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samedi 7 juin 2025
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Gladiator de Ridley Scott à redécouvrir au CGR de Nanterre

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Le cinéma CGR projettera le film Gladiator - DR

Vous allez pouvoir repartir au cœur du combat. Réouvert depuis le 22 mai, le nouveau CGR de Nanterre Université proposera à ses spectateurs de redécouvrir « Gladiator », le film culte de Ridley Scott avec Russell Crowe, Joaquin Phoenix, Connie Nielsen, Oliver Reed et Richard Harris.

Ce long métrage anglo-américain raconte l’histoire du général romain Maximus, le plus fidèle soutien de l’empereur Marc Aurèle, qu’il a conduit de victoire en victoire avec une bravoure et un dévouement exemplaires. Jaloux du prestige de Maximus, et plus encore de l’amour que lui voue l’empereur, le fils de MarcAurèle, Commode, s’arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l’arrestation du général et son exécution. Maximus échappe à ses assassins mais ne peut empêcher le massacre de sa famille. Capturé par un marchand d’esclaves, il devient gladiateur et prépare sa vengeance.

Deux projections seront proposées, l’une en VO, le jeudi 2 juillet à 20h15 puis l’autre en VF le dimanche 5 juillet à 20h15. Les deux projections se feront dans l’Ice, la salle immersive du complexe. Les séances sont proposées à cinq euros. Les réservations se font directement sur le site CGR.

Et si vous avez raté l’une des deux séances, l’UGC de La Défense projettera à son tour ce film sorti en 2000 le 16 juillet à 20 heures.

Menace et main courante, les tours Hermitage s’offrent une énième polémique

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Le projet des tours Hermitage Plaza - DR

Le climat devient explosif entre le promoteur Hermitage et l’établissement public Paris La Défense. Marie-Célie Guillaume, la directrice de l’aménageur, a selon le Canard Enchainé déposé une main courante au commissariat de La Défense ce lundi 22 juin pour dénoncer des menaces verbales qu’elle aurait reçues de l’un des dirigeants du promoteur russe.

Selon l’hebdomadaire satirique, l’altercation, violente s’est déroulée le 18 juin dernier en marge d’une réunion organisée au conseil départemental des Hauts-de-Seine où était abordé le sujet de ces deux tours géantes chiffrées à plus de trois milliards d’euros.

Cette réunion qui portait sur la vente de terrains par Paris La Défense à Hermitage avait réuni autour de Georges Siffredi, le nouveau président des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense, suite à la mort de Patrick Devedjian en mars dernier, Marie-Célie Guillaume, le PDG du groupe Hermitage, Emin Iskenderov, ainsi que son vice-président exécutif et directeur financier, Gilles Soulié, mais aussi Pierre Soubelet, préfet des Hauts-de-Seine.

« Je vais détruire votre réputation »

L’homme d’affaires russe misait énormément sur cette réunion cruciale pour la suite de son projet bloqué pour de multiples raisons depuis des années. Alors que cela fait déjà deux ans que les relations sont très compliquées entre l’aménageur et le promoteur, le groupe immobilier espérait rependre les discussions avec le nouveau président. Peine perdue pour lui puisque le successeur de Patrick Devedjian lui a déclaré que son département, majoritaire dans Paris La Défense ne changerait pas de position et qu’il envisageait seulement de l’indemniser pour les frais engagés.

La réunion a donc tourné court et le la situation s’est envenimée. « Les dirigeants d’Hermitage ont réagi avec virulence, le ton est monté et le président a mis fin à la réunion […]. Gilles Soulié, s’est retourné vers moi et m’a menacé personnellement […] en hurlant après moi », rapporte le Canard qui a pu se procurer les propos figurants dans cette main courante. « Je vais détruire votre réputation, je vais vous détruire, ça ne va pas en rester là, j’ai des enregistrements, chacun ses méthodes chacun ses armes, ça va remonter très haut. Le préfet Strzoda va en être informé », lui aurait alors balancé le bras droit d’Iskenderov « devant témoin », selon la directrice de Paris La Défense. Le préfet Patrick Strzoda dont fait mention Gilles Soulié, n’est d’autre que l’actuel directeur du cabinet de la présidence de la république d’Emanuel Macron et aussi l’ancien préfet des Hauts-de-Seine.

Ni Marie-Célie Guillaume, ni Georges Siffredi, ni Emin Iskenderov n’ont souhaité commenter cette affaire. Contacté, le promoteur russe nous a répondu par un simple « pas de commentaires » par sms. Il a en revanche été un peu plus bavard avec nos confrères de Libération en affirmant ne pas avoir assisté à la réunion et dénonce par ailleurs les accusations proférées par Marie-Célie Guillaume. « Pure provocation de la part de MCG (Marie-Célie Guillaume, ndlr) qui essaie de nuire à l’image du groupe depuis un certain temps, par tous les moyens, imaginables et inimaginables !!! ».

Une brouille qui remonte à plus de deux ans

L’objet de la brouille entre Hermitage et Paris La Défense remonte à plus de deux ans déjà. En juin 2018, agacé de ne pas voir avancer le projet présenté au Mipim de 2009, Patrick Devedjian avait refusé de renouveler la convention liant les deux parties et réclamé une trentaine de millions d’euros à Hermitage pour l’immobilisation du terrain et du volume à construire, d’une durée anormalement longue. Une somme jamais versée par Emin Iskenderov. Un an plus tard, Marie-Célie Guillaume avait enfoncé le clou en nous annonçant que le projet chiffré à plus de trois milliards d’euros « était terminé ». Elle était même allée durant l’été 2019 à faire retirer de la grande maquette de La Défense présente au sein des locaux de l’aménageur les deux tours jumelles du promoteur. Devant « le blocage » par Paris La Défense de son projet, Emin Iskenderov avait déjà menacé l’établissement d’une amande d’un milliard d’euros. Paris La Défense l’avait alors rapidement renvoyé dans ses cordes en lui donnant une fin de non-recevoir par courrier quelques jours plus tard.

Et pendant ce temps-là, les Damiers Infra, Anjou et Bretagne où devraient être construites ces deux tours de 320 mètres de haut, dépérissent. Toujours dans les mains du bailleur social Ratp Habitat (ex Logis Transports), cet ensemble de 250 logements ne compte plus que deux familles récalcitrantes à partir. Leur sort sera scellé en septembre prochain. Le tribunal de Courbevoie devra statuer sur la demande d’expulsion par Ratp Habitat. Une fois entièrement vidée, les trois bâtiments sont amenés à être vendus pour une cinquantaine de millions d’euros à Hermitage qui sans attendre a déjà engagé les premiers travaux de désamiantage et curage du Bretagne.

L’hélicoptère de retour dans le ciel de La Défense

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Ce samedi matin un hélicoptère acheminera au sommet de l’immeuble du Passage de l’Arche plusieurs équipements de climatisation - Defense-92.fr

Si vous avez raté le spectacle d’il y a trois semaines vous allez pouvoir vous rattraper ce week-end. Après une première mission début juin pour hisser au sommet de l’immeuble des Collines de l’Arche plusieurs équipement de climatisation, l’hélicoptère sera de retour ce samedi 27 juin dans le quartier d’affaires. Mais cette fois-ci l’Ecureuil B3+ mènera un chantier express, sur un immeuble voisin, celui du Passage de l’Arche.

Une dizaine de charges seront levées par l’engin qui fera son apparition entre les tours de La Défense un peu après 8 heures. Entre les rotations l’aéronef se posera au pied de la Grande Arche. L’opération qui entraînera l’instauration d’un large périmètre de sécurité devrait si tout va bien s’achever vers 11 heures.

RER A, Tramway T2, lignes L et U du Transilien : retrouvez le programme des travaux pour cet été

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Le RER A sera de nouveau partiellement coupé cet été en raison de travaux de renouvellement des voies - Defense-92.fr

Dans les transports en commun, l’été rime désormais avec travaux et coupures du trafic. Cette année il n’y aura donc pas d’exception à cette règle estivale. Concernant les lignes en connexion avec La Défense, toutes ou presque seront impactées par des travaux.

Sur le RER A, la ligne la plus fréquentée d’Europe avec 1,4 million de voyageurs quotidiens, le remplacement des voies (rails, traverses et ballast), va se poursuivre du 11 juillet au 21 août. Cet été le chantier se déroulera en deux temps et sur deux tronçons distincts. Du 11 juillet au 14 août les travaux se dérouleront entre Auber et Vincennes. Chaque soir dès 21 heures et tous les week-ends la circulation des trains sera totalement interrompue entre ces deux gares. Du 8 au 14 août la coupure se déroulera 24 heures sur 24. La seconde phase se déroulera du 15 août au 30 août entre les gares d’Auber et Nanterre-Université mais aussi sur les branches de Cergy et Poissy. Là encore les trains ne circuleront plus dès 21 heures ainsi que tous les week-ends. Il y aura également une coupure du 17 au 21 août entre Auber et La Défense et sur la branche de Cergy. La Ratp proposera de nombreuses solutions alternatives suite à ces coupures, comme des bus de substitution ou des renforcements de lignes de métros.

Sur le tramway T2, les travaux de la future gare d’Eole à La Défense vont entrainer une interruption des rames. Les tramways ne circuleront plus entre les stations de Charlebourg et Puteaux du 25 juillet au 12 août inclus, durant toute la journée. Pour pallier cette fermeture, la Ratp mettra en place des bus de substitution pour desservir chacune des stations fermées.

Concernant le Transilien là aussi des difficultés sont à prévoir. Des travaux de mise en accessibilité de la gare de Puteaux vont entrainer une fermeture totale durant le week-end du 4 et 5 juillet de la ligne L entre les gares de La Défense et Saint-Cloud. Pour la ligne U, le terminus provisoire de la ligne se fera à Suresnes. En plus des bus de substitution, la Sncf invite les voyageurs à utiliser le tramway T2, dont le trafic sera renforcé ou les lignes de bus 160 ou 360. Un peu plus tard dans le mois, d’autres travaux d’accessibilité seront menés en gare de Montreuil cette fois-ci. Les trains de la branche de Versailles Rive-Droite ne circuleront plus. Ils auront tous pour terminus la gare de Saint-Cloud. Des bus de substitution seront proposés.

Le chanteur Koffi Olomidé de passage à la Paris La Défense Arena

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Koffi Olomidé sera de passage à la Paris La Défense Arena en février prochain - DR

La musique congolaise va faire vibrer l’arena. La Paris La Défense Arena a annoncé la venue le 13 février 2021 de Koffi Olomidé. Premier artiste africain à avoir rempli l’AccorHotels Arena de Paris en février 2000, le célèbre chanteur congolais sera de retour après onze ans d’absence pour un concert de rumba congolaise. Ce show promet d’être « le concert de sa vie », assure la Paris La Défense Arena.

« Les plus grandes stars de la musique africaine et internationale seront au rendez-vous pour immortaliser ce show unique qui sera sans nul doute le rendez-vous de la nuit africaine », détaille l’arena.

Ce concert viendra accompagner son nouvel album « La Légende » qui doit sortir en septembre prochain.

Les places pour ce concert sont déjà en vente sur le site de la Paris La Défense Arena. Les billets sont vendus de 50 euros pour la fosse à 79 euros pour la catégorie or.

Le projet de passerelle de Paris La Défense crispe le maire de Neuilly

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La ville de Neuilly s'est opposée à la construction d'une passerelle avec La Défense - Defense-92.fr

Un jour peut-être, franchir la Seine entre La Défense et Neuilly, lorsque l’on est piéton ou cycliste, sera encore plus simple. Cela fait des années que l’établissement d’aménagement et de gestion du quartier d’affaires table sur un projet de liaison entre les deux rives du fleuve. A l’époque de l’Epadesa (l’ancien établissement d’aménagement de La Défense, fusionné en 2018 avec Defacto, le gestionnaire pour former Paris La Défense) pensait recouvrir l’actuel pont de Neuilly afin de prolonger la dalle de La Défense. Trop couteux, le projet est vite tombé aux oubliettes. Mais l’idée de faciliter la traversée pour les piétons et cyclistes est toujours présente dans les cartons de Paris La Défense. Depuis quelques années, l’établissement projette d’édifier un ouvrage d’art pour enjamber la Seine et l’ile de Puteaux (ile, qui bénéficie depuis septembre 2019, plus au sud d’une nouvelle passerelle), au nord du pont de Neuilly, c’est-à-dire à droite quand on vient de Paris.

Mais pour lancer ce vaste projet chiffré par Paris La Défense à 35 millions d’euros, l’aménageur doit obtenir plusieurs feux verts, dont celui de la mairie de Neuilly. Et c’est là que ça coince. Le maire de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin (DVD), a émis un avis défavorable au projet d’étude de cette passerelle lors du dernier conseil municipal qui s’est tenu la semaine dernière. Comme le rapporte Le Parisien l’édile a défendu  son choix en expliquant ne pas vouloir donner une carte blanche à Paris La Défense.

« Il n’est pas question de la passerelle, il est question de ne pas abandonner à un tiers, l’établissement public Paris La Défense dont la ville n’est pas membre, l’étude et la réalisation d’un projet où la ville n’aura pas son mot à dire à titre décisionnaire et où elle n’aurait qu’un avis consultatif », s’est exprimé le maire de Neuilly.

Sauf que cette décision de fermer la porte pour le moment, au projet est mal passée dans l’opposition, au moment même où la mobilité urbaine fait de plus en plus place aux circulations douces. Les cyclistes aussi ont critiqués cette position. « Alors que nous comptons 600 vélos par heure, le soir, sur la piste cyclable provisoire du pont de Neuilly et que le maire aménage une piste sur les allées de Neuilly, avec cet avis défavorable, il met en échec sa propre réalisation », s’est offusqué Charles Poretz, membre de Neuilly à Vélo au Parisien. De son côté, Florence Maurin-Fournier (LR) dit ne pas comprendre cette décision puisque ces études seront financées par Paris La Défense et non la ville de Neuilly.

Contacté par Le Parisien, l’établissement Paris La Défense ne compte pas renvoyer son projet aux oubliettes. « Le maire de Neuilly a été informé en septembre 2019 par un courrier de Patrick Devedjian (l’ancien président des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense, décédé du Covid-19 en mars dernier, ndlr), puis invité au conseil d’administration de Paris La Défense où il ne s’est ni rendu, ni fait représenter », regrette l’établissement public qui affirme au quotidien ne pas avoir réussi à « travailler avec les services techniques de Neuilly, pourtant sollicités ».

Si Jean-Christophe Fromantin a affirmé que sa municipalité a déjà participé à des réunions techniques, il a en revanche dit « assumer » son absence au conseil d’administration pour « ne pas venir comme simple spectateur ».

Mais ce n’est pas tout, la majorité municipale a affirmé que le projet posait « des problèmes de forme » puisque le ministère de la Cohésion des territoires a été saisi par l’établissement public Paris La Défense, sans consultation préalable de la ville de Neuilly. Une affirmation que dément l’établissement Paris La Défense.

Franchir la Seine par cette hypothétique passerelle n’est donc pas pour toute de suite. L’établissement public Paris La Défense et la ville de Neuilly vont devoir trouver un terrain d’entente pour mener ce projet, qui s’il se réalise demanderait de très longs mois de travaux. En attendant, la traversée du fleuve continuera de se faire par les trottoirs du pont de Neuilly. Les cyclistes peuvent eux profiter de la « Coronapiste », la piste cyclable provisoire aménagée sur l’une des voies du pont. Pont que la ville de Neuilly veut cependant améliorer avec la remise en service de l’éclairage.

EDF reste dans la tour PB6 mais y réduit sa surface

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EDF reste dans l'iconique tour PB6 - Defense-92.fr

Si ces dernières années EDF a libéré plusieurs bâtiments de La Défense, le groupe français ne va finalement pas totalement quitter le plus grand quartier d’affaires d’Europe. Le groupe français producteur et fournisseur d’électricité vient de renouveler son bail dans l’iconique tour PB6 qu’il occupe depuis son inauguration en 2001.

Le géant français repart ainsi pour douze ans dans ce gratte-ciel érigé d’après les dessins de Ieoh Ming Pei, l’architecte de la Pyramide du Louvre. Mais alors qu’EDF occupait jusqu’à présent la totalité des 60 000 mètres carrés du building, le groupe a décidé de réduire sa surface en n’occupant plus que 38 000 mètres carrés pour y loger ses services commerciaux et juridiques. La grosse dizaine d’étages localisés dans la partie basse de la tour sera libérée progressivement par EDF au cours des prochains mois.

Une fois libérés, ces niveaux seront rénovés puis remis en location à partir de l’année prochaine. Parallèlement, un programme de rénovation des parties communes de la tour sera prochainement initié. Le hall sera modernisé tout comme le sommet de l’édifice où sera créé un nouveau business center.

Située en bordure de l’esplanade à quelques centaines de mètres de la gare de La Défense, PB6 avait été cédée à l’automne 2019 par CNP Assurances pour 550 millions d’euros au fonds singapourien GIC. Pour gérer ce building GIC s’est entouré de BauMont Real Estate Capital, accompagné par son operating partner Aquila Asset Management.

Le renouvellement de ce bail intervenu en plein confinement donne le sourire à BauMont Real Estate Capital. « Nous sommes ravis d’avoir réussi à allier les attentes d’EDF qui désiraient réduire les espaces occupés tout en se maintenant au sein de la tour PB6 dans le cadre d’un bail long terme », s’est réjoui Olivier Vellay, directeur associé chez BauMont.

« PB6 présente d’excellents fondamentaux techniques, ajoute pour sa part Gilles Barbieri, directeur associé chez Aquila AM. Notre ambition est d’en faire la nouvelle référence ‘prime ‘ de La Défense, en développant des espaces communs spectaculaires et en mettant en place une offre de services très qualitative ».

De son côté l’entreprise EDF confirme sa volonté de vouloir rester présent dans le quartier d’affaires. « Par cette signature, EDF confirme son attachement à la tour PB6, actif emblématique, parfaitement adaptable aux nouveaux usages dans les bureaux », affirme Birgit Fratzke Weiss, directrice immobilier à la direction immobilière du groupe EDF.

Dans le cadre de ce renouvellement, le bailleur était conseillé par le cabinet White & Case, tandis que le preneur était conseillé par le cabinet Ashurst.

Paris La Défense recherche un réparateur de vélos

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Les deux conteneurs vont être transformés en local de réparation à vélos - Defense-92.fr

Une troisième vie pour ces containeurs maritimes. Après avoir voyagé à travers les mers et océans puis servi de lieu de stockage pour les navettes autonomes de La Défense jusqu’à l’arrêt du service au printemps 2019, les deux anciens containeurs vont bientôt s’offrir une nouvelle vie. Paris La Défense qui avait lancé au début de l’année un Marché à procédure adaptée (Mapa) pour reconvertir ces deux boites d’acier en un atelier de réparation pour vélos cherche désormais un exploitant.

L’établissement public chargé d’aménager et de gérer le quartier d’affaires a mis en ligne un appel à projets en vue de désigner le futur occupant des lieux. Ce local pourra être utilisé dans le cadre d’une convention d’occupation du domaine public. Une fois désigné, l’exploitant aura alors un mois pour commencer son activité. Le gestionnaire pourra occuper le local durant un an, renouvelable deux fois, soit une durée maximale de trente-six mois et devra verser une redevance à Paris La Défense.

D’une cinquantaine de mètres carrés ce local sera notamment doté d’un espace atelier de vingt-trois mètres carrés et d’un espace accueil d’une dizaine de mètres carrés. Précédemment perpendiculairement à l’Arche, les deux containeurs sont désormais placés parallèlement.

« L’appel à projets exploitation d’un local offrant des services de réparation pour les vélos s’inscrit dans la volonté de Paris La Défense d’offrir aux cyclistes du quartier d’affaires un lieu iconique intégrant des services favorisant la création d’un véritable système vélo à Paris la Défense », explique Paris La Défense dans cet appel d’offres.

Ce projet destiné à faciliter la vie des cyclistes arrive à un moment où, avec le déconfinement le vélo est de plus en plus prisé par les salariés du quartier d’affaires. Selon une étude menée par Paris La Défense avant la crise du Covid-19, plus de 18 % des salariés du quartier d’affaires habitent à moins de trente minutes en vélo de La Défense. « Le pourcentage d’usagers vélos étant aujourd’hui plus proche des 2 %, cela représente un potentiel non négligeable d’évolution », assure l’établissement.

Pour métamorphoser ces containeurs, c’est l’agence d’architecture Maaru qui a été appelée. Spécialisée dans la transformation urbaine, l’agence va habiller ces deux équipements rattachés l’un à l’autre avec une nouvelle peau pour mieux les intégrer dans le paysage du quartier d’affaires. Les façades bénéficieront d’ouvertures etseront entièrement recouvertes de grands panneaux réfléchissants de type miroirs.

Les travaux de transformation doivent eux débuter incessamment sou peu. Le chantier chiffré à 162 801 euros sera mené par Normacadre pour la partie travaux préparatoires de métallerie en toiture, des façades et des rampes et plateformes extérieures. L’entreprise Derichebourg Energie se chargera elle des installations électriques. La fin du chantier est prévue pour le 23 septembre « au plus tard », d’après Paris La Défense.

Les candidats ont jusqu’au 7 août pour répondre à ce marché.

Le lauréat pourra débuter l’exploitation du local à la fin de l’été – DR

Daily Pic et ses vérines s’installe à Table Square

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Anne-Sophie Pic a ouvert son quatrième restaurant Daily Pic à La Défense, au sein de Table Square - Defense-92.fr

De la cuisine dans des vérines. La célèbre cheffe étoilée Anne-Sophie Pic a ouvert la semaine dernière au sein du nouveau complexe Table Square, son concept Daily Pic. Quatrième adresse de cette petite chaine, Daily Pic entend proposer à sa carte des produits frais et de saisons, le tout servi dans des vérines en verre.

« Tous nos produits sont préparés par nos chefs à Valence (26). Nous proposons des produits qui ont du goût, qui sont originaux et qui sont frais et équilibrés », assure Lilian Etienne, directeur de l’enseigne Daily Pic. Si l’enseigne n’élabore pas ses recettes directement à La Défense, la pasteurisation des vérines permet à Daily Pic de les cuisiner à Valence.

La carte évolutive au fil de l’année est régulièrement renouvelée. Actuellement on retrouve notamment de la volaille confite avec une julienne de légumes & sésame noir ; du cabillaud aneth et persil plat accompagné de courgette ou encore des ravioles du dauphiné avec une sauce au roquefort et des épinards.

Côté tarif il faut tout de même mettre la main à la poche. Le menu « Daily Pic » qui comprend entrée, plat et boisson ou plat, dessert et boisson est vendu à 18,90 euros tout de même. Le menu « Epicurien » propose entrée, plat, dessert et boisson pour 23,90 euros.

La chaine promet aussi de respecter au mieux l’environnement en bannissant les couverts jetables. Les vérines en verres sont ainsi réutilisables et les couverts mis à disposition sont lavables.

Intégré à Table Square, Daily Pic bénéficie d’une large terrasse « la plus belle de La Défense », selon Lilian Etienne, d’une centaine de places. A l’intérieur, on retrouve une petite trentaine de places assises.

En plus de son offre de vente sur place ou à emporter, Daily Pic propose un service de livraison et s’est allié avec Uber Eats.

En recherche d’un poste en alternance, elles brandissent des pancartes en guise de CV

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Ombeline Ozier (à gauche) et son amie Yosra Mandy (à droite) - Defense-92.fr

Un carton brandi en guise de CV, c’est la drôle de façon peu conventionnelle qu’Ombeline O. et son amie Yosra Mandy ont trouvé pour tenter de décrocher un poste en alternance dans le secteur de la communication. Leur candidature ne donnant rien par le système classique, les deux amies ont opté pour une solution originale pour convaincre les recruteurs. Les deux jeunes filles qui doivent trouver une entreprise avant le 14 octobre prochain, dans le cadre de leur Bachelor responsable de communication à Sup de Com (Paris) ont depuis le mardi 22 septembre décidé de se balader le matin aux abords des sorties de la gare du quartier d’affaires avec deux grandes pancartes. Sur celle d’Ombeline, les passants pouvaient lire « Prouvez-nous que la communication n’est pas du piston, recrutez moi en alternance » tandis que celle de Yosra indiquait « Etudiante en communication ≠motivée ≠créative ≠recherche ≠alternance ».

Un ami Ombeline l’a encouragée, alors qu’elle avait déjà l’idée de cette méthode en tête « Lundi j’ai un ami qui a fait la même chose à La Défense pour un poste en alternance dans les ressources humaines, explique-t-elle. Il a eu un entretien dans la journée et a décroché un contrat ». Une chance qui n’a pas pour l’instant pas souri aux étudiantes, qui indiquent malgré tout avoir distribué durant trois jours plusieurs CV.

Une initiative qui fait sourire les salariés passant devant Ombeline et Yosra. Si Fabio, un salarié de la Société-Générale juge la démarche « bonne » il estime que parler de « piston » est un mot un peu fort; pour lui « la société est faite de réseaux ».

Une méthode pour trouver un boulot qui n’est pas une première. En février 2009, Yannick Miel, alors âgé de 23 ans avait recouru au même procédé sur le parvis de La Défense. L’homme diplômé d’un bac +5 en « Intelligence économique et management des organisations » recherchait en vain un poste. Se mettant « en soldes » il s’était alors habillé en homme sandwich avec son CV distribuant des candidatures sous l’œil de nombreux journalistes. Une opération qui avait porté ses fruits puisque Martin Hirsch, à ce moment Haut-commissaire à la Jeunesse lui avait offert un travail dans son cabinet.