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mardi 17 juin 2025
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Municipales 2020 : la première adjointe Marie-Pierre Limoge se rêve en maire de Courbevoie

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La première adjointe à Courbevoie Marie-Pierre Limoge se porte candidate aux prochaines élections municipales - Defense-92.fr

Ira, n’ira pas. Alors que Jacques Kossowski (Les Républicains), maire de Courbevoie depuis 1995 laisse toujours planer le doute quant à une éventuelle candidature pour les prochaines municipales en mars prochain, en coulisse on se prépare pour lui succéder. Sa première adjointe depuis 2014, Marie-Pierre Limoge (UDI) espère bien prendre le relais.

Engagée politiquement en 2001, Marie-Pierre Limoge a fait ses premiers pas en tant que conseillère municipale, délégué à la ville et au quartier. « C’est moi qui ai mis en place les découpages des quartiers avec les premiers conseils », met en avant l’actuelle adjointe de 55 ans. Lors des élections suivantes, celles de 2008, l’adjointe de Jacques Kossowski s’était vue confier la délégation au scolaire et au périscolaire et c’est enfin en 2014 que Marie-Pierre Limoge deviendra première adjointe. Un an plus tard, elle obtiendra un mandat de conseillère départementale.

Le très probable renoncement de Jacques Kossowski à se représenter est donc l’occasion pour Marie-Pierre Limoge de prendre le siège. « C’est une démarche de continuité par rapport à mon investissement dans ma ville et mon attachement, confie Marie-Pierre Limoge. Mon investissement a toujours été local plus que partisan ».

Si pour l’instant Marie-Pierre Limoge n’a pas de programme à dévoiler elle révèle les « trois grosse catégories » des grandes lignes de son projet. « Il y a le premier volet qui est la sécurité, la tranquillité et la qualité de vie. C’est la condition sinequanone du vivre ensemble », explique-t-elle. « Le volet éducation doit être très fort car c’est une compétence de la ville d’intervenir sur le scolaire et le périscolaire car il faut préparer les enfants à réagir avec le maximum de bagage au monde qui vient et qui bouge très vite », poursuit-elle. « Enfin le troisième pilier c’est évidement l’environnement. On est une ville qui n’est pas endormie sur ces sujets. Il faut agir sur cette continuité », précise Marie-Pierre Limoge qui dit vouloir souhaiter poursuivre l’objectif d’une « ville décarbonnée ».

« Moi je revendique vraiment l’héritage d’une ville attractive »

Et pour Marie-Pierre Limoge pas question de faire table rase de son passé à la mairie. « Moi je revendique vraiment l’héritage d’une ville attractive qui prend soin de chacun de ses habitants et qui ne s’endort pas. On est une des « villes phare » de la région. On a lancé pendant ce mandat de nombreux projets forts », assure Marie-Pierre Limoge.

Dans sa liste Marie-Pierre Limoge espère réunir une partie de l’équipe municipale sortante « car il y a des gens qui ont entrepris des choses et qui doivent les continuer », explique-t-elle, mais aussi des citoyens non encartés. « Je pense que c’est ça que les gens attendent. On doit refléter la diversité de cette ville dans une liste qui réunit des gens volontaires et engagés pour leur ville et porteurs de compétences différentes », explique Marie-Pierre Limoge.

Face à elle il y a déjà quelques candidats déclarés. Aurélie Taquilain, l’ancienne adjointe de Jacques Kossowski (et ex Les Républicains) investie par La République en Marche (LREM), espère aussi prendre sa place. Et cette dernière n’avait pas hésité dans notre dernier article à son sujet à tacler son ex-collègue Marie-Pierre Limoge sur le fait qu’elle avait perdu le canton sud aux cantonales de 2008. « C’était pas du tout le même canton à l’époque. A l’époque le contexte politique n’était pas du tout le même. Il y avait le sujet de la tour Phare qui a complètement perturbé l’élection. On avait une tour qui était localisée à Puteaux mais qui avait un impact sur Courbevoie avec notamment la destruction de la passerelle. Au final les habitants y ont gagné puisque la tour ne se fait pas et la passerelle reste en place », se défend Marie-Pierre Limoge.

Municipales 2020 : Aurélie Taquillain se lance à la conquête de Courbevoie

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Aurélie Taquillain se lance à la conquête de Courbevoie sous l'étiquette LREM - Defense-92.fr

A moins de six mois des élections municipales qui se dérouleront les 15 et 22 mars 2020 la course est déjà lancée à Courbevoie. Et alors que l’actuel maire Les Républicains Jacques Kossowski, laisse toujours planer le doute quant à une éventuelle candidature pour un nouveau mandat, dans l’opposition on se prépare. Son ex-adjointe à la petite enfance Aurélie Taquillain, 36 ans, a été investie en juillet dernier par la République En Marche (LREM) pour briguer le poste. « Ma candidature est l’aboutissement d’un ancrage local et d’une expérience solide de l’action publique. Mon père était commerçant à Bécon. C’est la ville de mon enfance. Je respire Courbevoie depuis 36 ans. Je suis élue depuis plus de dix ans et j’ai été conquérir le canton sud de Courbevoie qui avait été perdue par la première adjointe du maire », confie Aurélie Taquillain qui s’est lancée dans la politique il y a déjà dix ans.

La conseillère départementale des Hauts-de-Seine qui se dit élue de proximité de terrain parlant de « vocation » au service des habitants explique « aimer être au contact des gens ». « Cette candidature est aussi l’aboutissement du mouvement d’idée que j’ai lancé il y a un an, « I love Courb », qui est dans cette démarche participative, citoyenne, de cette nouvelle méthode que je veux impulser, d’associer les courbevoisien(ne)s et de recueillir leurs préoccupations du quotidien », poursuit-elle.

Une liste avec des candidats de divers bords politiques

Dans son équipe Aurélie Taquillain assure que des habitants viennent de toutes les sensibilités, de gauche, de droite, écologiste, du centre et même de la majorité actuelle. « Cela n’a pas de sens de s’enfermer dans des postures idéologiques au niveau local  », assure-t-elle

Mais alors pourquoi avoir claqué la porte de son ancienne famille politique ? « Je ne me retrouvais plus dans cette ligne droitière de Laurent Wauquiez. Soutien d’Alain Juppé, je fais partie de cette droite humaniste, libérale pro-européenne, donc je me sens totalement en phase avec la politique qui est menée par Édouard Philippe et Emmanuel Macron », se justifie cette trentenaire.

Car depuis les dernières élections municipales de Courbevoie en 2014, le paysage politique de Courbevoie a changé. Bien ancré à droite depuis des décennies, depuis l’élection de Macron en 2017 les choses ont changé. LREM est en effet arrivé en tête de tous les derniers scrutins dont celui des Européennes de mai dernier. Un changement qui pourrait donc peut-être profiter à l’ex-adjointe à la petite enfance qui réfute que sa candidature est « contre quelque chose ».

« Je veux révéler Courbevoie, mettre en avant le potentiel inexploité de cette ville, assure la conseillère des Hauts-de-Seine. L’état d’esprit de la population de Courbevoie a changé. Les attentes et préoccupations ne sont plus les mêmes ». Pour impulser « ce nouvel élan » la candidate entend mettre en avant « le virage de la ville propre et verte » avec un adjoint à l’environnement.

« Courbevoie ce n’est pas que La Défense »

« Courbevoie existe sous l’ombre des tours de La Défense. Courbevoie ce n’est pas que La Défense. Bien sûr, La Défense est un atout pour notre territoire, c’est un facteur d’attractivité. Demain Courbevoie peut faire mieux. Courbevoie doit être une ville ouverte vers la Seine avec un centre-ville attractif et une ville sécurisée », estime Aurélie Taquillain qui dit souhaiter « renforcer la mutation du quartier de La Défense, qui n’est pas qu’un lieu de bureaux, mais de plus en plus un lieu de vie ». Mais contrairement à l’ancien élu de gauche Jean-André Lasserre, Aurélie Taquillain affirme qu’il est « important de continuer à faire vivre le premier quartier d’affaires d’Europe ».

Mais pour l’instant Aurélie Taquillain reste discrète sur son programme. « Je vais faire une grande marche courbevoisienne en allant à la rencontre des commerçants, des habitants. Je vais frapper aux portes et on va construire un projet », explique-t-elle.

A la Grande Arche Yann Arthus-Bertrand prend de la hauteur pour sa première grande rétrospective

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Jusqu’à début décembre Yann Arthus-Bertrand fait découvrir sa rétrospective à travers une exposition sur le Toit de la Grande Arche – Defense-92.fr

Yann Arthus-Bertrand a toujours aimé prendre de la hauteur pour ses photos et cette fois-ci il grimpe dans le ciel parisien pour les présenter. Le célèbre photographe français dévoile jusqu’à la fin de l’année sur le Toit de l’Arche avec « Legacy, l’héritage que nous laissons à nos enfants », une rétrospective qui retrace sa longue carrière débutée dans les années 70.

Après avoir voyagé à Genève en Suisse, l’exposition, beaucoup plus grande que celle du pays helvétique fait une longue escale dans le quartier d’affaires. Yann Arthus-Bertrand dit avoir imaginé cette exposition comme étant « engagée » pour présenter ses combats en faveur de l’environnement et l’humain à travers 260 clichés. Certains sont devenus une référence comme ceux issus du livre « La terre vue du ciel » avec sa célébrissime photographie de la clairière en forme de cœur « Le Cœur de Voh » en Nouvelle-Calédonie. Mais d’autres photographies de l’artiste sont beaucoup plus méconnues ou récentes.

La célébrissime photo du « Cœur de Voh » en Nouvelle-Calédonie est à découvrir – Yann Arthus-Bertrand

« Je m’intéresse à la nature et l’environnement depuis que j’ai vingt ans et j’ai commencé à faire des photos dès 28 ans avec un petit Canon 24×36 petit-format », nous confie t- il. Trentenaire et autodidacte, Yann Arthus-Bertrand va débuter sa carrière en immortalisant au Kenya des lions avec son petit appareil photo entre 1979 et 1981. Ces photographies, les premières de sa carrière viennent ainsi ouvrir l’exposition qui s’étale sur 1 200 mètres carrés.

Son projet d’étude est de suivre des lions qu’il photographie tous les jours pendant trois ans au Kenya – Yann Arthus-Bertrand

Le photographie et président de la fondation environnementale « GoodPlanet », revient aussi sur son travail sur les bestiaux. Pendant une dizaine d’années il aura rendu visite à de nombreux éleveurs au salon de l’agriculture pour les immortaliser devant leurs bêtes. Mais Yann Arthus-Bertrand ce n’est pas que des photos. L’artiste dévoile quatre petits films.

Yann Arthus-Bertrand dévoile également son travail sur les « Bestiaux » – Yann Arthus-Bertrand

Et alors que beaucoup de photographes nostalgiques préfèrent l’argentique, Yann Arthus-Bertrand vit avec son temps. « Moi je suis pas du tout obsédé par le tirage argentique. Je trouve que les tirages numériques sont magnifiques. Je ne suis pas fétichiste des appareils photos », lâche le photographe et réalisateur de documentaires de 73 ans. Sacrilège pour certains, Yann Arthus-Bertrand n’a pas honte de dégainer son iPhone pour prendre des photos. « Aujourd’hui on fait tout à l’iPhone, tout le monde est photographe. Ils (les fabricants de smartphones, ndlr) ont travaillé sur leurs logiciels qui sont incroyables. On peut faire des photos magnifiques avec un tout petit objectif », poursuit-il. Mais que les puritains de l’image se rassurent : Yann Arthus-Bertrand n’a encore pas troqué son appareil photo reflexe pour un smartphone : « L’iPhone c’est juste pour le travail de tous les jours, sinon je travaille avec un Canon ».

Femme pêchant au filet sur un bras du delta (sud de Padmapukur, district de Khulna, Bangladesh) – Yann Arthus-Bertrand

L’exposition « Legacy, l’héritage que nous laissons à nos enfants » est à découvrir tous les jours sur le Toit de la Grande Arche jusqu’au 1er décembre prochain. Son accès est compris dans le prix du billet de la visite du Toit. Pour les tarifs il faut compter 15 euros pour les adultes et 10 euros pour les enfants. Et en réservant vos places sur internet c’est un peu moins cher. Infos et horaires : Lagrandearche.fr

Voiture suspendue, tentacules géantes, chaises perchées : bienvenue dans l’univers fantastique des Extatiques

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La seconde édition des Extatique se déroule sur l’esplanade de La Défense jusqu’au 6 octobre prochain – Defense-92.fr

Une voiture renversée sur son toit et suspendue à un lampadaire, des tentacules géantes qui jaillissent d’un immeuble ou encore une immense balançoire figée vers le ciel. Non vous ne rêvez-pas, La Défense n’a pas plongé dans la quatrième dimension. Ces œuvres toutes plus originales les unes que les autres sont issues de la seconde saison des Extatiques qui s’est ouverte ce mercredi à La Défense et qui s’achèvera le 6 octobre prochain.

Après une première édition réussie l’année dernière pour célébrer les soixante ans du quartier d’affaires son établissement public, Paris La Défense a remis le couvert avec des œuvres toujours plus décalées. « La première édition a été un grand succès l’année dernière et du coup on s’est dit que l’on avait envie de pérenniser l’événement pour remettre La Défense comme une destination phare de la démarche artistique contemporaine », explique Marie-Célie Guillaume, la directrice-générale de l’établissement public qui dit vouloir faire des Extatiques un événement annuel en lui donnant plus d’ampleur avec le département des Hauts-de-Seine. La troisième saison qui est d’ores et déjà dans les cartons devrait se dérouler à la fois dans le quartier d’affaires mais aussi sur l’Ile Seguin à Boulogne.

Cette année ce sont donc une dizaine d’œuvres monumentales et insolites qui décorent l’esplanade. « Cette seconde édition suit le même esprit que la première mais avec une thématique qui est l’air. La Défense c’est un territoire où l’air est très présent. Entre les tours verticales, l’air circule très fortement », détaille Fabrice Bousteau, le commissaire de l’exposition.

Le voyage de cette balade artistique débute au Bassin Takis avec l’œuvre « Fog Sculture #07156 » de Fujiko Nakaya. L’artiste japonaise a placé au cœur du bassin 500 buses apportant un brouillard d’eau. Idéal en ces fortes chaleurs.

L’oeuvre Fog Sculpture #07156 de Fujiko Nakaya – Defense-92.fr

En remontant vers la Grande Arche, au pied de la grande Cheminée de Moretti, impossible de rater cette Peugeot 406 blanche, renversée, et posée sur le toit sur un candélabre. « La voiture sur le lampadaire », créée spécialement pour cette exposition est signée de l’artiste lyonnais Benedetto Bufalino.

La voiture sur le lampadaire de Benedetto Bufalino – Defense-92.fr

A gauche, « Breathing Flower », de l’artiste coréenne Choi Jeong Hwa est un grand lotus gonflable rose qui vient détonner dans l’univers minéral du quartier.

L’oeuvre Breathing Flower de Choi Jeong Hwa – Defense-92.fr

En poursuivant votre balade sur l’esplanade trente « sucettes » de JCDecaux affichent des reproductions d’œuvres d’art.

Les oeuvres L’aire des espaces d’air – Defense-92.fr

Sur la place basse, « L’Éloge de l’Envol » de Philippe Ramette dévoile une balançoire hors-norme dont la chaise est en lévitation dans le ciel. L’artiste y a ajouté une seconde de ses œuvres, moins monumentale où une chaise est vers le ciel accrochée à des cordes.

L’oeuvre Eloge de l’envol de Philippe Ramette – Defense-92.fr

Avec « Qui sème le vent », Pierre Ardouvin propose une œuvre sous forme d’une question. Ses lettres géantes sont animées par des dizaines de petits ventilateurs.

L’oeuvre Qui sème le vent ? de Pierre Ardouvin – Defense-92.fr

La dernière des œuvres est probablement la plus folle : Cinq tentacules vertes et oranges jaillissent de l’immeuble Ile-de-France. Cette œuvre « Octopied-Building » qui semble irréelle est sortie de l’imagination d’un duo d’artistes Desings in air.

L’oeuvre Octopied Building de Designs in Air – Defense-92.fr

Le collectif malaisien Pangrok Sulap oeuvre à réhabiliter une technique traditionnelle d’impression à partir de gravure sur bois. Pour Les Extatiques Pangrok Sulap présente une dizaine de gravures originales, inspirées par le site et dessinées in situ.

Les oeuvres Togetherness without borders de Pangrok Sulap – Defense-92.fr

Enfin l’artiste Tado Cern viendra à La Défense le 19 et 20 juillet prochain avec sa machine « Blow job ». L’artiste proposera à chacun de se faire tirer le portrait sous un vent de 300 km/h. Les vingt meilleurs portraits de visages déformés seront alors exposés du 26 juillet jusqu’au 6 octobre.

Après avoir acquis le banc géant de l’artiste Lilian Bourgeat qui trône désormais au beau milieu de l’esplanade, l’établissement envisage de pérenniser « une ou deux » œuvres de cette seconde saison. « Notre objectif c’est de venir enrichir notre collection d’œuvres d’art du quartier, confie Marie-Célie Guillaume. On le décidera à la fin de l’exposition en fonction de plusieurs critères ».

Chantier Eole : à Courbevoie, les boues de Virginie transitent par la Seine

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La Base Seine d'Eole a été construite spécialement pour traiter et évacuer les boues de Virginie, le tunnelier du chantier - Defense-92.fr

Si le tunnelier d’Eole n’est désormais plus visible puisqu’il a commencé il y a quelques semaines son long périple vers Paris, une énorme construction est apparue depuis déjà plus d’un an sur les berges de La Seine, au pied des tours du quartier à Courbevoie. Pour faire fonctionner ce tunnelier, -le plus important en travail dans la région-, les équipes du chantier d’Eole et de Bouygues Construction (le mandataire du chantier sur ce tronçon) ont imaginé une usine pour évacuer et injecter les boues du tunnel de six kilomètres que va creuser Virginie.

Les cuves de « la gestion de la boue » et de « la gestion de l’eau » – Defense-92.fr

Car pour avancer dans ce sol hétérogène ce tunnelier utilise la technique de la « pression de boue ». « Lorsque l’on creuse à environ 30 mètres sous le sol, le tunnelier crée un vide qu’il faut combler pour ne pas que tout s’écroule. Alors nous avons décidé de mettre de la boue pour retenir l’ensemble de la structure », explique Marin du Couedic, conducteur de travaux chez Bouygues, en charge de la station boue d’Eole.

Le poste de contrôle de la Base Seine est lien permanent avec le tunnelier Virginie – Defense-92.fr

Ces boues, elles, transitent donc par la « Base Seine ». Cette grande structure de 180 mètres de long et de 24,5 de large a été érigée au-dessus du fleuve et repose sur 54 pieux solidement ancrés. Sa couleur vert olive n’est pas une fantaisie des équipes d’Eole. « Cette couleur nous a été imposé car nous sommes en face du Temple de l’Amour de l’Île de la Jatte à Neuilly-sur-Seine qui est un monument classé », précise Armelle Lagrange, la responsable communication du projet Eole à la SNCF.

Le plan de la Base Seine d’Eole – Defense-92.fr

Cette véritable usine a deux missions : la première est donc d’injecter les boues au fur et à mesure que Virgine grappille le sol parisien. Son second rôle est tout aussi primordial puisqu’elle doit permettre d’évacuer les 1,3 millions de tonnes de boue des six kilomètres que creusera Virginie. L’usine a pour mission de trier les différentes terres comme les graviers et sables.

Le schéma de fonctionnement de la base Seine d’Eole – DR

Ce recours à la base Seine a surtout été choisi puisqu’il permet d’éviter le passage de 250 camions par jour dans la rue de Courbevoie. Les 2 000 mètres cubes de déblais excavés quotidiennement partent par la Seine grâce à deux barges et sont en partie recyclés par Lafarge à Muids dans le département de l’Eure.

La Base Seine d’Eole est une véritable usine construite en bordure du fleuve – Defense-92.fr

Mais alors comment toutes ces boues font pour arriver à la Base Seine pourtant bien loin du puits Gambetta d’où s’est élancé Virgine ? Et bien grâce à une longue conduite de marinage d’un peu moins de 900 mètres qui parcourt à une trentaine de mètres de haut l’avenue Gambetta et la rue de l’Abreuvoir. D’ici la fin de l’année elle sera raccourcie sur presque toute sa longueur lorsque le tunnelier aura atteint le puits de l’Abreuvoir en bordure de Seine. Les terres entreront et sortiront depuis ce puits situé à quelques dizaines de mètres de la base Seine. La Base Seine sera elle démontée lorsque Virginie aura terminé son travail à la fin de l’année 2021.

La conduite de marinage d’Eole est longue d’environ 900 mètres – Defense-92.fr

La commercialisation des bureaux de La Défense marque le pas

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Durant le premier semestre seulement 46 300 mètres carrés de bureaux ont été commercialisés à La Défense – Defense-92.fr

« Le marché tertiaire de La Défense a conservé son rythme lent », analyse Cushman & Wakefield dans sa dernière étude sur le marché immobilier de La Défense parue au cours de l’été. Avec seulement 46 300 mètres carrés de bureaux commercialisés durant les six premiers mois de l’année, la comparaison avec la performance 2018 déjà modeste montre un volume d’activité accusant un repli de -37 % en un an et reste très en deçà de sa moyenne décennale (81 000 mètres carrés).

Pour retrouver des performances aussi faibles il faut remonter aux années de la crise qu’avait connu le quartier d’affaires en 2012 et 2013. Mais contrairement à cette époque où de nombreux projets de tours avaient eu du mal à trouver preneur ; cette fois-ci c’est un peu l’inverse avec l’absence d’importantes livraisons amenant leurs lots de grandes surfaces qui n’interviendront que l’année prochaine avec entre autres les tours Trinity et Alto.

Le manque de transactions d’envergures a évidemment pesé sur le faible volume d’activité du quartier d’affaires de l’ouest parisien. Entre janvier et juin, une seule transaction significative, celle de FM Global avec 5 000 mètres carrés dans Cœur Défense a été enregistrée.

Les bureaux de taille intermédiaire, relais de croissance important durant ces trois dernières années, affichent cependant le repli le moins important (avec une baisse de 18 %) par rapport aux autres créneaux de surface. Parmi les seize transactions intervenus au cours du premier semestre on retrouve notamment GE Money Bank avec 4 200 mètres carrés dans Europlaza et Si-Nergie avec 2 800 mètres carrés dans l’immeuble Lafayette.

Un taux de vacance qui s’établit à 5,4 %

Mais malgré ce manque de mouvement, le taux de vacance des bureaux de La Défense reste faible, avec un taux de 5,4 % et ce après une légère hausse lors du second trimestre. Concrètement l’offre immédiate de bureaux est remontée à 177 000 mètres carrés et elle devrait bien croitre dans les prochains mois avec l’arrivée des nouveaux projets.

Sans transaction de bureaux neufs ou restructurés depuis le début de l’année, le loyer moyen de transactions des bureaux de première main reste donc stabilisé à 460 euros/mètre carré/an au premier semestre 2019. Les valeurs locatives de seconde main restent également inchangées à 440 euros/mètre carré/an (+2 % en un an).

Pour Cushman & Wakefield deux directions s’offrent désormais à La Défense : En cas de prolongement de l’actuel rythme transactionnel faible, une correction des valeurs locatives serait envisageable. Mais en cas de sortie par le haut de l’activité et compte-tenu de l’arrivée de bureaux neufs présentés à 500 euros/mètre carré/an, un recalibrage à la hausse de l’échelle des loyers de première main -avec sans doute un accompagnement significatif- est parfaitement plausible.

Fitch Ratings confirme la note « AA+ » de la région Île-de-France

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L’agence Fitch Ratings a confirmé la note « AA+ » de la région Île-de-France - Defense-92.fr

La région Île-de-France conserve sa note « AA+ » attribuée par l’agence Fitch Ratings. Une bonne performance des comptes de la région dont s’est félicitée la principale intéressée. Dans un communiqué Valérie Pécresse, la présidente de la région, et Stéphane Salini, vice-président chargé des finances et de l’évaluation des politiques publiques (Également représentant de la région au conseil d’administration de l’établissement Paris La Défense) se sont réjouis de cette note « meilleure que celle de l’État français ».

« La Région Île-de-France bénéficie depuis avril 2019 d’une note intrinsèque (stand alone crédit profile) de AA+, soit un niveau supérieur à celui de l’État (AA), que l’agence Fitch vient de confirmer », explique la région dans un communiqué. La région Île-de-France est la seule région parmi celles suivies par cette agence américaine qui bénéficie d’une note intrinsèque aussi élevée, se félicite-t-on.

Dans sa notation Fitch salue ainsi le « contrôle strict sur des dépenses (…), la rigueur de la prévision et de l’exécution budgétaire » de la région qui ont permis de baisser les dépenses de gestion « chaque année depuis 2016 » et de respecter « les règles prudentielles mises en place par l’État ». « Depuis quatre ans à la tête de la région, l’exécutif affiche un bilan financier très positif : les dépenses de fonctionnement ont baissé de près de 15 %, soit une économie de plus d’un milliard qui correspond à 204 euros par ménage francilien, et les dépenses d’investissement ont augmenté de près de 35 %, soit un surplus d’investissement de 1,5 milliard d’euros. En 2019, pour la première fois depuis quinze ans, les dépenses d’investissement dépassent les dépenses de fonctionnement, qui passent sous la barre symbolique des 50 % et représentent 49% en 2019 », poursuit dans son communiqué la région.

Enfin la région rappelle que la Cour des comptes a en septembre dernier dans son rapport sur les finances locales 2019, salué la « gestion vertueuse » de ses comptes. La Cour soulignait également que l’Île-de-France est la seule région à avoir baissé ses dépenses de fonctionnement en 2018 et chaque année depuis 2016, de plus de 8 % en tout.

« Nous poursuivons sur cette lancée qui nous permet de transformer la région Île-de-France en profondeur, tout en conservant une gestion saine et durable. Le budget 2020, dont les orientations seront présentées les 21 et 22 novembre 2019, viendra confirmer notre ambition », conclue la présidente de la région.

La région Île-de-France est l’un des principaux financeurs du prolongement d’Eole vers Mantes-la-Jolie via La Défense à hauteur de 1,060 milliard d’euros. Dans le quartier d’affaires la région avec son autorité des transports Île-de-France Mobilités (IDFM) avait également testé jusqu’en mai dernier un service de navette autonome qui a finalement été arrêté pour diverses régions. Un nouveau service pour relier l’aéroport Roissy – Charles de Gaulle à La Défense d’ici à 2024 a dernièrement été annoncé par la région qui le financera.

Des navettes autonomes pourraient bientôt relier La Défense à l’aéroport de Roissy – Charles de Gaulle

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D’ici à 2024 la région Île-de-France va lancer avec Renault et Waymo un service de navettes autonomes entre La Défense et l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle - Defense-92.fr

Le milieu des affaires mais aussi les touristes pourront bientôt plus facilement et rapidement aller de La Défense à l’aéroport Roissy – Charles de Gaulle. La région Île-de-France, le groupe Renault et Waym, la filiale de véhicules sans chauffeur de Google ont annoncé travailler sur la mise en place prochaine d’un service de mobilité autonome entre le plus grand quartier d’affaires d’Europe et l’aéroport de Roissy – Charles de Gaulle.

« Ce service de mobilité autonome entre Roissy et La Défense est susceptible de jouer un rôle clé pour la mobilité des franciliens, des touristes et donc pour l’attractivité internationale de notre région », déclare dans un communiqué Valérie Pécresse, la présidente de la Région Île-de-France et Présidente d’Île-de-France Mobilités.

La région espère lancer ce nouveau service avant les Jeux Olympiques en 2024. Le nombre de passagers sur ce tronçon est estimé aujourd’hui entre 1 500 et 2 000 par jour avec un temps de parcours moyen évalué à quarante minutes.

Un service qui pourrait fonctionner 24 heures sur 24

Les véhicules électriques, partagés et sans chauffeur pourront offrir une liaison non-stop, 24 heures sur 24 entre les deux pôles. Ils pourront rouler sur la bande d’arrêt d’urgence des autoroutes A1 et A86 qui deviendrait une voie dédiée. Les voies utilisées seront aménagées grâce à des crédits provenant d’un fonds de 100 millions d’euros créé par la région Île-de-France en 2018, et destiné à l’aménagement des grand axes routiers franciliens (A1, A4, A6, A86, A12).

La région qui souhaite favoriser l’accès aux infrastructures existantes équipera les voies concernées, les cartographiera en 3D, à l’aide de l’Institut Géographique national (IGN). Le constructeur Renault travaillera quant à lui à proposer un véhicule qui pourrait s’apparenter au concept-car urbain Easy Go, présenté en 2018 au salon de Genève (Suisse) et susceptible de transporter six personnes avec des bagages. Enfin Waym développera le système de pilotage des navettes.

Ce nouveau service attendu d’ici à quatre ans espère faire oublier les couacs de l’expérimentation des navettes autonomes qui ont circulé sur la dalle de La Défense de juillet 2017 à mai 2019.

Canard Street s’implante au Westfield Les 4 Temps

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Canard Street a ouvert fin août un restaurant dans le centre commercial Westfield Les 4 Temps - Defense-92.fr

Ici le canard est roi. La jeune enseigne lilloise Canard Street a ouvert fin août un nouveau restaurant au Dôme du centre commercial Westfield Les 4 Temps. Lauréate du Grand Prix des Jeunes Créateurs d’Unibail-Rodamco-Westfield (URW) en 2017, Canard Street fondé il y a trois ans par Nicolas Drouault & Grégoire de Scorbiac met à sa carte une cuisine comme son nom l’indique sur le thème du canard.

« Canard Street c’est un concept de street food et d’épicerie de canard que l’on a créé sous les Halles de Wazemmes à Lille. On a créé nous même les recettes ; on s’est fait la main dans le marché. Ça été un très bon environnement pour démarrer. Puis on a créé un second restaurant à Lille entre quatre murs puis un autre à Paris, rue des Petits Champs », confie Grégoire de Scorbiac le co-fondateur.

En sandwichs, burgers, tartares, salades ou tout simplement à déguster tel quel, Canard Street propose des menus dès neuf euros. Une offre d’épicerie fine est également disponible avec du magret, des cuisses confites et de la terrine.

« Nous avons des produits frais uniquement, on n’a aucun surgelé », assure Grégoire de Scorbiac. Et l’enseigne met un point d’honneur quant à l’origine de la volaille. « On se fournit dans le sud-ouest, en Alsace et en Vendée », poursuit Grégoire de Scorbiac qui explique travailler avec la Maison Rougier.

Le kiosque imaginé comme un atelier culinaire, en référence à son premier restaurant lillois dispose d’une soixantaine de places assises. Le restaurant vient prendre la place de l’ancien K10. Dans quelques semaines un autre restaurant, Sushi Shop s’ouvrira juste à côté.

Le restaurant est ouvert tous les jours de midi à 22h30. Il est également possible de commander ses plats via Uber Eats.

Viva l’Opéra : « Roméo et Juliette » diffusé ce jeudi à l’UGC du Westfield Les 4 Temps

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L'affiche Viva l'Opéra de la saison 2019 - 2020 - DR

Pour ce nouveau rendez-vous de la dixième saison de Viva l’Opéra, c’est le célèbre opéra « Roméo et Juliette » de Charles Gounodv qui sera diffusé ce jeudi 17 octobre à l’UGC du Westfield Les 4 Temps. La projection de cette œuvre de 3h08 (coupée d’un entracte de vingt minutes) se fera à 19h30 dans la salle 16, la plus grande du complexe.

Filmée au Staatsoper de Vienne, la mise en scène de cette œuvre a été réalisée par Jürgen Flimm, la direction musicale par Plácido Domingo et les décors et la lumière par Patrick Woodroffe. Côté distribution les spectateurs retrouveront Aida Garifullina (dans le rôle de Juliette), Juan Diego Florez (Roméo), Dan Paul Dumitrescu (Frère Laurent), Gabriel Bermúdez (Mercutio), Rachel Frenkel (Stéphano), Wolfgang Bankl (Capulet), Carlos Osuna (Tybalt), Rosie Aldridge (Gertrude), Alexandru Moisiuc (Le Duc), Igor Onishchenko (Paris), Ayk Martirossian (Grégorio) et Martin Müller (Benvolio).

Les projections sont proposées au tarif de 10 euros pour les moins de 26 ans, 25 euros avec la carte UGC Illimité et 30 euros au plein tarif, avec toujours la possibilité de souscrire un abonnement pour cinq opéras et ballets à 130 euros en plein tarif.

Pour la suite du programme, l’UGC des 4 Temps proposera l’opéra « Norma » le 23 mai et enfin « I Capuleti e i Montecchi » le 13 juin.

Toutes les informations sur ces offres, la programmation ou encore la réservation de places en ligne sur Vivalopera.fr