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mardi 19 mars 2024
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Les Pentair viennent à La Défense exprimer leur colère

Le siège de l’entreprise n’est pas à La Défense, mais les salariés de Pentair, fabricant américain d’outils industriels ont tenu à venir exprimer leur colère au cœur du quartier d’affaires symbole de l’économie française. Après avoir manifesté dans les rues de Ham (Somme) en janvier dernier, les Pentair sont venu ce vendredi 12 février pour s’opposer à la fermeture de leur usine qui emploie 133 personnes, d’ici 2017. Une quarantaine de postes doit également être supprimée sur le site de Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise) ainsi que 25 sur celui d’Armentières (Nord).

Pendant la mobilisation qui a réuni dans le calme environ 80 salariés et quelques membres de leurs familles au pied de l’Arche de La Défense entre 14h30 et 18h, une délégation était reçue par des représentants des cabinets des ministères du travail, de l’économie et du Premier ministre.

« Ils nous ont indiqué qu’ils portaient une attention particulière à notre dossier », a confié au Courrier Piccard Didier Dessaint, délégué syndical CGT, l’un des deux représentants reçus rue de Varenne, où se trouve l’hôtel Matignon ;  » je pense que les choses ont été comprises mais maintenant, on espère que ce sera suivi d’actes ». Un plan social que ne comprennent pas les salariés de la firme américaine qui prévoit de supprimer 2 000 postes dans le monde dont 199 en France car leur usine a réalisé tous ses objectifs avec 22,4 % de marge. Les salariés espèrent maintenant que le gouvernement s’empare du dossier. Ils réclament le maintien de l’activité du site, la recherche d’un repreneur, ainsi qu’une révision à la baisse du projet de PSE.

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