Le chantier de l'Arena 92 le 28 septembre 2015 - Defense-92.fr
Il a été pris la main dans le sac ou plutôt dans le conteneur. Dimanche 27 septembre, vers 22 heures les policiers du commissariat de Nanterre sont alertés par le déclenchement d’une alarme silencieuse provenant du chantier de l’Arena 92. Les forces de l’ordre visualisent alors en direct les images des caméras et repèrent une silhouette. Une patrouille est envoyée sur place et pénètre en toute discrétion sur l’immense chantier pour tenter d’appréhender l’intrus. Les fonctionnaires tombent sur un homme en train de « tirer » un conteneur à ordure dans lequel il avait entreposé plusieurs machines outils. Agé de 18 ans, l’habitant de La Garenne-Colombes a été immédiatement interpelé et placé en garde à vue.
L’Arena 92 qui doit être livré en décembre 2016 accueillera les rencontres du club Racing Métro 92 en Top 14 mais aussi d’autres rencontres sportives ou des événements comme des concerts ou spectacles. Sa capacité variera de 32 000 places en mode rugby à 40 000 places en mode spectacle.
La tour Europe continue à se remplir. Quelques mois après l’arrivée de Dalkia dans l’édifice, le groupe industriel européen Consolis, vient d’y entrer. En tout ce sont 120 salariés du groupe qui ont depuis le 21 septembre dernier quitté l’immeuble Le Village dans le quartier Valmy pour prendre possession de leurs nouveaux locaux dans la tour Europe, quartier des Corolles. L’entreprise titulaire d’un bail de six ans est désormais installée sur 2 130 m² répartis sur le 13ème et 14ème étage de l’édifice ainsi que sur une partie du 2ème sous-sol.
Consolis est un groupe industriel européen du secteur de la construction, des travaux publics et de l’infrastructure ferroviaire, spécialisé dans la conception d’ouvrages et de bâtiments hautes performances en béton. Présent dans une trentaine de pays, principalement en Europe et autour du bassin méditerranéen, Consolis emploie près de 10 000 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de 1.3 milliard d’euros en 2014. Le groupe français intervient dans de grands projets architecturaux en béton, dont le MuCEM à Marseille, le stade Jean Bouin à Paris et la Fondation Louis Vuitton dans le Bois de Boulogne, mais aussi pour la fourniture des dalles béton du parvis de La Défense.
Dans cette transaction KanAm Grund le propriétaire était conseillé par JLL tandis que Consolis était conseillé par Amsycom.
La tour Europe, l’une des plus anciennes de La Défense, livrée en 1969 selon les plans des architectes Chesneau, Delb et Verola a fait l’objet d’une importante rénovation par son propriétaire allemand KanAm Grund (également propriétaire de la tour Egée à La Défense) à la fin des années 2000. Le bâtiment qui développe 28 000 m² répartis sur 28 niveaux et 8 sous-sols (depuis la dalle) dispose encore de 13 921 m² de bureaux disponibles. En plus de Consolis, la tour Europe héberge Dalkia sur 8 324 m² répartis entre les 18ème et 26ème étage, Trans Actis au 17ème étage, la Maaf au 16ème étage ainsi que le cabinet JB et ARC M.O.E dans une partie du second sous-sol (en partage avec Consolis).
La brocante du Faubourg de l'Arche en 2014 - Defense-92.fr
C’est la dernière brocante de l’année à Courbevoie. Le dimanche 4 octobre prochain entre 8h et 19h se tiendra la dixième édition du vide grenier du Faubourg de l’Arche, dans les rues du quartier, au pied des tours, principalement sur l’avenue Leonard de Vinci. Cette édition regroupera cette année quelques 350 vendeurs, en grande majorité habitants du quartier.
Cette brocante est organisée comme les quatre autres de Courbevoie par l’association Passé-Présent.
Les écrans numérique de JCDecaux à La Défense - DR
JCDecaux va devoir revoir sa copie. La société de publicité qui a obtenu par Defacto, l’établissement de gestion de La Défense la concession du marché publicitaire des espaces public du quartier, a déployé il y a un an, en septembre 2013 son réseau. Doté de panneaux classiques, de toiles MUPI, de colonnes Wilmotte, JCDecaux a également installé des panneaux numériques sur la dalle et le boulevard circulaire. En tout ce sont 55 écrans qui ont été répartis dans le quartier d’affaires avec 21 écrans de 2 m² doubles faces montés sur mats, 8 écrans de 2 m² montés sur mât simple et 5 grands écrans de 8 m². Ces écrans numériques LED diffusent à temps égal de la publicité et des informations pour Defacto.
Pour convaincre les annonceurs d’acheter des espaces sur ce réseau digital outdoor, JCDecaux souhaite leur présenter des statistiques très précises sur le nombre de piétons qui passent devant les dispositifs avec un comptage individualisé. Pour y parvenir le numéro un mondial de la publicité extérieur souhaitait le faire en comptant les smartphones des passants ayant leurs connexions wifi activées en les détectant via leur adresse MAC unique lorsqu’ils croisaient une borne wifi installée sur les mâts.
Mais la Cnil a vu rouge et s’est opposée à ce projet de comptage dans une décision prise le 16 juillet dernier et rendue publique en ce mois de septembre, au titre de la loi du 12 juillet 2000. En effet, le code de l’environnement impose que « tout système de mesure automatique de l’audience d’un dispositif publicitaire ou d’analyse de la typologie ou du comportement des personnes passant à proximité d’un dispositif publicitaire [doit être] soumis à autorisation de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (Cnil) ». Cette dernière a estimé que les garanties d’anonymisation des données apportées par JCDecaux et Fidzup son sous-traitant n’étaient pas suffisantes.
Pour palier le risque d’un traçage individuel d’un individu, l’entreprise outdoor avançait que les hotspots wifi ne collecteraient que les adresses MAC présentes dans un rayon de 25 mètres. Les adresses devaient ensuite être envoyées toutes les deux minutes dans leur intégralité à un serveur basé à Francfort en Allemagne avec un cryptage en « HTTPS » accompagné de l’horaire exact de détection et de la puissance d’émission permettant ainsi pour évaluer la distance du piéton par rapport à l’écran. Chacune de ces adresses devait alors être diminuée du dernier demi-octet, puis hâchées pour créer un identifiant propre à JCDecaux. Après cette étape, l’adresse MAC qui aurait servi à la création de cet identifiant serait alors effacée des archives.
Une méthode qui n’a pas convaincu la Cnil. « Pour qu’une solution d’anonymisation soit efficace, elle doit empêcher toutes les parties d’isoler un individu dans un ensemble de données » écrit-elle dans sa décision. Mais pour la commission « le procédé présenté ne saurait être qualifié de technique d’anonymisation » car le même code sera généré à chaque passage d’un smartphone et son adresse MAC. Problème c’est l’objectif de JCDecaux de savoir combien de fois une personne passe devant ses panneaux numériques.
Pour la Cnil c’est une « technique de pseudonymisation » et non d’anonymisation qui est proposée par JCDecaux et les données collectées et traitées restent des « données personnelles » au sens de la loi de 1978. Pour informer les passants, le publicitaire français proposait d’afficher sur chaque mât une affiche au format A4. Or pour la Cnil cette solution, n’est pas viable puisque des passants peuvent être identifiés jusqu’à 25 mètres et qu’il « ne peut être assuré que l’ensemble des personnes concernées aient effectivement connaissance de cette information ».
La Cnil a également estimé que la collecte et le traitement des données seraient pour une large mesure opérés à « l’insu des personnes qui ne disposeraient pas de la possibilité d’exercer leurs droits, et notamment de s’opposer à ce traitement, sauf à renoncer à la possibilité de se connecter à un réseau de communication électronique » mais également que « les personnes concernées ne seraient pas non plus informées de manière satisfaisante de la mise en œuvre de ce traitement ».
Seule solution qui peut s’offrir désormais à JCDecaux pour être en règle avec la loi de 1978 : Renoncer à savoir combien de fois passe un même individu avec smartphone devant ses écrans mais juste réaliser un simple comptage. Un passant serait alors compté à plusieurs reprises vidant en grande partie l’intérêt du dispositif de JCDecaux.
La tour Litwin appartient désormais en totalité au groupe Elysées Monceau. Il ne manquait que les étages du 5ème au 8ème soit 1 800 m² de la Tour Litwin pour que le Groupe Elysées Monceau en soit l’unique propriétaire; c’est chose faite pour cette rentrée septembre 2015. Elysées Monceau avait débuté les acquisitions de la tour en 2006 avec les 1er, 2ème, 3ème et 4ème étages ainsi que l’entresol/Sous-Sol/Rez-de-terrasse et 62 places de parkings représentant 4 100 m². En 2014, le groupe avait poursuivi sa stratégie avec l’achat des 9ème, 10ème et 11ème étages ainsi que la partie commerces qui comprend notamment un salon de coiffure et un restaurant japonais et 19 places de parkings soit 2 100 m².
Le groupe immobilier souhaite désormais concrétiser un projet de réhabilitation et de transformation de la tour Litwin afin de l’améliorer, de moderniser et de restructurer son ensemble.
Dans cette transaction Elysées Monceau était conseillé par le groupe Babylone.
Située aux portes de La Défense, 10 rue Jean Jaurès dans le quartier Bellini à Puteaux, la tour Litwin construite à la fin des années 60 par l’architecte Jean de Mailly développe 8 000 m², dont 1 000 m² de commerces et 7 000 m² de bureaux et compte 130 parkings en sous-sol. La tour héberge actuellement les bureaux de BNP Paribas Factor.
Northwood Investors a conclu ce vendredi 25 septembre un contrat en vue d’acquérir la participation de 59,78% de Cegereal détenue par Commerz Real (agissant pour le compte du fonds HausInvest).
Cegereal, qui détient un portefeuille de trois immeubles de bureaux prime au sein du Grand totalisant une surface d’environ 125 000 m², dont la tour Europlaza à La Défense (47 567 m² de bureaux) estime que cette transaction lui permettra de disposer « d’atouts solides » pour amorcer sa croissance.
Northwood Investors acquerra les actions au prix de 35,62 € par action. Ce prix fera l’objet d’ajustements usuels sur la base des comptes à la date de réalisation de l’acquisition, explique Cegereal.
La réalisation de l’acquisition devrait intervenir au cours du mois de novembre 2015. Conformément à la réglementation française, après l’acquisition effective de la participation de Commerz Real dans Cegereal et de la détermination définitive du prix d’acquisition, Northwood sera tenu de déposer un projet d’offre publique visant l’ensemble des actions Cegereal détenues par le public, et ce au même prix.
Northwood a l’intention de maintenir la cotation des actions de Cegereal ainsi que son statut de SIIC et allouera d’importantes ressources pour soutenir la croissance de Cegereal. La direction générale restera assurée par Raphaël Tréguier.
La décision de Northwood Investors de prendre une participation majoritaire dans Cegereal s’inscrit dans le cadre de sa stratégie en Europe. « Nous continuerons d‘observer une amélioration des fondamentaux de l’immobilier de bureaux parisien. Notre investissement dans Cegereal donnera à Northwood une taille critique, un portefeuille d’actifs de grande qualité, difficile à répliquer et une équipe de management reconnue. En tant qu’investisseur long terme, nous serons en mesure d’accompagner la croissance de la société sur la durée », a déclaré Khaled Kudsi, senior managing director de Northwood Investors dans un communiqué.
Raphaël Tréguier, le directeur Général de Cegereal, se réjouit de l’intérêt de Northwood Investors pour Cegereal: « Ce rapprochement confirme notre volonté de créer la foncière de bureaux prime de référence en France. Avec le groupe Northwood Investors à nos côtés, nous pourrons compter tant sur une équipe reconnue sur le plan international que sur des ressources pour accompagner notre développement ».
Northwood Investors est assisté de Brookfield Financial et J.P. Morgan, en qualité de conseils financiers, et de Darrois Villey Maillot Brochier AARPI et Sidley Austin LLP en qualité de conseils juridiques.
Commerz Real est assisté de Fidal en qualité de conseil juridique. Cegereal est assisté de White & Case LLP en qualité de conseil juridique.
Elle n’est plus sur son socle: la statue de La Défense qui a donné son nom au quartier d’affaires (voir en bas de l’article) a été déposée de son piédestal après plus de 32 ans de présence afin d’être restaurée pour retrouver de sa superbe. A l’issue de sa restauration, l’œuvre en bronze sera déplacée de son emplacement actuel situé sur le patio entre la place de La Défense et l’Esplanade de La Défense pour trouver à la fin de l’année une nouvelle place « plus visible » à quelques mètres de là, sur l’esplanade devant le Bistro à Vin.
Cette restauration s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de 5 millions d’euros lancé par Defacto, l’établissement de gestion de La Défense pour rénover une partie des quelques 70 œuvres d’art du quartier d’ici la fin 2016. Ce projet de restauration a été confié à l’agence Frenak et Julien Architectes
Parallèlement à la restauration de la statue de La Défense, Defacto vient d’envoyer le 5 juin dernier dans un atelier d’Arles, l’oeuvre « After Olympia » d’Anthony Caro pour qu’elle y soit restaurée. Longue de 24 mètres pour un poids de 20 tonnes d’acier, l’After Olympia intégrera en octobre prochain son nouvel emplacement, sur le parvis de La Défense le long de la verrière qui mène vers la gare routière.
Les deux œuvres Takis (celle du bassin et celle au pied de la Grande Arche) seront également remises en état durant cet été.
Le programme se poursuivra avec le Pouce de César de la fin août au début novembre 2015, les Doubles Lignes Indéterminées de Venet d’octobre à décembre 2015 puis la fontaine des Corolles à la fin de l’année. En 2016, la Cheminée Moretti et l’Araignée Rouge de l’artiste Calder, deux œuvres majeures du quartier seront à leur tour restaurées. Le bassin Agam devrait lui être rénové par la suite, peut être en 2017, explique Defacto.
« Les œuvres d’art ont juste été posées dans le quartier sans jamais être valorisées » explique Marie-Célie Guillaume, la directrice de Defacto. « Elle sont un élément majeur du quartier d’affaires. C’est un patrimoine exceptionnel; certaines oeuvres n’ont jamais été entretenues, il faut leur redonner vie » poursuit t-elle.
Certaines œuvres d’art seront mises en valeur par un éclairage nocturne et bénéficieront d’une signalétique au sol par une dalle en marbre blanc gravée de noir en trois langues (français, anglais et japonais) pour les présenter ainsi que leur auteur.
Pour accompagner ce chantier, Defacto a confié à l’artiste Alain Bulbex la conception d’une œuvre éphémère permettant au public d’observer en direct la rénovation de certaines de ces pièces. Ce pavillon modulable fait d’acier et de bois offre actuellement deux points de vue sur la statue de la Défense: l’un couvert équipé d’une grande baie vitrée donnant sur la statue et l’autre en terrasse sur le toit du pavillon.
Le pavillon des points de vue de l’artiste Alain Bulbex – Defense-92.fr
Après la rénovation de la statue de La Défense le pavillon sera déplacé sur la place Carpeaux pour la rénovation du Pouce de César puis sur l’Esplanade pour permettre d’observer la restauration de la Cheminée Moretti et des Doubles Lignes de Venet.
A La Défense depuis une cinquantaine d’année de nombreux grands artistes de renom ont signé des réalisations comme Calder, Moretti, Cesar, Venet ou encore Mirò.
L’histoire de la statue de La Défense : La statue de Napoléon Ier, installée sur la colonne Vendôme, a été déplacée en 1863 pour orner la place de la Demi-Lune, rebaptisée Rond-Point de l’Empereur à Puteaux. La guerre contre la Prusse exige de la mettre en sécurité dès 1870. Huit années passent, la guerre est terminée. Pour rendre hommage aux défenseurs de la capitale, le Conseil Général de la Seine décide d’organiser un concours pour choisir la sculpture qui symbolisera le mieux la défense de Paris. De grands noms de l’art y participent comme Gustave Doré ou Rodin, mais c’est l’artiste Louis Ernest Barrias (13 avril 1841 – 4 février 1905) qui séduira le jury par son illustration. Le 12 août 1883, une foule immense, estimée à plus de 100 000 personnes, se masse pour assister à l’inauguration en présence du ministre de l’intérieur Waldeck-Rousseau. Nommée « La Défense de Paris », la statue de bronze donne son nom au rond-point ainsi qu’à l’avenue qui rejoint le Pont de Neuilly. C’est ainsi que ce quartier prend le nom de « La Défense ».
La statue représente un groupe sculpté, coulé en bronze par le fondeur Henri Léon Thiébault, avec trois figures qui symbolisent la défense de Paris : une femme, vêtue de l’uniforme de la garde nationale, appuyée sur un canon et tenant un drapeau, représente la figure allégorique de la ville de Paris, les défenseurs prennent les traits d’un jeune mobile affaissé qui place une dernière cartouche dans son fusil Chassepot. Les deux figures regardaient vers Buzenval, lieu des derniers combats en janvier 1871. De l’autre côté du monument, une fillette prostrée qui, par son expression triste et son apparence misérable, personnifie les souffrances de la population civile.
La construction de la gare du RER A de La Défense est réalisée à ciel ouvert face au CNIT faisant ainsi disparaitre en 1971, de manière définitive, la place de La Défense et sa statue. L’EPAD la met en lieu sûr et en fait réaliser une copie en polystyrène, puis en plastique, afin de pouvoir tester plusieurs nouveaux emplacements.
Après presque 20 ans d’absence, la Statue de La Défense signée de l’artiste Barrias est de retour en septembre 1983. Elle retrouve quasiment sa place d’origine. Si elle n’est plus au centre du Rond-point de La Défense – qui n’existe plus – elle est alors implantée dans le patio situé entre la Place de La Défense et l’Esplanade. Son retour dans le quartier d’affaires est célébré le 21 septembre 1983.
L’ancien emplacement de la statue de La Défense en 2013 – Defense-92.fr
Le boulevard circulaire de La Défense - Defense-92.fr
Avec sa forme de poire, le boulevard circulaire est en somme le périphérique de La Défense. Plus de quarante ans après sa mise en service qui remonte au début des années 70, ce boulevard est pointé du doigt par beaucoup pour son manque d’entretien. Jusqu’à l’ouverture du tunnel de La Défense en 1996 qui permet de rejoindre l’A86 ou à son embouchure l’A14, le circulaire avait deux fonctions : la première jouer le rôle d’une autoroute urbaine pour créer le lien entre l’A86 et le Pont de Neuilly avec notamment les grands viaducs de Nanterre aujourd’hui disparus. La seconde, toujours actuelle de desservir l’ensemble des quartiers de La Défense. Si le caractère autoroutier n’est plus, le boulevard circulaire en a gardé en partie l’aspect. Classifié national sous le numéro N13, le boulevard est géré par la DIRIF (Direction Interdépartementale des Routes d’Ile-de-France). Durant les cinq premières années 2000, l’Epad (devenu Epadesa) avait entrepris un vaste programme à ses frais pour requalifier la partie nord (côté Courbevoie) en boulevard urbain avec notamment la création de carrefours avec passage piétons, la suppression du viaduc Gambetta,… Plus compliqué et beaucoup plus coûteux la partie sud sur la ville de Puteaux, le projet reste depuis plus de quinze ans à l’état de projet. Cependant le grand échangeur de la Rose de Cherbourg devrait bénéficier d’un important programme de rénovation mené par l’Epadesa, programme qui sera financé, entre autres par la construction de la tour Hekla.
Voilà pour l’histoire. Mais depuis ces dernières années l’état de l’axe s’est dégradé. La partie nord du circulaire de La Défense a donc été refaite en partie une première fois par l’Epadesa en 2013 dans le cadre de la construction de la tour Carpe Diem et de la rénovation de la tour Eqho puis dans une autre partie au début du mois de juillet 2015 suite aux travaux de construction de la tour D2 et de l’hôtel Melia. L’Epadesa a pris, une nouvelle fois à sa charge la réfection de la chaussée, des trottoirs, de l’éclairage,… tout en laissant la gestion à la Dirif qui rappelons le, reste propriétaire de la route. Mais pas des trottoirs du circulaire nord qui sont eux sous la houlette de Defacto, l’établissement de gestion de La Défense. Defacto a d’ailleurs équipé tout le circulaire en 2011 d’une nouvelle signalétique directionnelle. La signalétique routière reste gérée par la Dirif.
C’est depuis le début 2014 que l’état du circulaire nord s’est dégradé. Voilà plus d’un an et demi que le boulevard est plongé dans la pénombre toutes les nuits, alors que l’Epadesa l’a équipé de nouveaux candélabres design « flambant neufs », conçus spécialement pour le quartier par le fabriquant Conimast. La raison de cette panne qui dure ? La cause n’est pour l’instant toujours pas connue cependant selon Éric Tanays, le directeur de la Dirif elle pourrait être due à des travaux menés par l’Epadesa qui auraient coupé un câble d’alimentation électrique. Après des mois de tergiversations, l’Epadesa réalise actuellement une étude pour détecter l’origine de l’incident afin de le réparer. En attendant, l’axe nord qui voit passer quotidiennement 30 000 véhicules/jour reste dans le noir, créant un danger pour les piétons qui le traversent la nuit où des véhicules circulent parfois très rapidement.
La partie sud, qui a gardé son aspect autoroutier ne bénéficie pas d’autant de soins. Saleté, panneaux rouillés ou renversés, accotement défoncés, végétation poussant sur la chaussée, nid de poules, là aussi pannes d’éclairages depuis plusieurs mois,… cette portion du circulaire qui s’étend du pied de l’Arche au pont de Neuilly est en bien mauvais état. Une situation qui irrite Éric Cesari, l’adjoint au maire de Courbevoie, président de l’intercommunalité Seine-Défense (réunissant Puteaux et Courbevoie) et administrateur de Defacto. « L’état n’est pas acceptable pour le quartier d’affaires » explique l’élu parlant aussi de la partie nord. A ce sujet, Eric Cesari a, via la communauté d’agglomération Seine-Défense envoyé deux courriers au préfet des Hauts-de-Seine -l’un en novembre 2014 et le second en janvier 2015- pour l’alerter sur la situation. Mais pour Éric Tanays, rien d’anormal « Le niveau du circulaire sud bénéficie du même niveau de service que le réseau autoroutier de l’Ile-de-France. Dans la globalité des 1 300 kilomètres de routes gérées par la Dirif en Ile-de-France, le niveau d’entretien est à la hauteur du trafic » se défend-il réfutant un manque de budget pour l’entretien. Concernant la saleté et la présence de nombreux déchets sur l’accotement, le directeur de la Dirif met en cause l’incivilité grandissante des conducteurs qui jettent leurs ordures par la fenêtre. Un nettoyage est réalisé une fois par an, comme sur le reste du réseau autoroutier, ce qui n’est pas suffisant pour Eric Cesari qui souhaite qu’un « effort supplémentaire soit fait ». Pour ce qui est de la panne d’éclairage sur la partie sud mais également sur tout le pont de Neuilly, « le problème a été identifié » explique Eric Tanays. En attendant l’arrivée des pièces de remplacement, le tronçon côté Puteaux restera dans le noir jusqu’à la fin de l’été.
Tout comme le fait Eric Cesari, la situation du circulaire est pointée du doigt par Marie-Célie Guillaume, la directrice de Defacto : « Le circulaire est un boulevard urbain géré par la Dirif comme une autoroute. Géré n’est pas un terme approprié en l’occurrence. Le circulaire est la porte d’entrée du premier quartier d’affaires européen. La première image qu’on a quand on arrive en voiture, explique t-elle. Le constat de carence est largement partagé ». Un avis partagé par Patrick Devedjian, le président des Hauts-de-Seine et de Defacto. Pour remédier au problème, le conseil départemental souhaiterait que la totalité du circulaire lui soit rétrocédée, ou que la gestion lui soit laissée. Des demandes ont été faites en ce sens. Pas sûr qu’elles aboutissent. « Le circulaire sert d’itinéraire de délestage en cas du fermeture du tunnel de La Défense. Il doit garder sa capacité à faire passer le trafic » argumente Eric Tanays pour qui le boulevard doit rester dans le giron de la Dirif. La décision ne sera cependant pas prise par lui. Le choix de dé-classification de la N13 en route départementale, reviendrait au gouvernement.
L’état du boulevard circulaire de La Défense en juillet 2015 :
Le boulevard circulaire de La Défense – Defense-92.fr
Des nids de poule – Defense-92.fr
Des nids de poule – Defense-92.fr
Des nids de poule – Defense-92.fr
Un panneau tombé tombé depuis plusieurs mois – Defense-92.fr
Un panneau tombé tombé depuis plusieurs mois – Defense-92.fr
Un panneau tombé tombé depuis plusieurs mois – Defense-92.fr
Un panneau tombé tombé depuis plusieurs mois – Defense-92.fr
Une bordure de chaussée défoncée – Defense-92.fr
Une bordure de chaussée défoncée – Defense-92.fr
Un panneau directionnel sur le pont de Neuilly partiellement incendié – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
Une bordure de chaussée défoncée – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire ainsi qu’un panneau de signalisation oublié – Defense-92.fr
Un séparateur de voies délabré et encombré – Defense-92.fr
Un socle en béton pour panneaux oublié – Defense-92.fr
Des déchets sur le boulevard circulaire de La Défense – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
Une bordure de chaussée défoncée – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
Le boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
Un trottoir défoncé envahit par de la végétation et des détritus – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
De la végétation envahissant la bordure du boulevard circulaire – Defense-92.fr
Le boulevard circulaire – Defense-92.fr
Des déchets sur le boulevard circulaire de La Défense – Defense-92.fr
Des déchets sur le boulevard circulaire de La Défense – Defense-92.fr
Un vieux panneau sur le boulevard circulaire de La Défense – Defense-92.fr
Le boulevard circulaire de La Défense – Defense-92.fr
Le boulevard circulaire de La Défense – Defense-92.fr
Des nids de poule sur le boulevard circulaire de La Défense en juillet 2015 – Defense-92.fr
De vieux panneaux sur le boulevard circulaire de La Défense en juillet 2015 – Defense-92.fr
Le pont de Neuilly non éclairé – Defense-92.fr
Le boulevard circulaire sud non éclairé – Defense-92.fr
Le boulevard circulaire sud non éclairé – Defense-92.fr
L’échangeur de la Rose de Cherbourg partiellement non éclairé – Defense-92.fr
Le boulevard circulaire nord non éclairé – Defense-92.fr
Un portique à l’entrée d’un souterrain sur le boulevard circulaire – Defense-92.fr
L'affiche Viva l'Opéra de la saison 2015-2016 - DR
Pour ce second rendez-vous de la sixième saison de Viva l’Opéra, c’est le ballet de Millepied, Robbins et Balanchine qui sera diffusé le jeudi 1er octobre à 20h30 en direct de l’Opéra de Paris dans 27 cinémas UGC dont celui des 4 Temps.
Ce ballet sera sous la musique de Nico Muhly avec la chorégraphie de Benjamin Millepied et la scénographie de United Visual Artists.
Pour cette sixième édition de Viva l’Opera, la formule reste la même. Les projections sont proposées au tarif de 10 euros pour les moins de 26 ans, 25 euros avec la carte UGC Illimité et 30 euros au plein tarif, avec toujours la possibilité de souscrire un abonnement pour 5 ou 10 opéras à respectivement 125 euros et 220 euros en plein tarif. Les abonnés pour 10 opéras et plus, peuvent aussi devenir membres du Club Viva l’Opéra ! dont la carte, gratuite, donne accès à un certain nombre d’avantages (envoi personnalisé du programme et d’informations, placement en salle, …).
Toutes les informations sur ces offres, la programmation, les cinémas UGC ou encore la réservation de places en ligne, sont disponibles sur www.vivalopera.fr.
Rongbing (à droite) et Stéphane (à gauche) lors de la sortie des nouveaux iPhone 6s et 6s plus - Defense-92.fr
C’est toujours le même rituel : des clients qui courent, une longue file d’attente, des applaudissements. Pour la sortie des nouveaux iPhone 6s et 6s Plus ce vendredi 25 septembre, les fans étaient au rendez-vous devant l’Apple Store du centre commercial des 4 Temps. Dès l’ouverture des grilles du centre à 7h30, des dizaines de fans de la marque à la pomme se sont serrés dans la fille d’attente pour faire partie des premiers à posséder le dernier-né de la marque californienne.
Quelques minutes avant l’ouverture de l’Apple Store à 8 heures, une centaine de clients patientaient devant la boutique. Comme toujours, à l’heure fatidique, les salariés de l’Apple Store ont fait une haie d’honneur aux premiers clients. Et le tout premier client était Rongbing, un étudiant chinois de 27 ans et surtout fan d’Apple. « C’est la quatrième fois que je viens acheter un iPhone ici, explique t-il. Je suis arrivé dès 6 heures devant la boutique grâce à une personne que je connaissait dans le centre et qui m’a fait entrer » poursuit le jeune homme qui a craqué pour le modèle 6s 64go en couleur argent. Stéphane, 42 ans qui habite Cergy a lui été le deuxième client à pénétrer dans la boutique d’Apple. Véritable fan, il n’a pas hésité à arriver à 3 heures du matin et à dormir dans sa voiture pour faire partie des premiers acquéreurs. C’est très important pour moi. C’est la troisième fois que je viens acheter un iPhone à La Défense » confie le quadragénaire qui est lui aussi reparti avec le modèle 6s en 64 go couleur argent. Les deux acheteurs qui ont sympathisé dans la file d’attente n’ont pas hésité à débourser chacun 859 euros pour s’offrir leur nouveau bijou.
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