Pas de Jeux sans eux. À 125 jours de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) a organisé ce samedi après-midi à Paris La Défense Arena une énorme convention pour un premier briefing de ses 45 000 volontaires.
Si tous n’ont pas pu faire le déplacement dans la plus grande salle de spectacle d’Europe -là même où se dérouleront les épreuves de natation et de water-polo-, ce sont tout de même plus de 20 000 bénévoles qui ont répondu présents à ce rendez-vous XXL et près de 12 000 autres l’ont suivi en direct sur internet.
Rassembler les Volontaires de #Paris2024 : ça, c’est fait ✔️
Merci pour votre énergie et votre enthousiasme : c’était juste dingue !
J-125 🔥 pic.twitter.com/cWtYIZUSGx
— Tony Estanguet – OLY (@TonyEstanguet) March 23, 2024
Indispensables pour l’organisation des olympiades, ces bénévoles auront pour mission d’accueillir aussi bien le public que les athlètes, les journalistes et autres participants. Cette énorme équipe va être composée de bénévoles venant de toute la France mais aussi des quatre coins du monde. La moitié des volontaires participera aux Jeux Olympiques et Paralympiques, précise Paris 2024. Pour recruter cette troupe de bénévoles, Paris 2024 n’a pas eu trop de mal. L’organisateur affirme avoir reçu plus de 300 000 candidatures.
Pour ce moment festif, les visages des bénévoles affichaient de larges sourires. « Je suis à la retraite et je veux être utile », confie Françoise, affectée durant les Jeux Olympiques dans le secteur de la Porte de Versailles. « C’est la première fois que je vais assister aux JO. Les Jeux à Paris c’est une fois dans une vie », ajoute Patrice. Le retraité va lui accueillir la foule à Saint-Quentin pour les Jeux Olympiques et au Château de Versailles pour les épreuves Paralympiques.
« Je n’ai pas réussi à me qualifier pour les Jeux Olympiques il y a quelques années, alors je suis rentré par une autre porte », s’amuse Rachid Boudchar, 28 ans et ancien champion du monde de kick-boxing et full contact. L’athlète qui sera affecté sur le site du Grand Palais fait partie du tiers des bénévoles issus du mouvement sportif.
« Ça fait longtemps que l’on travaille sur ce programme des volontaires. Jusqu’à présent ce n’était que des chiffres et des tableurs. Là c’est concret, ça a été une rencontre. On voit bien que les volontaires sont fiers », s’est réjoui l’ancien champion Olympique et président de Paris 2024, Tony Estanguet. « Le volontaire est là pour rassurer, accueillir. Il a un rôle clé parce qu’il renseigne aussi », rajoute le triple champion olympique de canoë monoplace slalom.
Ils ont la même tenue, et ils ont la même passion… les Jeux de #Paris2024 !
Pour habiller les volontaires des Jeux, les équipes de @Decathlon ont travaillé pendant 1 an à la confection de l’uniforme de ceux qui seront demain le visage des Jeux ✨ pic.twitter.com/FJ0I3FYDp7
— Paris 2024 (@Paris2024) March 23, 2024
Cette convention a surtout été l’occasion pour l’organisateur de dévoiler à ses bénévoles leur uniforme. « Éco-conçue » par Decathlon, l’un des partenaires officiels de Paris 2024, la tenue unisexe en polyester recyclé prenant les couleurs des Jeux a demandé dix-huit mois de travail. Alliant du « vert opéra » et du « bleu zinc », ce kit sera composé de quinze pièces : un bob, une veste-gilet, quatre maillots, deux pantalons, quatre paires de chaussettes, une paire de chaussures, une banane et un sac de conditionnement. « À travers une panoplie vestimentaire éco-conçue à la fois tendance, fonctionnelle et arborant notre nouvelle identité visuelle, nous aurons à cœur de partager notre expertise et notre passion du sport avec des millions de personnes à travers le monde », s’est félicitée Barbara Martin Coppola, directrice générale de Decathlon.
« La tenue est top », se réjouit Marie, bénévole au Stade de France pour les Jeux Paralympiques et sur liste d’attente pour les Jeux Olympiques. Cette lyonnaise qui n’a pas hésité à poser des congés pour participer à cette plus grande célébration sportive au monde témoigne : « Je rêvais de voir les Jeux en France. Là j’ai vraiment l’impression d’y participer en étant au plus près des émotions ».
