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jeudi 19 juin 2025
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Pour aller à l’Apple Store de La Défense il faut maintenant prendre un rendez-vous

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L'Apple Store de La Défense a mis en place un sytème de guichets de prise de rendez-vous - Defense-92.fr

L’Apple Store de La Défense prend de faux airs d’un centre administratif à la française. Face à la circulation toujours plus active du Coronavirus, la marque à la pomme a instauré des mesures encore plus drastiques dans ses boutiques.

La firme de Cupertino demande désormais à ses clients qui veulent acquérir un iPhone 12, un iPad ou encore un MacBook à l’Apple Store du Westfield Les 4 Temps de prendre un rendez-vous au préalable sur le site d’Apple. « Nous sommes ouverts uniquement sur rendez-vous pour le retrait de vos commandes en ligne et l’assistance au Genius Bar. Nous ne pouvons pas accueillir de clients sans rendez-vous en ce moment », indique l’entreprise sur son site internet.

Il n’est donc pour l’heure plus possible d’accéder librement dans le grand magasin du mall de La Défense pour aller découvrir les produits de la marque comme les nouveaux iPhone 12. Pour les ventes, la multinationale a mise en place un système de guichets « Express » où se font les ventes et réparations.

Cette nouvelle mesure de sécurité pourrait donc durer un bon moment. « Nous avons hâte de reprendre pleinement notre activité dès qu’il sera possible de le faire en toute sécurité », détaille Apple.

Par ailleurs les horaires d’ouverture de l’Apple Store de La Défense ont été réduits. La boutique est actuellement ouverte de 10 heures à 18 heures (contre 20h30 normalement).

L’Apple Store de La Défense n’est pas le seul à ne plus être accessible à ses clients. Des mesures similaires ont été mises en place dans plusieurs Apple Store français dont ceux du Westfield Rosny 2 (93) et du quartier de l’Opéra à Paris mais aussi dans des boutiques européennes et des États-Unis.

Depuis leur réouverture en mai dernier les Apple Store français fonctionnaient déjà au ralenti. L’enseigne avait mis en place un système de filtrage dans chaque boutique pour limiter le nombre de clients simultanément.

Pour Halloween partez à la recherche du trésor de « Jack O’Lantern » au Westfield Les 4 Temps

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Le centre Westfield Les 4 Temps organise pour Halloween un jeu de piste géant - Defense-92.fr

Avant de revêtir ses habits de Noël, le centre Westfield Les 4 Temps va s’habiller aux couleurs d’Halloween. Du lundi 26 au samedi 31 octobre le centre commercial va proposer à ses visiteurs de participer à un jeu de piste pour célébrer Halloween, dans le respect des gestes barrières.

Le mall renferme en effet un secret bien gardé, celui du trésor de Jack O’Lantern. « Jack le pingre, cet irlandais a réuni une fortune colossale, sans jamais en partager un sou. Il est décédé un 31 octobre au Westfield Les 4 Temps, sans divulguer la cachette de son trésor… Depuis sa mort, les sorcières et sorciers de notre monde ont cherché désespérément son trésor caché dans le centre… », détaille le centre commercial. Votre mission sera alors d’aider « les sorcières en déjouant les pièges de Jack ». Pour retrouver le trésor il vous faudra découvrir les cinq boutiques du centre où Jack a semé cinq énigmes. Ces dernières vous donneront cinq mots clés permettant de deviner le mot de passe du coffre et peut-être remporter des cartes cadeaux.

L’aventure est ouverte à des groupes pouvant aller jusqu’à six personnes. Plusieurs sessions sont proposées tout au long de la journée durant les six jours. Pour y participer gratuitement il faut s’inscrire en cliquant ici (Le nombre de places est limité).

Paris La Défense recherche les nouveaux organisateurs des Extatiques

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Paris La Défense a lancé avec le département des Hauts-de-Seine un appel d’offres pour trouver les organisateurs de la prochaine édition des Extatiques - Defense-92.fr

Alors que vient de s’achever la troisième édition des Extatiques, Paris La Défense pense désormais aux suivantes. L’établissement public chargé d’aménager et de gérer le quartier d’affaires et le département des Hauts-de-Seine ont lancé dernièrement un appel d’offres pour trouver les prochains organisateurs de cette exposition culturelle à ciel ouvert qui se tiendra au cœur de La Défense et une nouvelle fois à la Seine Musicale.

Ce marché qui concerne l’édition 2021 sera décomposé en quatre lots. Le premier consiste à désigner la future direction artistique de cette manifestation. La production déléguée de l’exposition a été divisée en deux lots, l’un pour le quartier de La Défense, l’autre pour La Seine Musicale. « Chacun des membres du groupement de commandes sera en charge des choix artistiques et de production, ainsi que des modalités de communication concernant son territoire », explique Paris La Défense dans son dossier d’appel d’offres. Enfin un quatrième lot porte sur « la conception du plan de communication global et la mise en œuvre des actions correspondantes ».

Pour cette quatrième édition des Extatiques prévue l’été prochain, Paris La Défense, accompagné du départemental des Hauts-de-Seine, dit vouloir proposer un évènement d’art contemporain d’une « plus grande ampleur ». L’édition 2021 de l’exposition aura pour objectif de poursuivre « la revitalisation et la redynamisation du site, proposant au public une offre culturelle riche ».

Au moins huit oeuvres à La Défense, cinq à la Seine Musicale

« L’ambition de Paris La Défense est de poursuivre la métamorphose du quartier d’affaires vers un quartier de vie, révélé par des artistes, plasticiens, designers, architectes qui s’en inspireront pour déployer des propositions contemporaines sur l’esplanade de La Défense », détaille l’établissement public qui affirme vouloir poursuivre son engagement culturel et artistique après une édition 2020 marquée par le contexte post-confinement où dix-neuf œuvres ont été présentées.

Comme pour cette année, l’édition 2021 des Extatiques devra répondre à l’ambition, d’être « un seul et même évènement artistique » qui sera présenté à la fois à Paris La Défense et autour de La Seine Musicale. « Les œuvres déployées devront être adaptées aux contraintes et aux spécificités de chacun des sites tout en répondant à une thématique commune », prévient Paris La Défense.

La direction artistique des Extatiques aura pour rôle de sélectionner les artistes qui avec leurs œuvres animeront La Défense et la Seine Musicale. Huit œuvres au minium sont espérées dans le quartier d’affaires et cinq sur le site de l’île Seguin où se trouve la Seine Musicale.

Et certaines des œuvres des Extatiques pourront être pérennisées (potentiellement deux pour La Défense et une pour la Seine Musicale) comme ce fût le cas avec « Le Banc Public » de Lilian Bourgeat en 2018 et « La voiture Lampadaire » de Benedetto Bufalino en 2019 auquel devrait s’ajouter une œuvre de l’édition de 2020 qui est « en cours de sélection ».

Pour ses événements, Paris La Défense retient deux nouveaux traiteurs

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Paris La Défense a retenu à l’issue d’un appel d’offres les traiteurs Dalloyau et Grand Chemin Traiteurs pour ses différents événements - Defense-92.fr

Ils sont deux à avoir été retenus et ce sont eux qui régaleront les différents événements de Paris La Défense. L’établissement public vient de retenir à l’issue d’un appel d’offres les traiteurs Dalloyau et Grand Chemin Traiteurs pour ses différents événements internes et externes. Ce marché est décomposé en deux lots distincts.

Le premier lot qui porte sur des prestations de traiteur pour les événements internes organisés par Paris La Défense a été attribué à Grand Chemin Traiteurs. Pour ce lot ce sont dix-sept propositions qui ont été faites auprès de l’établissement.

Le second lot qui concerne des cocktails pour des événements externes et des prestations haut de gamme a été attribué à Dalloyau. Le célèbre traiteur l’a emporté face à dix-huit offres envoyées.

Les deux lots ont été conclus pour une durée de douze mois à compter du 5 octobre dernier. Ce marché pourra être reconduit, tacitement, à trois reprises pour une période de douze mois par période de reconduction.

Groupon choisit WeWork pour son nouveau siège français

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Groupon va s’installer au sein du centre de coworking WeWork Bellini - Defense-92.fr

C’est une petite révolution qui vient de se produire dans le quartier d’affaires. Installé depuis 2014 dans la tour CB21, l’américain Groupon vient de changer de stratégie pour l’implantation de son bureau parisien. La multinationale basée sur le concept d’achats groupés a décidé de ne plus passer directement par un bailleur pour les bureaux de son siège mais par un centre de coworking. Et c’est dans le tout nouvel espace WeWork de Bellini que le groupe a choisi de s’établir en privatisant le second niveau de ce centre qui en compte trois ainsi que « plusieurs bureaux flexibles sur un étage supplémentaire ». Au total Groupon devrait ainsi utiliser quelques 150 postes.

Ce changement de stratégie est surtout l’occasion pour Groupon d’acquérir plus de souplesse dans son implantation immobilière. Avec le choix de s’installer chez WeWork, Groupon entend optimiser au maximum ses surfaces de travail et donc faire des économies de loyer.

« Pour Groupon, choisir WeWork répond à notre promesse d’offrir à nos collaborateurs un environnement de travail convivial et design. On retrouve parfaitement l’ADN et les valeurs de Groupon chez WeWork : le sens de la communauté, l’esprit d’innovation et de flexibilité. Nous sommes restés aussi agiles qu’à nos débuts et l’esprit d’équipe est très fort chez Groupon, tant entre collaborateurs qu’avec nos partenaires, unis pour proposer à nos clients la meilleure expérience possible », s’est exprimé Jordan Behem, Country Manager de Groupon France.

Prévue à l’origine pour ce mois d’octobre, l’installation des collaborateurs de Groupon a toutefois été reportée au début de l’année prochaine. La firme américaine privilégie encore le recours au télétravail pour l’ensemble de ses collaborateurs.

Pas fini et déjà loué, Sopra Steria s’installera dans Latitude

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L’immeuble Latitude qui est toujours en travaux a été loué à Sopra Steria - Defense-92.fr

La Défense semble encore avoir de beaux jours devant elle. Alors que pour certains les quartiers d’affaires n’ont plus vraiment d’avenir et que le télétravail va les tuer à petit feu celui de l’Ouest parisien continue encore d’attirer. Après la décision de l’implantation du nouveau QG de la cyber sécurité dans l’immeuble Eria, un autre immeuble de La Défense a trouvé preneur. Neuf mois avant la fin des travaux -qui ont pris du retard à cause du confinement-, l’immeuble Latitude qui fait l’objet d’une vaste restructuration complétée d’une extension imaginée par le cabinet Studios Architecture a été entièrement loué à Sopra Steria.

L’entreprise française spécialisée dans les services numériques a contracté un bail de neuf ans pour l’intégralité des 22 000 mètres carrés de ce bâtiment localisé dans le secteur de Courbevoie, en bordure du boulevard circulaire. Le groupe réunira à la fin 2021, dans Latitude, plusieurs de ses implantations parisiennes installées notamment dans la tour Manhattan ou l’immeuble du Triangle de l’Arche. Le bâtiment accueillera la direction du pôle France de l’entreprise de services du numérique, ainsi que plusieurs entités opérationnelles et fonctionnelles soit près de 2 000 collaborateurs.

Pour séduire Sopra Steria, les développeurs de Latitude disent avoir misés sur un positionnement « délibérément axé utilisateur ». Dans le prolongement de son lobby, le pôle services a été imaginé comme une « rue intérieure à la Parisienne » avec brasserie, pizzeria, épicerie, coffee-bar… qui peut évoluer en espaces de travail, salles polyvalentes et lieux de réception. « Sa vocation est de créer un pôle de vie convivial et attractif au sein de l’immeuble », assure un communiqué. Le bâtiment de huit étages proposera de larges plateaux atteignant les 2 200 mètres carrés. Latitude bénéficie en outre d’un grand parking privatif de 300 places.

« Nous avons choisi le bâtiment Latitude pour sa localisation accessible à tous, son concept architectural très innovant, la variété des services dédiés au confort des collaborateurs et sa parfaite adaptation à l’évolution des attentes et des besoins des collaborateurs en matière d’environnement de travail », explique Gérard Touati, directeur immobilier du groupe Sopra Steria.

« Un signal fort » pour le marché immobilier

Une très bonne nouvelle pour son investisseur CGI. « Cette transaction majeure à Paris La Défense est un excellent signal envoyé par le marché de l’immobilier de bureaux parisien et grand parisien », s’est félicité Alexander Raingold, directeur du développement et associé de GCI. Car Latitude est partie de loin. A l’origine l’investisseur familial qui est entouré dans cette opération avec Beson Elliot, AIMCo et Twenty First Capital avait un tout autre projet en tête, celui de la tour Ava. Mais empêtré par des recours de son voisin, le développeur du projet avait dû renoncer à construire son building au profit d’une restructuration de l’immeuble Berkeley rebaptisé Latitude. Un changement de stratégie que ne regrette absolument pas Alexander Raingold. « L’horizontal a battu le vertical », rajoute l’investisseur.

Mais il n’y a pas que les investisseurs du projet qui se réjouissent de cette signature. Cette annonce est perçue comme un « signal fort » par Georges Siffredi, le président du département des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense. « Cette commercialisation illustre également le rôle toujours plus fort que vont occuper les sièges des entreprises dans les années à venir. Plutôt que des bureaux délocalisés et répartis dans plusieurs villes, on note une volonté des entreprises de proposer à leurs salariés un lieu de rencontre unique, adapté pour les temps d’échanges informels et le travail collaboratif. L’entreprise n’est pas qu’un lieu de production, c’est aussi et surtout un lieu de socialisation », s’est exprimé Georges Siffredi.

Cette transaction a été réalisée par JLL, les avocats du cabinet international Gide Loyrette Nouel assistaient GCI, Benson Elliot, AIMCo et Twenty First Capital, tandis que ceux de Fidal étaient aux côtés de Sopra Steria.

La Défense va bientôt se chauffer avec des déchets végétaux

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Deux chaudières de la centrale Enertherm vont désormais fonctionner avec des agropellets - Defense-92.fr

Vers un chauffage moins gourmand en énergie fossile. Enertherm, le concessionnaire qui est en charge du chauffage et de la climatisation d’une grande partie du quartier d’affaires va déployer deux chaudières agropellets. Un projet de reconversion qui fait jusqu’à vendredi l’objet d’une enquête publique.

Concessionnaire depuis 2002 des installations auprès du syndicat mixte Generia (ex Sicudef), la centrale de La Défense construite dans les années 60 à Courbevoie, à l’arrière de l’Arche et son extension à Nanterre ont pour vocation de produire la chaleur mais aussi la climatisation d’environ 120 immeubles de bureaux, 11 250 logements ainsi qu’une vingtaine d’établissement publics (commerces…).

« Enertherm est opérateur de la transition énergétique sur le territoire de La Défense et s’est engagé depuis 2009 dans le processus de verdissement du réseau urbain d’énergie », explique le concessionnaire qui opère depuis 2002 les installations des différents sites implantés à l’arrière de l’Arche à Courbevoie et à Nanterre dans le secteur des Groues.

A l’heure actuelle la production du chaud se fait grâce à deux générateurs à eau surchauffée fonctionnant au combustible liquide (fioul lourd TTBTS ou biomasse liquide) et un groupe frigorifique et de valorisation thermique (GFVT), GF8, 12 MW chaud, fonctionnant à l’électricité.

Un objectif de couverture d’agropellets de 60 % à l’horizon 2030

Avec ce projet de verdissement l’objectif pour Enertherm est de mettre en place une thermo-frigo pompe, pour l’introduction de biomasse liquide en complément du fioul lourd. Si l’usage du fioul lourd ne devrait pas disparaitre l’idée est bien d’en réduire drastiquement son usage. Pour se passer de cette énergie fossile Enertherm souhaite avoir recours à l’utilisation d’un combustible solide issu de la récupération de co-produits agricoles (agropellets) pour la production de chaleur de la centrale du site de Courbevoie. L’objectif pour le concessionnaire est d’un taux de couverture de 50 % d’EnR&R 1 dès le démarrage vers 2022 des chaudières agropellets et de 60% d’EnR&R à l’horizon 2030.

« Ce combustible solide se présente sous forme de granulés produits à partir de ressources végétales agricoles non valorisées et d’additifs adaptés (minéraux naturels). Ces additifs ont pour objectif d’améliorer le comportement en combustion et sont limités à 5 % massique », détaille Enertherm dans le dossier d’enquête publique. Pour se fournir en agropellets le concessionnaire vise un circuit court en allant s’approvisionner en Île-de-France où la ressource végétale agricole non valorisée disponible est la paille. « Les agropellets utilisés pour la production de chaleur sur le site d’Enertherm à Courbevoie seront donc produits par des producteurs franchisés Calys locaux. Enertherm prévoit également la mise en œuvre d’un contrôle qualité pour l’approvisionnement de ce combustible », rajoute le dossier d’enquête. L’approvisionnement en agropellet se fera par voie ferrée à raison d’un train par jour en période de chauffe.

Pour mener à bien ce verdissement du réseau de chaleur le site de production de Courbevoie va devoir être modernisé. Cela passera par la modification des générateurs à eau surchauffée actuellement sous cocon pour les convertir en chaudières agropellets, le réaménagement du bâtiment de stockage de combustibles de façon à pouvoir  accueillir le stockage d’agropellets et les installations de préparation de cette biomasse pour alimentation des brûleurs, le convertissement de l’installation de dépotage pour wagons-citernes de combustible liquide en installation de dépotage pour wagons d’agropellets et la mise en place d’un système de traitement des fumées adapté.

Ma Bento ouvre un second restaurant à La Défense et c’est au Westfield Les 4 Temps

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Ma Bento a ouvert son second restaurant dans le centre Westfield Les 4 Temps - Defense-92.fr

Et de deux pour Ma Bento. L’enseigne spécialisée dans la vente de bentos, ces petits plateaux repas individuels très populaires au Japon, a ouvert début octobre un second restaurant à La Défense après celui du quartier Michelet.

Fondée par Francis Fagel, un franco-japonais et Thierry Falchero, Ma Bento est né après un voyage de ces deux amis de toujours au pays du soleil levant. « Lors de l’un de nos voyages en 2009 au Japon, dans le Shinkansen (l’équivalent du TGV), Thierry a remarqué le côté très pratique et convivial du bento », se souvient Francis Fagel. De là va alors germer l’idée pour les deux entrepreneurs d’importer le concept en France. L’idée va se concrétiser en 2011 avec l’ouverture du premier restaurant dans la galerie Michelet.

Jusqu’à présent les deux entrepreneurs n’avaient que cette unique adresse, même si Ma Bento a vite conquis les salons spécialisés comme la Japon Expo en proposant ses spécialités dans des boutiques éphémères.

Mais les ambitions sont désormais plus grandes pour le duo de fondateurs qui est parti à l’assaut d’un mastodonte. Ma Bento s’est lancé début octobre dans le centre commercial Westfield Les 4 Temps en s’installant dans sa clairière en cours de rénovation. « A la base on voulait un petit kiosque éphémère. Puis Unibail-Rodamco-Westfield (le propriétaire du centre, ndlr) nous a proposé cet emplacement », confie Francis. Pour arriver dans ce gigantesque mall, Ma Bento a dû s’adapter. « On est partis sur une nouvelle chartre graphique avec une offre complémentaire qui est axée sur un service tout au long de la journée », ajoute Thierry. Le restaurant aborde ainsi une décoration résolument moderne tournée autour du pays du soleil levant. Petit il dispose tout de même d’une quarantaine de places assisses pour ceux qui ne voudraient pas prendre leur commande à emporter .

Au menu on retrouve donc huit types de bento avec aux choix du saumon, du porc pané, du bœuf, des gambas, végétarien mais aussi un « du jour ». Les prix vont de 11,90 euros à 15,90 euros, hors formule. Contrairement à son grand frère qui n’est ouvert que le midi, le restaurant du Westfield Les 4 Temps est donc ouvert tous les jours, tout au long de la journée. Cette évolution de la carte passe donc par des produits proposés « sur le pouce » avec des gyozas, des edamames,… mais aussi des bubble tea.

Pour la suite, même si les temps sont durs à cause de la crise sanitaire actuelle, les deux amis visent désormais de se développer en franchise avec le restaurant de La Défense comme vaisseau amiral.

Paris Ouest La Défense veut faire du ménage dans la publicité de son territoire

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Pold souhaite créer un nouveau règlement publicitaire commun à toutes les villes du territoire - Defense-92.fr

Vers une réduction drastique de l’affichage publicitaire dans onze communes des Hauts-de-Seine. L’établissement intercommunal Paris Ouest La Défense (Pold) qui regroupe notamment les villes de Courbevoie, Puteaux, Nanterre, Rueil-Malmaison ou encore Neuilly-sur-Seine organise jusqu’à jeudi une enquête publique en vue de réguler la publicité et les enseignes sur son territoire.

Ce nouveau projet de Règlement Local de la Publicité (RLP) entend encadrer plus drastiquement les panneaux publicitaires sur les différentes villes mais aussi les enseignes des commerces. Dans la plupart des villes comme Nanterre et Courbevoie un très grand nombre de panneaux publicitaires installés dans le domaine privé est amené, si ce plan est acté, à disparaitre privant les bailleurs de loyers mais aussi les collectivités elle-mêmes en redevances. Le mobilier urbain (abris bus, sucettes publicitaires, mats de drapeaux, panneaux huit mètres carrés,…) pourra perdurer en étant légèrement limité.

Le quartier de La Défense qui est implanté sur les communes de Puteaux et Courbevoie et dans une moindre mesure sur Nanterre ne sera pas vraiment concerné par ce projet local étant donné le caractère atypique. Concernant la publicité dans le quartier d’affaires rien ne va vraiment changer comme l’a voulu l’établissement Paris La Défense qui tire du mobilier urbain d’importantes sources de revenus.

Des écrans publicitaires numériques de JCDecaux sur le parvis de La Défense – Defense-92.fr

Les écrans numériques de JCDecaux pourront rester

Les écrans numériques opérés par JCDecaux pourront rester mais cette fois-ci le règlement va en limiter le nombre à cinquante pour des dispositifs de deux mètres carrés et cinq pour des écrans de huit mètres carrés pour tout le territoire de La Défense classé en ZP4A. Si ces quelques écrans pourront donc rester, La Défense ne pourra en revanche pas devenir un Time Square. Tous les écrans numériques implantés sur du domaine privé seront proscrits. Cela devrait donc concerner l’écran géant d’une soixantaine de mètres carrés accolé à la façade du Westfield Les 4 Temps. Sauf que dans les faits le dispositif qui diffuse à la fois de la publicité mais aussi des informations du mall pourrait rester, au motif qu’il peut être considéré comme une « enseigne numérique », ce qu’autorise la nouvelle mouture du règlement. Les deux écrans géant de la Paris La Défense Arena devraient eux aussi pouvoir être maintenus. Cependant les écrans numériques, quelles que soient leurs dimensions, situés à l’intérieur des bâtiments, visibles ou non depuis l’extérieur comme des commerces, ne sont pas concernés puisqu’ils ne dépendent pas du RLP.

Concernant les panneaux classiques de mobilier urbain, également opérés à La Défense par JCDecaux ils ne pourront pas excéder les huit mètres carrés comme c’est déjà le cas actuellement. En revanche ces mêmes dispositifs seront interdits sur le domaine privé quel qu’il soit, uniquement s’ils sont visibles depuis le domaine public. Tous types de supports publicitaires installés par exemple à l’intérieur des parkings, commerces, centres commerciaux, lieux de transports,… pourront donc rester.

Pour la publicité hors-normes principalement installée sur les façades des centres Westfield Les 4 Temps et du Cnit, là aussi il n’y aura pas de changement. Qualifié comme un « dispositif de dimensions exceptionnelles », les grands adhésifs qui peuvent aller jusqu’à 3 000 mètres carrés comme sur le Cnit avec des publicités géantes pour Samsung notamment dépendront toujours du règlement national. Toutefois leur installation devra se faire en accord avec les mairies.

Une publicité géante pour Samsung sur le Cnit au printemps 2020 – Defense-92.fr

Les enseignes en haut des tours ne sont pas concernées

Concernant les enseignes géantes qui trônent en haut des tours et sur les centres commerciaux il n’y aura pas trop de modifications par rapport aux règles actuelles. Elles devront respecter les dispositions de la règlementation nationale et représenter jusqu’à 1/20 eme de la surface de la façade, dans la limite d’une hauteur de six mètres pour une hauteur de façade inférieure à 150 mètres et huit mètres pour une hauteur de façade supérieure ou égale à 150 mètres. Le nombre des dispositifs sera limité à deux pour des immeubles disposant de quatre façades, trois pour cinq à huit façades et quatre pour plus de huit façades. Les enseignes scellées au sol ne devront pas dépasser un format de neuf mètres carrés et leur hauteur excéder les 6,5 mètres. Pour les centres commerciaux supérieurs à 100 000 mètres carrés, dont le Westfield Les 4 Temps, les enseignes numériques seront autorisées selon les dispositions de la réglementation nationale, « dans la mesure où elles respectent les dispositions générales ».

Si ce nouveau règlement est adopté tel quel, ce qui devrait arriver pour le début de l’année prochaine, les afficheurs auront alors deux ans pour se mettre en conformité. Pour les enseignes il y aura un peu plus de répit puisque le délai est de six ans.

Des enseignes au sommet de la tour Egée – Defense-92.fr

Wojo veut profiter de la crise sanitaire pour attirer de nouveaux clients

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Si le Coronavirus a bouleversé l’immobilier d’entreprise poussant certaines sociétés à revoir leur stratégie immobilière, les grands noms du cooking entendent les séduire. C’est notamment le cas pour le français Wojo présent à La Défense depuis septembre 2016 qui espère faire de nouveaux adeptes à ses solutions flexibles.

« Wojo se met à la disposition des entreprises qui souhaitent construire une organisation de travail dans laquelle le bureau s’adapte à leurs besoins, et non l’inverse », explique Wojo qui ambitionne de proposer aux entreprises à travers ses trois offres de « construire la semaine idéale de travail, en définissant le bon dosage entre trois types d’espaces, sur la base d’offres à la carte, ou sur abonnement ».

Pour Wojo les baux traditionnels 3/6/9 ne sont plus adaptés aux besoins des entreprises. Si les grands groupes ont toujours la nécessité d’avoir des locaux fixes, Wojo cite l’exemple d’une entreprise, qui compte quarante collaborateurs et qui a résilié son bail de 500 mètres carrés qu’elle louait au profit d’une offre de bureaux privatifs dans un centre de coworking pour limiter le nombre de postes fixes à seulement vingt-cinq et donc privilégiant le télétravail.

« La crise que nous vivons aujourd’hui accélère les mutations que Wojo anticipe depuis sa création : flexibilité du lieu de travail, exigence d’une plus grande qualité de vie au travail, prise en compte des enjeux climatiques, économie de partage. Le bureau de demain -ou, devrait-on, dire les bureaux de demain- ne seront plus ceux d’avant », estime Stéphane Bensimon, le CIO de Wojo. Et pour le dirigeant de Wojo ses offres souples s’adaptent dans ce sens pour « répondre au mieux aux besoins des entreprises qui cherchent des solutions pour rebondir, perdurer et rassurer leurs collaborateurs ».