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mercredi 10 septembre 2025
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L’exposition sur les trente ans de la Grande Arche touche à sa fin

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L'exposition qui retrace les trente ans de la Grande Arche s'achèvera ce 31 août - Defense-92.fr

Si vous ne l’avez pas encore vue il ne vous reste plus beaucoup de temps. Lancée au début du mois de juillet l’exposition à ciel ouvert qui retrace l’histoire de la Grande Arche à l’occasion de ses trente ans va bientôt s’achever. Organisée par Paris La Défense et le département des Hauts-de-Seine au pied de l’Arche elle prendra fin le 31 août. Cette expo permet à travers des photos, schémas et dessins de découvrir l’histoire de ce bâtiment emblématique du quartier d’affaires s’inscrivant dans l’axe historique.

Le radar du boulevard circulaire est toujours inopérant

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Le radar du boulevard circulaire sud est toujours hors-service - Defense-92.fr

A son approche les automobilistes ont généralement le même réflexe : ralentir. Mais depuis plusieurs mois le radar du boulevard circulaire sud ne flashe plus personne. La raison n’est pas que les conducteurs respectent tous scrupuleusement le code de la route. Loin de la. C’est tout simplement que depuis la fin de l’année dernière il a été rendu inopérant. Tout comme des milliers d’autres engins en France, la cabine de cet axe désormais géré par le département a été vandalisée fin 2018, au plus fort du mouvement des Gilets Jaunes.

Si de nombreux radars ont été totalement détruits, celui du circulaire a lui été simplement recouvert par de la peinture.

Et alors que Christophe Castaner, le Ministre de l’Intérieur avait annoncé début juillet que l’essentiel du parc avait été réparé, celui de La Défense ne l’est toujours pas.

Reste que si ces dégradations ont fait plaisir à beaucoup de conducteurs elles ont coûté très cher à l’Etat. Avec près de 75 % du parc endommagé le coût des réparations avoisinerait les 360 millions d’euros selon les chiffres avancés par l’Etat.

Mais attention si cette cabine ne fonctionne toujours pas celle du tunnel de La Défense (A14) marche elle en revanche très bien…

Le premier volet de Kill Bill à (re)découvrir ce jeudi à l’UGC des 4 Temps

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Le premier volet de Kill Bill sera projeté ce jeudi à l'UGC des 4 Temps - DR

Alors que Quentin Tarantino a annoncé il y a quelques mois un troisième film à sa saga Kill Bill, l’UGC des 4 Temps projettera ce jeudi 29 août à 20 heures le premier volet. Sorti en novembre 2003, ce thriller américain met à l’affiche Uma Thurman, Sonny Chiba, Lucy Liu, Daryl Hannah et David Carradine.

Le film débute lorsqu’au cours d’une cérémonie de mariage en plein désert, un commando fait irruption dans la chapelle et tire sur les convives. Laissée pour morte, la Mariée enceinte retrouve ses esprits après un coma de quatre ans. Celle qui a auparavant exercé les fonctions de tueuse à gages au sein du Détachement International des Vipères Assassines n’a alors plus qu’une seule idée en tête : venger la mort de ses proches en éliminant tous les membres de l’organisation criminelle, dont leur chef Bill qu’elle se réserve pour la fin.

Les places pour cette séance en VOSTF sont vendues au tarif normal. Les membres du Club UGC peuvent obtenir les billets au tarif de cinq euros. Les réservations peuvent se faire sur le site Ugc.fr, l’appli Ugc Direct ou bien les places peuvent être achetées directement aux caisses du cinéma.

Le second volet de Kill Bill, également réalisé par Quentin Tarantino sera diffusé le jeudi suivant également à l’occasion de la « Séance culte ».

L’édition 2019 de Garden Parvis a fait le plein de visiteurs et de soleil

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L'édition 2019 de Garden Parvis a attiré 330 000 visiteurs durant ses six semaines d’ouverture - Defense-92.fr

La nouvelle mouture de l’événement estivale de Paris La Défense a fonctionné, et même très bien. Déplacée au cœur du parvis, l’animation qui a pour l’occasion changé de nom pour devenir « Garden Paris » et d’organisateur s’est achevée ce dimanche soir sur un bilan positif, pour l’établissement public Paris La Défense.

Le rendez-vous estival débuté le 11 juillet dernier aura durant six semaines triplé sa fréquentation avec 330 000 visiteurs, contre 108 000 l’année dernière. « Il y a eu presque de 16 000 personnes le premier jour pour le concert de Hyphen Hyphen », note, Quentin Dépalle, chef de projet événementiel à Paris La Défense. Avec une moyenne de 7 200 visites quotidiennes Garden Parvis aura su attirer les salariés du quartier d’affaires à l’heure de la pause déjeuner mais aussi contrairement aux précédentes années le soir avec ses afterworks.

Un temps ensoleillé durant pour cette édition de Garden Parvis

Mais c’est aussi grâce à une belle météo que Garden Parvis a fonctionné. Alors qu’en 2017 la pluie avait rincé l’animation, cette année le soleil l’aura baigné. Un peu trop parfois puisque l’épisode caniculaire de fin juillet a impacté la fréquentation. « On a senti une baisse de la fréquentation. On avait choisi de rester ouvert en prenant des mesures pour attirer le public avec des espaces ombragés et des brumisateurs », admet Quentin Dépalle. A contrario la pluie aura « un peu » gâché la fête avec seulement une journée de fermeture complète le dimanche 18 août et deux demi-journées. « Cette année on a  eu une météo très favorable, mais ça c’est des choses que l’on anticipe avant. On sait que l’on peut ne pas avoir toute le temps un temps favorable », poursuit Quentin Dépalle.

Car avec ses huit restaurants (douze avec les foodtruks), et six bars contre un seul auparavant, Garden Parvis a réussi à devenir une destination pour se restaurer. Ce sont d’ailleurs environ 40 000 repas et 55 000 verres (alcool et soft, hors l’eau distribuée gratuitement par Veolia et le Sedif sur leur stand) que les restaurateurs et bars revendiquent avoir servi.

« Le bilan est très positif financièrement »

Des restaurateurs qui disent être satisfait de leur été. « Le bilan est très positif financièrement. Dans l’ensemble ça c’est très bien passé », se réjouit Damien Cassart, le responsable du stand de gaufres et glaces artisanales Yummy & Guiltfree.

Côté animation il y en avait pour tous les goûts : baby-foot, billard, pétanque,… Durant quarante-cinq jours quelques 250 événements musicaux, ateliers, ont été proposés aux visiteurs et une centaine pour les enfants. 1 500 personnes ont participé à ces ateliers loisirs. Le soir ce sont une quarantaine de Dj qui se sont relayés aux platines.

Mais alors qu’avec l’Été Paris La Défense (et L’Été Defacto avant), l’animation estivale bénéficiait auparavant de la vaste pelouse de la place de La Défense, cette année il aura donc fallu se passer de cette verdure naturelle au profit de quelques carrés de gazon synthétique. « On a essayé de pallier l’absence de la pelouse en proposant des hubs végétaux avec une scénographie en bambou », précise Quentin Dépalle.

« On a eu une fréquentation beaucoup moins forte en weekend »

« Le succès de Garden Parvis confirme la pertinence de notre stratégie territoriale, qui repose notamment sur l’organisation et l’accueil d’événements tout au long de l’année. La transformation du quartier d’affaires en véritable lieu de vie animé est un enjeu fort de son attractivité et de son développement dans les années à venir », se réjouit pour sa part Marie-Célie Guillaume, la DG de Paris La Défense.

Organisé par l’agence Moma Event, Garden Parvis reviendra dès l’été prochain avec le même concept qui devrait cependant légèrement évoluer. « On a eu une fréquentation beaucoup moins forte en weekend. Il faudra trouver des solutions pour que les gens viennent profiter de l’événement les weekends », explique Quentin Dépalle. De nouvelles échoppes pourraient également être ajouter à la prochaine édition de Garden Parvis ce qui ne déplairait pas à l’un des deux uniques commercants présent cet été. « Le bilan est positif mais il n’y avait pas l’esprit d’un village », raconte Yoann Aboulkassimi, co-fondateur du commerce « Le Petit Dakarois ».

La rocambolesque histoire du Toit de la Grande Arche

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Le Toit de la Grande Arche en juillet 2019 - Defense-92.fr

Une histoire qui n’a pas été un long fleuve tranquille. Alors que les plus grands du monde avaient inauguré il y a trente ans, les 15 et 16 juillet 1989 l’iconique Grande Arche à l’occasion du G7, en présence notamment de Georges Bush le président des États-Unis et de Margaret Thatcher, la Première ministre anglaise autour de leur hôte François Mitterrand, le public aura dû attendre plusieurs semaines pour découvrir l’axe historique d’en haut.

Ce n’est en effet qu’à la toute fin du mois d’août, un 26 que le président de l’époque l’a inauguré en fin de journée. A 17 heures le funambule Philippe Petit traverse la Seine à une centaine de mètres de haut entre la Tour Eiffel et le Trocadéro pour remettre à Jacques Chirac, alors Premier ministre un texte des Droits de l’Homme. Dès 18 heures Antenne 2 avec Claude Sérillon retransmet la cérémonie inaugurale. Ce baptême de l’Arche et son Toit est alors l’occasion pour François Mitterrand de dénoncer virulemment les parties sombres de l’humanité dont l’esclavagisme, le racisme et les guerres.

Durant ces premières mois le Toit n’est qu’un vaisseau fantôme. La fameuse fondation des Droits de l’Homme voulue par Mitterrand n’émerge pas. En effet comme l’écrit Laurence Cosse dans son livre sur la Grande Arche, Mitterrand et les siens n’avaient pas apprécié qu’Edgar Faure ait appelé à voter Chirac à la présidentielle de 1988. Pendant des mois après le décès d’Edgar Faure le Toit n’aura aucune affectation ni animation.

Malgré tout durant ses vingt ans d’exploitation, le Toit de la Grande Arche a attiré des milliers de visiteurs. Après leur voyage sensationnel à bord de l’un des quatre ascenseurs panoramiques, ils tombent sur une grande salle d’exposition composée d’un restaurant et de quelques auditoriums. Durant quelques mois, entre 1994 et 1995 le Toit organise une exposition réussie sur Tintin au Tibet.

Le Toit de la Grande Arche avant sa fermeture – Defense-92.fr

La société Le Toit de la Grande Arche, filiale de Tir Groupé dirigé par Stéphane Cherki, se voit attribuer la concession d’exploitation du toit en 2004 après les difficultés financières de la précédentes. A cette époque elle dénonçait avoir repris les lieux dans un état affreux en parlant de « décharges sauvages, d’espaces insalubres, des ascenseurs non entretenus » mais aussi un restaurant dégageant « une cuisine nauséabonde ».

En avril 2008 ouvre le Musée de l’informatique après plusieurs expositions dédiées également à l’informatique qui avaient remporté un grand succès sur le Toit. Ce musée initié par Philippe Nieuwbourg présente sur 800 mètres carrés environ, 200 pièces informatiques pour certaines rares. Le musée retrace alors la naissance et l’histoire d’internet de la Guerre Froide à nos jours et donnera lieu à diverses expositions, notamment sous forme de vidéos, de textes illustrés ou encore d’audio-guides. Dans ce musée, on pouvait voir des ordinateurs aussi grands que des armoires qui aujourd’hui rentreraient par milliers dans nos clés USB, les tout premiers calculateurs, le fameux Osborne 1, le premier ordinateur transportable, le Macintosh dédicacé par Steve Jobs, et une centaine d’objets et de documents nous

Les collections du musée présentent l’évolution vers l’informatique depuis la fin du XXe siècle, grâce à environ deux cents pièces de diverses époques et de reconstitutions autour d’une scénographie nommée « le fil du temps ». On peut y découvrir la reconstitution d’une salle informatique des années 1960, le « Micral », premier micro-ordinateur au monde inventé par un français, ou encore des consoles de jeux vidéo des années 1980, mais aussi le premier PC portable ainsi que la première souris d’ordinateur.

La plupart des pièces du musée ont été offertes par des donateurs, à charge pour le musée de les conserver et de les restaurer si nécessaire. C’est ainsi que le Musée de l’informatique a pu acquérir des pièces telles que le Cray XMP, ou encore une collection de Macintosh, cette dernière étant exposée dans le cadre de l’exposition temporaire « Mac, 25 ans déjà ».

Le musée de l’Informatique avant sa fermeture – Defense-92.fr

Mais alors que malgré l’absence de la fameuse fondation le Toit vit sa vie, « une grosse tuile va tomber ». Le 11 avril 2010, une pièce se détache de l’un des quatre ascenseurs panoramiques ; immédiatement le Ministère et la société d’exploitation du Toit prennent la décision de suspendre leur exploitation le temps de réaliser un audit de sécurité. Pendant deux semaines, les visiteurs sont autorisés à accéder au Toit de la Grande Arche en utilisant deux ascenseurs intérieurs de la paroi nord (appartenant à des copropriétaires dont le Ministère de l’Environnement) ; dans le même temps le musée du Jeu Vidéo ouvre ses portes.

Le musée du Jeu Vidéo connait une triste et courte vie de quatorze jours. Ce musée qui s’étalait sur une surface de 200 mètres carrés juste à côté de celui de l’informatique présentait tout l’univers et la culture du jeu vidéo. Avec Alerte Orange, la société d’exploitation de la Grande Arche retrace les 30 ans du jeu vidéo. Une centaine de consoles sont exposées : De la Super Pong conçue par Atari en 1985 à la PS3 par Sony en 2006, en passant par la Nes développée par Nintendo en 1985 révélant le plus célèbre des plombiers : Mario Bross ou encore Sonic imaginé par Sega à l’origine de la Dreamcast, la Mégadrive,… Parmi la multitude de consoles présentées, des pièces rares : La Brown Box, première console de jeux vidéos a été éditée à seulement 10 exemplaires dans le monde. Une grande partie des consoles portables sont également présentées : les différentes Game Boy de Nintendo, les Psp de Sony, la Nomad et la Game Gear de Sega, la N gage de Nokia,…

Une centaine d’objets, de figurines, de peluches,… dédiés à cet univers faisant aujourd’hui partie du patrimoine culturel, sont exposés. Des vidéos extraites de « La Fabuleuse Histoire des jeux vidéo » et un espace dédié au design sont également à découvrir.

Seuls de rares visiteurs, environ 5 000, ont pu découvrir ou redécouvrir les deux premiers jeux vidéos les plus célèbres de l’histoire, Pong et Pac Man , et jouer une partie sur l’un des deux écrans mis à leur disposition.

Le 24 avril 2010, l’autorisation d’usage des ascenseurs intérieurs est retirée (des salariés du Ministère se seraient plaint de perdre quelques minutes de leur pause-cigarette, en raison de l’immobilisation de deux ascenseurs sur les quatre de cette batterie intérieure utilisée essentiellement par le Ministère). Depuis ce jour, le Toit de la Grande Arche est fermé au public. Quelques jours après, le Ministère annonce une période de fermeture de quatre mois nécessaires à la réparation des ascenseurs. Ne voyant pas la situation se débloquer, Philippe Nieuwbourg, le directeur du Musée de l’Informatique écrit plusieurs courriers toujours restés sans réponse aux différents échelons du Ministère del’Environnement. Le 11 juillet 2010, Philippe Nieuwbourg écrit directement à Jean-Louis Borloo pour l’informer du flou de la situation et lui demander d’agir, au moment où les ascenseurs panoramiques sont réparés. Le 28 juillet 2010, le couperet tombe : une réponse du Secrétaire Général du ministre, Jean-François Monteil, informe Philippe Nieuwbourg que le Ministère de l’Environnement souhaite recouvrer l’usage de ces locaux pour ses besoins propres. Entre temps la cinquantaine de salariés du Toit est mise en chômage technique. Et c’est à ce moment-là que l’on découvre que la société dirigée par Stéphane Cherki, n’a jamais payé son loyer.

Un ascenseur panoramique de la Grande Arche en 2010 – Defense-92.fr

Quatre ans après sa fermeture, le Ministère de l’Environnement annonce la réouverture du Toit de l’Arche et la rénovation de la paroi sud en signant avec le groupe Eiffage un un bail Emphytéotique Administratif (BEA). Le BEA signé pour une durée de vingt ans, représente un investissement de 192 millions d’euros, assuré par apport de fonds propres Eiffage à hauteur de 14 millions d’euros et d’une dette bancaire levée par le groupe de construction auprès de la Société Générale et de Banco de Santander d’un montant de 178 millions d’euros. L’opération sera remboursée par l’Etat à Eiffage par un bail civil de 20 ans. Au-delà des 20 ans l’Etat redeviendra propriétaire de l’ouvrage.

Le marbre de Carrare blanc, qui a causé de nombreux problèmes au bâtiment depuis son inauguration en juillet 1989 après des chutes de plaques est remplacé par un granite blanc plus résistant. La partie des bureaux dans l’aile sud est entièrement reconfigurée et modernisée.

La conception de ces nouveaux espaces a été confiée à l’architecte Jean Pistre du cabinet Valode et Pistre. Les espaces tels que ceux à géométrie triangulaire servent désormais de salles de conférence.

Mais le point d’ogre du projet reste la rénovation et la réouverture du Toit de la Grande Arche, fermé brutalement par le Ministère en 2010. Dès avril 2017 le public peut enfin de nouveau grimper sur le Toit grâce au remplacement des quatre ascenseurs panoramiques. Pour contempler la vue, les badauds ont désormais en plus du belvédère la possibilité de déambuler sur un pont promenade nommé « Entre ciel et terre » qui permet de contempler en plus de la capitale, l’axe filant sur Nanterre. L’exploitation du Toit est désormais confiée à l’agence City One.

Cette nouvelle vie du Toit semble avoir fonctionné. Le nouveau Toit accueille dans un premier temps des expositions de photojournalisme comme celle de Pascal Maitre. Trop centrée et avec un accès payant supplémentaire, le Toit réoriente la thématique des expositions et en donne un accès gratuit. C’est ainsi que l’animateur Nikos Aliagas va exposer ses photos et actuellement c’est Yann Arthus Bertrand qui s’est emparé du lieu jusqu’à la fin de l’année.

La patinoire du Toit de la Grande Arche en 2019 – Defense-92.fr

Un nouveau restaurant voit aussi le jour, mais comme son prédécesseur les clients ne peuvent malheureusement pas déjeuner avec la vue sur l’axe. Qu’à cela ne tienne, le restaurant « Les jardins de Joséphine » fonctionne un peu mais la carte avec un prix trop élevé rebute les clients. C’est ainsi qu’un an plus tard une nouvelle équipe prend le relais et lance « La City ». Avec des prix plus abordables, le restaurant fonctionne et attire clientèles d’affaires et touristes.

Pour séduire les touristes mais aussi tout simplement les parisiens le Toit veut devenir le rooftop tendance de la capitale. City One y organise plusieurs événements comme une patinoire l’hiver, une chasse aux œufs de Pâques au printemps et des afterworks l’été.

Mais pour remplir ses caisses l’exploitant mise aussi sur les événements privés. De multiples entreprises comme Nike y organisent des séminaires, lancement de produits, conférences,… Le Toit est aussi un lieu ouvert à la culture. C’est ainsi qu’à la toute fin de 2017 le groupe Indochine tourne son clip « Un été français ».

Expositions, afterworks, séminaires, la nouvelle sauce des exploitants du Toit de la Grande Arche semble prendre puisque le Toit revendique avoir accueilli 140 000 personnes en 2018 et pour 2019, entre le 1er janvier et le 30 juin quelques 85 000 visiteurs.

Pour son premier match de reprise le Racing 92 se fait surprendre par Bayonne

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Le Racing 92 a perdu 17 à 24 son premier match de la saison du Top 14 face aux Aviron Bayonnais – Defense-92.fr

Mauvais démarrage pour les Ciel et Blanc. Les racingmen ont perdu 17 à 24 face à Bayonne leur premier match de la saison 2019-2020 du Top 14 ce samedi soir à la Paris La Défense Arena. Dans une enceinte pas très remplie en cette fin des vacances scolaires, le Racing 92 qui avait pourtant bien débuté la première période en dominant les Aviron Bayonnais 17 à 7 a chuté lors des quarante minutes suivantes.

Pourtant donnés favoris les Racingmen ont échoué à cause des nombreuses pénalités en faveur de leurs rivaux. Si le Racing s’est démarqué avec ses deux essais, tous les deux transformés contre une transformation ratée pour leur adversaire, Bayonne aura bénéficié de quatre pénalités (contre une pour le Racing). Et ce sont donc les erreurs des joueurs franciliens qui ont été fatales à leur match.

Les joueurs de Laurent Travers ont désormais une semaine pour se rattraper de ce mauvais démarrage avant la rencontre du dimanche 1er septembre face à Castres, là aussi à l’ex-U Arena.

Le chef Julien Duboué ramène ses spécialités à La Défense

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Julien Duboué a ouvert fin juin "La Dalle", un restaurant éphémère dans le quartier du Faubourg de l'Arche - Defense-92.fr

Les fans de l’ancienne émission Top Chef sur TF1 auront surement reconnu son nom. Candidat de la saison 5 de l’émission culinaire, le chef landais Julien Duboué a lancé fin juin « La Dalle », un grand restaurant éphémère dans le Faubourg de l’Arche, au pied de la tour Adria, le siège de TechnipFMC et à deux pas du pôle universitaire Léonard de Vinci. « La Dalle c’est un restaurant plus tourné sur la street food avec lieu plutôt cool, simple et fait de bric et de broc », confie Julien Duboué.

Implanté dans le quartier d’affaires pour deux ans à la place d’une ancienne pizzeria, cette ouverture n’était pas le premier choix pour le jeune chef landais. « Ce n’est pas un lieu que j’ai cherché mais on me l’a proposé. Le propriétaire de la tour avait ce local vacant et j’ai signé avec lui une adresse pour dans un an et demi à Issy-les-Moulineaux. En attendant il m’a proposé ce local donc je suis venu le voir et ça m’a plu », poursuit Julien Duboué.

Des fruits et légumes issus de ses propres récoltes

A la table de la Dalle on trouve de la cuisine simple mais préparée avec des produits frais et de saison comme des salades, des sandwichs chauds ou encore des plats chauds. « L’idée c’est de faire à manger avec de vrais produits. On a une éthique ; on cultive nos propres récoltes (dans une ferme près de Dax, ndlr) et j’étais un peu content d’amener ça à La Défense, » assure t-il, précisant que les viandes proviennent également du sud-ouest. Et le chef veut mettre un point d’honneur au respect des produits avec une carte évolutive au fil des saisons. « Tous les mois on change deux ou trois plats par des produits qui sont de saison », promet Julien Duboué.

Le concept éphémère semble avoir déjà conquis les salariés et étudiants du quartier. « On a beaucoup de monde. On a eu cent clients le premier jour, puis deux cents le deuxième, puis trois cents… », se réjouit Julien Duboué qui n’exclut pas de pérenniser ce restaurant si le succès était au rendez-vous.

Le restaurant qui dispose d’une grande terrrasse est ouvert du lundi au vendredi de 8 heures jusqu’à 22 heures avec des afterworks le soir. Il est possible de consommer sur place ou a emporté. Son adresse est au 22-24 allée de l’Arche à Courbevoie.

Le restaurant La Dalle est situé au pied de la tour TechnipFMC dans le quartier du Faubourg de l’Arche – Defense-92.fr

Prolongement du RER E : le chantier de la gare cathédrale bat son plein sous le Cnit

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Le chantier de la gare d'Eole sous le Cnit avance à bon rythme - Defense-92.fr

« C’est le projet le plus important de la Sncf et c’est un projet de la vie quotidienne », s’est réjoui Guillaume Pepy lors d’une visite du chantier Eole à La Défense. Pour fêter le lancement de l’opération « Vive le Train », le président de la Sncf a arpenté ce lundi matin le chantier hors-norme de la future gare du RER sous le Cnit.

Dans un vacarme incessant les travaux de cette « gare cathédrale » lancés fin 2017 avancent à un rythme effréné. « Actuellement on réalise les puits pour faire les futurs poteaux de la gare et puis à partir de cet été on va commencer à faire la dalle qui sera le futur toit de la gare », détaille Xavier Gruz, le directeur de projet d’Eole chez Sncf.

Une soixantaine de ces énormes piliers, ici en construction sur la photo soutiendront une grande partie du Cnit – Defense-92.fr

Sur la soixantaine de ces énormes piliers qui s’enfoncent sur une bonne vingtaine de mètres de profondeur (quinze mètres seront visibles depuis les quais), 60 % ont déjà où sont en cours de réalisation. « C’est un chantier industriel où l’on enchaine les tâches « , argumente Xavier Gruz. Ces poteaux seront amenés à reprendre la charge de la grande dalle de béton de trois mètres d’épaisseur, de la gare qui reprendra elle-même les quelques 118 poteaux sur lesquels repose la quasi-totalité de l’édifice, soit 75 000 tonnes. Pour l’heure ces 118 poteaux ont presque tous été repris par des structures provisoires. Ces poteaux en béton ont été découpés et posés sur des poutres métalliques qui s’appuient sur des fondations provisoires. La grande voute en béton qui a fêté ses soixante ans l’année dernière n’est en revanche elle pas concernée par cette reprise de charge.

350 000 mètres cubes de terre à excaver sous le Cnit

« A partir de cet été on va commencer à faire la dalle », explique Xavier Gruz. Une fois la dalle coulée à la fin de l’année l’opération d’excavation des terres sous celle-ci pourra enfin débuter libérant ainsi le volume de la gare. L’étape qui doit durer seulement six mois sera « une phase extrêmement intense », selon Xavier Gruz. « On va venir creuser avec de petits engins au départ puis des plus en plus gros au fur et à mesure, poursuit le directeur des travaux. Ça sera une phase assez critique pour nous ». Et de la terre à retirer pour former la gare cathédrale de La Défense il va y en avoir beaucoup : 350 000 mètres cubes, soit le volume des six kilomètres que va creuser le tunnelier entre La Défense et Haussmann,  l’actuel terminus de la ligne.

A gauche la reprise de l’un des 118 poteaux par une structure provisoire et à droite le pilier en construction – Defense-92.fr

« Une autre grande date pour nous, c’est la libération en octobre 2020 des espaces du Cnit que l’on occupe actuellement afin que le Cnit retrouve son centre de congrès », commente Xavier Gruz. Viendront dans la foulée la restitution des quatre niveaux de parkings actuellement occupés par le chantier.

Cette gare dont les quais se situeront à une quarantaine de mètres de profondeur sous le niveau du parvis, formera un grand parallélépipède d’une centaine de mètres de long, de vingt-six mètres de large pour une hauteur de vingt-trois mètres, « soit l’équivalent de la tour Montparnasse couchée », s’amuse Xavier Gruz. A chacune des deux extrémités sera creusée, sur une hauteur bien plus faible, la prolongation du quai central devant mesurer environ 225 mètres. Ces terres à majorité calcaire vont être évacuées par la « grande faille » -qui servira à l’ouverture de la gare, d’accès principal aux voyageurs- puis par les parkings du Cnit et enfin par la rue. Restera ensuite la dernière grande étape de ce chantier titanesque qui s’étalera sur deux ans de fin 2020 à fin 2022 : celle de l’aménagement de la gare avec entre autres la pose des rails.

« Sur le parvis, personne n’a conscience de ce qui se passe vingt mètres plus bas. L’espace commercial de même que les bureaux restent en activités pendant les travaux », souligne le PDG de SNCF Réseau, Patrick Jeantet. Une partie du parking du quartier du Cnit continue même à être exploitée. « Nous sommes en train de recréer les fondations du Hilton qui est au-dessus. Les clients de l’hôtel ne sont même pas au courant qu’il y a ce chantier », poursuit Patrick Jeantet. L’objectif c’est donc de ne faire aucun bruit. Pour se faire Vinci Construction qui est en charge des travaux a dû réalisé un véritable « sarcophage acoustique » pour limiter au maximum la propagation du bruit aux étages supérieurs.

Dans cette grande ruche ce sont actuellement 250 personnes qui s’activent jour et nuit pour tenir le calendrier de fin 2022 la date d’ouverture du prolongement du RER E jusqu’à Nanterre (puis Mantes-la-Jolie en 2024).

Le chantier de la gare de La Défense fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 – Defense-92.fr

Le marché immobilier de La Défense a débuté l’année timidement

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La Défense en septembre 2018 depuis Notre-Dame de Paris - Defense-92.fr

Un début d’année en douceur. Après une fin d’année sans de grands mouvements le trou d’air s’est poursuivi lors de premier trimestre avec seulement 20 000 mètres carrés de bureaux commercialisés entre janvier et fin mars. Ce volume d’activité est bien en decà de la moyenne décennale (33 000 mètres carrés) et marque un repli de 26 % par rapport à la même période en 2018.

C’est donc le manque de grandes transactions supérieures à 5 000 mètres carrés qui a pesé sur cette performance. Une seule, celle de FM Global qui a pris un peu plus de 5 000 mètres carrés dans Cœur Défense a été enregistrée. Trois transactions n’excédant pas les 2 500 mètres carrés ont été réalisées par Business & Décision, Sdel et Philip Morris.

Le loyer moyen de transactions des bureaux de première main s’établit en moyenne à 460 euros par mètre carré et par an au premier trimestre, en léger recul de 2 % par rapport à 2018, note Cushman & Wakefield dans sa dernière étude. Les valeurs locatives de seconde main positionnées à 450 euros par mètre carré et par an, progressent, elles, nettement de 12 %. « Le faible écart entre le loyer de première et seconde main illustre ainsi le moment particulier dans lequel se situe La Défense à la croisée des chemins », analyse Cushman & Wakefield.

Le taux de vacance des bureaux de La Défense s’établit à 4,9 %

Face à une offre immédiate au plancher et dans l’attente des livraisons des nouveaux programmes de bureaux qui débuteront dès la fin de l’année (avec les tours Trinity et Alto), les différents propriétaires ont ainsi depuis deux ans relevé les loyers de bureaux de seconde main des immeubles les plus qualitatifs. L’arrivée massive de nouveaux programmes dès la fin de l’année devrait re-calibrer l’échelle des valeurs à La Défense. Les valeurs du neuf devraient donc voir leurs loyers  progresser avec sans doute des mesures d’accompagnement plus importantes. Face à cette concurrence féroce, les valeurs des loyers des bureaux les plus anciens devraient s’ajuster à la baisse, selon l’étude de Cushman & Wakefield.

Cette faible disponibilité de l’offre a fait chuter le taux de vacance de La Défense à 4,9 % début avril, un niveau bien inférieur à celui de l’échelle francilienne, dont le niveau est déjà bien bas avec un taux de 5,3 %. La Défense fait ainsi bien mieux que le secteur dit du « Péri-Défense » qui est à 13,3 % et du « Croissant ouest » à 9,6 %. Mais cette situation ne va pas se prolonger eu égard aux importants volumes de livraisons attendus jusqu’en 2022.

En effet outre les tours Trinity (49 000 mètres carrés) et Alto (51 000 mètres carrés), une multitude de programmes rénovés vont être mis sur le marché comme les tours Landscape (69 600 mètres carrés), Latitude (22 000 mètres carrés), Akora (16 570 mètres carrés), Nest (12 090 mètres carrés) ou encore Watt (11 000 mètres carrés) sans oublier la nouvelle tour Hekla de Jean Nouvel (76 000 mètres carrés). D’ici trois ans ce ne sont donc pas moins de 450 000 mètres carrés qui sont attendus, dont 390 000 mètres carrés encore disponibles.

 

Chantier Eole : derrière la Grande Arche la gare de Nanterre émerge

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La gare de Nanterre-La Folie deviendra le terminus Ouest de la branche Est de la ligne E du RER - Defense-92.fr

Des trois nouvelles gares d’Eole, elle sera certes la moins spectaculaire mais elle aura toute son importance. Alors que sous le Cnit on creuse la gare de La Défense et qu’à la Porte Maillot on prépare la station parisienne, à l’arrière de la Grande Arche est en train d’émerger la gare de Nanterre-La Folie. Si le nom définitif de cette gare n’est pas encore choisi, le chantier avance bien. Visible depuis la rue, la future gare à ciel ouvert de Nanterre qui sera située à quelques centaines de mètres de la sortie du tunnel d’Eole, sur un ancien plateau ferroviaire se dessine progressivement.

Le futur siège de Vinci (Le bâtiment à droite sur la photo) enjambera une partie de la gare Eole de Nanterre-La Folie – Defense-92.fr

« Ce sera l’une des plus grandes gares du tronçon central du RER E », explique Aurélie Carnel, directrice des opérations à la SNCF Réseau pour le secteur de La Défense et Nanterre. Contrairement au RER A et B où l’on peut voyager d’un bout à l’autre de la ligne sans changer de train, la ligne E se distinguera par son fonctionnement « en recouvrement ». « Nanterre sera l’extrémité Ouest de la branche Est. A ce titre on a besoin de certaines fonctions particulières pour faire les changements de sens de la circulation des trains qui n’iront pas plus loin que Nanterre », détaille Aurélie Carnel. Une contrainte qui ne devrait toucher qu’un 1 % de voyageurs qui feront la totalité du parcours. Cette solution permettra ainsi d’éviter d’impacter toute la ligne en cas de problème sur l’une des branches, mais pas sur le tronçon central.

Un accès monumental aux quais de la gare

Construite il y a déjà quelques mois la passerelle de la gare par où transiteront les voyageurs laisse déjà apparaitre les escaliers et les cages d’ascenseurs. Si cette passerelle peut paraitre surdimensionnée par sa largeur, c’est qu’elle sera le point d’accès unique à la station. Elle sera accessible d’une part depuis le quartier des Groues en pleine mutation et d’autre part depuis le boulevard de La Défense, où une grande ouverture sera faite dans le futur siège de Vinci qui enjambera une partie des quais et voies de la gare. « Il n’y aura pas de bâtiment voyageur fermé dans lequel on entre et on sort pour aller sur les quais », détaille Aurélie Carnel. Baptisée par ses concepteurs « le porche », cette entrée de « grande ampleur » aux dimensions monumentales de seize mètres de large pour huit de haut sera totalement ouverte sur la rue et intégrera tous les services d’une gare avec entre autres la billetterie.

Cette grande passerelle sera le point d’accès unique aux quais de la station depuis l’extérieur – Defense-92.fr

Un souterrain viendra toutefois s’ajouter mais il servira uniquement à faire la correspondance avec la ligne 15 Ouest du Grand Paris lors de sa mise en service en 2030. Pour la correspondance avec la gare de Nanterre-Préfecture du RER A située à moins de 200 mètres il faudra en revanche passer par l’extérieur. « Le choix qui a été fait c’est de faire un lien totalement urbain et c’est un choix totalement assumé », affirme Aurélie Carnel.

La construction des quais débutera cet automne

D’ici l’automne le groupement e-Déf 2 (Chantiers Modernes, Demathieu bard et Matière) en charge des travaux sur ce secteur débutera la construction des quatre quais (dont deux latéraux) de 230 mètres de long qui seront bordés de six voies. Suivra ensuite au premier trimestre de l’année prochaine le début de la pose des rails puis l’année suivante l’aménagement de la station avec l’installation des escalators, des ascenseurs, de la signalétique et des divers équipements. Les voyageurs devront eux attendre la fin 2022 pour profiter de la gare et voyager vers Paris. La partie allant vers Mantes-la-Jolie n’ouvrira elle qu’en 2024.

Au nord, en arrière de la gare, après des voies « en tiroirs » se trouvera sur un site déporté par rapport à la ligne un espace de garage et de maintenance des trains sur l’ancien site de l’Ile ferroviaire.

La gare sera composée de quatre quais (que l’on peut apercevoir à droite et à gauche) et de six voies – Defense-92.fr