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lundi 15 septembre 2025
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Coronavirus : les obsèques de Patrick Devedjian auront lieu ce mercredi

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Patrick Devedjian sera inhumé ce mercredi à Anthony - Defense-92.fr

« Il y avait tellement de gens à mon enterrement que j’ai décidé de ne pas m’y rendre », s’amusait Patrick Devedjian en 2011 après avoir réussi à conserver son siège de président du département après que certains aient tenté de le lui ravir lors des élections cantonales. Une phrase qui comme le rappelle le Parisien lui avait alors valu le prix de l’humour politique. Ironie de l’histoire, ses obsèques vont se dérouler dans la plus stricte intimité.

Emporté le weekend dernier par le Coronavirus (Covid-19) à l’âge de 75 ans, Patrick Devedjian, le président des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense n’aura pas ses amis pour son enterrement. Seule sa famille dont son épouse Sophie Vanbremeersch, ses quatre enfants et ses très proches pourront lui dire un dernier au revoir ce mercredi comme l’exigent les recommandations du Haut conseil de la santé publique.

Sa dernière demeure sera au cimetière d’Antony

Une vingtaine de personnes assisteront donc à la cérémonie tenue à la cathédrale de Sainte-Croix-de-Paris-des-Arméniens, dans le Marais à Paris. Un lieu cher à Patrick Devedjian qui n’a jamais caché la fierté de ses origines arménienne et cesser d’exercer la mémoire du génocide du peuple arménien. Après la cérémonie Patrick Devedjian sera inhumé au cimetière d’Antony, ville dont il a été maire entre 1983 et 2002 et où il a fait ses armes.

Si beaucoup de ses amis du conseil départemental auraient aimé être présents à la cérémonie pour lui dire adieu, tous espèrent pouvoir le faire avec un véritable hommage dans les prochaines semaines lorsque le confinement sera levé et que la pandémie du Coronavirus sera passée.

Pour remplacer Patrick Devedjian a la présidence du département c’est le premier vice-président, Georges Siffredi qui va assurer l’intérim le temps que le conseil se réunisse. Du côté de Paris La Défense, l’établissement public d’aménagement et de gestion du quartier d’affaires que Patrick Devedjian présidait également c’est Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux qui va prendre les rênes.

L’Epadesa fait le bilan de l’ère Chaix

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Philippe Chaix - ©Defense-92.fr

Dans un rapport, l’Epadesa fait le bilan de ses cinq dernières années et donc de celles pendant lesquelles Philippe Chaix a dirigé l’établissement entre 2008 et 2013. Dans ce rapport, l’établissement présente les évènements qui l’ont marqué, comme la nomination de Joelle Ceccaldi, la présidente du conseil d’administration en 2010 ou encore la fusion entre l’Epasa et l’Epadesa.

Le rapport fait largement le bilan des projets livrés, en cours ou à venir de La Défense. Il consacre un large partie au grand projet urbain à venir comme le réaménagement de la Rose de Cherbourg ou celui de l’Arena 92 et de l’aménagement des Jardins de l’Arche.

Coronavirus : Georges Siffredi va prendre la présidence par intérim du département après la disparition de Patrick Devedjian

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Georges Siffredi va assurer par intérim la présidence des Hauts-de-Seine - DR

C’est dans des conditions particulières que Georges Siffredi (Les Républicains) va prendre la présidence des Hauts-de-Seine. Le maire de Châtenay-Malabry et conseiller départemental va assurer par intérim la présidence des Hauts-de-Seine suite au décès de Patrick Devedjian ce weekend. Premier vice-président de l’assemblée départementale c’est donc à lui que revient cette tâche.

Si en théorie l’intérim ne doit pas dépasser un mois, le temps que l’assemblée se réunisse pour organiser une élection, les conditions actuelles devraient compliquer les choses. Quoi qu’il en soit Georges Siffredi fraichement réélu dans sa ville avec 65,37 % des voix lors du premier tour du scrutin va devoir gérer les affaires courantes du département.

Coronavirus : le Sofitel de La Défense fait don de ses charlottes de douche à un Ehpad de Courbevoie

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Le Sofitel de La Défense a offert à un Ehpad de Courbevoie une centaine de charlottes de douche - Defense-92.fr

C’est un petit geste qui s’ajoute aux milliers d’autres. Le Sofitel de La Défense vient de faire un petit don à un Ephad de Courbevoie. Le 5 étoiles du quartier d’affaires a envoyé ce mercredi soir une centaine de charlottes à un établissement qui héberge quelques 110 personnes âgées.

« On s’aperçoit que le virus du Coronavirus se met dans les cheveux », confie la fille d’une résidente de cet Ephad. Voulant aider la direction de cet établissement, cette habitante de Courbevoie s’est alors lancée dans la recherche de masques dans un premier temps puis de charlottes pour les personnels soignants.

Un appel à l’aide auquel a donc répondu le Sofitel de La Défense, fermé depuis le 17 mars dernier en raison du lancement du confinement lié au Coronavirus (Covid-19). « Il faut s’entraider. C’est important de faire le minimum », explique Camille Devaux, la directrice du Sofitel de La Défense, hôtel géré en licence par le groupe Schoroder (ex Algonquin).

Coronavirus : sur ses panneaux JCDecaux affiche son soutien aux soignants

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Sur ses panneaux JCDecaux affiche son soutien aux personnels soignants - Defense-92.fr

C’est une affiche qui est visible un peu partout en France. Alors que la France est confinée depuis le 16 mars dernier à cause du Coronavirus (Covid-19) plus grand monde n’arpente les rues du pays. Une désertion qui a entrainé l’arrêt de bon nombre de campagnes publicitaires sur les dizaines de milliers de panneaux du pays. Au lieu de laisser des milliers de panneaux sans affiches, le géant français JCDecaux qui détient le marché des supports publicitaires du quartier d’affaires a décidé à sa manière de soutenir les soignants.

Le visuel sur fond bleu simple mais efficace affiche un grand « merci » orné d’un stéthoscope et d’un cœur. À cela s’ajoute le message « Prenons soin des soignants ! Soutenons-les. » Imaginée et déployée à l’initiative de JCDecaux cette affiche de deux mètres carrés est visible depuis le lundi 23 mars sur près de 5 000 abribus, kiosques à journaux et sucettes publicitaires en France dont quelques panneaux de La Défense.

Un autre visuel également déployé sur 5 000 faces, toujours à l’initiative de JCDecaux se veut lui informatif. Ironiquement pour ceux qui seraient dehors, le message rappelle le « restez chez vous ! » mais aussi les « gestes barrières » et les « symptômes » du Coronavirus.

Enfin un troisième visuel, qui n’est lui pas visible à La Défense, s’affiche sur les colonnes Maurice parisiennes. Plus poétique il montre une façade d’immeuble où s’entraident des habitants se hissant des provisions ou jouant de la musique…

Coronavirus : la Paris La Défense Arena rend hommage à Patrick Devedjian

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La Paris La Défense Arena rend hommage à Patrick Devedjian sur ses écrans géants - Defense-92.fr

Son visage s’affiche en grand sur les écrans géants de l’enceinte multimodale, terre du Racing 92. Depuis ce dimanche, la Paris La Défense Arena rend hommage à Patrick Devedjian, le président des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense emporté à 75 ans par le Coronavirus (Covid-19) dans la nuit de samedi à dimanche.

Le premier des deux écrans géants qui donne sur le grand parvis de l’arena affiche son visage avec celui de Jacky Lorenzetti, le président du Racing 92 aux côtés du « Bouclier de Brennus », lors du sacre du club de rugby francilien en 2016. Le second écran montre le portrait de Patrick Devedjian accompagné d’un simple « Merci ! ».

Car c’est en partie grâce à Patrick Devedjian que l’arena a pu voir le jour. Lancé à l’initiative de Jacky Lorenzetti pour accueillir son club du Racing 92, le projet avait rencontré d’une part des difficultés juridiques suite à l’attaque du permis de construire par des associations locales mais aussi des soucis sur le plan financier.

Chiffré à 350 millions d’euros, l’ex-U Arena avait pu être construite grâce au département des Hauts-de-Seine. Patrick Devedjian avait volé au secours de Jacky Lorenzetti porteur du projet en acquérant l’immeuble de bureaux attenant à l’enceinte pour un montant de 180 millions d’euros.

« Son engagement total à mes côtés pour porter le projet ambitieux d’installer Paris La Défense Arena dans les Hauts De Seine aura été décisif »

L’hôtel du département avait quitté au printemps 2018 son siège historique situé à proximité immédiate de la préfecture des Hauts-de-Seine pour s’installer dans les 38 000 mètres carrés de bureaux de l’enceinte. En clin d’œil à ses ambitions pour La Défense, le nouveau bureau de Patrick Devedjian offrait une vue panoramique sur le quartier d’affaires et sa Grande Arche.

La U Arena avait été rebaptisé quelques semaines plus tard, en mai 2018 la Paris La Défense Arena, prenant le nom du nouvel établissement public d’aménagement et de gestion de La Défense qu’il présidait depuis sa création en janvier 2018. Cette opération de naming destinée à promouvoir le quartier d’affaires à l’international représente pour l’établissement un investissement de 30 millions d’euros sur dix ans.

Un décès brutal qui a choqué la classe politique mais aussi Jacky Lorenzetti. « C’est avec une infinie tristesse que j’ai appris le décès de mon ami Patrick Devedjian », s’est exprimé le président du Racing 92 et de la Paris La Défense Arena dimanche dans un communiqué.

« Soutien indéfectible du Racing 92, son engagement total à mes côtés pour porter le projet ambitieux d’installer Paris La Défense Arena dans les Hauts De Seine aura été décisif », ajoute-t-il parlant d’un élu « visionnaire et respecté » pour qui le département était « sa grande fierté ».

« Toujours à l’écoute, j’avais en face de moi un homme à la recherche de nouveaux défis à relever » rajoute Jacky Lorenzetti adressant à son épouse et ses enfants ses « pensées les plus affectueuses ».

Coronavirus : Paris La Défense dit adieu à son président Patrick Devedjian

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Patrick Devedjian avec Marie-Célie Guillaume en mars 2019 - Defense-92.fr

Il était la figure des Hauts-de-Seine mais aussi de La Défense. Patrick Devedjian qui présidait Paris La Défense, l’établissement d’aménagement et de gestion du quartier d’affaires depuis sa création en janvier 2018 s’est éteint à l’âge de 75 ans dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 mars des suites du Coronavirus (Covid-19).

Si Patrick Devedjian était avant tout connu pour ses différents postes de ministre dans les années 2000 sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy mais aussi et surtout pour sa présidence du département des Hauts-de-Seine, il aura été durant ces deux dernières décennies un acteur important de La Défense.

Un quartier d’affaires dont il prendra les rênes en septembre 2007 en devenant président de l’EPAD, l’aménageur de La Défense, succédant à Nicolas Sarkozy parti pour ses ambitions de présider l’État. A la rentrée 2009, Patrick Devedjian atteint par la limite d’âge de l’établissement est contraint malgré lui de quitter la présidence de l’EPAD. De là éclatera la polémique « Jean Sarkozy », le fils cadet du chef de l’État qui ambitionnait de briguer la présidence de l’EPAD à sa place.

Président de l’EPAD à Paris La Défense

Mais son éviction de l’EPAD n’arrêtera pas ses ambitions pour La Défense. Il restera cependant toujours présent en partie à la tête du plus grand quartier d’affaires de l’Ouest parisien en gardant la présidence de l’EPGD (devenu Defacto en 2010), le nouvel établissement local créé en janvier 2010 pour gérer La Défense, issu de la scission de l’EPAD. C’est lui-même qui prendra la présidence de Paris La Défense en janvier 2018, nouvel établissement né de la fusion entre l’EPADESA (ex EPAD) et de Defacto.

Sur son site internet Paris La Défense lui rend un vibrant hommage. « La vie de Patrick Devedjian est étroitement liée à l’histoire de La Défense », écrit l’établissement qui revient sur sa vie.

« Fervent partisan de la décentralisation, il milite pour une gouvernance simplifiée de La Défense à la main des collectivités locales concernées. C’est grâce à son travail qu’en janvier 2018 est créé Paris La Défense : Établissement public industriel et commercial (Epic) compétent à la fois en matière d’aménagement, de gestion et de promotion du territoire. La Défense retrouve ainsi les moyens de maintenir son rang de premier quartier d’affaires européen », explique Paris La Défense.

« Toujours soucieux de préserver et d’accroître l’attractivité du quartier d’affaires de La Défense, Patrick Devedjian lui aura donné un nouveau souffle », poursuit Paris La Défense qui détaille une partie des grands projets qu’il a lancé pour moderniser le quartier d’affaires.

« Il comprend également que la mission de gestion du quartier d’affaires ne peut se résumer à une simple gestion technique, même de qualité. Sur les questions de sécurité et de sûreté, il fait le choix de ne pas limiter l’établissement public à accomplir ses seules missions réglementaires mais à assumer un niveau de service plus large et plus qualitatif, grâce au recrutement d’équipes plus nombreuses et formées, et à des investissements très significatifs dans les moyens matériels mis à disposition », affirme Paris La Défense.

Mais l’établissement revient également sur sa rigueur budgétaire. « Cette politique ambitieuse s’est aussi faite avec le souci permanent de la bonne gestion des deniers publics. Sa préoccupation constante était de développer les ressources propres, de Defacto puis de Paris La Défense, afin de les rendre moins dépendants des subventions des collectivités locales. Cette optimisation des ressources n’était pour lui qu’une première étape ; il voyait plus loin et appelait de ses vœux un changement profond de modèle économique de l’établissement public et du territoire, changement qui commence à être mis en œuvre », écrit l’établissement.

« Je croyais pourtant qu’il était invincible »

La directrice de Paris La Défense, très proche de Patrick Devedjian, a, elle, fait part de son « immense tristesse » en apprenant la nouvelle ce dimanche matin. « J’ai eu, pendant dix-huit ans, l’honneur et le privilège de travailler auprès de lui. Il était un homme politique rare. Libre et visionnaire. Cultivé et provocateur. Pudique et secret, souffle Marie-Célie Guillaume. Il portait en lui la blessure insurmontable du génocide Arménien. Il y puisait son incroyable énergie d’avancer, sa volonté de bâtir, et sa résistance à l’adversité. Il disait souvent que la vie est un combat. Ce combat il l’a mené jusqu’au bout, debout, longtemps seul, sans concession ni compromission. Il était passionnément attaché et dévoué à son département des Hauts de Seine, dont il aimait vanter le métissage, la créativité, les contrastes, et qu’il a profondément et visiblement transformé ».

Pour la directrice de l’établissement qui s’était attelée avec Patrick Devedjian ces dernières années à attirer les entreprises obligées de quitter le Royaume-Unis suite au Brexit, le développement de La Défense « aura été l’une de ses dernières obsessions ». « Il y mettait toute son intelligence, son exigence et une vision stratégique très claire. Poussant sans relâche l’ensemble des collaborateurs de l’établissement public à renouveler nos idées, nos pratiques, à oser prendre de nouveaux chemins pour renforcer l’attractivité du territoire, développer nos ressources et assurer la pérennité de notre modèle de développement », écrit-elle dans son hommage.

Alors que jeudi dernier dans un tweet où il révélait être atteint du Coronavirus il disait « remonter la pente », son décès a été un choc pour bon nombre. « Son départ si soudain est une immense perte. Je croyais pourtant qu’il était invincible », s’attriste Marie-Célie Guillaume.

« Les collaborateurs de Paris La Défense s’associent à moi pour présenter leurs plus sincères condoléances à Sophie, son épouse, à ses quatre fils et à ses petits-enfants. Fidèles à son esprit et à l’ambition qu’il portait pour Paris La Défense, nous poursuivrons cette œuvre qui lui tenait tant à cœur », conclue Marie-Célie Guillaume.

Première vice-présidente de Paris La Défense, Joëlle Ceccaldi-Raynaud (Les Républicains) devient la présidente par intérim de l’établissement. Une fois la pandémie et le confinement passés le conseil d’administration de Paris La Défense qui réunit en plus de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, les maires de Courbevoie Jacques Kossowski et de Nanterre Patrick Jarry devra élire le nouveau ou la nouvelle président(e).

Coronavirus : les hommages pleuvent après le décès de Patrick Devedjian

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La classe politique rend hommage à Patrick Devedjian, décédé du Coronavirus - Defense-92.fr

Sa disparation a été brutale. Patrick Devedjian, le président des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense, l’établissement en charge de l’aménagement et la gestion du quartier d’affaires s’est éteint dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 mars du Coronavirus (Covid-19).

Homme politique figure de la droite et membre Les Républicains, Patrick Devedjian a laissé depuis qu’il préside le département des Hauts-de-Seine en 2007 sa trace dans ce territoire le plus riche de France. Président de Defacto puis de Paris La Défense, Patrick Devedjian a œuvré toutes ces dernières années pour façonner le quartier d’affaires vieux d’une soixantaine d’années en lançant notamment de grands travaux pour le moderniser et lui faire garder son attrait pour les petites, moyennes et grandes entreprises.

Sur Twitter les hommages de diverses personnalités politiques de tous bords se multiplient. L’ex-président Nicolas Sarkozy, dont Patrick Devedjian avait été le ministre de la Relance et qui lui avait succédé à la présidence du département des Hauts-de-Seine, a réagi sur le réseau social, tout comme François Hollande ; Pierre Soubelet, le préfet des Hauts-de-Seine et de nombreux élus du département.

Les hommages viennent aussi des comptes Twitter de divers structures, entreprises, établissements publics, sportifs ou anonymes comme le club de rugby du Racing 92, du Grand Paris Express,…

Nicolas Sarkozy a salué « un homme passionné, entier, sincère, engagé » qui « incarnait la politique comme je l’aime, avec des sentiments, des convictions, du panache ». L’ancien président de la République dit être « fier » de l’avoir eu à ses côtés.

François Hollande, président socialiste de 2012 à 2017 parle d’un « combattant ». « Il avait surmonté avec courage bien des épreuves. Celle qui l’a emporté était la plus sournoise car la plus invisible. Je salue sa mémoire et celle de toutes les victimes de ce fléau », écrit-il sur Twitter.

Marie-Célie Guillaume, la directrice de Paris La Défense et très proche de Patrick Devedjian s’est émue de sa disparition. « Comme Cyrano son héros, il rêvait de mourir un soir, sous un ciel rose, en faisant un bon mot, pour une belle cause. Il était libre et visionnaire. Cultivé et provocateur. Pudique et secret. Résistant et bâtisseur. Je le croyais invincible », s’est elle exprimée dans un tweet.

« La nouvelle du décès de Patrick Devedjian m’a beaucoup attristé. J’adresse mes plus sincères et amicales condoléances à son épouse, à sa famille et à tous ses collaborateurs du Conseil départemental et de Paris La Défense », s’est exprimé Pierre Soubelet, le préfet des Hauts-de-Seine.

Le club de rugby Racing 92 a parlé d’un « grand homme qui a énormément œuvré pour le Racing 92 et Paris La Défense Arena ».

La maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud (Les Républicains) réélue lors des dernières municipales a salué « Un grand homme politique dévoué pour les Hauts-de-Seine et Paris La Défense ».

Le maire de Courbevoie Jacques Kossowski (Les Républicains) se dit « profondément affligé de découvrir ce matin la disparition de mon collègue et ami Patrick Devedjian ».

Christophe Grébert, l’opposant de la maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud parle d’un « homme cultivé et très intelligent ». « En prenant la présidence des #hautsdeseine à la suite de Pasqua et Sarkozy, il avait voulu « nettoyer les écuries d’augias ». Ce qu’il fit en assainissant le fonctionnement du département. Hommage à lui », explique cet habitant de Puteaux.

Pierre Bédier, le président du département des Yvelines salue son « ami ». Depuis plusieurs années déjà les deux hommes s’étaient rapprochés pour fusionner les deux départements.

Marie Lebec, (LREM et ex UMP), députée des Yvelines parle d’un élu « engagé et passionné pour sa ville d’Antony et son département ».

Le maire de Neuilly-sur-Seine se dit « très triste d’apprendre la disparition de Patrick Devedjian ». Pour l’édile il « défendait avec énergie et conviction notre département des Hauts-de-Seine ».

Ian Brossat, le porte parole du Parti Communiste Français déclare sa tristesse. « Au delà des divergences politiques, un homme engagé, chaleureux et d’une grande intelligence », déclare t-il dans son tweet.

L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin salue « des convictions, de la culture, de l’empathie, du caractère, du talent,… »

Le compte Twitter du Grand Paris Express salue « l’engagement » de Patrick Devedjian pour ce projet titanesque qui prévoit la création de plusieurs nouvelles ligne de métro dont la 15 Ouest qui passera par La Défense d’ici à 2030.

Le ministre de la Culture, Franck Riester parle d’un « homme qui a passé sa vie à servir avec rigueur et sens de l’engagement ». Pour le ministre il « laisse un département orphelin ».

Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale salue un « Serviteur de la France et de son territoire des Hauts-de-Seine ».

Xavier Bertrand, le président conseil régional des Hauts-de-France se dit « profondément attristé par le décès de Patrick Devedjian » et parle d’un « esprit libre à la parole libre ».

La députée (Les Républicains) Constance Le Grip adresse ses « condoléances attristées » à son épouse et sa famille.

La maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo parle d’une « immense tristesse ». Dans son tweet elle adresse ses condoléances à son épouse et à sa famille. « Je pense à nos amis Arméniens qui perdent aujourd’hui un de leur frère », dit-elle.

La nouvelle directrice du Transilien SNCF, Sylvie Charles a également réagi.

François Fillon, l’ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy qui était dans la même équipe gouvernemental de Patrick Devedjian s’est également exprimé.

Sous une tour de La Défense on a creusé le tunnel d’Eole

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A plus de trente mètres sous le sol les équipes du chantier Eole creusent depuis 2017 les tunnels adjacents à la future gare de La Défense - Defense-92.fr

Depuis l’extérieur il ressemble à n’importe quel hangar mais à l’intérieur c’est un chantier titanesque qui apparait. Alors que Virginie, le tunnelier d’Eole a commencé il y a quelques mois son long périple de six kilomètres pour rejoindre la gare Saint-Lazare, dans l’autre sens c’est avec une méthode dite traditionnelle que l’on creuse les tunnels pour rejoindre la future gare de La Défense sous le Cnit.

Le puits Est est profond d’une trentaine de mètres pour un diamètre de quinze mètres – Defense-92.fr

Lancée en 2017, cette phase de chantier a d’abord consisté à réaliser, avenue Gambetta, juste à côté du puits, dit Ouest (la zone de départ pour le tunnelier Virginie) un second puits, dit Est d’une trentaine de mètres de profondeur pour un diamètre de quinze mètres. Pour éviter au maximum les nuisances sonores et ne pas déranger le voisinage ce puits, tout comme le puits du tunnelier a été recouvert d’un grand hangar. De là, depuis 2018 a été creusé vers La Défense sur une centaine de mètres un tunnel monotube large d’un peu moins de dix mètres et haut d’environ neuf mètres où se croiseront à l’avenir les trains sur deux voies. Un autre tunnel de jonction a également été réalisé vers le puits Est. Long de 25 mètres il a servi durant le montage du tunnelier pour accueillir ses remorques. Désormais ce tunnel permet de relier le tunnel réalisé en méthode classique à celui fait par le tunnelier.

Le tunnel monotube creusé en méthode classique est long d’un peu plus de 100 mètres – Defense-92.fr

Juste avant de passer sous la tour Exaltis (tour Mazars), ce tunnel se sépare en deux ouvrages bitubes pour passer plus aisément entre les fondations de ce building et d’autres bâtiments du quartier. Chacun des deux sens de circulation aura alors son propre tunnel. Le tunnel sud verra rouler les trains vers Mantes-la-Jolie tandis que le nord sera consacré à ceux allant vers Paris.

Le tracé d’Eole sous La Défense – Direction du projet Eole / SNCF Réseau

Un passage sous la tour Exaltis réalisé méthodiquement

Pour ce faire les équipes du chantier ont dû construire un vaste ouvrage d’entonnement aux dimensions impressionnantes s’étendant sur 76 mètres de long. De cette zone partent alors chacun des deux tunnels. Avec leur forme de demi œuf, leur gabarit est d’un peu moins de 8 mètres de haut, pour une largeur à leur base d’environ 5 mètres et 7,50 mètres à leur point le plus large. Le premier, celui de la voie vers Paris totalise 249 mètres de long et le second celui vers Mantes-la-Jolie mesurera 270 mètres.

L’ouvrage d’entonnement a des dimensions impressionnantes s’étendant sur 76 mètres de long – Defense-92.fr

« Pour passer sous la tour Exaltis il y a eu des travaux préparatoires qui ont été réalisés avec la création d’une galerie sous la voirie de long de la tour. Il a fallu mettre en œuvre des équipements spécifiques pour permettre la réalisation d’un matelas de compensation si jamais les équipements de surveillance installés autour de la tour, avaient détectés des tassements trop importants lors de la réalisation des bitubes, explique Aurélie Carnel, directrice d’opérations de la zone Défense au sein de la maitrise d’ouvrage SNCF Réseau. Ce système a régulièrement été testé pour ajuster des paramètres mais on n’a jamais eu à s’en servir pour réaliser ces compensations ». Cette galerie qui n’aura finalement pas réellement servi, devrait être à l’issue du chantier, condamnée voire comblée. Une autre difficulté aura été la reprise en sous œuvre d’une partie du parking Coupole-Regnault pour passer les tunnels bitubes plus facilement.

Le chantier d’Eole fonctionne 24h/24 – Defense-92.fr

Aujourd’hui le chantier avance bien. Alors que la grande dalle en béton (le futur toit de la gare de La Défense) est en cours de préparation et que les ouvriers commenceront à creuser dès l’année prochaine la station, l’avancement des deux tunnels bitubes a bien progressé et a aujourd’hui dépassé la tour Exaltis et entamé le large virage.

La construction des tunnels bitubes est réalisé avec des pelleteuses équipées de fraises – Defense-92.fr

Mètre par mètre, des pelleteuses équipées de fraises ont dû gratter les terres principalement calcaires du quartier. L’avancée se fait par une méthode bien rodée par cycles d’environ 24 heures. Les engins creusent environ 1,40 mètre puis un ceintrage est posé sur les parois et enfin elles sont bétonnées tout comme le front de taille (qui lui n’est pas cintré) afin de sécuriser la zone. Cette étape se reproduit tronçon par tronçon. Par la suite un radier est coulé. Et c’est bien plus tard que l’ouvrage prend sa forme définitive avec la réalisation des parois en béton. Pour mener cette étape, un outil de coffrage est utilisé.

L’outil de coffrage permet de réaliser les parois en béton définitives du tunnel – Defense-92.fr

« L’objectif c’est de terminer l’excavation au tout début de l’année 2020 », détaille Aurélie Carnel. Ensuite il y a toute une phase de finition de la partie de génie-civil qui sera réalisée afin d’être prêts quand les chantiers de pose de voies débuteront ». Le puits Gambetta qui a servi à réaliser ces ouvrages sera ensuite comblé. L’autre distant de quelques dizaines de mètres, d’où s’est élancé Virginie le sera en partie mais il deviendra un puits de ventilation.

Le tunnel monotube creusé en méthode classique est long d’un peu plus de 100 mètres – Defense-92.fr

A l’Ouest de la future gare de la Défense sous le CNIT, côté Nanterre une opération similaire, mais un peu moins complexe est actuellement menée avec la construction d’un tunnel monotube sur environ 80 mètres, d’un ouvrage d’entonnement et de deux bitubes, d’une longueur un peu plus courte, soit environ 150 mètres. Ces ouvrages déjà bien avancés partiront ainsi de l’extrémité Ouest de la gare de La Défense et auront comme émergence, le secteur de la Folie, devant l’usine Enertherm. C’est ainsi par ce point que les trains du RER E retrouveront la surface, quelques centaines de mètres avant la gare de Nanterre la Folie.

La tour Hekla s’enracine dans le sol de La Défense

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La tour Hekla est construite à Puteaux dans le secteur de la Rose de Cherbourg - Defense-92.fr

Dans quelques mois sa silhouette jaillira de terre. A l’arrière du centre commercial Westfield Les 4 Temps c’est un énorme chantier qui a débuté depuis un peu plus d’un an. Ce chantier c’est celui de la tour Hekla de Jean Nouvel dont la première pierre a été posée en grande pompe en juin dernier. Édifiée dans le secteur de la Rose de Cherbourg la tour Hekla sera à sa livraison en 2022 la nouvelle pierre angulaire de la transformation de l’ancien échangeur routier reconverti en une promenade urbaine.

Mais d’ici là pour bâtir ce building qui avec ses 220 mètres deviendra l’un des plus hauts de France c’est une succession de défis techniques que va devoir franchir Bateg, la filiale de Vinci Construction France, en charge du chantier. Le premier défi relevé aura été de venir enraciner Hekla dans le sol du quartier d’affaires. Le gratte-ciel vient en effet s’implanter sur une petite parcelle triangulaire enclavée entre le boulevard circulaire, la route de la Demi-Lune et l’avenue du Général de Gaulle, mais aussi les voies SNCF en sous-terrain. « C’est un ouvrage assez atypique et dans un site très contraint. Nous sommes bordés de voies de circulation », analyse Pierre Figiel, directeur Contract Manager chez Bateg. Construite à quelques mètres seulement du tunnel du Transilien, les équipes ont dû surveiller en permanence que l’ouvrage SNCF n’était pas impacté par les travaux à l’aide de géomètres.

La tour Hekla sera composée de six niveaux en sous-sol – Defense-92.fr

Un radier coulé en une seule fois en septembre dernier

Lancé en juillet 2018 le chantier a d’abord consisté à réaliser dès le mois d’octobre de la même année les parois moulées de la tour. S’en est alors suivi une étape aussi longue que primordiale, celle du terrassement. Dans un mouchoir de poche les ouvriers ont dû creuser à 25 mètres de profondeur les six niveaux qui constitueront les sous-sols d’Hekla. Une fois cette étape franchie, 131 pieux s’enfonçant à une quinzaine de mètres ont été réalisés dont une centaine pour soutenir le radier qui est amené à supporter le noyau du building. Véritable colonne vertébrale d’une tour, le noyau central abritera les ascenseurs et escaliers. Ce radier de 2,50 mètres d’épaisseur a nécessité quelques 300 tonnes d’armatures. Les 1 700 mètres cubes qui le constituent auront été coulés en une seule fois en septembre dernier. Les poteaux extérieurs de la tour placés le long de la façade viendront eux se reposer sur la paroi moulée qui fait office également de fondation. A cela s’ajoutent quatre méga poteaux dont deux dans la pointe nord du bâtiment.

Cette étape cruciale menée et après le montage des deux grues à flèches relevables la tour peut désormais évoluer avec la construction des six niveaux d’infrastructure. Au début de l’année prochaine Hekla pointera alors le bout de son nez hors du sol. Et là une autre étape étape clé sera à mener avec la réalisation des trois premiers niveaux de superstructure dans lesquels on retrouvera entre autres le grand hall d’accueil et divers futurs services puis les six niveaux de mégastructure atypique où prendra place notamment les différents restaurants. Une étape complexe qui s’étalera alors jusqu’à l’été 2020. « Après nous nous consacrerons aux niveaux courant de plateaux de bureaux », poursuit Pierre Figiel. La cinquantaine d’étages d’Hekla avancera alors au rythme d’un niveau par semaine en moyenne.

La réalisation du gros œuvre prendra fin à l’été 2021 – Defense-92.fr

Une fin du gros œuvre pour l’été 2021

« Le principal challenge à relever sera la logistique. Dès le début 2020 les corps d’état techniques arriveront et la façade dès l’été prochain. Il y aura un énorme défi logistique pour acheminer l’ensemble des matériaux dans les étages en fonction des différents corps d’état », explique Pierre Figiel. Une logistique complexifier par le manque d’espace au sol du fait du terrain exiguë. « Nous ne disposons pas d’espace de stokage. Les seuls espaces que l’on aura seront dans la tour. Nous menons une réflexion avec nos partenaires, les corps d’état pour optimiser toutes ces places et les flux de matériaux », poursuit Pierre Figiel.

Habituellement réalisé grâce à un coffrage auto-grimpant, le noyau d’Hekla sera lui fabriqué en méthode classique à l’aide de banches. Les planchers du gratte-ciel seront eux construit avec la technique du plancher précontraint par post tension. Il faudra ensuite une bonne année aux équipes de Bateg pour faire grimper toute l’infrastructure d’Hekla qui s’habillera progressivement de ses 40 000 mètres carrés de façade de verre et d’acier dorée avec ses 26 kilomètres de brise-soleil en aluminium. C’est à l’été 2021 que doit prendre fin la réalisation du gros œuvre. Restera ensuite la fin des travaux des aménagements intérieurs du bâtiment avant sa livraison au début de l’année 2022.

Jusqu’à 650 ouvriers lors du pic du chantier

Pour mener à bien ces travaux ce ne sont pas moins de 650 ouvriers qui seront présent lors du pic du chantier, encadré par quelques 90 ingénieurs et autres conducteurs de travaux. Tout ce petit monde sera logé dans une immense base vie en partie déjà monté le long du boulevard circulaire. Dès l’année prochaine ce village qui héberge bureaux et salles de réunions pour les encadrants et vestiaires et réfectoires pour les ouvriers sera alors doublé.

Plus anecdotique, lors du repérage du site, fait par des spécialistes dans la conservation d’espèces une plante, l’Orobanche du lierre a été découverte. Conservé et mise sous serre, elle sera replantée au sommet de la tour dans le skygarden.

Avec ses 220 mètres, Hekla sera composée de 48 étages accessibles et offrira à ses futurs utilisateurs 76 000 mètres carrés d’espaces de travails et de services. Le building qui pourra accueillir jusqu’à 5 800 personnes sera agrémenté de 2 518 mètres carrés de terrasse et loggias.

Lauréat à l’issu d’un concours lancé par Paris La Défense en 2012 (alors Epadesa) pour réaménager le secteur de la Rose de Cherbourg, le projet de la tour Hekla a été mené conjointement par AG Real Estate et Hines. « On a porté ce projet de 2012 à 2016, obtenu un permis de construire sans recours puis on a cédé le projet », confie Vincent Virlogeux, directeur de projet à AG Real Estate. Les deux promoteurs ont ensuite vendu en Vefa l’édifice fin 2017 à Amundi qui a pris 80 % des part du building et Primonial pour le reste. La commercialisation d’Hekla qui a déjà débuté a été confié au trio BNP Paribas Real Estate, CBRE et Cushman & Wakefield.

Environ 650 ouvriers travailleront sur le chantier lors du pic – Defense-92.fr