention. Seul 33,46 % des électeurs se sont déplacés aux urnes pour ce vote. Un taux historiquement bas pour cette ville des Hauts-de-Seine.

Les résultats bureau par bureau sont à retrouver ici

La ville de Courbevoie dépose plainte après les tags antisémites sur une école maternelle

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La ville de Courbevoie a annoncé qu’une plainte avait été déposée après la découverte des tags antisémites sur une école maternelle - Defense-92.fr

Des tags en tout genre, des insultes visant la police mais aussi des tags antisémites. Une semaine après les inscriptions antisémites sur le mur de l’école maternelle La Marelle à Courbevoie, en bordure du boulevard Patrick Devedjian, au pied des tours de La Défense, la municipalité a annoncé qu’une plainte avait été déposée afin de retrouver le ou les auteur(s) des faits.

Parmi tous ces tags effacés lundi dernier dans la journée, figurait notamment l’inscription « Vive Hitler » et « Vive la Palestine », le tout accompagné d’une Croix gammée Nazie (mal dessinée). Un message qui a particulièrement choqué la communauté juive. « Nous condamnons avec la plus grande fermeté les tags antisémites, faisant l’apologie du nazisme, inscrits sur le mur d’une école maternelle à Courbevoie. Cet antisémitisme décomplexé, encore présent dans nos sociétés modernes, doit être combattu partout et à chaque instant ! » a réagi dans un tweet l’ambassade d’Israël en France.

De son côté l’opposante Aurélie Taquillain (Renaissance, ex LREM) et candidate aux prochaines Législatives, s’est indignée, toujours sur Twitter de ces tags : « Choquée. Je condamne avec la plus grande fermeté. Les valeurs de la République sont plus fortes que toutes ces salissures et provocations. Ensemble à Courbevoie comme partout en France, restons mobilisés ».

A peine libérée des emprises d’Eole, l’avenue Gambetta va accueillir un collège et une école

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Le collège des Renardières et l’école André Malraux vont s'installer temporairement le long de l'avenue Gambetta - Defense-92.fr

Les habitants de l’avenue Gambetta à Courbevoie ne sont pas prêts de revoir la coulée verte. Aménagée au début des années 2000 après la disparition du viaduc Gambetta, l’axe végétal d’un peu plus de 500 mètres de long avait été supprimé il y a six ans pour permettre les travaux d’Eole. Avec la fin du chantier du prolongement du RER E les habitants de l’avenue Gambetta espéraient retrouver le calme. Mais l’axe qui relie La Défense à la place Charras de Courbevoie ne va pas retrouver son parc de sitôt.

Situés à quelques centaines de mètres de là, le collège des Renardières et l’école élémentaire André Malraux érigés dans les années 80 sont devenus vieillissants. Leurs propriétaires, le département des Hauts-de-Seine et la ville de Courbevoie ambitionnent de reconstruire les deux établissements scolaires dans le cadre d’un vaste plan de réaménagement du secteur « Diderot-Audran », initié par l’aménageur Paris La Défense.

D’ici à 2028, le quartier « Diderot-Audran » rebaptisé « Seine-Europe » accueillera en plus des deux structures scolaires, l’école européenne et un nouveau gymnase. Ce vaste ensemble éducatif sera complété par le projet immobilier Odyssey porté par Primonial. Le parc Diderot sera lui conservé, modernisé et agrandi.

Le quartier « Diderot-Audran » va être transformé dans les prochaines années – Defense-92.fr

Durant cet énorme chantier à venir, l’école et le collège vont donc devoir déménager. Dès la rentrée 2025, et pour au moins les trois années scolaires suivantes, les deux établissements et leurs 700 élèves s’installeront le long de l’avenue Gambetta. « Les services de la ville et du département ont regardé plusieurs emplacements. C’était le seul disponible », confie Marie-Pierre Limoge, première adjointe au maire de Courbevoie en charge de la petite enfance, la famille et la communication.

Au total les deux établissements en préfabriqués devraient occuper près de 6 000 mètres carrés d’espace entre, le boulevard Patrick Devedjian (ex boulevard circulaire) et la rue d’Essling. L’école composée de treize classes s’étalera sur 2 500 mètres carrés. Le collège occupera une surface équivalente. A cela s’ajouteront des cours de récréations pour les élèves. Le montage des bâtiments provisoires devrait débuter début 2025. « Il y aura quelques mois de travaux pour l’installation des modules préfabriqués », précise Marie-Pierre Limoge. Une fois la transformation du quartier « Seine-Europe » achevé, les bâtiments temporaires de l’avenue Gambetta seront alors démontés, si tout va bien à l’été 2028. La ville pourra ainsi réaménager l’avenue Gambetta.

Mais ce choix de la ville de Courbevoie, agace certains riverains. Une colère que conçoit Marie-Pierre Limoge : « On comprend leur déception, mais c’est un projet d’ampleur qui va leur bénéficier car on va refaire totalement le quartier Diderot et son parc ». Une solution critiquée également par Aurélie Taquillain, l’opposante (Renaissance) qui parle « d’un manque d’anticipation et de transparence » de la municipalité. « On met les gens devant le fait accompli. Le maire et sa première adjointe ont décidé seuls », se désole Aurélie Taquilain qui verrait bien l’école et le collège sur la dalle de La Défense ou à l’emplacement de l’ancien marché Charras.

Pour calmer les craintes, la ville va tenter d’éteindre le début d’incendie avec une concertation publique. Cette dernière débutera en avant-première le samedi 15 avril, puis du 17 avril au 12 mai 2023, en libre accès, à la mairie de Courbevoie.