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L’agence de la Société Générale de la galerie de la Coupole ferme ses portes

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L'agence de la Société Générale de la galerie de la Coupole ferme ses portes - Defense-92.fr ©Defense-92.fr

Depuis le vendredi 30 juillet 2010, l’agence de la Société Générale installée dans la galerie commerciale de la Coupole a fermé ses portes. Cette fermeture n’est pas définitive explique la Société Générale qui attend une décision de l’EPAD sur l’avenir de l’agence dans la galerie suite au projet de fermeture pour rénovation. Mais elle est principalement due à la difficulté de circulation dans la galerie, en raison de la construction des murs de cheminement et de la présence de très nombreuses palettes contenant des plaques de plâtre. La Société Générale tout comme une grande partie des commerçants serait également en attente du dédommagement de la part de l’EPAD pour la cession des locaux. En attendant les six salariés et les comptes des clients de l’agence ont été repliés dans celle toute proche des Quatre Temps à côté du Castorama au 15 Parvis de La Défense.

L’agence des Quatre Temps est ouverte du lundi au jeudi de 10h à 17h15 et le vendredi de 10h à 17h. Téléphone : 01 41 02 98 30

D’autres agences sont également présentes dans le quartier, il s’agit de celle du cours Valmy, du cours Michelet et de la Terrasse Boïelieu.

Quand Michael Youn faisait ses propres JO à La Défense dans le Morning Live

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A l’occasion des JO d’Hiver de Salt Lake City en 2002 Michael Youn avait dans son émission du Morning Live pris La Défense pour une station de ski - DR

Ses facéties ont fait rire des centaines de milliers de spectateurs tous les matins pendant un peu moins de deux ans. Michael Youn l’animateur vedette du Morning Live, émission phare au début des années 2000 sur M6 avait il y a tout juste seize ans à l’occasion des Jeux Olympiques d’Hiver de Salt Lake City 2002 (rebaptisé « les Jeux Olyncheap ») pris La Défense pour une station de ski.

Pendant toute la durée des Jeux l’humoriste et ses deux compères Vincent Desagnat et Benjamin Morgaine avaient réalisé toute une série de sketches pour se moquer de leurs confrères présentateurs des JO mais aussi des épreuves elles-mêmes. Et parmi ces scènes humoristiques, Michael Youn, s’était glissé dans la peau de Victore, un athlète plutôt ringard utilisant l’un des escalators de la gare de La Défense comme tremplin de saut à ski et les marches de la Grande Arche pour l’épreuve de ski de bosses. L’histoire ne dit pas si le casse-cou de ces sketches était bien Michael Youn ou une doublure…


Etes-vous prêt à gravir les 954 marches de la tour First pour la Vertigo ?

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Environ 1 100 personnes avaient participé à la cinquième édition de Vertigo en 2017 - Defense-92.fr

La course la plus raide de France revient ce printemps à La Défense pour la sixième année. L’association Play International vient d’ouvrir les inscriptions pour sa course Vertigo, qui se tiendra le 24 mai prochain à la tour First.

Cette course, ouverte une fois de plus aux salariés et aux particuliers propose de gravir pour la bonne cause une partie ou l’intégralité des 954 marches de la plus haute tour de France. Pour cette édition 2018 le concept reste le même que l’an passé avec pour les entreprises deux formats de course proposés entre 17 heures et 19h30 : une en relais à quatre (avec douze étages par participants) et une ensemble à quatre (chaque participant gravit les 48 étages). Les particuliers pourront eux se lancer ce défi avec des courses en solo ou en relais entre 19 heures et 20h30 afin de venir à bout des 48 niveaux de la tour.

Pour chaque équipe inscrite, l’entreprise s’engage à effectuer un don de 954 euros, comme les 954 marches à gravir soit 381 euros après défiscalisation. Les particuliers doivent eux collecter 230 euros, -en référence à la hauteur de la tour- auprès de leur entourage pour prendre le départ. Un minimum de collecte, fixé à 48 euros par personne, est imposé pour chaque coureur.

125 000 euros récoltés lors de l’édition de 2017

L’édition de 2017 avait permis à l’organisateur Play International de récolter 125 000 euros grâce à la participation de 1 100 grimpeurs dont la plupart étaient des salariés d’entreprises comme EY, l’un des locataires du building.

Avec cette course solidaire l’association humanitaire entend affecter le montant des inscriptions à son programme qui vise à promouvoir le sport santé à destination du jeune public.

Enfin un village « after-work » sera planté au pied de la tour First avec au programme du molky, de la pétanque, un bar solidaire, des djs ou encore de la musique live.

Infos et inscriptions sur course-vertigo.org

A la Grande Arche, le Swave, l’incubateur fintech accueille ses premières start-up

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La Grande Arche de La Défense en juin 2017 - Defense-92.fr

Les petites start-up de la fintech vont enfin pouvoir côtoyer les grands groupes du CAC 40 à La Défense. L’association Paris&Co a lancé fin janvier, le Swave, le nouvel incubateur dédié aux jeunes pousses de la fintech au sein du plus grand quartier d’affaires d’Europe. Installé sur 2 500 mètres à travers deux niveaux du pilier nord de l’Arche (au 19ème et 20ème étage), le Swave a vocation à accompagner dans leur développement de jeunes entreprises issues de la finance et de l’assurance.

« Le Swave c’est une initiative de l’Etat cofinancée par le secteur privé (La Société Générale, NewAlpha AM, le Crédit Municipal de Paris, Exton Consulting, AG2R La Mondiale, MasterCard et le Groupe Casino, ndlr), explique Edouard Plus, responsable de la structure. L’idée c’est de faire quelque chose pour fédérer les initiatives et les unir ». Après avoir injecté une « somme substantiel » dans le lancement du Swave, l’Etat se désengagera d’ici la fin 2019 pour que la plate-forme soit intégralement financé par le privé. Et le choix d’implantation dans le quartier d’affaires est plus que symbolique pour le Swave. « C’était une demande de l’Etat de renforcer l’attractivité de La Défense et puis la Grande Arche est un lieu très symbolique », poursuit Edouard Plus.

Pour sa première promotion 80 candidatures ont été reçues au Swave qui en a retenu 31 avant une ultime sélection menée avec ses partenaires financiers. Et ce sont donc vingt jeunes pousses qui ont ainsi pu s’installer en ce début d’année dans l’emblématique Arche de La Défense. Ces entreprises seront rejointes d’ici juin prochain par de nouvelles, d’origine française ou étrangère, avant que la promotion ne rassemble pour la fin de l’année, trente-cinq pépites. « L’objectif c’est d’avoir au moins 30 % de start-up issues de l’international » détaille Edouard Plus, expliquant être en contact avec des sociétés britanniques, polonaises ou encore singapouriennes. Mais ne rentre pas qui veut. « Dans les critères pour rentrer au Swave il faut faire de la finance raisonnée. Nous avons refusé une candidature d’une personne qui faisait du trading haute fréquence par un algorithme », admet Edouard Plus qui souhaite une position « éthique » en faisant  « de la finance durable et responsable ».

De 12 à 36 mois pour grandir

En plus de profiter de locaux équipés (200 euros le poste de travail par mois en co-working ou 330 euros par mètre carré par an en bureau privé) et d’une visibilité accrue, le Swave propose à ses poussins de bénéficier d’un véritable accompagnement pendant douze mois, renouvelable deux fois jusqu’à 36 mois.

« La Défense c’est un énorme appel d’air en termes de visibilité et une manière très simple de nous identifier en termes de fintech. Pour nous c’est un relais de croissance pour notre visibilité », confie Nicolas Weissleib, le fondateur et dirigeant de PayGreen, qui propose du paiement en ligne, avec des micros-dons grâce à l’arrondi. Déjà à la tête d’une équipe d’une dizaine de personnes, le jeune entrepreneur rouennais espère donner un véritable coup d’accélérateur durant son passage au Swave.

A ses côtés, Amine Hebri développe Avanseo, avec ses solutions de crédits pour les professionnels allant de 500 à 50 000 euros. « Je suis là pour l’expertise du Swave et sa visibilité », déclare Amine Hebri, convaincu de l’utilité de la plate-forme d’innovation, en indiquant espérer rester pour les douze ou dix-huit prochains mois.

Et pour inaugurer en beauté le Swave, c’est Emanuel Macron en personne qui pourrait venir couper le ruban en mars prochain. Cette possible venue du président de la République, souhaitée par Edouard Plus, serait ainsi le premier déplacement d’Emanuel Macron dans le quartier d’affaires depuis son élection.

Le chef étoilé Michel Rostang régalera bientôt le quartier d’affaires

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Le projet Oxygen sera inauguré à l'été 2018 - Stephane Malka architecte / Archirendering / Paris La Défense

Dans quelques mois La Défense aura son chef étoilé. Le créateur de la bistronomie, Michel Rostang, chef doublement étoilé de la Maison Rostang, dans le XVIIe arrondissement de Paris, ainsi que de plusieurs adresses à Paris et Neuilly ouvrira à l’automne prochain une nouvelle table accompagnée d’un bar à cocktails aux portes du quartier d’affaires. Le maître du sandwich aux truffes va intégrer Oxygen, le nouvel espace consacré à la restauration et l’animation au bout de l’Esplanade.

Conçu comme un véritable lieu hybride, Oxygen sera érigé face au pont de Neuilly, au pied des tours First et Allianz One. Il proposera sur 2 000 mètres carrés en plus du restaurant de Michel Rostang trois autres enseignes de restauration : Bioburger, un fast-food 100 % bio ; Prairie, un bar à salade et Marco Marco, une pizzeria créée par le restaurant parisien Louie Louie. Mais ce n’est pas tout puisqu’un grand espace événementiel festif modulable sur plus de 300 mètres carrés pouvant évoluer selon une programmation variée, tout au long de la journée et de la nuit, sera créé ainsi qu’une immense terrasse privative d’un millier de mètres carrés.

Une ouverture programmée à l’automne prochain

Remporté par le groupement Avec Investissements et Altarea Cogedim, accompagné d’une équipe d’exploitants (Liquid corp, bioburger, Sarl M), Oxygen conçu par l’architecte Stephane Malka et Comptoir des Projets pour l’aspect paysagiste, doit ouvrir à l’automne prochain. Le chantier qui a été lancé en ce début d’année est mené par l’entreprise de BTP Legendre. Le promoteur Altarea Cogedim deviendra, à l’ouverture, le bailleur du site pour une durée de vingt ans dans le cadre d’une convention signée avec Paris La Défense.

Ce nouveau lieu de vie entend « dynamiser la porte d’entrée du quartier d’affaires » en « valorisant les volumes sous la dalle », se réjouit le groupement dans un communiqué. Le futur exploitant du lieu, Avec Investissements et ses partenaires prévoit de créer avec Oxygen une centaine d’emplois. Les recrutements devraient prochainement débuter, explique le communiqué.

Et ce n’est pas tout. Quelques mois après l’inauguration de l’Alternatif dans le parking Villon, un autre projet doit voir le jour sur la dalle de La Défense. D’ici l’été 2019, le programme Table Square, aménagé à la fois sous et sur la dalle, face au Bassin Agam, au pied de Cœur Défense sera entièrement consacré à la gastronomie.

Le projet Oxygen – Stephane Malka architecte – archirendering

Idemia va installer son nouveau QG à La Défense

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Idemia s'installera dans la totalité de l'immeuble T2, actuellement occupé par Engie - Defense-92.fr

Ils selleront bientôt leur union sous le même toit. Idemia, le spécialiste français dans la sécurité numérique et la biométrie, né l’an passé du rachat de Morpho par Oberthur Technologies à Safran installera d’ici le quatrième trimestre son nouveau siège à La Défense.

Actuellement basés sur leurs lieux d’origine, à Issy-les-Moulineaux pour l’ex-Safran Morpho et à Colombes pour l’ex-Oberthur Technologies, ce nouveau QG de 19 000 mètres carrés répartis sur onze étages prendra racine dans l’intégralité de l’immeuble T2 (également appelé B) actuellement occupé par Engie. Implanté dans le quartier du Faubourg de l’Arche à Courbevoie, l’immeuble construit au milieu des années 2000 sera libéré par le géant de l’énergie dans le courant du mois de février. Ce départ précipité d’Engie est dû à une réorganisation interne du groupe, -notamment en raison de la généralisation du télétravail- qui se concentrera désormais uniquement dans le building voisin, la tour T1.

Cette nouvelle implantation d’Idemia devant réunir quelques 1 500 salariés se fera en sous-location auprès d’Engie. Car l’ex-GDF-SUEZ avait, début 2015, renouvelé son bail auprès du propriétaire Gecina (Ivanhoé Cambridge, à cette époque) pour une durée de douze ans le portant jusqu’à 2027. Si Engie conservera sa crèche dans le bâtiment, Idemia aura la pleine jouissance des espaces de restauration de T2 et bénéficiera de place de parkings dans un parc privé.

Cette transaction qui a été réalisée en quelques mois a été chapeautée par JLL qui a conseillé à la fois Engie et Idemia.

Le documentaire We Blew It ce vendredi à l’UGC des 4 Temps

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Le documentaire We Blew It sera projeté ce vendredi à l'UGC des 4 Temps - DR

Il n’y a pas que des films au cinéma. L’UGC des 4 Temps qui projette depuis plusieurs années déjà des opéras propose ce vendredi 16 février à 20 heures à ses spectateurs de découvrir le documentaire We Blew It, de Jean-Baptiste Thoret. Sorti le 8 novembre 2017, We Blew It s’intéresse aux Etats-Unis et sur le passage d’Easy Rider à Donald Trump. Le doc tentera de répondre à ce que sont devenus les rêves et les utopies des années 60 et 70 et ce que pensent aujourd’hui ceux qui ont vécu cet âge d’or en se demandant s’ils n’ont pas « tout foutu en l’air ».

Les places pour cette séance en VOSTF sont vendues au tarif normal. Les réservations peuvent se faire sur le site Ugc.fr, l’appli Ugc Direct ou les places peuvent être achetées directement aux caisses du cinéma.

Jean-Michel Fauvergue, ex-flic au RAID en dédicace ce jeudi à la Fnac de La Défense

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L'ex-patron du RAID, Jean-Michel Fauvergue viendra dédicacer son livre "Patron du Raid" ce jeudi à la Fnac de La Défense - DR

Aujourd’hui député LREM de la huitième circonscription de Seine-et-Marne, Jean-Michel Fauvergue s’est fait connaitre ces dernières années par ses fonctions de patron du RAID. L’ex-flic sera de passage à la Fnac de La Défense ce jeudi 8 février à partir 12h30 pour présenter et dédicacer son livre « Patron du Raid ».

Paru en octobre dernier aux éditions Mareuil Editions, ce livre vendu 19 euros est un témoignage fort de Jean-Michel Fauvergue qui pendant quatre ans, entre 2013 et 2017 a dirigé la prestigieuse unité de police d’intervention. Au travers de ce récit l’homme qui souhaite rendre hommage à ses anciennes équipes revient sur les tragiques attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher en janvier 2015, des attentats parisiens du 13 novembre 2015, de l’opération de Saint-Denis qui s’en est suivie, de l’attentat de Magnanville visant un couple de policiers en juin 2016, de l’attaque au camion-bélier sur la promenade des Anglais à Nice le 14 juillet 2016 et de l’attentat dans une église à Saint-Étienne-du-Rouvray douze jours plus tard. Jamais dans l’histoire du RAID, un chef aura dû faire face à autant d’attaques terroristes en seulement quatre ans…

A l’occasion des JO d’hiver Toyota décline sa campagne « Start your impossible » sur le Digital Dream des 4 Temps

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A l’occasion des Jeux Olympiques d’hiver Toyota décline sa campagne « Start your impossible » sur le Digital Dream des 4 Temps - Defense-92.fr

La firme automobile japonaise Toyota célèbre à l’occasion des Jeux Olympiques d’Hiver de Pyeongchang en Corée du Sud ses huit années de parrainage olympique et paralympique (sur la période 2017-2024) avec un spot inédit sur le Digital Dream des 4 Temps. Cette déclinaison de la campagne « Start your impossible » (« Commencez votre impossible ») de Toyota propose aux visiteurs du centre commercial de découvrir jusqu’au 25 février prochain ce film publicitaire mettant en avant les produits mobilité de la marque mais aussi le sport et en particulier le paralympisme.

Le Digital Dream est un dispositif de trois écrans géants installés sur la place du Dôme du centre commercial des 4 Temps. Ce support hors normes propose la diffusion d’une vingtaine d’heures de publicité par semaine. Le spot publicitaire pour Toyota partage le Digital Dream avec plusieurs spots artistiques du centre.

Un dispositif de 250 mètres carrés

Cette installation Digital Dream, unique en son genre, a été conçue par le studio parisien de design digital Admemori. Le dispositif technique en LED a été installé par Barco et dialogue sur les trois niveaux de la place du Dôme. Il comprend un grand écran totem de 16 mètres de hauteur sur 3,60 mètres de large ainsi qu’un écran circulaire de 47 mètres de long sur 1,20 mètre entre le premier étage et le deuxième du centre et un second écran circulaire de 63,60 mètres sur 2 mètres entre le deuxième et le troisième étage des 4 Temps. Le tout représente une surface de 250 mètres carrés, ce qui en fait l’un des plus grands dispositifs numériques indoors d’Europe.

La commercialisation de ce support est assurée par Clear Channel, tout comme l’écran géant de 66 mètres carrés qui donne sur la place de La Défense et l’ensemble des écrans numériques 70 pouces des 4 Temps et du Cnit. Le numéro deux mondial américain de la publicité extérieure réunit l’ensemble de ces dispositifs digitaux sous l’offre “Play”.

Depuis le lancement du Digital Dream en septembre 2013 par Clear Channel et Unibail-Rodamco le propriétaire des 4 Temps, de nombreux annonceurs comme Audi, Sony, Heineken, le ZooParc de Beauval, Carte Noire, Samsung, Red Bull, Ford, Jean-Paul Gaultier, Land Rover, Seat, Boursorama, Yves Saint Laurent, Bouygues Telecom, Chanel, Paco Rabane, Netflix, Cartier, Huawei, HP, Orange, Sowee d’EDF ou dernièrement Beats ont utilisé ce support publicitaire inédit en France.

La Cour des Comptes pointe du doigt les implantations du ministère de l’équipement et de l’environnement à La Défense

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La Cour des comptes, rue Cambon à Paris - Défense-92.fr

Les dépenses immobilières de l’Etat n’ont pas permis de réaliser les économies espérées. C’est en somme ce qu’estime la Cour des Comptes dans son dernier rapport publié ce mercredi 7 février. Les juges de la rue Cambon dénoncent le regroupement des services du ministère de l’Equipement, de l’Environnement et de l’Habitat sur deux bâtiments à La Défense, à la Grande Arche et à la tour Sequoia au cours des dernières années.

« Si la plupart des objectifs de rationalisation ont été atteints, ce regroupement demeure inabouti. Le recours à des financements privés a conduit à des surcoûts pour les finances publiques », estime la juridiction qui chiffre les dépenses supplémentaires à 88 millions d’euros. La Cour regrette le recours à « des montages juridiques complexes » dans le cadre d’un projet lancé il y a une dizaine d’années qu’elle juge toutefois « ambitieux ».

La Cour dit également regretter la modalité d’acquisition en crédit-bail par l’Etat de la tour Sequoia auprès de Thysman Speyer. « Il étale en effet la charge budgétaire sur 18 ans. De surcroît, l’Etat a demandé à la banque un échéancier particulier pour les premières années, qui minore les annuités 2016 et 2017 d’environ 2,5 millions d’euros chacune. Inversement, l’annuité 2018 est majorée d’environ 5 millions d’euros. Ce choix, que rien ne justifie techniquement, reporte donc des dépenses à l’année 2018 », explique les magistrats qui auraient préféré un achat comptant financé par emprunt sur les marchés financiers qui aurait été moins onéreux pour l’Etat.

De nombreux postes de travail vacants et une absence de rentabilité du Toit de l’Arche

De plus la Cour dénonce de nombreux postes vacants dans ces deux implantations et l’absence de l’installation des ministres et leurs cabinets, du bureau des cabinets ainsi que la direction de la communication dans Paris intra-muros mais aussi de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) qui est restée à Issy-les-Moulineaux. « Cette dispersion persistante sur trois sites alourdit le fonctionnement du ministère, entraînant de nombreux déplacements à l’occasion des réunions avec le ministre et ses conseillers », écrivent les magistrats qui déplorent que les deux immeubles disposent d’environ 10 % d’espace de travail inoccupés.

Par ailleurs la Cour pointe du doigt « l’absence de rentabilité » du Toit de l’Arche rouvert en juin dernier. Rénové pour 107 millions d’euros, l’exploitation du lieu a été confiée à la société City One. Si la Cour considère que le contrat d’exploitation du toit prévoit certes un intéressement de l’Etat, reposant notamment sur le chiffre d’affaires et l’excédent brut d’exploitation de City One, elle juge toutefois que les recettes nettes que l’Etat peut en espérer (inférieures à 100 000 euros TTC par an) sont, au mieux, négligeables par rapport à l’investissement consenti. Selon elle il aurait ainsi été moins coûteux pour l’Etat de céder ce Toit.

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