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jeudi 18 décembre 2025
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Nanterre prêt à donner un nouvel avenir à ses Tours Aillaud

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Les tours Aillaud en juin 2018 - Defense-92.fr

Elles sont le symbole de toute une époque. Un temps menacé de destruction, au début des années 2000, les Tours Nuages érigées d’après les plans d’Émile Aillaud entre 1973 et 1981, situées au sud-ouest de La Défense, sur la commune de Nanterre vont enfin pouvoir s’offrir un nouvel avenir. Le 19 octobre dernier, un jury mêlant les offices HLM de la ville de Nanterre et du département des Hauts-de-Seine (les deux propriétaires de ces tours) ainsi que des représentants du préfet, du territoire Paris Ouest La Défense (POLD), de la Splna et de deux représentants des habitants membres des amicales de locataires, a décidé unanimement d’engager des négociations exclusives avec le groupement Cogedim Grands Projets, et Histoire et Patrimoine pour travailler à l’élaboration d’un projet d’avenir du secteur des Tours Aillaud à Nanterre.

Ce groupement, intègre notamment une équipe de conception urbaine, architecturale et paysagère les agences LAMT, AIA Architectes Ingénieurs, atelier Monchecourt & co, l’agence Grand Public spécialisée dans la participation citoyenne, ainsi qu’une diversité de partenaires.

« Ce choix d’un groupement, intervenu à l’issue d’une procédure d’appel à manifestation d’intérêt, marque une nouvelle étape dans l’avancement du projet de rénovation du quartier Parc Sud, qui constitue le plus grand quartier de Nanterre », se félicite la ville de Nanterre dans un communiqué.

Cette mutation du quartier du Parc Sud qui a été entamée il y a déjà plus d’un an, a pour objectif de donner un nouveau souffle pour les prochaines décennies à ce quartier dont la réputation est souvent entachée par des problèmes de délinquances. Si le gros des travaux reste à venir, ils ont déjà débuté avec la rénovation du marché Pablo Picasso et la transformation de ses abords et du centre commercial.

Des logements en acquisition, du coworking et des petites entreprises

D’ici 2030, six des dix-huit tours (N°1, 29, 24, 17, 151 et 123), verront une évolution de leur usage d’origine. Cette évolution se traduira par une offre de logements en accession à la propriété, ainsi que l’installation de petites entreprises, des espaces de coworking, des activités de services et de développement culturel génératrices d’emplois, promet la commune de Nanterre.

Mais pour le groupement pas question de toucher à la qualité patrimoniale des tours de l’architecte Emile Aillaud, prévient la ville, ni même « aux atouts paysagers et artistiques du jardin ». Une seule des tours de l’ensemble sera en revanche détruite. Il s’agira de celle située au 121 avenue Pablo Picasso, l’une des plus petites. Sa disparition devra permettre d’ouvrir le Parc André Malraux sur l’Avenue Pablo Picasso.

« Comme la ville de Nanterre s’y était engagée, le relogement engendré par ce projet se fera sur la base du volontariat. Tous les locataires concernés qui voudront continuer d’habiter dans les Tours Aillaud ou dans le quartier du Parc le pourront, assure la ville dirigée par Patrick Jarry (DG). Les locataires des tours implantées qui voudront habiter un logement social neuf auront une proposition de relogement dans le quartier des Groues ».

Dès le second trimestre de l’année prochaine, les riverains du Parc Sud pourront se rendre à la maison des habitants, pour découvrir les premières esquisses des transformations du quartier. Au sein de cet espace les habitants pourront venir s’informer, débattre et, bien évidemment, enrichir les propositions du groupement.

Nikos Aliagas, dévoile son autre facette à la Grande Arche

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Nikos Aliagas expose ses photographies au Toit de la Grande Arche jusqu'au 6 janvier prochain - Defense-92.fr

On le connait avant tout en tant qu’animateur de télévision ou de radio, mais Nikos Aliagas, sait aussi se distinguer avec un autre talent, largement méconnu. Le journaliste franco-grec qui a commencé sa carrière sur la chaine Euronews, avant d’être révélé par son rôle de présentateur de la Star Academy excelle depuis une dizaine d’année dans un tout autre domaine, celui de la photographie.

Jugé « trop ciblé », par la présidente du Toit, Corinne de Conti, les expositions jusqu’alors consacrées au photojournalisme se réorientent pour attirer un public plus large. Pour lancer cette nouvelle formule c’est donc le présentateur de la matinale d’Europe 1 qui a été appelé. Jusqu’au 6 janvier prochain il y expose une centaine de photographies, tirées de son livre « L’Épreuve du Temps – Instants photographiques ». Déclinées en quatre formats, les photographies viennent habiller les 1 200 mètres carrés de l’espace culturel.

« Cette expo est née à Lyon il y a déjà deux ans, elle a voyagé un peu partout. Elle a évolué, et je pense que l’on va arriver à cette dernière étape à Paris, explique l’homme âgé de 49 ans. Initialement les photos que j’ai prises n’étaient pas censées faire un livre ou une expo, mais je les prenait de toutes façons. C’était mon hobby, mon passe-temps ».

« J’avais besoin de revenir à la source, à l’essentiel et la photographie s’inscrit dans l’intime, c’est fragile et c’est plus fort que moi »

« J’ai commencé à prendre des photos quand j’étais gamin et reporter ; j’avais toujours un boitier puis avec le temps, je l’ai mis de côté, je perdais même le matériel, se souvient l’animateur de TF1. Je suis revenu avec le téléphone portable, ça m’a remis dans le bain, comme un jeu avec les réseaux sociaux, mais ce n’était pas suffisant ; je me suis remis sur des boitiers avec des focales courtes. J’avais besoin de revenir à la source, à l’essentiel et la photographie s’inscrit dans l’intime, c’est fragile et c’est plus fort que moi ».

Réalisés au cours des dernières années jusqu’à cet été, les clichés de Nikos Aliagas, tous en noir & blanc, racontent ses rencontres en Grèce, son pays natal mais aussi à Cuba, au Sri Lanka, en Suisse et un peu en France, « pas beaucoup », dit-il « peut-être parce que dans mon quotidien j’ai moins le temps et que je n’ose pas photographier les gens dans la rue car ils me reconnaissent ; c’est la limite de la notoriété ». Majoritairement constituée de portraits d’inconnus mais aussi de sa famille, comme sa fille, l’exposition dévoile aussi certains lieux.

A l’issue de cette expo c’est Jean-Marie Perrier, qui sera à découvrir dès janvier prochain. Suivront ensuite les expositions de Stéphane de Bourgies et celle de Yann Arthus Bertrand à l’été prochain.

L’exposition « L’Epreuve du Temps – Instants photographiques », est à découvrir jusqu’au 6 janvier 2019 au Toit de la Grande Arche. Elle est ouverte comme le reste du Toit de 10 heures à 19 heures. Pour y accéder il vous faudra débourser quinze euros en plein tarif, dix euros pour les étudiants et sept euros pour les enfants.

De jeunes enfants photographiés par Nikos Aliagas au Sri Lanka – Nikos Aliagas

Pret A Manger descend dans la gare de La Défense

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Pret A Manger a ouvert ce lundi un nouveau restaurant au sein de la gare de La Défense - Defense-92.fr

Et de deux ! Sept ans après avoir ouvert son premier restaurant français au sein du centre commercial des 4 Temps l’enseigne britannique Pret A Manger a ouvert ce lundi un second point de vente dans le quartier d’affaires. Implanté dans la grande salle d’échanges de la gare de La Défense, à quelques pas du Mc Donald’s, cet établissement Pret A Manger, détenu en propre par la chaine offre une surface de 120 mètres carrés (un peu moins pour la surface commerciale) et dispose d’une vingtaine de places assises.

A la carte, les clients peuvent retrouver tous les produits phares de l’enseigne avec en plus de ses fameux sandwiches baguette, des wraps, des soupes, des salades mais aussi une offre de petits déjeuners avec viennoiseries et boissons chaudes.

Le Pret A Manger de la gare de La Défense est ouvert tous les jours, du lundi au vendredi de 7 heures à 20 heures, le samedi de 8 heures à 20 heures et le dimanche de 11 heures à 18 heures.

Un second trimestre en douceur pour le marché immobilier de La Défense

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Le quartier de La Défense en juin 2018 - Defense-92.fr

L’offre de bureaux neufs continue à se raréfier à La Défense. Alors qu’il y a cinq ans La Défense souffrait d’un trop plein de bureaux avec des livraisons abondantes de nombreuses nouvelles tours comme Eqho et Carpe Diem, le quartier d’affaires a maintenant largement digéré tous ces mètres carrés. Les utilisateurs désireux de grandes surfaces neuves ou récentes n’ont désormais pas d’autre choix que d’attendre les prochaines livraisons qui n’interviendront pas avant l’année prochaine. A défaut de patienter, les entreprises peuvent s’orienter sur les offres de seconde main pour des surfaces moyennes.

Durant ce second trimestre (avril à juin) La Défense n’a enregistré que 42 800 mètres carrés commercialisés (73 300 depuis janvier dernier), selon la dernière statistique d’Immostat. L’étroitesse de l’offre neuve sur ce créneau (à peine 10 000 mètres carrés) limite donc toute prise de vitesse au quartier d’affaires. Ainsi, outre les prises à bail du laboratoire allemand MSD dans le nouvel immeuble Carré Michelet, d’Otis dans la tour Defense Plaza et de BearingPoint dans la tour CBX, l’activité repose sur des gabarits de taille intermédiaire. A cet égard, le travail de fond mené depuis plusieurs années sur la divisibilité des surfaces a augmenté la résilience de La Défense. Plus d’un mètre carré sur deux commercialisés au cours du premier semestre 2018 aura ainsi concerné des bureaux de taille intermédiaire. Plusieurs transactions se situent d’ailleurs dans la tranche haute de ce créneau, comme EDF, Morning Coworking ou encore Cogniziant, qui dépassent ou avoisinent les 3 000 mètres carrés. Les petites surfaces n’ont en revanche pas été en reste et leur rythme d’activité a presque doublé d’une année sur l’autre, note l’étude du broker Cushman and Wakefield. Ce créneau s’est vu lui aussi soutenu par plusieurs signatures dans la borne haute de ce segment.

Le loyer moyen de transaction des surfaces de première main s’établit à 480 euros par mètre carré et par an en moyenne au premier semestre (+ 7% en six mois). L’émergence de nouveaux immeubles hautement qualitatifs, proposés entre 550 et 600 euros par mètre carré et par an devrait davantage tirer vers le haut ce loyer moyen de première main, estime C&W. Pour l’heure, l’écart avec les bureaux de seconde main 430 euros par mètre carré et par an (+ 5%) reste assez faible. Plusieurs propriétaires ont anticipé l’absence d’offre neuve à court terme, et étalonné des loyers de présentation entre 450 et 500 euros par mètre carré et par an pour des bureaux récents ou rénovés. Les dix plus grandes transactions de seconde main réalisées au cours du premier semestre -comprises entre 430 et 485 euros par mètre carré et par an- viennent d’ailleurs souligner la pertinence de ce positionnement de prix.

Un taux de vacance à 5,4 %

Le stock des bureaux disponibles La Défense continue ainsi sa longue érosion et atteignait fin juin les 215 000 mètres carrés -contre presque 400 000 mètres carrés à la fin 2014- positionnant le taux de vacance à 5,4 %, un taux inédit depuis 2009.

D’ici 2020 la production d’une nouvelle offre de bureaux va bondir. Sauf qu’une grande partie de ces nouveautés a déjà été pré-commercialisée comme pour la tour Saint-Gobain, l’immeuble belvédère où Spaces doit ouvrir un espace de coworking géant mais aussi l’immeuble Window qui accueillera dans quelques semaines le futur siège de RTE. Toutefois plusieurs grands projets devant émerger entre l’année prochaine et 2020 comme les nouvelles tours Alto et Trinity ainsi que des restructurations de l’immeuble Balzac, désormais baptisé Akora ou des tours Landscape (ex tours Pascal) ne sont pas encore pré-commercialisées et cherchent preneur. Le marché immobilier de La Défense a donc un fort potentiel durant les prochaines années puisque d’autres projets toujours plus emblématiques viennent, ou vont être prochainement lancés comme les tours Sisters et Hekla.

Une balade artistique pour fêter les soixante ans de La Défense

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Pendant 108 jours Les Extatiques propose à l'occasion des soixante de La Défense une ballade artistique avec huit oeuvres d'art éphémère installés le long de l'esplanade de La Défense - Defense-92.fr

Un anniversaire artistique. Pour célébrer les soixante ans du quartier d’affaires, Paris La Défense (PLD), le nouvel établissement en charge de l’aménagement, la gestion et l’animation de La Défense vient de lancer « Les Extatiques ». Depuis ce 5 juillet et jusqu’au 21 octobre prochain les passants peuvent tout le long de l’esplanade redécouvrir d’un autre œil ce quartier né en 1958, par un voyage artistique inédit.

Imaginée par Fabrice Bousteau, comme « une promenade amoureuse et une aventure pleine de surprises », Les Extatiques mêlent des œuvres éphémères, parfois monumentales d’artistes internationaux. « J’ai choisi les artistes en fonction des espaces de La Défense car je voulais raconter une histoire, faire que ça devienne une flânerie qui fasse qu’en marchant dans un environnement ordinaire on rentre dans un univers extraordinaire », commente le commissaire de l’exposition, Fabrice Bousteau.

Huit œuvres d’art éphémère dressées sur et sous la dalle

S’élançant depuis le Bassin Takis, cette balade artistique, commentée par l’actrice Anna Mouglalis (écoutable en streaming) propose aux passants de découvrir huit œuvres inédites comme ces deux bancs géants de l’artiste Lilian Bourgeat, le décor géant renversé symbolisant les rues de Buenos Aires de Leandro Erlich mais aussi le portrait géant peint d’une femme indienne de Hanif Kureshi ou un labyrinthe végétal fait de tournesols de Fanny Bouyagui. D’autres œuvres moins imposantes mais tout aussi impressionnantes viennent agrémenter la dalle à l’image de ces platanes recouverts d’une chaux éteinte. Au détour de ce voyage sur l’esplanade il sera également possible de découvrir plusieurs réseaux de fils de laine colorée accrochés aux platanes de Matteo Nasini ou des fenêtres Instagram pour s’immortaliser en photo dans un point de vue imposé par l’artiste Encoreunestp.

Mais l’art éphémère n’est pas que sur la dalle, il l’est également en-dessous. Au pied de l’Arche, l’artiste Pablo Valbuena a investi un immense vide résiduel pour y installer son œuvre mêlant jeux de lumière et effets sonores. Si l’ensemble des autres œuvres sont admirables librement 24 heures sur 24, cette dernière est visible toutes les trente minutes uniquement les mercredis, samedis et dimanches de 12 heures à 19h30 et les jeudis de 17 heures à 20 heures.

« Cette exposition c’est pour fêter les soixante ans de La Défense et nous voulions avoir un événement un peu marquant et en même temps on ne voulait pas que cet anniversaire soit dans un esprit de commémoration tourné vers le passé, explique Marie-Célie Guillaume, la directrice de Paris La Défense. Cette événement avec des œuvres d’art contemporaines reflète la politique de l’établissement qui est de mettre l’accent sur la diversité du quartier ».

Top 14 : à l’arena le Racing domine Pau

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Le Racing 92 s’est imposé 48 à 28 ce samedi face à Pau, lors de la huitième journée du Top 14 dans une Paris La Défense Arena - Defense-92.fr

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que l’action soit lancée. Le Racing 92 s’est imposé 48 à 28 ce samedi face à Pau, lors de la huitième journée du Top 14 dans une Paris La Défense Arena à moitié remplie et passée à l’ambiance d’Halloween. Après un mauvais début de match, où les Ciel et Blanc ont encaissé dès la deuxième minute un essai des palois qui sera transformé, le Racing, va bénéficier quelques minutes plus tard d’une pénalité l’amenant à (3-7). A la 14’, Thibault Daubagna, va réaliser son deuxième essai, (transformé) permettant à son équipe de Pau de creuser l’écart (3-14).

Il faudra attendre la 16’ pour que le Racing, grâce à Camille Chat réalise son premier essai (transformé) lui permettant de remonter à (10-14). Deux autres essais seront marqués et transformés par les racingmen (23’ et 37’) leur permettant à la mi-temps de dominer la Section paloise (24-14).

A la reprise, le palois, Laurent Bouchet, réalisera un essai qui sera transformé (24-21). A la 51’ une pénalité en faveur du Racing 92 puis un essai à la 54’ de Virimi Vakatawa (transformé par Iribaren), permet aux Ciel et Blanc de continuer sa domination de la rencontre (34-21). Suivront deux autres essais pour le Racing (60’ et 77’) et un pour Pau (65’). Au coup de sifflet final la victoire reviendra donc pour le Racing qui a su dominer Pau (48 à 28).

Les supporteurs du Racing vont désormais devoir attendre un mois pour retrouver leur équipe préférée sur la pelouse synthétique de la Paris La Défense Arena. Le samedi 24 novembre les joueurs de Labit et Travers recevront le FC Grenoble pour la dixième journée du Top 14. Suivra le dimanche 9 décembre le match en Coupe d’Europe qui opposera le Racing – Leicester.

A l’arena on y vient aussi pour trouver un boulot

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Le Pôle Emploi a organisé ce jeudi la première édition du Forum pour l’Emploi à la Paris La Défense Arena - Defense-92.fr

La Paris La Défense Arena ce n’est pas que du rugby et des concerts. La grande enceinte multimodale qui vient de fêter son premier anniversaire la semaine dernière s’ouvre aussi aux événements privés d’entreprises et aux salons, avec l’organisation ce jeudi de la première édition du Forum pour l’Emploi, organisé par le Pôle Emploi des Hauts Seine pour les 18-35 ans.

Dans une grande salle de l’enceinte multimodale, l’agence a permis aux chercheurs d’emplois de venir à la rencontre d’une quarantaine d’entreprises qui proposaient un millier de postes. « Ce salon a été fait pour être au cœur des quartiers, explique Jean-Marc Chevalina, le directeur du Pôle Emploi de Colombes, à l’initiative de l’opération. On a visé les demandeurs d’emploi qui ne connaissent pas le numérique ».

En plus des grandes entreprises présentes comme la Société Générale, Bouygues Télécom ou bien encore la SNCF, une dizaine d’organismes de formations ont répondu présent à cette journée.

« Je suis venu pour trouver une entreprise en alternance », nous confie Robin, un étudiant de 20 ans dans le développement de logiciels. Non loin, Dounia arpente elle aussi les allées du salon, sans trop savoir vers où aller. « Je suis là pour me renseigner, je ne sais pas trop quelle entreprises je vise », confie la jeune femme de 26 ans, en cours de réorientation professionnelle. Titulaire d’un BTS commercial et d’une formation aéroportuaire, cette habitante de Colombes semble vouloir se diriger vers la logistique : « Je regarde ce qui peut être intéressant dans le transport et la logistique ».

Après cette première édition réussie qui a attiré de nombreux chômeurs, les agences Pôle Emploi des Hauts-de-Seine pourraient renouveler ce salon.

Deux investisseurs rachètent un immeuble aux Groues de Nanterre

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Les investisseurs Lazard Group et Herrmann Frères viennent d’acquérir cet immeuble de bureaux au Groues à Nanterre - Defense-92.fr

Les investisseurs Lazard Group et Herrmann Frères viennent d’acquérir auprès de la SCPI Atout Pierre Diversification, gérée par AEW Ciloger, un immeuble de bureaux à l’angle de l’avenue François Arago et de la rue de Lens, dans le quartier des Groues de Nanterre. D’une surface d’environ 7 500 mètres carrés le bâtiment construit au début des années 70, agrandi et modernisé vingt ans plus tard n’est occupé aujourd’hui que partiellement par quelques entreprises après le départ ces dernières années des services de l’inspection du travail. Vieillissant, l’immeuble devrait faire dans les prochaines années l’objet d’une rénovation pour accompagner la métamorphose à venir du quartier des Groues et l’arrivée en 2022 de la gare d’Eole de Nanterre la Folie.

Lors de cette transaction dont le montant n’a pas été communiqué, Les Notaires du 140 Haussmann et Olaf Dechin ont respectivement accompagné les acquéreurs et les vendeurs. BNP Paribas Real Estate a conseillé les acquéreurs et les vendeurs dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec JLL.

« Cette transaction confirme le souhait de ses acquéreurs de se développer en Ile-de-France », explique un communiqué de BNP Paribas Real Estate.

Un an après, la Paris La Défense Arena s’est fait sa place

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L'un des concerts des Rolling Stones en octobre 2017 à la Paris La Défense Arena - DR

C’était il y a tout juste un an. Après un coupé de ruban, suivis trois jours plus tard des trois concerts inauguraux des Rolling Stones, la Paris La Défense Arena (PLDA) devenait la plus grande salle de spectacle de France. Un an après l’enceinte ultra-moderne a fêté la semaine son premier anniversaire. Depuis la grande enceinte multimodale, terre du Racing 92, s’est fait sa place et s’est imposée comme étant la nouvelle plus grande salle de spectacle française, hors stade. Certes encore bien loin des 150 à 200 événements organisés chaque année à l’Accor Hôtels Arena (ex Palais omnisports de Paris-Bercy), la PLDA avec ses 40 000 places en mode concert (contre 20 300 pour Bercy), est devenue le point de rendez-vous pour les plus grands artistes nationaux et internationaux.

Un objectif d’un million de spectateurs pour cette nouvelle saison

Des Stones à Booba et Roger Waters, du Supercross au Stars 80, l’ex-U Arena a attiré plus de 500 000 spectateurs entre son inauguration en octobre 2017 et juin dernier. Après une première année un peu timide en événements, la PLDA a aujourd’hui trouvé son rythme de croisière et les responsables de l’enceinte ambitionnent pour cette saison en cours (du 1er juillet 2018 au 30 juin 2019) d’attirer le million de spectateurs.

« On a fait un pari fou d’ouvrir une salle de spectacle de 40 000 personnes », confie Bathilde Lorenzetti, la vice-présidente de la société gestionnaire de la salle. »Quand on a signé le contrat pour les Rolling Stones, nous n’avions pas de toit, se rappelle t-elle. Il a fallu convaincre que l’on était une salle avec des volumes importants ».

« Notre enjeu en tant que salle c’est de se positionner à l’international, mais aussi de plaire au public. On est avec un modèle économique où il y a une grosse concurrence. Et parfois il y a des batailles qui sont féroces pour obtenir des événements. Aujourd’hui on commence déjà à programmer des événements pour 2020 et même pour 2021, explique pour sa part Damien Rajot, le directeur de la salle. C’est bien pour notre pays d’avoir une salle comme çà ».

De nombreux événements pour 2019

Pour cette seconde saison, l’arena va pouvoir compter sur plusieurs grosses dates comme les huit concerts de Mylène Farmer, mais aussi celles de P!nk et Soprano. Un autre gros événement viendra dans un peu plus de cinq ans faire rayonner l’arena à travers le monde. « C’est une salle pour les Jeux Olympiques de 2024, puisqu’il est prévu d’y accueillir les épreuves de gymnastique », se réjouit Damien Rajot.

Mais la Paris La Défense Arena ce n’est pas que des événements grand public. L’enceinte qui offre une capacité de 15 000 à 40 000 places selon sa configuration entend aussi attirer de grandes entreprises pour des opérations privées comme des séminaires.

Une programmation qui a d’ores et déjà permis à la structure en charge de la gestion de l’enceinte d’atteindre un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros. Renommée au début de l’été dernier la « Paris La Défense Arena », le contrat de naming avec l’établissement public Paris La Défense a permis à la structure d’encaisser une jolie somme de 30 millions d’euros sur les dix prochaines années.

Le nouveau siège de Dalkia ira dans la tour Europe

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La tour Europe en juin 2018 - Defense-92.fr

Déménagement en vue pour les salariés de Dalkia. La filiale d’EDF, spécialisée dans les services énergétiques et la production d’énergie installera l’année prochaine son nouveau siège au sein de la tour Europe, où est déjà présente depuis 2015 sa direction Ile-de-France.

Avec cette nouvelle adresse l’entreprise quittera ainsi son immeuble Espace 21, dans le quartier Valmy, près des tours de la Société Générale, où elle est  installée depuis plus de vingt ans et réunira également ses filiales Dalkia Biogaz et Optimal Solutions, basées respectivement à Courbevoie et Puteaux. Programmé pour octobre 2019, ce déménagement concernera 800 personnes, ce qui portera l’effectif total de Dalkia dans la tour Europe à 1 250 personnes. Avec 20 000 mètres carrés (contre un peu plus de 8 300 mètres carrés actuellement), la quasi-totalité de ce building qui en fait 28 000 mètres carrés sera occupé par l’entreprise qui devrait le renommer « Tour Dalkia ».

« La tour Europe sera un lieu pensé pour l’ensemble des collaborateurs du groupe (siège, région, filiales et international), vecteur de bien-être et de performance pour les salariés, un lieu orienté clients, vecteur d’innovation, véritable vitrine des savoir-faire du groupe Dalkia, un lieu accueillant et facilement accessible, moderne et responsable, traduisant les valeurs de l’entreprise : respect, responsabilité, solidarité », nous explique Dalkia.

Construite à la fin des années 60, la tour Europe a un temps abrité dans les années 2000 le siège de l’OCDE durant les travaux de son ancien siège parisien au Château de la Muette. Elle fut au départ de l’organisation rénovée par son ancien propriétaire allemand KanAm. Malgré d’importants travaux, la tour peina à faire le plein de locataires.

Une nouvelle rénovation pour apporter plus de vie au pied de la tour

Rachetée en 2016 par le gestionnaire d’actifs américain BlackRock, la tour Europe fait depuis quelques mois déjà l’objet d’une nouvelle importante rénovation. Son actuel propriétaire va d’ici l’année prochaine transformer tout le pied de la tour pour y créer une offre commerciale et moderniser le hall d’accueil en créant entre autres deux grandes marquises en béton fibré de 110 mètres carrés avec sept mètres de portée. « L’idée c’est d’ouvrir le socle de la tour sur l’extérieur en intégrant des concepts innovants plus en phase avec les utilisateurs mais aussi au public, confie Michaël Hameau, l’asset manager de la tour, chez BlackRock. On voulait casser cette image de tour enfermée sur elle-même et un peu vieillissante ».

Car avec cette rénovation confiée à l’architecte Rudy Ricciotti, la tour Europe, sera la première du quartier d’affaires à s’ouvrir au public. Côté parvis un café va y être aménagé tandis qu’un restaurant « rooftop » remplacera une partie de l’ancienne salle des nations qui aurait initialement dû accueillir des salles de conférences ainsi qu’un auditorium. Une grande salle de fitness de mille de mètres carrés, elle aussi accessible à tous, sera également édifiée à l’étage inférieur.

Inoccupée en grande partie durant presque dix ans, la tour Europe affiche désormais complet avec en plus de son principal occupant Dalkia les sociétés Consolis, Transactis et la Maaf.