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samedi 6 septembre 2025
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Bouygues Télécom va installer ses antennes sur le toit de… l’Église Notre Dame de Pentecôte

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Bouygues Télécom va installer prochainement sur le toit de l’Église Notre Dame de Pentecôte des antennes relais - Defense-92.fr

Les voix du seigneur passeront-elles par la 4G et bientôt la 5G ? C’est sur un bâtiment plutôt insolite que Bouygues Télécom va bientôt installer des antennes relais. L’opérateur va déployer prochainement des antennes 3G et 4G sur le toit de l’Église Notre Dame de Pentecôte qui est située à l’arrière du Cnit pour densifier son maillage.

En tout ce sont cinq antennes qui seront dispatchées sur le toit de l’Eglise avec des fréquences allant de 700 hertz à 2 600 hertz offrant des débits de la 2G jusqu’à la 4G aux clients de Bouygues Télécom. Parmi elles deux seront factices afin de permettre à l’opérateur dans les prochaines années d’augmenter la capacité de son réseau en cas de besoin et l’arrivée prochaine de la 5G.

Des antennes discrètes

Contrairement aux fameux pylônes souvent peu esthétiques visibles sur les toits des immeubles et dans les campagnes, Bouygues Télécom promet des antennes discrètes sur l’Eglise Notre Dame de Pentecôte. « Ça ne va pas dénaturer le site », assure Bruno Guerra, le secrétaire général de Notre Dame de Pentecôte.

Et l’installation de ces antennes sera surtout l’occasion pour l’Eglise de percevoir un loyer non négligeable de la part de l’opérateur. « Ça va nous apporter une redevance mensuel », se réjouit Bruno Guerra. De l’argent qui devrait servir à l’Eglise pour financer ses coûteux travaux d’entretien.

Après avoir obtenu début avril son autorisation administrative auprès de la mairie de Puteaux, ville où est implantée l’église depuis sa construction en 2001, l’installation devrait débuter en août. Il faudra alors compter trois à six mois de travaux et deux mois de réglages pour une mise en service d’ici le début de l’année prochaine.

Dans le quartier de La Défense et à ses abords Bouygues Télécom compte actuellement une vingtaine d’antennes relais.

Samedi vous allez pouvoir replonger dans la saga Matrix à l’UGC

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L’UGC des 4 Temps projettera ce samedi les trois volets de la saga Matrix à l’occasion des vingt ans du premier film - DR

Vous allez pouvoir replonger dans l’univers mystérieux de Matrix. A l’occasion des vingt ans, presque jour pour jour de la sortie du premier film Matrix, l’UGC des 4 Temps va proposer aux fans de revoir les trois films de la saga des sœurs Lana et Lilly Wachowski ce samedi lors d’un marathon spécial. La journée débutera dès 16h30 avec la projection du premier épisode en VOSTF, puis suivra Matrix Reloaded à 19 heures et enfin Matrix Révolutions à 21h50.

Chacune des séances est proposée au tarif spécial de cinq euros. Les abonnés UGC Illimités n’auront pas de frais supplémentaires à payer. Les films pourront être vus indépendamment les uns des autres. Les réservations pour Matrix se font ici, pour Matrix Reloaded ici et pour Matrix Révolutions ici.

L’expérimentation des navettes autonomes prend fin sur un bilan mitigé

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L’expérimentation des navettes autonomes s’est achevée il y a quelques semaines. C’est désormais l’heure du bilan pour ce service qui pourrait peut-être revenir dans le quartier - Defense-92.fr

Elles ont sillonné le quartier d’affaires de manière plus ou moins régulière durant deux ans. Lancée à l’été 2017 par Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, l’expérimentation des navettes autonomes a pris fin il y a quelques semaines. « Les premiers retours sont décevants car on n’a pas progressé de manière significative pendant la durée de l’expérimentation », explique Marie-Célie Guillaume, la DG de Paris La Défense.

Car depuis leur lancement ces navettes du constructeur Navya opéré par la filiale de la SNCF Keolis, n’ont jamais tenu leur promesse. Le test de ces petits véhicules électriques financés par Ile-de-France Mobilités (IDFM) devait rapidement permettre leur passage en conduite 100 % automatique sans aucun opérateur à bord. Mais cela n’a jamais été le cas.

« Il y avait un objectif c’était de monter la vitesse de la navette pour la rendre attractive, or ça on s’est rendu compte que ça n’avait pas été possible, regrette la cheffe de La Défense. Ensuite le passage en full autonome n’a jamais eu lieu ».

« On est en phase de bilan de l’expérimentation avec Ile-de-France Mobilités pour décider de la suite »

Si les navettes ont su attirer des passagers elles n’ont en revanche jamais trop su s’intégrer dans le paysage du quartier malgré la réorganisation des lignes passées de trois au début de l’expérience à deux à la fin. « Au départ il n’y avait pas de marquage au sol, on l’a rajouté car ça avait été demandé par Navya pour améliorer le signal et il y a eu une confusion d’usages car les cyclistes pensaient que c’était une piste cyclable », poursuit Marie-Célie Guillaume.

Désormais c’est donc l’heure de l’analyse de l’expérience. « On est en phase de bilan de l’expérimentation avec Ile-de-France Mobilités pour décider de la suite », précise Marie-Célie Guillaume. « Personnellement je m’interroge sur l’opportunité de poursuivre l’expérience parce que c’est quelque chose qui impacte beaucoup le site. Dans notre site qui est très occupé par des chantiers et des événements avoir une navette comme ça, c’est très contraignant », estime Marie-Célie Guillaume.

Les conclusions devraient être connues pour septembre et en fonction des retours se posera la question de la pérennisation de ce type de service à La Défense. Et si les navettes devaient revenir de façon définitive un appel d’offres devra alors être lancé par Paris La Défense pour trouver le fournisseur et l’opérateur de ces navettes autonomes.

Pour acheter ses places la Paris La Défense Arena propose maintenant le paiement partagé

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La Paris La Défense Arena vient de nouer un partenariat avec la start-up PLEDG afin de proposer aux spectateurs le paiement partagé - Defense-92.fr

Alors que Mylène Farmer poursuit à la Paris La Défense Arena son marathon des neuf concerts, la grande enceinte multimodale du quartier d’affaires vient de nouer un partenariat avec la start-up PLEDG pour proposer le paiement partagé. Il est désormais possible aux groupes de payer leurs places sans qu’une seule personne n’ait à avancer les frais pour le reste.

Cette nouvelle fonctionnalité directement intégrée à la page de paiement de la billetterie du site internet de l’arena fonctionne très simplement. Au moment de la commande, la personne effectuant la réservation des places va renseigner les mails des personnes qui l’accompagneront. Elles auront alors un temps imparti pour payer leur part.

« Avec Pledg, nous renforçons aujourd’hui le dispositif digital et numérique de notre billetterie pour répondre aux nouveaux enjeux du paiement et aux attentes de notre clientèle toujours plus jeune et plus nombreuse », déclare Damien Rajot, le directeur général de Paris La Défense Arena.

Chez la start-up bretonne la satisfaction est aussi de mise et elle promet de bonnes retombées pour l’enceinte, terre du Racing 92. « Chez nos partenaires actuels, notre solution booste déjà le panier moyen de 30 % et génère un chiffre d’affaires additionnel qui peut atteindre 7 %. PLEDG sera donc pour Paris La Défense Arena un excellent outil de vente et d’acquisition de nouveaux clients », assure Agnès Chaba, directrice commerciale et marketing de PLEDG.

Viva l’Opéra : la saison s’achève ce vendredi avec Don Giovanni à l’UGC des 4 Temps

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L'affiche Viva l'Opéra de la saison 2018 - 2019 - DR

La neuvième saison de Viva l’opéra touche à sa fin. Alors que la programmation de la dixième saison de Viva l’Opéra a été dévoilée il y a quelques semaines, la neuvième saison va s’achever ce vendredi à l’occasion de la Fête de la musique. Pour cet ultime rendez-vous de l’année c’est l’opéra « Don Giovanni » de Wolfgang Amadeus Mozart qui sera diffusé ce vendredi 21 juin à l’UGC des 4 Temps en direct du Palais Garnier de Paris. La projection de cette œuvre de 3h30 (coupée d’un entracte de trente minutes) se fera à 19h30 dans la salle 16, la plus grande du complexe.

La mise en scène de cette œuvre est réalisée par Ivo Van Hove, la direction musicale par Philippe Jordan, les décors & lumières par Jan Versweyveld et les costumes par An D’Huys. Côté distribution les spectateurs retrouveront Etienne Dupuis (dans le rôle de Don Giovanni), Ain Anger (Il Commendatore), Jacquelyn Wagner (Donna Anna), Stanislas de Barbeyrac (Don Ottavio), Nicole Car (Donna Elvira), Mikhail Timoshenko (Masetto), Philippe Sly (Leporello) et Elsa Dreising (Zerlina).

Les projections sont proposées au tarif de 10 euros pour les moins de 26 ans, 25 euros avec la carte UGC Illimité et 30 euros au plein tarif.

Toutes les informations sur ces offres, la programmation ou encore la réservation de places en ligne sur Vivalopera.fr

Le nouvel aspirateur V11 de Dyson s’affiche sur le Cnit

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Dyson et son aspirateur V11 s’affiche jusqu’à la fin du mois sur la façade du Cnit - Defense-92.fr

Après l’immense publicité de Samsung c’est désormais autour de Dyson de s’afficher sur la grande façade vitrée du Cnit. Jusqu’à la fin du mois le spécialiste des aspirateurs sans sacs fait la promotion de son dernier né, le V11 avec une publicité adhésive d’un millier de mètres carrés.

Ce support hors-normes pouvant offrir une surface jusqu’à 3 000 mètres carrés tout comme celui de la façade des 4 Temps est commercialisé par Athem & Skertzò pour le compte d’Unibail-Rodamco-Westfield, le propriétaire des deux centres. Outre les nombreuses campagnes que s’est offert Samsung ces dernières années, plusieurs marques se sont succédées sur le Cnit depuis la commercialisation de ce support, comme Qatar Airways, Nike, Audi, Leff ou encore Seat et Volkswagen et dernièrement Samsung.

Un octogénaire décède d’une crise cardiaque rue de Strasbourg à Courbevoie

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Un homme de 80 ans est décédé ce vendredi d’une crise cardiaque, rue de Strasbourg à Courbevoie - Defense-92.fr

Les secours n’ont rien pu faire. Un homme âgé de 80 ans est décédé des suites d’un arrêt cardiaque ce vendredi, devant le 83 rue de Strasbourg à Courbevoie, non loin de La Défense. Appelés à 11h35, les pompiers sont arrivés seulement cinq minutes plus tard pour tenter de sauver l’octogénaire. Mais malgré une réanimation cardio-pulmonaire (un massage cardiaque) de presque une heure et l’appel du SMUR, les secouristes n’ont rien pu faire et l’homme a été déclaré mort vers 12h30.

Chaque année en France entre 40 000 et 50 000 personnes perdent la vie suite à un arrêt cardiaque. Selon une étude de 2018 conduite par une équipe de l’université de Lille, l’âge moyen d’une victime d’arrêt cardiaque extrahospitalier est de 68 ans. 63 % sont des hommes, 75 % des cas se produisent à domicile, 1,8 % des enfants de moins de 15 ans.

Moins de 30 % de la population a été formée à pratiquer un massage cardiaque

Pour sauver une victime il faut commencer une réanimation dans les quatre minutes qui suivent l’arrêt. Après chaque minute qui passe c’est 10 à 12 % de chance de survie en moins. En France le taux de survie à un arrêt cardiaque extrahospitalier n’est que de 2 à 3 %. L’intervention d’une personne pratiquant la réanimation cardio-pulmonaire et la défibrillation peuvent augmenter les chances de survie de 5 % à plus de 50 % de la victime.

Le manque de formation des témoins et bien souvent l’absence de défibrillateurs automatiques présents à proximité d’une victime rend ses chances de survie faible. « Sept fois sur dix, ils surviennent (les arrêts cardiaques, ndlr) devant témoin, mais moins de 20 % de ces témoins font les gestes de premiers secours », explique la Fédération Française de Cardiologie. Actuellement, on estime que moins de 30 % de la population a été formée et que chaque année environ un million de personnes participent à une séance de formation (courte d’une heure environ ou longue d’une durée de 7 heures environ), avec une importante hétérogénéité départementale.

Pour former chacun.ne aux gestes qui sauvent les Sapeurs-pompiers mais aussi la Croix Rouge ou la Sécurité Civile organisent régulièrement gratuitement des formations.

Un millier de coureurs mobilisés pour l’insertion par le sport des déficients mentaux

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100 000 euros ont été récoltés lors de la 25ème édition la course relais Special Olympics - Defense-92.fr

La saison des courses solidaires s’est achevée avec la 25ème édition de la Special Olympics. Après Vertigo et la course Imagine For Margo en mai dernier et le Challenge Contre la Faim d’ACF la semaine dernière la doyenne des courses solidaire de La Défense s’est tenue ce jeudi 13 juin sur le parvis de La Défense. « L’objectif de la course c’est de collecter des fonds pour l’association Special Olympics France. C’est une association qui vise à organiser des événements sportifs pour l’épanouissement des personnes atteintes par le handicap mental », explique Cécile Ribeiro, salariée d’Otis partenaire et organisateur historique de cette course.

Si depuis quelques années les événements sportifs solidaires se sont multipliés dans le quartier d’affaires, les entreprises répondent toujours présents à l’appel de Special Olympics qui a récolté pour cette édition 100 000 euros. Pour son quart de siècle la course a attiré un millier de coureurs venus de 28 entreprises dont la Société Générale, Bureau Veritas, Groupama ou encore Endedis.

« Nous avons un engagement caritatif très fort. Là l’idée c’est de faire participer un maximum de salariés sur un événement proche pour une superbe association », confie Yvon Savi, salarié de la Société Générale et administrateur de Talents & Partage, l’association de solidarité des employés de la banque. Et avec quelques 500 collaborateurs mobilisés, la Société Générale a cette année encore mobilisé le plus grand contingent de coureurs.

« Je suis là pour la bonne cause, le handicap des enfants », lâche Baptiste, salarié de Groupama qui vient de participer pour la quatrième année à la Special Olympics. « C’est une cause importante pour moi, j’ai moi-même dans ma famille quelqu’un concerné par un handicap psychique », rajoute pour sa part Nathalie, salariée d’Enedis.

La tour Alto se pare de ses dernières écailles de verre

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Le chantier de la tour Alto doit s'achever d'ici un an - Defense-92.fr

Le chantier a bien avancé depuis l’année dernière. A moins d’un an de sa livraison en juin 2020 la tour Alto imaginée par l’architecte Bernard Lamy de l’agence IF Architectes a fini sa poussée et se pare de ses centaines d’écailles de verre. Pour fêter la pose des derniers éléments vitrés, LaSalle France qui finance cette construction pour le compte d’un fonds Abou Dabi a organisé ce mardi une cérémonie à défaut d’avoir procédé à la traditionnelle première pierre.

« La cérémonie de pose des derniers éléments de façade symbolise l’achèvement du gros œuvre, mais elle indique avant tout que les travaux ont atteint leur point culminant », explique un communiqué commun de l’établissement Paris La Défense et Linkcity, le promoteur du projet. D’ici quelques semaines Bouygues Construction qui mène ce chantier en aura fini avec la pose des panneaux au 36ème et 37ème étage de ce building édifié au pied de First, la plus haute tour de France.

Marie-Célie Guillaume, la directrice générale de l’établissement public Paris La Défense ; Marie-Pierre Limoge, la première adjointe de la ville de Courbevoie ; Beverley Shadbolt, la présidente de LaSalle France et Bernard Lamy, l’architecte de la tour ont symboliquement posé les derniers éléments vitrés d’Alto – Defense-92.fr

« La tour Alto est une tour assez magique puisqu’elle suscite l’innovation et la passion. On l’a conçue avec ses contraintes. Elle n’avait pas de terrain. De là est née cette forme évasée, détaille Bernard Lamy. Ensuite j’ai voulu que cette tour soit aimable avec ses voisins donc ses formes arrondies sont nées de la courbure du circulaire ». Avec ses étages qui gagnent une douzaine de centimètres en grimpant, il a fallu pour l’architecte d’Alto imaginer une façade particulière. « En voyant un jour ces poissons avec leurs formes concaves et convexes sur un étal, je me suis dit, mais oui bien sûr c’est ça la solution on va mettre des écailles sur cette tour », sourit Bernard Lamy.

Une robe de 3 800 écailles de verre

Après avoir rasé l’immeuble des Saisons il y a deux ans, Alto avec sa forme évasée s’élève désormais sur presque 160 mètres de haut et s’habille de sa robe de 3 800 écailles. Dès l’année prochaine les 51 000 mètres carrés d’Alto qui se répartiront sur 38 étages pourront accueillir ses nouveaux occupants.

« Ce projet pour nous est extrêmement important puisqu’il s’inscrit dans la continuité de la ville, se réjouit Beverley Shadbolt, présidente de LaSalle France. La commercialisation avance bien. L’objectif serait d’avoir un utilisateur unique mais on réfléchit à des multi-locataires surtout dans l’esprit du coworking ».

La construction de la tour Alto est l’occasion pour Paris La Défense de réaménager une partie du quartier des Saisons dont la place sera végétalisée sur 2 400 mètres carrés. Au pied du gratte-ciel, la nouvelle place Zaha Hadid, avec ses 2 000 mètres carrés sera le nouveau lien de connexion entre le boulevard circulaire et la dalle de La Défense.

« Cette tour elle est exceptionnelle à plusieurs égards. Elle est très belle, très épurée et très féminine. Elle sera assez unique dans la skyline de La Défense », commente pour sa part Marie-Célie Guillaume, la directrice de Paris La Défense.

La tour Alto sera habillée d’environ 3 800 écailles de verre – Defense-92.fr

 

Résidence Louis Blanc : un jeune de 15 ans blessé par balle

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Un jeune de 15 ans a été blessé par balle dans la nuit mardi à mercredi devant la résidence HLM Louis Blanc - Defense-92.fr

La tension ne retombe pas à la résidence Louis Blanc. Après un weekend agité où de nouveaux coups de feu se sont fait entendre, un adolescent de quinze ans a été blessé par balle dans la nuit de mardi à mercredi devant cet ensemble HLM de deux tours d’une quinzaine d’étages appartenant à l’office de Courbevoie. Atteint au niveau du bras ses jours ne sont pas en danger. « Ça ne concerne pas l’intérieur de la résidence. Deux bandes de jeunes se sont affrontées devant », confie Daniel Courtès, président de l’office Courbevoie Habitat et adjoint au maire de Courbevoie.

Comme le relate Le Parisien c’est peu avant minuit que les faits se sont produits. Pour un groupe de jeunes qui affirme vivre dans l’immeuble ou dans le quartier il s’agit d’une « simple embrouille qui a dégénéré ». « Deux mecs capuchés sont arrivés et se sont mis à ouvrir le feu au hasard, témoigne pour sa part l’un des jeunes. Le môme n’était pas spécialement visé. En fait, n’importe qui aurait pu recevoir cette balle… ».

Depuis un peu plus d’un mois le climat est très tendu dans cette résidence comprenant 188 logements sociaux, située à deux pas de la tour First et de la future tour Alto. Le 7 mai dernier un homme de 27 ans avait également été blessé par balle sur fond d’un trafic de drogue. Pour lutter contre ces incidents grandissants et un trafic de drogue installé, l’office de Courbevoie a depuis plus d’une semaine fait appel à des vigiles. Et cette présence d’agents de sécurité a entrainé le weekend dernier plusieurs accrochages dont une bagarre avec certains des jeunes qui les qualifient de « milice envoyée par le maire ».

« On va maintenir l’ordre dans la résidence Louis Blanc »

Mais pour le coup de feu de mardi soir, Youssef, l’un des jeunes que nous avons rencontré aux côtés du Parisien, dédouane les agents de sécurité. « Sur ce coup, il faut être honnête, on n’a absolument rien à reprocher aux agents de sécurité. En fait, ce sont eux qui sont allés porter secours au blessé, ils l’ont pris en charge et l’on conduit dans leur local en attendant l’arrivée des pompiers ».

Ces incidents à répétition exaspèrent de plus en plus les habitants. « Tout est monté crescendo. Le problème aurait dû être résolu avant. Aujourd’hui la mairie a pris les devants13 », analyse Saïd, le responsable de la maison du Val Audran, une structure qui s’occupe de jeunes enfants de 6 à 11 ans dont les locaux sont implantés au pied de l’une des deux tours. « Ça fait des années que je travaille ici. J’ai vu beaucoup de jeunes réussir », poursuit Saïd qui affirme que 90 % de ceux qui occupent les halls de la résidence ne sont pas du quartier.

L’enquête qui a été confiée à la police judiciaire des Hauts-de-Seine devrait permettre de connaitre les responsabilités de chacun dans cette nouvelle histoire. En attendant du côté de l’office HLM il n’est pas question que les agents de sécurité s’en aillent. « On va maintenir l’ordre dans la résidence Louis Blanc, promet Daniel Courtès. Aujourd’hui nos halls qui étaient squattés ne le sont plus. Maintenant à l’intérieur c’est fini ». Et Daniel Courtès l’assure, les caméras de surveillance qui avaient été installées avant d’être cassées quelques heures plus tard vont être remplacées.