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mardi 17 juin 2025
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Les Gilets jaunes de retour à La Défense pour l’acte 49

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Environ 300 Gilets Jaunes ont manifesté ce samedi à La Défense pour l'acte 49 - Defense-92.fr

Ils étaient de retour au pied des tours de La Défense. Pour cet acte 49 dédié aux pompiers les Gilets jaunes avaient fait de La Défense leur point de chute. Partis en fin de matinée du siège de France Télévision à Paris, le cortège qui a réuni quelques 300 personnes selon une source policière est arrivé dans le quartier d’affaires ce samedi peu avant 17 heures.

Peu avant de grimper sur la dalle le cortège a ovationné les pompiers de la caserne de La Défense aux cris de « solidarité avec les pompiers ». Car certains espèrent désormais une « convergence des luttes » et entendaient une fois de plus dénoncer les « violences policières » notamment après la dernière manifestation des pompiers qui avait donné lieu à des affrontements entre soldats du feu et forces de l’ordre.

Dans le cortège bien moins fourni que lors des deux précédentes manifestations des Gilets Jaunes à La Défense en avril et mai dernier, seul Jérôme Rodrigues, leader informel du mouvement a fait acte de présence. Toujours très remonté et décidé à ne rien lâcher ce Gilet jaune de la première heure a dit vouloir « continuer le combat » afin de « se faire entendre et voir ».

« Depuis 49 semaines on n’a toujours rien eu, si ce n’est des mutilations, des éborgnements et autres insultes », s’emporte Jérôme Rodrigues, qui avait perdu un œil le 13 février dernier après un tir de LBD par la police. « On n’est pas descendus dans la rue pour le prix de l’essence mais par ce que la France va mal. Ça fait quarante ans que l’on en prend plein la gueule, que l’on est sacrifiés et que l’on nous demande de payer pour des services qui sont de moins en moins ouverts aux citoyens français. Plus on paye, moins on a », a t-il martelé en marge de cette mobilisation.

Si quelques moments de brèves tensions sont apparus entre certains manifestants et des CRS aucun incident majeur n’a été observé lors de cette journée de mobilisation parisienne.

À La Défense WeTrott’ déploie ses casiers à trottinettes

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WeTrott’ a déjà installé quelques stations à La Défense - Defense-92.fr

Vous les avez peut-être remarqués ici et là. Retenues l’année dernière à l’issue d’un appel d’offres par Paris La Défense, les trottinettes électriques WeTrott’ sont désormais enfin disponibles à location depuis quelques semaines pour les usagers du quartier d’affaires de La Défense. Contrairement au service de Lime, l’autre opérateur sélectionné par Paris La Défense, celui de WeTrott’ a la particularité de ne pas proposer des engins en free floating.

Car oui, avec WeTrott’ (normalement) vous ne verrez pas trainer partout de manière anarchique des trottinettes. L’entreprise française a la particularité par rapport à tous ses concurrents de proposer un système de casiers de recharge sur le même principe que des stations Velib’. Autre avantage, pas besoin pour l’opérateur de faire appel à des juicers (les personnes qui rechargent les batteries) puisque la charge se fait automatiquement.

Jusqu’à quinze trottinettes par station

Ces casiers en forme de cube qui utilisent un peu plus de deux mètres carrés d’emprise au sol permettent le stockage et la recharge de 15 engins simultanément. C’est aussi avec la sécurité que WeTrott’ se distingue puisque des casques (et charlottes hygiéniques) et des gilets fluorescents sont mis à disposition des utilisateurs qui seront assurés par Allianz lors de leur trajet. Et pas question pour les utilisateurs de faire n’importe quoi et de rouler à toute allure puisque les petits engins ne peuvent pas dépasser les 20 km/h.

Pour l’instant quelques stations ont été installés dans le quartier de La Défense par WeTrott’. Ils sont localisés au pied des tours CB16 et de Cœur Défense. Côté tarif il faut compter 10 centimes d’euros la minute par quart d’heure indivisible.

La Défense est à Chicago pour parler de l’évolution des espaces publics

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Chicago depuis le lac Michigan en septembre 2019 - Defense-92.fr

La Défense est aux côtés des plus grands quartiers d’affaires internationaux. Après avoir lancé fin 2018 le Global Business Districts Innovation Club, un écosystème rassemblant des acteurs de quartiers d’affaires internationaux ainsi que des experts, l’établissement Paris La Défense est de l’autre côté de l’Atlantique.

A l’occasion de la première learning expedition, qui se tient à Chicago, une vingtaine de participants de douze des plus grands quartiers d’affaires internationaux se retrouvent cette semaine durant trois jours pour travailler sur le thème du « placemaking » et de l’évolution des espaces publics.

Lancé en décembre 2018, ce club rassemble pour le moment sept membres et un membre mécène  (Le CBD de Pekin (Chine), Guangzhou Tianhee CBD (Chine), Destination Centre-Ville à Montréal (Canada), Chicago Loop Allianz (Etats-Unis), Marunouchi à Tokyo (Japon) et Moscou (Russie)).

Avec ce club les membres ont pour vocation « d’échanger et trouver des solutions innovantes permettant de renforcer leur attractivité mais également de rester compétitifs dans un monde en pleine mutation », détaille un communiqué de l’établissement Paris La Défense qui est en charge de l’aménagement et la gestion du quartier d’affaires.

Une cinquantaine de délégations étrangères accueillies à La Défense depuis 2018

Pendant trois jours les membres du club, mais également des représentants d’autres mégalopoles comme San Francisco, quelques quartiers de New York City (Hudson Yards, Harlem…) et Toronto, se réuniront autour d’une vingtaine d’intervenants et experts. « Ensemble, ils échangeront sur l’appropriation des espaces publics par l’art et la culture, le résidentiel, l’art culinaire, le tourisme et autres idées innovantes, en prenant Chicago comme terrain de jeu », explique Paris La Défense.

« La création du GBD Innovation Club et la coopération avec les plus grands quartiers d’affaires mondiaux, dans un esprit de compétition vertueuse, répondent à nos perspectives d’évolution et de transformation. Ces trois journées de learning expedition à Chicago nous permettent de nous plonger dans les dernières tendances urbaines et de rencontrer les acteurs clés qui font les quartiers d’affaires de demain », indique dans ce même communiqué Marie-Célie Guillaume, la DG de Paris La Défense qui a fait le voyage.

Depuis l’année dernière Paris La Défense revendique avoir accueilli une cinquantaine de délégations étrangères constituées d’investisseurs, de représentants de grandes métropoles, de quartiers d’affaires et d’experts en urbanisme, pour majorité venant d’Asie, mais également d’Europe, du Moyen-Orient et d’Amérique du Nord.

Le siège français d’HSBC ne viendra pas à La Défense mais les effectifs de la banque y seront renforcés

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HSBC va quitter son siège historique des Champs-Élysées - Defense-92.fr

La direction d’HSBC France n’ira finalement pas à La Défense pour rejoindre le reste de ses troupes. Alors qu’HSBC a reconnu étudier l’avenir de sa banque de détail en France dans le cadre d’« une revue stratégique » qui pourrait se traduire par sa cession, la firme anglaise a annoncé le projet de déplacer d’ici fin 2020 son siège historique. Basé sur la prestigieuse avenue des Champs Élysées depuis un siècle, le siège d’HSBC français devrait s’établir dans un immeuble en cours de rénovation au 38 de l’avenue Kleber à Paris.

Si des rumeurs courraient ces derniers mois quant à une éventualité de faire de la tour Trinity, -dont les travaux vont bientôt se terminer- le nouveau quartier général d’HSBC France, la banque britannique a donc préféré garder dans Paris sa direction mais aussi certaines de ses activités commerciales pour les grandes entreprises, les investisseurs institutionnels, les particuliers et la banque privée, ainsi que les activités de marchés, soit environ 1 200 personnes.

Le quartier de La Défense continuera toujours à être la base arrière du siège français de HSBC. La banque qui compte actuellement quelques 4 000 personnes dans ses bureaux de Cœur Défense va renforcer à terme cette implantation avec 500 personnes supplémentaires.

En 2010, HSBC France avait vendu pour un montant de 400 millions d’euros son bâtiment des Champs Élysées à un fond du Qatar et était devenu locataire. Cet ancien hôtel abrite depuis 1922 le siège du Crédit Commercial de France (CCF) racheté en 2000 par le groupe britannique.

A La Défense on s’inquiète déjà d’une possible augmentation de la « taxe bureaux »

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Le quartier de La Défense en octobre 2018 depuis Notre-Dame - Defense-92.fr

« Un coup de poignard dans le dos de Paris La Défense ». Patrick Devedjian, le président des Hauts-de-Seine mais aussi de l’établissement public Paris La Défense qui est en charge de l’aménagement et la gestion du quartier d’affaires, ne mâche pas ses mots. Mais alors que s’est-il encore bien passé pour mettre le feu aux poudres ? La cause de cette colère de l’homme fort du département est une validation de présentation d’un amendement des députés Gilles Carrez et Joël Giraud par la commission des finances, de l’économie et du contrôle budgétaire pour financer les travaux du Grand Paris Express.

Cet amendement qui devrait être prochainement proposé au vote des députés et des sénateurs prévoit une augmentation de 20 % de ladite « taxe bureaux » s’appliquant en Île-de-France afin de créer une zone « premium ». Cette dernière serait constituée par les 1er, 2e, 7e, 8e, 9e, 10e, 15e, 16e et 17e arrondissements de Paris et les communes de Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Levallois-Perret, Neuilly-sur-Seine, Courbevoie, Puteaux et donc une grande partie du quartier de La Défense. Cette augmentation pourrait ainsi faire passer cette taxe annuelle de 19,31 à 23,18 euros mètres carrés pour le tarif normal et de 9,59 à 11,51 euros pour le tarif réduit.

Un projet qui inquiète grandement Patrick Devedjian qui parle de « véritable coup de poignard dans le dos du quartier d’affaires de Paris La Défense » estimant que l’augmentation de cet impôt sera répercutée par les propriétaires d’actifs immobilier sur les loyers des locataires. « A l’heure du Brexit, alors que les équipes de Paris La Défense se battent chaque jour pour convaincre les entreprises Londoniennes de venir s’installer en France et non à Francfort ou à Amsterdam, on ruine les efforts entrepris en augmentant le prix des loyers des entreprises et en créant une nouvelle instabilité financière, explique le chef du département dans un communiqué. Le gouvernement ne doit pas laisser passer cette erreur majeure dans le cadre de la compétition mondiale que se livrent les quartiers d’affaires ».

L’immeuble des Collines de l’Arche va s’offrir un petit lifting

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Les façades en pierre de l’immeuble des Collines de l’Arche vont être entièrement rénovées - Defense-92.fr

Comme pour la Grande Arche, l’immeuble des Collines de l’Arche souffre d’un bien mauvais symptôme : celui de la chute des pierres de sa façade. Si les raisons des chutes des éléments de façade en pierre ne sont pas vraiment similaires entre la Grande Arche et les Collines de l’Arche les conséquences pour ces deux bâtiments situés juste à côté l’un de l’autre ont été les mêmes. Très rapidement après leur édification des grands filets de protection avaient été mis en place.

Mais alors que l’Arche qui a fêté cet été ses trente ans s’est débarrassée de cette malédiction à coup de rénovation à grand frais, l’immeuble de bureaux des Collines construit dans la foulée selon les plans de l’architecte Jean-Pierre Buffi va enfin faire de même.

Représentés par Telmma, les copropriétaires de cet ensemble de bureaux de 70 000 mètres carrés répartis sur sept niveaux (qui héberge plusieurs entreprise et prochainement et prochainement le centre de coworking WeWork) ont enfin acté le ravalement des façades en pierre. Les façades pignons équipées d’un matériaux reconstitué type Mulliez vont être complètement rhabillées de nouveaux panneaux en béton fibré à ultra haute performance (BFUHP). Ce nouvel habillage conservera une teinte proche de l’actuelle façade avec une couleur gris anthracite. Épaisse comme l’actuelle façade, cette nouvelle peau permettra aussi à l’édifice d’obtenir un nouvel isolant plus performant avec de la laine de roche contre la laine de verre actuelle.

« L’idée c’était de conserver un réel standing au niveau de la façade. Ce bâtiment on le retrouve sur toutes les photos des touristes qui prennent en photo la Grande Arche, précise Loïc Lenourry, responsable du département maitrise d’ouvrage chez Telmma. On a gardé l’aspect le plus noble de la façade ».

Une nouvelle façade pour la fin 2020

La dépose des panneaux existants ne fera que très peu de bruit, la fixation des nouvelles plaques en fera en revanche un peu plus. Si le bruit n’impactera pas trop les riverains, les occupants de l’immeuble qui va rester en activité le seront davantage. Pour mener ce chantier les équipes travailleront donc en partie la nuit. « Les percements provoquent un bruit qui se diffuse dans le béton et rentre dans le bâtiment. Ça devient un gros problème pour ceux qui travaillent », explique Patrick Durand, l’architecte du projet.

Ces travaux seront aussi l’occasion pour les copropriétaires de l’ensemble de remplacer les petites fenêtres carrées de ces façades. Les grandes façades à l’ouest et à l’est, presque entièrement vitrées, ne seront elles en revanche pas touchées par ce chantier. Seul l’acrotère sera remplacé.

Le chantier qui doit débuter dans les toutes prochaines semaines, devrait s’achever à la fin de l’année prochaine. Réalisés par tranches, les travaux des huit pignons des quatre bâtiments seront réalisés de manière séquencée grâce à des plateformes à crémaillères.

Fin 2020 les touristes pourront donc de nouveaux se prendre en selfie au pied de l’Arche sans avoir ces affreux filets sur leur cliché. Enfin du côté droit, pas du gauche. Car l’immeuble du Passage de l’Arche, le petit frère jumeau des Collines situé de l’autre côté de l’Arche (à gauche donc depuis le parvis) construit par le même architecte et à la même époque subit le même problème. Mais les propriétaires qui sont différents n’ont pour le moment pas décidé de mener des travaux.

Voilà à quoi ressemblera la nouvelle façade des Collines de l’Arche – Patrick Durand & Associés

La ville de Puteaux toujours vent debout contre la fermeture de son commissariat

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La ville de Puteaux s'oppose toujours à la fermeture de son commissariat - Defense-92.fr

La ville de Puteaux ne lâche rien. Confirmé par la préfecture au cours de l’été le transfert d’une grande partie des activités du commissariat de Puteaux vers celui de La Défense ne passe toujours pas. Partie en bataille contre l’État pour « sauver » son commissariat, la maire Les Républicains de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud en appelle une nouvelle fois dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour plaider sa cause.

Reçue il y a quelques jours par le préfet de police de Paris Didier Lallement, l’édile n’a pas caché sa déception d’avoir eu confirmation de la fermeture du commissariat un temps prévue début septembre et désormais repoussée à une date non connue. « Je suis [donc] très déçue du traitement accordé à ce sujet sérieux alors qu’à plusieurs reprises vous aviez affirmé que la sécurité faisait partie de vos priorités », écrit Joëlle Ceccaldi-Raynaud dans son courrier.

Pour défendre son souhait de voir maintenue l’intégralité des activités du commissariat de Puteaux de jour comme de nuit, la maire met en avant son positionnement « très atypique » par rapport à celui de La Défense. « Ce dernier est situé sur une dalle difficile d’accès », explique-t-elle.

« Ce désengagement évident et le traitement léger de la situation par vos représentants m’étonnent. Ils ne font que confirmer la contradiction que j’avais préalablement soulignée entre votre volonté d’assurer le maintien des services publics élémentaires dans les territoires en partenariat avec les maires, et cette décision unilatérale prise sans la moindre considération », s’agace Joëlle Ceccaldi-Raynaud.

Enfin l’édile affirme recevoir le soutien de ses administrés dans une pétition qu’elle a lancée et qui a recueilli à ce jour un peu plus de 10 000 signatures.

Quand le tramway approche ne faites pas n’importe quoi !

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La Ratp vient de lancer une campagne de sensibilisation sur les comportements à risques lors des passages des tramways - Defense-92.fr

Traverser en courant devant un tramway qui arrive, griller en voiture la priorité,… ces comportements tellement courants mais très risqués sont les causes de très nombreux accidents parfois graves, en Île-de-France. Pour tenter d’y mettre un terme, la Ratp qui exploite la majorité des lignes de tramway dans la région dont la T2 qui passe par La Défense a lancé une campagne de prévention.

Depuis le 7 octobre la campagne « Croisez son regard, pas sa route » a pour objectif de sensibiliser les usagers de la voirie (véhicules, piétons, vélos, trottinettes) et les voyageurs au respect de la signalétique particulière du tramway (feux, panneaux, voyants…) et aux comportements à adopter aux abords des voies.

200 collisions en moyenne par an

Car le constat est là. Chaque année la régie déplore en moyenne 200 collisions avec d’autres usagers de la voirie sur son réseau de tramway en Île-de-France. Ces accidents sont généralement causés par un manque d’attention des automobilistes, des deux-roues ou encore des piétons, et surtout un non-respect de la signalisation.

« En 2018, 163 personnes dont 98 % de blessés légers ont été impactées par ces collisions. Aucun décès n’est heureusement à déplorer, explique la Ratp. Les chiffres, bien qu’en dessous de la moyenne nationale (1,73 accident pour 100 000 kms sur le réseau Ratp en 2018 contre 1,91 en moyenne nationale), n’en restent pas moins trop élevés ».

Municipales 2020 : la première adjointe Marie-Pierre Limoge se rêve en maire de Courbevoie

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La première adjointe à Courbevoie Marie-Pierre Limoge se porte candidate aux prochaines élections municipales - Defense-92.fr

Ira, n’ira pas. Alors que Jacques Kossowski (Les Républicains), maire de Courbevoie depuis 1995 laisse toujours planer le doute quant à une éventuelle candidature pour les prochaines municipales en mars prochain, en coulisse on se prépare pour lui succéder. Sa première adjointe depuis 2014, Marie-Pierre Limoge (UDI) espère bien prendre le relais.

Engagée politiquement en 2001, Marie-Pierre Limoge a fait ses premiers pas en tant que conseillère municipale, délégué à la ville et au quartier. « C’est moi qui ai mis en place les découpages des quartiers avec les premiers conseils », met en avant l’actuelle adjointe de 55 ans. Lors des élections suivantes, celles de 2008, l’adjointe de Jacques Kossowski s’était vue confier la délégation au scolaire et au périscolaire et c’est enfin en 2014 que Marie-Pierre Limoge deviendra première adjointe. Un an plus tard, elle obtiendra un mandat de conseillère départementale.

Le très probable renoncement de Jacques Kossowski à se représenter est donc l’occasion pour Marie-Pierre Limoge de prendre le siège. « C’est une démarche de continuité par rapport à mon investissement dans ma ville et mon attachement, confie Marie-Pierre Limoge. Mon investissement a toujours été local plus que partisan ».

Si pour l’instant Marie-Pierre Limoge n’a pas de programme à dévoiler elle révèle les « trois grosse catégories » des grandes lignes de son projet. « Il y a le premier volet qui est la sécurité, la tranquillité et la qualité de vie. C’est la condition sinequanone du vivre ensemble », explique-t-elle. « Le volet éducation doit être très fort car c’est une compétence de la ville d’intervenir sur le scolaire et le périscolaire car il faut préparer les enfants à réagir avec le maximum de bagage au monde qui vient et qui bouge très vite », poursuit-elle. « Enfin le troisième pilier c’est évidement l’environnement. On est une ville qui n’est pas endormie sur ces sujets. Il faut agir sur cette continuité », précise Marie-Pierre Limoge qui dit vouloir souhaiter poursuivre l’objectif d’une « ville décarbonnée ».

« Moi je revendique vraiment l’héritage d’une ville attractive »

Et pour Marie-Pierre Limoge pas question de faire table rase de son passé à la mairie. « Moi je revendique vraiment l’héritage d’une ville attractive qui prend soin de chacun de ses habitants et qui ne s’endort pas. On est une des « villes phare » de la région. On a lancé pendant ce mandat de nombreux projets forts », assure Marie-Pierre Limoge.

Dans sa liste Marie-Pierre Limoge espère réunir une partie de l’équipe municipale sortante « car il y a des gens qui ont entrepris des choses et qui doivent les continuer », explique-t-elle, mais aussi des citoyens non encartés. « Je pense que c’est ça que les gens attendent. On doit refléter la diversité de cette ville dans une liste qui réunit des gens volontaires et engagés pour leur ville et porteurs de compétences différentes », explique Marie-Pierre Limoge.

Face à elle il y a déjà quelques candidats déclarés. Aurélie Taquilain, l’ancienne adjointe de Jacques Kossowski (et ex Les Républicains) investie par La République en Marche (LREM), espère aussi prendre sa place. Et cette dernière n’avait pas hésité dans notre dernier article à son sujet à tacler son ex-collègue Marie-Pierre Limoge sur le fait qu’elle avait perdu le canton sud aux cantonales de 2008. « C’était pas du tout le même canton à l’époque. A l’époque le contexte politique n’était pas du tout le même. Il y avait le sujet de la tour Phare qui a complètement perturbé l’élection. On avait une tour qui était localisée à Puteaux mais qui avait un impact sur Courbevoie avec notamment la destruction de la passerelle. Au final les habitants y ont gagné puisque la tour ne se fait pas et la passerelle reste en place », se défend Marie-Pierre Limoge.

Municipales 2020 : Aurélie Taquillain se lance à la conquête de Courbevoie

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Aurélie Taquillain se lance à la conquête de Courbevoie sous l'étiquette LREM - Defense-92.fr

A moins de six mois des élections municipales qui se dérouleront les 15 et 22 mars 2020 la course est déjà lancée à Courbevoie. Et alors que l’actuel maire Les Républicains Jacques Kossowski, laisse toujours planer le doute quant à une éventuelle candidature pour un nouveau mandat, dans l’opposition on se prépare. Son ex-adjointe à la petite enfance Aurélie Taquillain, 36 ans, a été investie en juillet dernier par la République En Marche (LREM) pour briguer le poste. « Ma candidature est l’aboutissement d’un ancrage local et d’une expérience solide de l’action publique. Mon père était commerçant à Bécon. C’est la ville de mon enfance. Je respire Courbevoie depuis 36 ans. Je suis élue depuis plus de dix ans et j’ai été conquérir le canton sud de Courbevoie qui avait été perdue par la première adjointe du maire », confie Aurélie Taquillain qui s’est lancée dans la politique il y a déjà dix ans.

La conseillère départementale des Hauts-de-Seine qui se dit élue de proximité de terrain parlant de « vocation » au service des habitants explique « aimer être au contact des gens ». « Cette candidature est aussi l’aboutissement du mouvement d’idée que j’ai lancé il y a un an, « I love Courb », qui est dans cette démarche participative, citoyenne, de cette nouvelle méthode que je veux impulser, d’associer les courbevoisien(ne)s et de recueillir leurs préoccupations du quotidien », poursuit-elle.

Une liste avec des candidats de divers bords politiques

Dans son équipe Aurélie Taquillain assure que des habitants viennent de toutes les sensibilités, de gauche, de droite, écologiste, du centre et même de la majorité actuelle. « Cela n’a pas de sens de s’enfermer dans des postures idéologiques au niveau local  », assure-t-elle

Mais alors pourquoi avoir claqué la porte de son ancienne famille politique ? « Je ne me retrouvais plus dans cette ligne droitière de Laurent Wauquiez. Soutien d’Alain Juppé, je fais partie de cette droite humaniste, libérale pro-européenne, donc je me sens totalement en phase avec la politique qui est menée par Édouard Philippe et Emmanuel Macron », se justifie cette trentenaire.

Car depuis les dernières élections municipales de Courbevoie en 2014, le paysage politique de Courbevoie a changé. Bien ancré à droite depuis des décennies, depuis l’élection de Macron en 2017 les choses ont changé. LREM est en effet arrivé en tête de tous les derniers scrutins dont celui des Européennes de mai dernier. Un changement qui pourrait donc peut-être profiter à l’ex-adjointe à la petite enfance qui réfute que sa candidature est « contre quelque chose ».

« Je veux révéler Courbevoie, mettre en avant le potentiel inexploité de cette ville, assure la conseillère des Hauts-de-Seine. L’état d’esprit de la population de Courbevoie a changé. Les attentes et préoccupations ne sont plus les mêmes ». Pour impulser « ce nouvel élan » la candidate entend mettre en avant « le virage de la ville propre et verte » avec un adjoint à l’environnement.

« Courbevoie ce n’est pas que La Défense »

« Courbevoie existe sous l’ombre des tours de La Défense. Courbevoie ce n’est pas que La Défense. Bien sûr, La Défense est un atout pour notre territoire, c’est un facteur d’attractivité. Demain Courbevoie peut faire mieux. Courbevoie doit être une ville ouverte vers la Seine avec un centre-ville attractif et une ville sécurisée », estime Aurélie Taquillain qui dit souhaiter « renforcer la mutation du quartier de La Défense, qui n’est pas qu’un lieu de bureaux, mais de plus en plus un lieu de vie ». Mais contrairement à l’ancien élu de gauche Jean-André Lasserre, Aurélie Taquillain affirme qu’il est « important de continuer à faire vivre le premier quartier d’affaires d’Europe ».

Mais pour l’instant Aurélie Taquillain reste discrète sur son programme. « Je vais faire une grande marche courbevoisienne en allant à la rencontre des commerçants, des habitants. Je vais frapper aux portes et on va construire un projet », explique-t-elle.