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vendredi 29 mars 2024
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L’avenir des tours Aillaud se dessine

Les dix-sept tours Aillaud vont faire l’objet dans les prochaines années d’une vaste rénovation. Onze d’entre-elles devraient s’habiller d’inox.

Avec leur forme tubulaire et leurs motifs en forme de nuages, les tours Aillaud, ensemble emblématique des années 70, s’apprêtent à se métamorphoser dans les prochaines années. Ce vendredi sera une journée importante pour Patrick Jarry (Divers gauche), le maire de Nanterre. L’édile politique va rencontrer le Ministère de la Culture pour défendre le projet de rénovation d’une partie de ses dix-sept tours (certaines appartiennent à l’office HLM du département des Hauts-de-Seine) conçues par l’architecte Emile Aillaud qui abritent 1 600 logements HLM, labélisées depuis 2008 « Patrimoine du xxe siècle » et ainsi obtenir un soutien financier.

La ville qui s’est entourée du promoteur Cogedim doit trouver avec l’Etat un accord pour rénover six tours de quelques 490 logements sociaux qui seront vendues au promoteur afin de les transformer en appartements privés. « On va faire ce que personne n’a jamais fait en France, réutiliser des tours de logements sociaux pour un autre usage », s’est félicité le maire, d’après des propos rapportéspar le Parisien.

Pour redonner de la vie à ce quartier trois scénarios sont sur la table. La première option consiste à rénover toutes les tours en habillant les façades avec de l’inox, à l’instar de ce qui est prévu pour les onze tours (la douzième, l’une des plus petite doit être démolie) qui resteront des logements sociaux. La seconde opterait pour la rénovation à l’identique, en gardant les faïences pour les six tours qui deviendront privées. Enfin la troisième idée se veut intermédiaire comme le rapporte le Parisien. Cette voie consisterait à mettre de l’inox sur cinq des six tours et de réhabiliter à l’identique l’une des plus hautes des deux tours (100 mètres) avec un remplacement de la faïence. La rénovation à l’identique avec l’utilisation de la faïence serait ainsi possible puisque le fabricant italien qui avait imaginé ces petits carreaux de deux centimètres sur deux existe toujours et les commercialise encore. La restauration à l’identique, avec remplacement des mosaïques, ne devrait pas coûter plus cher que l’isolation par l’extérieur avec une façade inox. Seulement avec l’option de la faïence il faudrait alors vider les logements pour les rénover de l’intérieur.

Ces trois scénarios seront ainsi soumis au ministère. « L’idée est de voir ce qui est du domaine du possible », explique Bertrand Monchecourt au Parisien. De son côté Cogedim a d’ores et déjà annoncé qu’il vendra les appartements qui seront agrandis à des prixinférieurs au marché. De son côté, la ville déposera en juin un dossier pour le financement de ce projet par l’Agence de rénovation urbaine. « Il faut avancer », résume Patrick Jarry au quotidien, sans pour autant qu’il n’ait donné sa préférence à l’un des trois scénarios.

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