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jeudi 6 novembre 2025
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Un nouveau tracé pour le RER E

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Carte prolongement RER E. ©20 Minutes

Le comité de pilotage du projet de prolongement du RER E vers La Défense et Mantes la Jolie qui s’est réuni pour la première fois le mardi 20 octobre, a proposé une variante du projet qui prévoit la création d’un tunnel qui longerait celui du RER A, et prévoit une interconnexion avec la ligne C et 1 du métro à la Porte Maillot. Mais ce projet représente un temps de parcours supérieur d’environ 7,5min et un surcout de 200 à 250 millions d’euros. La variante prévoirait un tunnel direct entre Haussmann- Saint Lazare l’actuel terminus et La Défense sans aucune station intermédiaire ce qui permettrait une liaison en 6min.

Puteaux dit également non aux projet de fusion de l’EPAD et de l’EPASA

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Le conseil municipal de Puteaux. ©Cristophe Grébert

Après Courbevoie, puis Nanterre c’était au tour de Puteaux de s’exprimer contre le projet des deux décrets prévoyant la fusion des deux établissements publics de l’EPAD et de l’EPASA ainsi que l’extension du périmètre OIN. La vingtième et dernière question à l’ordre du jour demandait aux élus de se prononcer sur ce vote consultatif: la maire Joëlle Ceccaldi avait donné pour objectif de voter « non ». Lors des interventions des élus, Christophe Grebert, du Modem, qui était à l’initiative de la pétition contre la nomination de Jean Sarkozy à l’EPAD a déclaré, alors que quelques minutes plus tôt il apprenait le désistement de Jean Sarkozy à la présidence de l’EPAD, qu’il « remerciait les 93 000 signataires ». Propos qui ont énervé la maire, qui après quelques minutes a décidé de suspendre le conseil pendant une dizaine de minutes sous une avalanche de huées. A la reprise vers 20h40, Christophe Grebert revenant à la charge a de nouveau provoqué des cris d’élus de l’UMP et de partisans de la maire. Il a décidé alors en criant à la censure de quitter l’hémicycle. Le vote a eu lieu après son départ de l’assemblée qui a voté à l’unanimité  » contre  » le projet.

Jean Sarkozy jette l’éponge en renonçant à briguer la présidence de l’EPAD

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Grosse surprise, le jeudi 22 octobre, lors du journal télévisé de 20h de David Pujadas, Jean Sarkozy qui s’était porté candidat le 8 octobre 2009 à la présidence a annoncé le retrait de sa candidature face aux très nombreuses critiques venant de toute part. « Je serai candidat au poste d’administrateur de l’EPAD, mais si je suis élu je ne briguerai pas la présidence » a t-il déclaré. « Je ne veux pas d’une victoire entachée de soupçons », a-t-il ajouté, mais il a dénoncé une « campagne de manipulation et de désinformation ». « On a parlé « d’intrigues, de manœuvres et de choses fausses », a-t-il également dénoncé. « Je ne cours pas après les honneurs » précise t-il, en renonçant à la présidence de l’EPAD, « j’ai fait le choix de la raison », a-t-il insisté. «Ma candidature était pleinement légitime parce que je suis conseiller général», a-t-il tenu à souligner. «Est-ce que j’en ai parlé au Président ? Non. Est-ce que j’en ai parlé à mon père? Oui.» Il n’exclut toutefois pas de se représenter dans quelques mois ou années à la présidence de l’Etablissement Public. «Je ne suis pas sourd, ni aveugle. Et pour autant je souhaite défendre mes convictions», a-t-il conclu, assurant qu’il «n’y a aucune amertume chez moi». Une question se pose : quel candidat de droite va se présenter pour faire face à Patrick Jarry ? il pourrai s’agir de Joëlle Ceccaldi (UMP)maire de Puteaux ou bien celle de Claude Leroi qui est le président de la chambre de commerce et d’industrie des Hauts-de-Seine; le maire de Courbevoie Jacques Kossowski (UMP) ne pourra pas se présenter car il a atteint également la limite d’âge qui est fixée à 65 ans par l’EPAD. Mais il serait également possible de laisser Patrick Devedjian (UMP) en place, démissionnaire car frappé par la limite d’âge de 65 ans. Un amendement pour relever l’âge maximal des présidents d’établissements publics avait d’ailleurs été imaginé dans la loi sur le Grand Paris, avant de disparaître dans le projet final de Matignon.

Opération Grandeur Nature

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Opération Grandeur Nature.

A l’occasion de l’inauguration marquant la fin des travaux du CNIT, Unibail-Rodamco propriétaire du bâtiment et également des Quatre Temps organisent du jeudi 22 octobre au samedi 31 octobre 2009 l’opération commune « Grandeur Nature ». De nombreuses offres vous seront proposées : pour le tout nouveau CNIT Shopping ; Habitat vous offrira 15% de remise, Marionnaud 20%,… de l’autre côté du Parvis, les Quatre Temps vous proposeront 10% de réduction sur l’électroménager à Auchan, 20% de remise immédiate chez Sephora,… Des chéquiers de remises vous seront remis par des hôtesses. Pour vous rendre d’un centre à l’autre, trois « cyclobulles » vous transporteront. Des artistes déambuleront sur des échasses vêtus d’une robe végétale composée de fleurs et de feuilles, en cohérence avec le thème de l’opération. De gigantesques pots de végétaux trôneront aux entrées Parvis des deux Centres. Au détour d’un centre vous pourrez participer à un concours vous permettant de peut-être remporter un voyage à l’Ile Maurice.

Nanterre dit non à la fusion de l’EPAD et de l’EPASA

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Fusion Epad Epasa.

Après le « non » unanime des élus de Courbevoie, les élus de Nanterre ont voté à 49 voix « contre » et 4 « pour » (UMP), le vote consultatif du projet des deux décrets : l’un prévoyant la fusion de l’EPAD et de l’EPASA et l’autre l’extension du périmètre OIN sur Nanterre lors du conseil municipal de Nanterre le mardi 20 octobre 2009. Patrick Jarry, mairie PCF de Nanterre, qui s’est présenté également à la présidence de l’EPAD pour contrer Jean Sarkozy a déclaré lors du conseil  »

Je le dis avec gravité : c’est le devenir de Nanterre et de ses habitants qui se joue au travers de ces décrets. Ils sont une menace pour tout notre projet de ville. Ils poussent à un Ouest parisien invivable. Ils conduisent à une métropole plus inégalitaire et ségrégative, tournant le dos au nécessaire changement d’orientation en matière de développement durable […] Cela fait maintenant plus d’un an que le Président de la République se prépare, avec un cercle restreint, à ce projet catastrophique. Pour lui, il n’y a qu’une seule façon de sortir le quartier d’affaire et l’EPAD qui le gère, de leurs difficultés actuelles : rajouter 2 millions et demi de mètres carrés de bureaux, construire de nouvelles tours, attirer davantage les grandes sociétés internationales et les grands investisseurs mondiaux, et le tour serait joué ».

Le maire a rajouté dans son discours « A cette volonté de travail commun et d’échange, l’Elysée a répondu de la façon la plus brutale et autoritaire qu’il soit, en soumettant en plein mois d’août au vote des collectivités concernées les deux décrets sur lesquels nous nous prononçons ce soir. Et il rajoute à cette agression envers les habitants et les salariés de tout le secteur, la véritable provocation que représente la tentative d’imposer la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l’EPAD ».

La ville de Nanterre craint de ne plus avoir aucun contrôle sur son territoire après la fusion et l’extension du périmètre OIN qui s’étendra sur plus de 70% de la commune. « L’heure est donc à résister, de toutes nos forces, avec toutes nos voix, pour que ces projets de décrets soient retirés. Je l’affirme ici solennellement devant vous : nous irons jusqu’au bout. Nous multiplierons les initiatives publiques, nous engagerons toutes les procédures possibles devant les tribunaux. Nanterre n’acceptera jamais aucun diktat. Elle est ouverte au dialogue avec tous, mais elle exige le respect pour ses habitants » a t-il déclaré et a clôturé son discours en demandant au président de la république « d’entendre les voix de la raison et du bon sens » en justifiant que le « passage en force » n’est pas possible et que le projet est refusé par les communes de gauche comme de droite.

Il a par ailleurs annoncé que la pétition qui sera remise le 2 novembre à l’Elysée, contre ces deux projets de décrets a réuni plus de 4 000 signatures dès le week-end de son lancement.

Tous les partis d’opposition se sont opposés à ces décrets mis à part les élus de l’UMP. Frédéric Lefret qui durant une dizaine de minutes n’a cessé de marteler que cette fusion permettrait à Nanterre de se rouvrir et de reconnecter à l’ensemble des quartiers et notamment l’université de Nanterre et a dénoncé par ailleurs, les sommes investies dans la campagne de communication d’opposition aux projets de la mairie communiste, soit 450 000€ selon l’élu.

Une flash mob Banana République organisée contre Jean Sarkozy

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Une banane .

Un nouvelle « flash mob » est programmée à Paris le jeudi 22 octobre après l’annulation du Sit-in prévu le samedi 17 octobre contre l’élection de Jean Sarkozy à la présidence de l’EPAD. Il vous suffit de vous rendre sur le site bananarepublique.org, de rentrer votre numéro de téléphone ainsi que votre e-mail, le lieu de rendez-vous et l’heure vous seront communiqués par l’organisateur, quelques heures avant l’événement par sms, mais cette Flash-mob devrait se tenir sur le Parvis de La Défense au pied de la Grande Arche. Toutefois plusieurs flash mob auront lieu en France à l’initiative des internautes. « #BananaRépublique vous propose de « célébrer » dignement l’entrée de notre pays dans la farandole des régimes bananiers; ces pays où les dauphins succèdent au père, où la naissance et le pouvoir de l’argent font tout… Pour participer : vous devez acheter une banane, la décorer du drapeau francais : le but du jeu est de prendre la photo ou le film le plus original possibles incluant votre « banane téléphone » qui vous servira à mimer un entretient téléphonique avec l’Elysée pour vous présenté au poste de président de l’EPAD » explique l’organisateur sur le site. L’invitation est lancée à travers les réseaux sociaux comme « Twitter » et « Facebook » sur cette page #BananaRépublique.

Le monde rappelle de « graves anomalies » sous la présidence de Nicolas Sarkozy à l’EPAD

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Le logo du Monde.

Avec l’arrivée de la prochaine élection de Jean Sarkozy à la présidence de l’EPAD, le journal Le Monde rappelle les graves anomalies comptables à l’EPAD sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Sur son compte Twitter, Arnaud Montebourg rappelle les observations du Rapport annuel de la Cour des comptes 2008, évoquant de « graves anomalies comptables » pour l’Etablissement public d’aménagement de la Défense (EPAD), sous présidence Nicolas Sarkozy entre 2005 et 2006. En 2007, un courrier adressé par Philippe Séguin, le premier président de la Cour des comptes, au ministre des transports, de l’équipement, du tourisme et de la mer et au ministre de l’économie des finances et de l’industrie, après avoir passé au peigne fin, les activités de l’EPAD entre 1997 et 2005. « Dans ce courrier, le premier président relevait une « absence de suivi des engagements pris par les pouvoirs publics », des « ambiguïtés et irrégularités dans le financement des opérations et la conclusion des marchés », une « permanence du déficit d’exploitation » et une « présentation des comptes (…) toujours pas conforme aux lois avec de nombreuses anomalies comptables » précise le journal Le Monde. Bernard Bled alors président de l’EPAD avait été entendu le 4 octobre par la commission des finances. Lors de cette audition publique, le président UDF de la commission, Jean Arthuis, avait noté « la permanence de nombreuses et graves anomalies comptables » au sein de l’EPAD. Ces anomalies avaient empêché la Cour des comptes « de se prononcer sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle du patrimoine et des résultats de l’établissement », a aussi relevé M. Arthuis, indiquant que le Sénat publierait un rapport sur le sujet.

Le Sit-in contre Sarkozy à l’EPAD et l’opération don d’organe ont été annulés

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Le logo de l'Epad.

Le Sit-in « Banana république » qui aurait dû avoir lieu sur le Parvis de La Défense au pied de la Grande Arche le samedi 17 octobre 2009 à 14h a été annulé à la dernière minute ce samedi. Cette « flash mob » organisée sur « Facebook » demandait aux participants de venir avec des bananes pour donner une image de la France  » république bananière » suite à la nomination de Jean Sarkozy à la tête de l’EPAD. Une autre opération sur la sensibilisation aux dons d’organes aurait du se dérouler aux Quatre Temps le même jour mais celle-ci a également été annulée car l’association n’avait aucun matériel pour s’installer. Nous vous prions de nous excuser, pour ces deux rendez-vous qui pouvaient vous intéresser et qui ont malheureusement été annulés ndépendamment de notre volonté.

L’élection de Jean Sarkozy à l’EPAD reste assurée

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Le conseil Générale des Hauts-de-Seine.

Luc Chatel, porte-parole du gouvernement a annoncé au « Grand Rendez-vous Europe1-Le Parisien-Aujourd’hui en France » qu’il était aussi «possible» que les 9 représentants de l’Etat au conseil d’administration de l’EPAD «ne participent pas au vote» du 4 décembre qui doit nommer Jean Sarkozy à la présidence de l’EPAD. «J’observe que dans le passé, il est arrivé que les représentants de l’Etat ne prennent pas part au vote de cette élection. Donc, par souci de clarté et de transparence, on peut très bien imaginer que les représentants de l’Etat ne participent pas au vote», a déclaré le porte parole du gouvernement. Il a aussitôt ajouté «mais c’est aux ministres compétents de décider». Le conseil d’administration compte 18 membres :

– 9 fonctionnaires représentant 4 ministères (Culture, Economie, Intérieur, Equipement)
– 1 de la région Ile-de-France
– 2 pour les Hauts-de-Seine
– 1 pour Paris – 1 pour Nanterre
– 1 pour Puteaux – 1 pour Courbevoie
– 1 pour le STIF
– 1 pour la Chambre de commerce et d’industrie.

« Même si les 9 fonctionnaires ne participent pas au scrutin, l’élection de Jean Sarkozy reste cependant assurée. En effet sur les 9 représentants des collectivités :
– 4 sont de l’UMP (les 2 représentants du 92 : Patrick Devedjian et Jean Sarkozy lui-même + les maires de Puteaux et de Courbevoie),
– 2 sont du PS (le représentant du Stif et celui de la région),
– 2 sont du PC (le maire de Nanterre et l’administrateur représentant Paris),
– Enfin le dernier, Claude Leroi, est le président de la chambre de commerce et d’industrie des Hauts-de-Seine. Ce dernier est un ancien conseiller municipal délégué de Nicolas Sarkozy à Neuilly-sur-Seine ! »explique Christophe Grebert conseillé municipal Modem à Puteaux sur sont blog monputeaux.com.
« En demandant aux fonctionnaires de ne pas participer au scrutin, Nicolas Sarkozy pense échapper, à bon compte, à l’accusation de « nomination » de son fils à un poste très important dans le futur dispositif du « Grand Paris ». A bon compte, puisque son fils cadet conserve malgré tout une majorité au sein du conseil d’administration. Le « vote » de Claude Leroi, qui est un proche de Nicolas Sarkozy, ne constitue pas un suspens. Jean Sarkozy sera « nommé » par 5 voix contre 4, au lieu de 14 voix contre 4, voilà tout. » souligne Christophe Grebert.

Une « chèvre » à Neuilly sur Seine

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Arnaud Montebourg

Le député PS Arnaud Montebourg a déclaré « qu’une chèvre pourrait être élue avec l’investiture UMP à Neuilly » en réponse au principal argument de l’UMP justifiant la candidature de Jean Sarkozy à la tête de l’EPAD. « Jean Sarkozy n’a aucune légitimité » pour diriger l’Epad, a estimé Arnaud Montebourg sur Canal +. « Sa légitimité n’existe pas pour gérer 150 millions d’euros de budget […] Le président de la République est passionné par les affaires de l’Ile-de-France, l’EPAD, le Grand Paris… pour mettre la main sur les puits de pétrole de l’or noir immobilier de la région parisienne », a-t-il ajouté. En revanche, selon le président du Conseil général de Saône-et-Loire, « Nicolas Sarkozy se contrefiche de ce qui se passe dans notre France ».