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vendredi 11 juillet 2025
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Bob Sinclar sur le Toit de l’Arche pour fêter le 14 juillet

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Bob Sinclar donnera un concert sur le Toit de la Grande Arche ce 14 juillet - DR

Pour fêter le 14 juillet cette année le célèbre Dj français Bob Sinclar sera sur le Toit de la Grande Arche ce dimanche. La grande promenade du Toit sera transformée le temps d’une soirée en un grand dancefloor. Les festivités débuteront dès 18 heures avec le set de Dj Marie-Amélie Seigner, « en pleine préparation de son prochain album », indique l’annonce de l’évènement.

Puis à partir de 20 heures, Dj Bob Sinclar prendra procession des platines et mixera pendant plus deux heures ses plus grands succès, souvent produits avec d’autres stars internationales de la pop ou du rap comme Snoop Dogg, Pitbull, Sean Paul, Akon ou encore pour son dernier titre « Electro Romantico », avec Robbie Williams. La soirée s’achèvera en beauté grâce au point de vue unique sur le feux d’artifice de la Tour Eiffel mais aussi de Puteaux.

Le tarif unique pour cette soirée dont les places sont limitées à 800 entrées est de 50 euros par personne. Les réservations se font ici.

« La Cité de la peur », le film d’Alain Berbérian à (re)voir ce jeudi à l’UGC des 4 Temps

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L’UGC des 4 Temps projettera ce jeudi le film « La Cité de la peur » d’Olivier Stone pour sa nouvelle « Séance culte » - DR

Pour sa nouvelle « Séance culte », l’UGC des 4 Temps projettera ce jeudi 11 juillet à 20 heures, le film d’Olivier Stone, « La Cité de la peur ». Sorti en mars 1994, cette comédie française mythique met à l’affiche Chantal Lauby, Alain Chabat, Dominique Farrugia, Gérard Darmon et Sam Karmann.

Devenu culte le film se déroule à Cannes, pendant le Festival. Pas facile pour Odile Deray, petite attachée de presse de cinéma, de faire parler de son film « Red is Dead ». Il faut avouer qu’il s’agit d’un film d’horreur de série Z, un petit budget aux acteurs improbables. Pourtant un jour, la chance sourit à Odile : un tueur commet des meurtres exactement de la même manière que dans « Red is Dead », l’occasion est trop belle : de vrais meurtres, comme dans son film, en plein Festival de Cannes ! Comme publicité, on ne peut pas rêver mieux… Odile fait donc immédiatement venir Simon Jeremi, l’acteur principal de « Red is Dead », un enfant de trente ans un peu simplet. Pour le protéger – et surtout pour la frime – elle engage aussi un garde du corps, Serge Karamazov, plus intéressé par les filles que par sa mission. Dans la fièvre de Cannes, avec un tueur en liberté, un politicien véreux et un commissaire principal obsédé par les médias, Odile, Simon et Kara devront jouer des coudes pour arriver intacts jusqu’aux marches du Grand Palais. Mais même là, ils ne seront pas au bout de leurs péripéties…

Les places pour cette séance en VOSTF sont vendues au tarif normal. Les membres du Club UGC peuvent obtenir les billets au tarif de 5 euros. Les réservations peuvent se faire sur le site Ugc.fr, l’appli Ugc Direct ou bien les places peuvent être achetées directement aux caisses du cinéma.

Pour ses prochaines « Séances culte », l’UGC des 4 Temps proposera « Pulp Fiction » le 18 juillet et « Le Silence des Agneaux » le 25 juillet.

Une exposition pour fêter les trente ans de la Grande Arche

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L'établissement public Paris La Défense et le département des Hauts-de-Seine proposent jusqu'à la fin août une exposition consacrée au trente ans de la Grande Arche - Defense-92.fr

Trente ans déjà qu’elle vient marquer le fameux axe historique voulu par Le Nôtre. Alors que cet été la Grande Arche de La Défense imaginée par Johan Otto Von Spreckelsen va souffler ses trente bougies, l’établissement public Paris La Défense et le département des Hauts-de-Seine proposent depuis le 4 juillet et jusqu’au 31 août une rétrospective de ce bâtiment iconique.

« Il était important pour nous de fêter le trentième anniversaire de la Grande Arche, monument connu dans le monde entier », déclare Patrick Devedjian, Président du Département des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense.

L’exposition en plein air et gratuite, installée au pied de l’Arche permet de replonger dans l’histoire de ce grand cube de béton à travers plusieurs textes, plans et photos du chantier. Elle propose aussi de découvrir quelques-uns des projets comme les tours « Lumière Cybernétique » (1963) ou « Zehrfuss » (1958) qui auraient pu substituer à La Grande Arche et que l’histoire n’a pas retenus…

Une histoire qui a commencé bien avant 1989

Car l’histoire du projet de l’Arche commence bien avant 1989. La Grande Arche est l’aboutissement de dizaines d’années de projets, d’atermoiements, de rendez-vous manqués pour aménager la tête de La Défense. Nombreux sont les urbanistes, les ingénieurs et les architectes qui se sont affrontés à coups d’esquisses avec des projets remarquables d’intelligence ou parfaitement utopiques.

« La Grande Arche est un monument incontournable de Paris La Défense. Choisi sur une simple esquisse par François Mitterrand, le « Cube » était censé conclure le quartier d’affaires. Bien au contraire, il est aujourd’hui un point d’articulation vers une nouvelle Défense, les terrasses de Nanterre, le quartier des Groues ou celui des papeteries. Il réconcilie deux univers qui autrefois se tournaient le dos, s’ignoraient, et qui désormais se développent en harmonie et en complémentarité », explique dans un communiqué la DG de Paris La Défense, Marie-Célie Guillaume.

Mirae Asset Daewoo et Amundi Immobilier finalisent l’acquisition de la tour Majunga

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La Tour Majunga a été acquise par Amundi et Mirae Asset Daewoo pour 850 millions d'euros - Defense-92.fr

C’est fait ! La tour Majunga n’est plus dans le patrimoine d’Unibail-Rodamco-Westfield (URW). Amundi Immobilier vient d’annoncer avoir finalisé l’acquisition, pour le compte des fonds qu’elle gère, de la tour Majunga. Cette acquisition d’un montant record de 850 millions d’euros annoncée en avril dernier a été réalisée aux côtés d’un consortium sud-coréen d’investisseurs emmenés par Mirae Asset Daewoo. Cette transaction, quelques jours après celle de la tour CBX, également acquise par un fonds sud-coréen marque ainsi le nouvel attrait exercé sur ce pays d’Asie par les tours de La Défense.

Imaginée par l’architecte Jean-Paul Viguier et inaugurée en 2014, la tour Majunga est très vite devenue une tour emblématique du quartier d’affaires. Le gratte-ciel qui culmine à une hauteur de 195 mètres est constitué de trois plans asymétriques accolés et abrite des loggias ou balcons à chacun des 45 étages. Le building implanté du côté de Puteaux qui développe une superficie totale d’environ 67 000 mètres carrés est entièrement loué à AXA Investment Managers et le cabinet d’audit Deloitte.

Majunga est certifiée BREEAM « excellent », HQE « excellent » et BBC. Elle a également obtenu le passeport Bâtiment durable de Certivéa et le BREEAM Awards 2012 dans la catégorie internationale.

« Nous sommes ravis de travailler avec Mirae Asset Daewoo pour les accompagner dans leur première acquisition en France. Cette joint-venture a pu être réalisée grâce au soutien actif de L’Etoile Properties. Cette transaction est emblématique. Elle s’inscrit parfaitement dans nos critères de sélection d’actifs de première qualité, conformément aux standards les plus exigeants en développement durable », explique dans un communiqué Jean-Marc Coly, Directeur Général d’Amundi Immobilier.

« Pour notre première acquisition en France, nous avons examiné plusieurs opportunités avec notre conseiller Deloitte. Nous avons naturellement choisi Paris La Défense, le plus grand quartier d’affaires d’Europe, et Majunga Tower, un nouvel immeuble de référence aux normes exigeantes. Nous sommes également très fiers de nous associer à Amundi Immobilier, un gestionnaire de fonds immobiliers européen de premier plan avec une solide expérience à La Défense », confie pour sa part Sangwook Nam, le directeur général de Mirae Asset Daewoo.

« Le marché parisien souffre d’une pénurie d’offres de bureaux de qualité. La demande, alimentée par le dynamisme de la croissance économique en France et par le Brexit, a mis la pression sur le marché locatif. Dans un contexte de baisse des taux de vacance et de progression des loyers, la demande des investisseurs pour des produits Core est très forte. Pour l’acquisition d’une tour emblématique comme Majunga, cela s’est traduit par une forte concurrence entre investisseurs internationaux », s’est enfin exprimé Samy Bchir, directeur chez Deloitte.

Dans le cadre de cette opération, la JV a été conseillée par Maître Nicolas Masseline, notaire chez Wargny Katz, Clifford Chance legal, et ESSOR en qualité d’auditeur technique. Mirae Asset Daewoo a également été assisté par Deloitte et BKL legal et Amundi Immobilier a été conseillé par Etoile Properties.

Pink, un show complètement dingue à la Paris La Défense Arena

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Pink a offert ce mercredi soir à la Paris La Défense Arena un concert complètement dingue à ses fans - Defense-92.fr

Après les neuf concerts de Mylène Farmer, les deux shows démentiels de Rammstein, la Paris La Défense Arena a ouvert ses portes à la plus acrobate des rockeuses, Pink.

Pour l’unique date en France de sa tournée « Beautiful Trauma Tour », la chanteuse américaine de 39 ans était à la Paris La Défense Arena ce mercredi soir. Durant plus de deux heures elle y a donné un concert mémorable de haute voltige devant plus de 40 000 personnes sur une grande scène girly décorée de deux écrans géants en forme de coeur.

Son entrée ? Elle l’a faite suspendue à un lustre rose à quelques mètres au-dessus du sol avant d’entamer son premier tube « Get The Party Started ».

Au fil de la soirée l’ambiance passera de la fête à des moments plus intimes, comme quand avec son guitariste Justin elle entonnera deux chansons en acoustique. Le public se met alors à chanter « La vie en rose d’Edith Piaf ». « Je vous entends, wow, vous êtes formidables », répond Pink en anglais.

Puis soudain lorsque la chanteuse s’avance sur la grande jetée en forme de « T », plusieurs fans lui jettent différents cadeaux. Elle saisit des peluches et un tee-shirt destiné à son fils de deux ans.

Artiste engagée et anti-Trump, l’artiste ambassadrice à l’Unicef  va diffuser pendant son concert un petit film où elle affiche son soutien à l’ancien président des États-Unis Barack Obama, aux accords de Paris sur le climat , tout en dénonçant la vente des armes à feux aux Etats-Unis avant que le message « change is possible » n’apparaisse.

Les titres s’enchaîneront, il y en aura 23 en tout. (Get the Party started, Beautiful Trauma, Just like a Pill, Who knew, Funhouse, Hustle, Secrets, Try, Just give me a reason, River, Just like Fire, What about us, For Now, 90 Days, Time after Time, Walk me Home, I am here, F**kin Perfect, Raise your Glass, Blow me, Can we pretend, So What et Glitter in the Air). Réputée pour ses concerts aériens, la star américaine a tenu toutes ses promesses en réalisant une multitude d’acrobaties comme elle sait le faire.

La dernière fut des plus mémorables. Accroché à des harnais, Pink va survoler la salle et ses spectateurs en chantant son célèbre So What.

Staycity va ouvrir une résidence hôtelière dans l’ancien siège de Canon

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Une partie de l'ancien siège de Canon sera transformé en un hôtel Staycity - Studios Architecture

La chaine irlandaise d’appart-hôtel Staycity va bientôt s’implanter à La Défense. Le fonds d’investissements LaSalle Investment Management vient d’annoncer l’acquisition en Vefa, auprès du promoteur Kaufman & Broad, d’une résidence hôtelière de 6 313 mètres carrés à Courbevoie, pour le compte de LaSalle E-REGI. Le bâtiment qui a hébergé durant de longues années le siège de Canon faisait partie d’un ensemble de plusieurs autres bâtiments qui ont été cédés l’année dernière à Eurazeo.

Situé rue de l’Industrie à Courbevoie, à quelques pas du quartier d’affaires et face à la Seine, l’ex-immeuble de bureaux sera entièrement transformé par le cabinet Studios Architecture en une résidence hôtelière de l’enseigne Staycity. Elle offrira 216 chambres réparties sur sept étages, de nombreux services et équipements (café, salle de sport, laverie ou encore bagagerie), ainsi qu’une terrasse et un parking privatif.

« Il s’agit de notre quatrième acquisition française et de notre toute première acquisition dans l’alternatif en France, affirme Uwe Rempis, gérant du fonds LaSalle E-REGI. Ce segment est prioritaire pour notre fonds et nous ciblons des actifs corede grande qualité et bien situés ».

« Nous sommes ravis de ce premier investissement alternatif dans l’Hexagone et pensons que ce secteur sera très performant au cours des prochaines années, explique Beverley Shadbolt, présidente de LaSalle France. LaSalle bénéficie d’une solide expérience en matière d’investissement dans le secteur alternatif à travers l’Europe et nous continuons de rechercher activement d’autres opportunités similaires en France ».

Une ouverture de l’hôtel pour l’été 2021

« Nous sommes fiers de participer à la reconstruction de la Ville sur elle-même pour la rendre plus durable et plus agréable à vivre et d’accompagner l’essor de nouveaux modes de vie et de nouveaux services aux usagers, déclare David Laurent, directeur général immobilier d’entreprise et Grands Projets Urbains de Kaufman & Broad. Cette réalisation d’un nouvel établissement hôtelier dans le quartier d’affaires de La Défense conforte par ailleurs la croissance de notre activité dans ce domaine ».

Le nouvel immeuble sera certifié Breeam very good. Il viendra compléter un complexe de bureaux d’environ 30 000 mètres carrés organisé autour d’un jardin paysager de 850 mètres carrés, baptisé Highlight.

La livraison de l’immeuble est prévue pour l’été 2021. Dans cette transaction dont le montant n’a pas été révélé, LaSalle était conseillé par l’étude Chevreux, Alamo, SBKG et MKG Consulting, ainsi que le cabinet GSK pour le financement. Kaufman & Broad était conseillé par l’étude Wargny et Katz et pour la commercialisation par Cushman & Wakefield et Catella.

Un fonds sud-coréen s’empare de la tour CBX pour 450 millions d’euros

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Hines SGP vient d’acquérir pour le compte d’un fonds coréen la tour CBX - Defense-92.fr

Les coréens ont de l’appétit pour La Défense. Alors que la tour Majunga qu’a fait construire Unibail-Rodamco-Westfield (URW) va être cédée à un fonds d’investissement sud-coréen, c’est désormais la tour CBX qui passe sous pavillon de ce pays d’Asie.

L’américain Hines vient d’annoncer l’acquisition de l’ancienne tour Dexia, via sa société de gestion agréée Hines SGP, auprès de son compatriote new-yorkais Tishman Speyer pour un montant de près de 450 millions d’euros.

Cette acquisition a été réalisée pour le compte d’investisseurs sud-coréens (club deal avec Hana Financial Investment et Daishin Securities) représentés par Vestas Investment Management.

Située sur la commune de Courbevoie en bordure du boulevard circulaire, cette tour d’environ 43 000 mètres carrés répartis sur 31 niveaux avait été inaugurée en 2005 par Tishman Speyer qui l’avait alors fait construire.

Une tour entièrement louée

Après l’avoir entièrement louée à la banque Dexia, le fonds américain lui avait alors vendu sa tour avant de la lui racheter en 2016. Vidée en grande partie par la banque franco-belge suite à sa déconfiture et son démantèlement en cours, Tishman Speyer s’était attelé à rénover CBX et la remplir de nouveaux occupants.

Le gratte-ciel avec sa forme de proue de navire est désormais occupé en totalité notamment par Dexia qui a gardé quelques étages mais aussi par Total, Saint-Gobain, Biogen ou encore BearingPoint.

A l’issue de cette transaction -la première réalisée par Hines SGP, créée en décembre 2018- la tour CBX rejoindra donc le patrimoine immobilier géré par Hines France en qualité d’asset manager, patrimoine qui dépassera alors les 3,2 milliards d’euros, précise un communiqué d’Hines.

« Cette acquisition remarquable marque le début d’une étroite collaboration avec notre partenaire Vestas Investment Management, se réjouit Xavier Musseau, président de Hines SGP. Elle illustre aussi notre volonté de consolider notre implantation stratégique à La Paris Défense – avec notamment l’acquisition de Window en 2018, et les réalisations en cours de la Tour Saint-Gobain et de la Tour Hekla ».

« L’acquisition de CBX illustre la nouvelle approche des investisseurs institutionnels coréens »

Après l’acquisition de So Ouest Plaza à Levallois en 2017, CBX représente le second investissement de Vestas Investment Management en Ile-de-France et le onzième en Europe depuis 2016.

« L’acquisition de CBX illustre la nouvelle approche des investisseurs institutionnels Coréens, qui privilégient désormais des rendements à risque maîtrisé plutôt que des revenus fixes sur le long terme, stratégie plus coûteuse dans les conditions actuelles de marché », avance Hines dans un communiqué.

Au cours de cette transaction, Hines SGP était accompagnée par le cabinet Lacourte Raquin Tatar, l’étude Lasaygues & Associés Notaires, PwC pour la fiscalité et le structuring, Eppy pour la partie technique, Mayer Brown pour la mise en place du financement, et CMS Francis Lefebvre pour le montage de l’OPCI. La banque ING a financé l’opération pour le compte de l’acquéreur.

De son côté le vendeur était conseillé par le cabinet Depardieu Brocas Maffei, l’étude notariale Wargny Katz, et Franklin pour la fiscalité.

La ville de Puteaux ne veut pas voir son commissariat passer dans l’ombre de celui de La Défense

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Dès la rentrée le commissariat de Puteaux va être fusionné avec celui de La Défense faisant passer ses effectifs de 70 à une dizaine de policiers - Defense-92.fr

C’est une véritable bataille que vient d’engager la mairie de Puteaux contre l’État. Ce dernier doit lancer à la rentrée prochaine un plan de mutualisation des effectifs de ses commissariats parisiens. Dans les Hauts-de-Seine de seine la Préfecture de police de Paris (PPP) veut notamment fusionner le commissariat de Puteaux avec celui de La Défense. En journée, le commissariat implanté dans le bâtiment de l’hôtel de ville de Puteaux passerait de 70 policiers à une dizaine et la nuit il serait tout bonnement fermé.

De quoi hérisser le poil de Joëlle Ceccaldi-Raynaud (LR), la mairie de Puteaux qui a lancé une pétition auprès de ses habitants. Cette dernière aurait déjà reçu plus de 4 000 signatures selon la mairie. « Cette décision, prise au mépris de la sécurité des putéoliens, n’est pas acceptable. C’est pourquoi nous vous invitons à tous vous mobiliser en signant la pétition », écrit la ville sur son site internet.

« Cette décision de fermeture du commissariat la nuit et la baisse des effectifs le jour est d’autant plus choquante qu’elle ne touche, dans tout le département des Hauts-de-Seine que la seule commune de Puteaux et ses 45 000 habitants », s’alarme la ville.

Sur sa page Facebook, l’édile de Puteaux a révélé un courrier qu’elle a adressé le 2 juillet dernier à Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur afin de lui demander une audience pour faire annuler cette décision.

« Les policiers prendront leur service à La Défense mais ils continueront à patrouiller à Puteaux »

Du côté de la préfecture on tente d’être rassurant. « Ceux que l’on veut faire c’est rapprocher et à terme fusionner les entités de La Défense et Puteaux pour faire des économies de moyens afin de mettre davantage de policiers sur le terrain », argumente Mathieu Duhamel, le directeur de cabinet à la préfecture des Hauts-de-Seine.

Mais alors que Joëlle Ceccaldi-Raynaud s’inquiète de l’absence à venir de policiers la nuit pour relever les plaintes de ses administrés, la préfecture tempère. « En regardant l’activité du commissariat la nuit on constate qu’en moyenne en 2018, on a une personne qui est accueillie. Et sur toutes les personnes qui sont accueillies, il y en a moins de la moitié qui portent plainte », assure Mathieu Duhamel qui estime que ces effectifs seront plus utiles à patrouiller sur la voie publique.

Et les services de l’État le promettent : le commissariat de Puteaux ne sera pas fermé à terme, mais il sera en revanche réorganisé avec un commandement unique et un seul commissaire. Ses effectifs fixes passeront de 70 à une petite dizaine. Les soixante policiers dévoués aux patrouilles seront désormais rattachés au poste de La Défense qui compte actuellement 80 fonctionnaires contre près de 200 au début des années 90. « Les policiers prendront leur service à La Défense mais ils continueront à patrouiller à Puteaux, et à fortiori la nuit », précise Mathieu Duhamel qui exclut toute « réduction de la présence policière » à Puteaux.

L’américain Iqvia va tailler dans ses effectifs français

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Iqvia va réduire de près de 20 % ses effectifs français - Defense-92.fr

C’est un gros dégraissage dans ses effectifs français que prépare Iqvia. La société américaine de conseil en santé s’apprête à supprimer 175 postes sur ses deux sites français de La Défense et d’Amilly (45), ce dernier étant appelé à fermer.

Ce plan social validé fin juin, va toucher un peu plus de 20 % des 820 salariés en France. A Amilly, c’est le centre d’appel d’Iqvia et ses 57 employés qui est condamné. Dans le quartier d’affaires de l’ouest parisien où Iqvia est installé dans la Tour D2, depuis la fin 2016 ce PSE touchera donc 118 postes.

En avril dernier lors la révélation de ce PSE, les organisations syndicales avaient parlé de « choc pour tout le monde», même s’il s’agit du «troisième plan social depuis 2011» de l’entreprise. Un délégué syndical basé à La Défense, qui préférait rester anonyme dénonçait alors à l’AFP une « justification purement économique et boursière» de la part de sa direction. L’annonce de la fermeture du centre d’appel d’ Amilly avait provoqué «un énorme désarroi, une grande détresse» parmi les 57 salariés qui doivent perdre leur poste, s’était exprimé Nathalie Espirt, secrétaire du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail du site Loiret.

Née de la fusion entre IMS Health et Quintiles, Iqvia fournit des données sur la santé aux laboratoires pharmaceutiques. Présente dans plus de 100 pays, elle revendique 55 000 salariés dans le monde.

L’Autorité Bancaire Européenne a investi son nouveau siège à La Défense

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L'ABE s'est installé début juin dans la tour Europlaza - Defense-92.fr

Édouard Philippe était attendu à La Défense, mais il n’est finalement pas venu. Le Premier ministre devait se rendre ce jeudi matin dans le quartier d’affaires pour inaugurer le nouveau siège de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE ou EBA en anglais) qui vient de quitter début juin le Royaume-Uni. L’inauguration s’est donc faite sans lui avec la présence notamment de François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France.

Née en 2011 après la grande crise financière de 2008 cette autorité européenne était jusqu’alors installée à Londres, dans le quartier de Canary Wharf au sein de la tour One Canada Square. Mais le vote du Brexit en juin 2016 a contraint cette agence à quitter l’Angleterre pour s’exiler sur le continent. Le choix de la capitale française avait alors été retenu à la fin de l’année 2017 face à Francfort, Dublin, Luxembourg, Bruxelles, Varsovie et Vienne lors d’un scrutin des 27 états membres. Et c’est au lendemain du 14 juillet 2018, que l’ABE avait choisi La Défense et sa tour Europlaza pour trouver refuge. Les quelques 200 salariés de l’agence occupent désormais quatre étages, soit environ 5 000 mètres carrés dans ce building propriété de la foncière CeGeReal.

L’agence qui emploie des juristes, des spécialistes sur les questions bancaires,… a pour rôle de rédiger, pour le secteur bancaire, des règles communes pour tous les états membres de l’UE et de veiller à la protection des consommateurs de produits bancaires.

Une école européenne en septembre prochain

Pour accompagner l’arrivée de l’ABE et de son personnel mais aussi de possibles banquiers contraints de devoir débarquer en France, va s’ouvrir à la rentrée prochaine une école européenne non de là. Cette future école qu’Édouard Philippe aurait également dû visiter va finalement prendre la place du centre de loisirs du Val Caron, rue Eugène Caron à Courbevoie.

Cette école sera destinée aux enfants des personnels de la Communauté européenne ou des diplomates ayant fait leur scolarité dans un autre système scolaire que le système français. Elle proposera un enseignement européen plurilingue et multiculturel de la maternelle au lycée. L’école recevra vingt-quatre élèves en maternelle, quarante-quatre en élémentaire, soixante au niveau collège (6e et 5e) et une trentaine en lycée (classe de seconde).