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jeudi 28 mars 2024
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Nikos Aliagas, dévoile son autre facette à la Grande Arche

On le connait avant tout en tant qu’animateur de télévision ou de radio, mais Nikos Aliagas, sait aussi se distinguer avec un autre talent, largement méconnu. Le journaliste franco-grec qui a commencé sa carrière sur la chaine Euronews, avant d’être révélé par son rôle de présentateur de la Star Academy excelle depuis une dizaine d’année dans un tout autre domaine, celui de la photographie.

Jugé « trop ciblé », par la présidente du Toit, Corinne de Conti, les expositions jusqu’alors consacrées au photojournalisme se réorientent pour attirer un public plus large. Pour lancer cette nouvelle formule c’est donc le présentateur de la matinale d’Europe 1 qui a été appelé. Jusqu’au 6 janvier prochain il y expose une centaine de photographies, tirées de son livre « L’Épreuve du Temps – Instants photographiques ». Déclinées en quatre formats, les photographies viennent habiller les 1 200 mètres carrés de l’espace culturel.

« Cette expo est née à Lyon il y a déjà deux ans, elle a voyagé un peu partout. Elle a évolué, et je pense que l’on va arriver à cette dernière étape à Paris, explique l’homme âgé de 49 ans. Initialement les photos que j’ai prises n’étaient pas censées faire un livre ou une expo, mais je les prenait de toutes façons. C’était mon hobby, mon passe-temps ».

« J’avais besoin de revenir à la source, à l’essentiel et la photographie s’inscrit dans l’intime, c’est fragile et c’est plus fort que moi »

« J’ai commencé à prendre des photos quand j’étais gamin et reporter ; j’avais toujours un boitier puis avec le temps, je l’ai mis de côté, je perdais même le matériel, se souvient l’animateur de TF1. Je suis revenu avec le téléphone portable, ça m’a remis dans le bain, comme un jeu avec les réseaux sociaux, mais ce n’était pas suffisant ; je me suis remis sur des boitiers avec des focales courtes. J’avais besoin de revenir à la source, à l’essentiel et la photographie s’inscrit dans l’intime, c’est fragile et c’est plus fort que moi ».

Réalisés au cours des dernières années jusqu’à cet été, les clichés de Nikos Aliagas, tous en noir & blanc, racontent ses rencontres en Grèce, son pays natal mais aussi à Cuba, au Sri Lanka, en Suisse et un peu en France, « pas beaucoup », dit-il « peut-être parce que dans mon quotidien j’ai moins le temps et que je n’ose pas photographier les gens dans la rue car ils me reconnaissent ; c’est la limite de la notoriété ». Majoritairement constituée de portraits d’inconnus mais aussi de sa famille, comme sa fille, l’exposition dévoile aussi certains lieux.

A l’issue de cette expo c’est Jean-Marie Perrier, qui sera à découvrir dès janvier prochain. Suivront ensuite les expositions de Stéphane de Bourgies et celle de Yann Arthus Bertrand à l’été prochain.

L’exposition « L’Epreuve du Temps – Instants photographiques », est à découvrir jusqu’au 6 janvier 2019 au Toit de la Grande Arche. Elle est ouverte comme le reste du Toit de 10 heures à 19 heures. Pour y accéder il vous faudra débourser quinze euros en plein tarif, dix euros pour les étudiants et sept euros pour les enfants.

De jeunes enfants photographiés par Nikos Aliagas au Sri Lanka – Nikos Aliagas
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