Un homme de 80 ans est décédé ce vendredi d’une crise cardiaque, rue de Strasbourg à Courbevoie - Defense-92.fr
Les secours n’ont rien pu faire. Un homme âgé de 80 ans est décédé des suites d’un arrêt cardiaque ce vendredi, devant le 83 rue de Strasbourg à Courbevoie, non loin de La Défense. Appelés à 11h35, les pompiers sont arrivés seulement cinq minutes plus tard pour tenter de sauver l’octogénaire. Mais malgré une réanimation cardio-pulmonaire (un massage cardiaque) de presque une heure et l’appel du SMUR, les secouristes n’ont rien pu faire et l’homme a été déclaré mort vers 12h30.
Chaque année en France entre 40 000 et 50 000 personnes perdent la vie suite à un arrêt cardiaque. Selon une étude de 2018 conduite par une équipe de l’université de Lille, l’âge moyen d’une victime d’arrêt cardiaque extrahospitalier est de 68 ans. 63 % sont des hommes, 75 % des cas se produisent à domicile, 1,8 % des enfants de moins de 15 ans.
Moins de 30 % de la population a été formée à pratiquer un massage cardiaque
Pour sauver une victime il faut commencer une réanimation dans les quatre minutes qui suivent l’arrêt. Après chaque minute qui passe c’est 10 à 12 % de chance de survie en moins. En France le taux de survie à un arrêt cardiaque extrahospitalier n’est que de 2 à 3 %. L’intervention d’une personne pratiquant la réanimation cardio-pulmonaire et la défibrillation peuvent augmenter les chances de survie de 5 % à plus de 50 % de la victime.
Le manque de formation des témoins et bien souvent l’absence de défibrillateurs automatiques présents à proximité d’une victime rend ses chances de survie faible. « Sept fois sur dix, ils surviennent (les arrêts cardiaques, ndlr) devant témoin, mais moins de 20 % de ces témoins font les gestes de premiers secours », explique la Fédération Française de Cardiologie. Actuellement, on estime que moins de 30 % de la population a été formée et que chaque année environ un million de personnes participent à une séance de formation (courte d’une heure environ ou longue d’une durée de 7 heures environ), avec une importante hétérogénéité départementale.
Pour former chacun.ne aux gestes qui sauvent les Sapeurs-pompiers mais aussi la Croix Rouge ou la Sécurité Civile organisent régulièrement gratuitement des formations.
100 000 euros ont été récoltés lors de la 25ème édition la course relais Special Olympics - Defense-92.fr
La saison des courses solidaires s’est achevée avec la 25ème édition de la Special Olympics. Après Vertigo et la course Imagine For Margo en mai dernier et le Challenge Contre la Faim d’ACF la semaine dernière la doyenne des courses solidaire de La Défense s’est tenue ce jeudi 13 juin sur le parvis de La Défense. « L’objectif de la course c’est de collecter des fonds pour l’association Special Olympics France. C’est une association qui vise à organiser des événements sportifs pour l’épanouissement des personnes atteintes par le handicap mental », explique Cécile Ribeiro, salariée d’Otis partenaire et organisateur historique de cette course.
Si depuis quelques années les événements sportifs solidaires se sont multipliés dans le quartier d’affaires, les entreprises répondent toujours présents à l’appel de Special Olympics qui a récolté pour cette édition 100 000 euros. Pour son quart de siècle la course a attiré un millier de coureurs venus de 28 entreprises dont la Société Générale, Bureau Veritas, Groupama ou encore Endedis.
« Nous avons un engagement caritatif très fort. Là l’idée c’est de faire participer un maximum de salariés sur un événement proche pour une superbe association », confie Yvon Savi, salarié de la Société Générale et administrateur de Talents & Partage, l’association de solidarité des employés de la banque. Et avec quelques 500 collaborateurs mobilisés, la Société Générale a cette année encore mobilisé le plus grand contingent de coureurs.
« Je suis là pour la bonne cause, le handicap des enfants », lâche Baptiste, salarié de Groupama qui vient de participer pour la quatrième année à la Special Olympics. « C’est une cause importante pour moi, j’ai moi-même dans ma famille quelqu’un concerné par un handicap psychique », rajoute pour sa part Nathalie, salariée d’Enedis.
Le chantier de la tour Alto doit s'achever d'ici un an - Defense-92.fr
Le chantier a bien avancé depuis l’année dernière. A moins d’un an de sa livraison en juin 2020 la tour Alto imaginée par l’architecte Bernard Lamy de l’agence IF Architectes a fini sa poussée et se pare de ses centaines d’écailles de verre. Pour fêter la pose des derniers éléments vitrés, LaSalle France qui finance cette construction pour le compte d’un fonds Abou Dabi a organisé ce mardi une cérémonie à défaut d’avoir procédé à la traditionnelle première pierre.
« La cérémonie de pose des derniers éléments de façade symbolise l’achèvement du gros œuvre, mais elle indique avant tout que les travaux ont atteint leur point culminant », explique un communiqué commun de l’établissement Paris La Défense et Linkcity, le promoteur du projet. D’ici quelques semaines Bouygues Construction qui mène ce chantier en aura fini avec la pose des panneaux au 36ème et 37ème étage de ce building édifié au pied de First, la plus haute tour de France.
Marie-Célie Guillaume, la directrice générale de l’établissement public Paris La Défense ; Marie-Pierre Limoge, la première adjointe de la ville de Courbevoie ; Beverley Shadbolt, la présidente de LaSalle France et Bernard Lamy, l’architecte de la tour ont symboliquement posé les derniers éléments vitrés d’Alto – Defense-92.fr
« La tour Alto est une tour assez magique puisqu’elle suscite l’innovation et la passion. On l’a conçue avec ses contraintes. Elle n’avait pas de terrain. De là est née cette forme évasée, détaille Bernard Lamy. Ensuite j’ai voulu que cette tour soit aimable avec ses voisins donc ses formes arrondies sont nées de la courbure du circulaire ». Avec ses étages qui gagnent une douzaine de centimètres en grimpant, il a fallu pour l’architecte d’Alto imaginer une façade particulière. « En voyant un jour ces poissons avec leurs formes concaves et convexes sur un étal, je me suis dit, mais oui bien sûr c’est ça la solution on va mettre des écailles sur cette tour », sourit Bernard Lamy.
Une robe de 3 800 écailles de verre
Après avoir rasé l’immeuble des Saisons il y a deux ans, Alto avec sa forme évasée s’élève désormais sur presque 160 mètres de haut et s’habille de sa robe de 3 800 écailles. Dès l’année prochaine les 51 000 mètres carrés d’Alto qui se répartiront sur 38 étages pourront accueillir ses nouveaux occupants.
« Ce projet pour nous est extrêmement important puisqu’il s’inscrit dans la continuité de la ville, se réjouit Beverley Shadbolt, présidente de LaSalle France. La commercialisation avance bien. L’objectif serait d’avoir un utilisateur unique mais on réfléchit à des multi-locataires surtout dans l’esprit du coworking ».
La construction de la tour Alto est l’occasion pour Paris La Défense de réaménager une partie du quartier des Saisons dont la place sera végétalisée sur 2 400 mètres carrés. Au pied du gratte-ciel, la nouvelle place Zaha Hadid, avec ses 2 000 mètres carrés sera le nouveau lien de connexion entre le boulevard circulaire et la dalle de La Défense.
« Cette tour elle est exceptionnelle à plusieurs égards. Elle est très belle, très épurée et très féminine. Elle sera assez unique dans la skyline de La Défense », commente pour sa part Marie-Célie Guillaume, la directrice de Paris La Défense.
La tour Alto sera habillée d’environ 3 800 écailles de verre – Defense-92.fr
Un jeune de 15 ans a été blessé par balle dans la nuit mardi à mercredi devant la résidence HLM Louis Blanc - Defense-92.fr
La tension ne retombe pas à la résidence Louis Blanc. Après un weekend agité où de nouveaux coups de feu se sont fait entendre, un adolescent de quinze ans a été blessé par balle dans la nuit de mardi à mercredi devant cet ensemble HLM de deux tours d’une quinzaine d’étages appartenant à l’office de Courbevoie. Atteint au niveau du bras ses jours ne sont pas en danger. « Ça ne concerne pas l’intérieur de la résidence. Deux bandes de jeunes se sont affrontées devant », confie Daniel Courtès, président de l’office Courbevoie Habitat et adjoint au maire de Courbevoie.
Comme le relate Le Parisien c’est peu avant minuit que les faits se sont produits. Pour un groupe de jeunes qui affirme vivre dans l’immeuble ou dans le quartier il s’agit d’une « simple embrouille qui a dégénéré ». « Deux mecs capuchés sont arrivés et se sont mis à ouvrir le feu au hasard, témoigne pour sa part l’un des jeunes. Le môme n’était pas spécialement visé. En fait, n’importe qui aurait pu recevoir cette balle… ».
Depuis un peu plus d’un mois le climat est très tendu dans cette résidence comprenant 188 logements sociaux, située à deux pas de la tour First et de la future tour Alto. Le 7 mai dernier un homme de 27 ans avait également été blessé par balle sur fond d’un trafic de drogue. Pour lutter contre ces incidents grandissants et un trafic de drogue installé, l’office de Courbevoie a depuis plus d’une semaine fait appel à des vigiles. Et cette présence d’agents de sécurité a entrainé le weekend dernier plusieurs accrochages dont une bagarre avec certains des jeunes qui les qualifient de « milice envoyée par le maire ».
« On va maintenir l’ordre dans la résidence Louis Blanc »
Mais pour le coup de feu de mardi soir, Youssef, l’un des jeunes que nous avons rencontré aux côtés du Parisien, dédouane les agents de sécurité. « Sur ce coup, il faut être honnête, on n’a absolument rien à reprocher aux agents de sécurité. En fait, ce sont eux qui sont allés porter secours au blessé, ils l’ont pris en charge et l’on conduit dans leur local en attendant l’arrivée des pompiers ».
Ces incidents à répétition exaspèrent de plus en plus les habitants. « Tout est monté crescendo. Le problème aurait dû être résolu avant. Aujourd’hui la mairie a pris les devants13 », analyse Saïd, le responsable de la maison du Val Audran, une structure qui s’occupe de jeunes enfants de 6 à 11 ans dont les locaux sont implantés au pied de l’une des deux tours. « Ça fait des années que je travaille ici. J’ai vu beaucoup de jeunes réussir », poursuit Saïd qui affirme que 90 % de ceux qui occupent les halls de la résidence ne sont pas du quartier.
L’enquête qui a été confiée à la police judiciaire des Hauts-de-Seine devrait permettre de connaitre les responsabilités de chacun dans cette nouvelle histoire. En attendant du côté de l’office HLM il n’est pas question que les agents de sécurité s’en aillent. « On va maintenir l’ordre dans la résidence Louis Blanc, promet Daniel Courtès. Aujourd’hui nos halls qui étaient squattés ne le sont plus. Maintenant à l’intérieur c’est fini ». Et Daniel Courtès l’assure, les caméras de surveillance qui avaient été installées avant d’être cassées quelques heures plus tard vont être remplacées.
Environ 300 sans-papiers ont investi ce mercredi en début d’après-midi le hall du siège d’Elior - Defense-92.fr
Après les « Gilets jaunes » voilà les « Gilets noirs ». A l’appel du Collectif La Chapelle Debout ! plusieurs centaines de travailleurs sans-papiers baptisés « Gilets noirs » ont investi ce mercredi en début d’après-midi le hall du siège d’Elior, à la tour Egée. Ce collectif de militants en soutien aux migrants qui a réussi à réunir quelques 300 personnes souhaitait avec cette action protester contre le groupe spécialisé dans la restauration collective qu’il accuse de faire « travailler de force sous la menace de la dénonciation et de la déportation », selon un communiqué publié par La Chapelle Debout !. Certains accusaient l’entreprise de les faire travailler pour moins de 50 euros par jour, parfois pendant des mois pour des missions de nettoyage des sans-papiers.
« Nous sommes là pour demander à Elior d’arrêter d’exploiter des sans-papiers. Ils sont mal payés. S’ils dénoncent leurs conditions ils sont virés, affirme Camara. Un sans-papier qui travaille 36 heures par semaine est payé 500 euros par mois ».
ACTION MAINTENANT 🔴
Les #GiletsNoirs , immigrés habitants des foyers insalubres et locataires de la rue, attaquent #LaDéfense !
— La Chapelle Debout ! (@chapelledebout) 12 juin 2019
Des accusations qu’a fermement réfuté le groupe Elior. « Entreprise responsable et engagée, Elior tient à réaffirmer son engagement à respecter le droit du travail et à veiller à son application stricte sur l’ensemble de ses sites. Elior s’engage également à lutter contre toute forme de travail illégal » peut-on lire dans un communiqué du groupe qui dit « déplorer l’intrusion de manifestants » dans le hall de sa tour.
Dans l’après-midi une délégation a été reçue par des membres de la direction d’Elior pour écouter les revendications du collectif de Gilets noirs. « À l’issue de cette rencontre avec les représentants des manifestants, Elior s’est engagé, par l’intermédiaire du président d’Elior Services, à recevoir d’ici un mois une délégation pour étudier au cas par cas les éventuels dossiers qui pourraient lui être remontés de collaborateurs rencontrant des difficultés de régularisation », conclue le communiqué d’Elior.
Mais parmi les manifestants, qui étaient majoritairement des hommes originaires d’Afrique subsaharienne beaucoup étaient venus pour demander, auprès du Gouvernement, leur régularisation.
Il y a dix jours, ce collectif avait déjà investi le terminal 2 F de Roissy Charles-de-Gaulle, pour porter cette même revendication.
La manifestation qui a débuté peu avant 14 heures s’est achevée dans dans le calme vers 19 heures.
« C’est 43 foyers qui se sont soulevés face à leur condition », depuis novembre, explique Paul du collectif La Chapelle debout #GiletsNoirspic.twitter.com/63lpJSKXbe
Le nouveau spot promotionnel de Paris La Défense mise sur le glamour - DR
L’humain plutôt que les tours. Pour son nouveau film promotionnel l’établissement public Paris La Défense qui est en charge de l’aménagement, la gestion et la promotion du quartier d’affaires a décidé de miser sur le côté glamour pour séduire aussi bien les salariés et habitants que les entreprises et investisseurs. « La véritable richesse de Paris La Défense réside dans la communauté humaine qu’elle rassemble. Chaque jour, ce sont 180 000 salariés, 42 000 habitants et 45 000 étudiants qui font Paris La Défense », affirme l’établissement sur son site internet.
Confié à l’agence Heko pour un budget de 109 000 euros à l’issue d’un appel d’offre, ce film d’une minute baptisé « Parfois, il suffit d’un regard… » a été imaginé par le réalisateur Romy et produit par Nicolas Cornet. Entièrement tourné dans le quartier en mai dernier, il met en scène un chassé-croisé amoureux entre un homme et une femme le tout accompagné par le titre soul « Lee Fields Faithful Man ».
Tout débute lorsqu’un squatteur croise dans le reflet des tours de la Société Générale une belle brune entrain de se remaquiller. C’est le coup de foudre. Mais les deux amoureux se perdent de vue. Tous deux obsédés par leur rencontre infructueuse ils décident de tout lâcher pour se retrouver. S’ensuit alors une course dans les quatre coins de La Défense du nouveau restaurant Octopus aux marches de la Grande Arche en passant par le Cnit. Et c’est finalement au beau milieu de l’arena dans un halo de lumière que le couple se forme et s’embrasse dans un baiser langoureux qui se termine sur le Toit de l’Arche.
« C’est un hommage aux milliers d’histoires de vie qui se jouent chaque jour à Paris La Défense »
« Ce film est l’antithèse de ce que l’on imagine du territoire. Il est un pied de nez aux clichés habituellement véhiculés sur le quartier. C’est un hommage aux milliers d’histoires de vie qui se jouent chaque jour à Paris La Défense », explique Marie-Célie Guillaume, la directrice de Paris La Défense.
Cette nouvelle pub pour Paris La Défense sera diffusée en B2B (business to business) et B2C (business to consumer) durant les prochaines semaines à la télévision d’abord sur les chaines d’informations comme BFMTV, LCI et CNEWS mais aussi en digital sur des sites d’actualités en France, dans les localités de Londres et New-York. Mais ce n’est pas tout puisque l’établissement entend s’appuyer sur son partenariat avec la Paris La Défense Arena pour le projeter dans les prochaines semaines sur les écrans géants de l’enceinte durant les rencontres sportives et musicales.
Les tours Hermitage refont parler d’elles… « Ce quartier (celui des Saisons, ndlr), est bloqué depuis des années par le projet des tours Hermitage. Ce projet est terminé », a lâché ce mardi Marie-Célie Guillaume, la directrice de Paris La Défense en marge d’une cérémonie sur le chantier de la tour Alto.
« Les relations contractuelles entre Hermitage et Paris La Défense sont terminées depuis un an et nous sommes même en contentieux au Tribunal de Grand Instance de Nanterre », a affirmé la DG de l’aménageur qui réclame au groupe russe 30 millions d’euros. « Ça c’est des mots pour nous mettre la pression. Je la comprends », se défend Emin Iskenderov, le président du promoteur Hermitage qui jure que le projet « n’est pas abandonné » et que « tous les acteurs principaux dont Bouygues travaillent dessus ».
Face à un chantier qui ne démarre pas dix ans après sa présentation l’aménageur perd patience. C’est pour ça que l’année dernière il lui a réclamé cette somme pour compenser l’immobilisation, d’une durée anormalement longue, du terrain et du volume à construire. « On ne doit pas payer tant qu’on n’a pas démarré les travaux. Quand on démarrera les travaux on payera beaucoup plus », affirme le promoteur.
Pour Emin Iskenderov « le protocole reste valide jusqu’en juin 2020 »
« Le protocole ne prévoit nullement de frais pour l’immobilisation du terrain, en partite propriété d’Hermitage. Les 30 millions d’euros était une disposition mise en place pour le cas où Hermitage demandait à commencer les travaux préparatifs », poursuit l’homme d’affaires russe. « Pour dénoncer un protocole il faut que le conseil d’administration de Paris La Défense l’annule ce qui n’est pas le cas, affirme-t-il en assurant que son projet est toujours sur les rails et que le protocole signé en 2010 reste valide jusqu’en juin 2020. Et justement le fait que Paris La Défense nous demandent 30 millions d’euros ça prouve bien que le protocole est toujours valable ».
Sauf que pour la patronne de Paris La Défense le protocole est bel et bien caduc. « Le protocole est éteint depuis le 30 juin (de l’année 2018, ndlr). Emin Iskenderov m’a écrit un courrier pour me demander de le prolonger, j’ai refusé », martèle Marie-Célie Guillaume qui dit chercher « une alternative » à ces deux tours devant remplacer l’ensemble des Damiers Anjou, Bretagne et Infra, vide de presque tous leurs habitants. « A l’intérieur du délai (de ce protocole, ndlr) jusqu’en juin 2020 lorsqu’Hermitage fait une demande c’est juste une confirmation de prolongation qui n’a pas à recevoir l’accord de Paris La Défense », rétorque Emin Iskenderov.
Le promoteur vise toujours 2024 pour ces deux tours géantes
« On a dû tout stopper lorsque l’on a appris que l’on avait un nouveau recours contre le permis de construire », rajoute Emin Iskenderov. Cet énième recours déposé en début d’année par l’association Vivre à La Défense « a été rejeté » par la Cours de cassation il y a quelques semaines, dit-il. Désormais le promoteur assure qu’aujourd’hui « plus aucun recours n’est donc possible » contre son mégaprojet chiffré à environ trois milliards d’euros.
Il affirme en outre que les négociations avec un opérateur hôtelier pour exploiter le palace de l’une des deux tours sont toujours en discutions. « La commercialisation des appartements, ainsi que celle du centre commercial, débutera après le démarrage de la construction », ajoute par ailleurs un communiqué du promoteur diffusé ce mardi.
Le chantier de la tour Alto avance au rythme d'un étage par semaine - Defense-92.fr
Ça façade iconique fera d’Alto à son inauguration un objet architectural unique dans le paysage de La Défense. Lancé il y a un peu plus de deux ans avec la démolition de l’ancien immeuble des Saisons, le chantier d’Alto continue sa rapide progression au rythme d’un étage par semaine. En tout Alto en comptera 37, totalisant une hauteur de 160 mètres.
Si ce chantier complexe de par son terrain exigu et enclavé entre la tour First, une résidence d’habitation, un réseau de voirie dont le boulevard circulaire, mais aussi un conduit de RTE, a poussé Bouygues Construction à utiliser une multitude de méthodes pour concevoir les fondations d’Alto, la façade de la tour relève elle aussi un grand défi technique pour l’entreprise.
Le noyau en béton de la tour est construit avec un système de coffrage grimpant – Defense-92.fr
Avec seulement 700 mètres carrés à sa base, la tour s’évase à chaque niveau d’une douzaine de centimètres pour avoir au 37ème étage, le sommet du building un étage de 1 700 mètres carrés. Cette configuration très atypique dans le quartier où les bâtiments sont généralement de formes simples rend chaque étage unique. Cette configuration a donc un impact sur la façade de l’édifice.
Car si les architectes de l’agence IF Architectes à l’origine du projet, auraient pu se contenter d’une robe de verre plane et uniforme, comme cela se fait presque toujours à La Défense, ils ont choisi d’habiller le building d’écailles de verre. « Le choix des écailles relève à la fois d’une fonction pratique, car elles recouvrent les grilles d’air, et d’une fonction esthétique et acoustique, en faisant office de ‘matelas’ sur le plan technique », explique Sandra de Lamotte, l’architecte associée avec Bernard Lamy et Arnaud Doiteau.
Le coffrage grimpant d’Alto est levé à l’aide des deux grues du chantier – Defense-92.fr
3 800 écailles de verre et d’acier pour habiller Alto
En tout ce sont 3 800 écailles, presque toutes différentes qui vont habiller les 17 500 mètres carrés de la façade d’Alto. Ces écailles, disposées d’un tiers en décalage d’un niveau sur l’autre sont faites de verre et d’acier et sont réparties en neuf familles principales (70 en tout) avec environ 1 200 codes d’assemblage différents. Cette multitude de configuration les rend donc uniques. Seules une centaine d’écailles sont identiques.
Chaque châssis est placé sur brancard avant d’être levé par une petite grue pour être installé sur la façade – Defense-92.fr
« A chaque niveau la circonférence de la tour augmente de 75 centimètres. Avec l’architecte on ne voulaient pas voir apparaitre une forme d’escalier en façade », explique Ludovic Corbeil, le directeur du chantier chez Bouygues Construction. Au lieu d’ajouter un demi-panneau de façade par étage pour compenser cette élévation, il a été décidé d’augmenter le nombre de panneau seulement tous les cinq étages. Toute l’astuce réside donc dans une légère augmentation de la largeur de chaque panneau ou de leurs joints afin de garder une proportion.
Fabriqués près de Venise par l’entreprise italienne Permasteelisa les châssis sont livrés à rythme régulier sur le chantier pour être posés selon un ordre bien précisé. « Tous les châssis constitués d’un bloc de façade et d’une écaille sont posés en même temps. Il sont munis d’un code barre et assemblés sur place », indique Ludovic Corbeil. Les panneaux qui pèsent en moyenne 400 kilos sont ensuite placés sur un brancard puis hissés par une petite grue mobile située deux étage au-dessus avant d’être fixés. Cette opération qui ne nécessite que quelques minutes est alors répétée, ainsi de suite.
Il faut seulement quelques minutes pour poser un châssis constitué d’un bloc de façade et d’une écaille – Defense-92.fr
Déjà bien avancé l’assemblage des écailles qui en est aujourd’hui au onzième niveau permet désormais d’imaginer Alto achevée. « Nous sommes très impressionnés, Bernard, Arnaud et moi-même par le résultat des trois années de travail sur la façade. Le jeu cinétique des reflets de la lumière anime les écailles de verre et suscite l’émotion », se réjouit Sandra de Lamotte.
« En septembre on a passé les 220 ouvriers, avec une cinquantaine de personnes à l’encadrement », détail Ludovic Corbeil. À son pic le chantier comptera près de 450 personnes. « Aujourd’hui on est à jour sur le planning. On a une météo clémente depuis juin, çà nous a changé de l’hiver dernier où on a eu des tempêtes, du froid et de la neige », poursuit Ludovic Corbeil.
Si la météo ne vient pas embêter les ouvriers la réalisation du gros-œuvre d’Alto et sa façade devraient toucher à sa fin l’été prochain. Le chantier de la tour ne s’achèvera lui pas avant le second trimestre de l’an 2020. D’ici là son investisseur et son promoteur espèrent bien avoir commercialisé les 51 200 mètres carrés du gratte-ciel.
La tour Alto sera composée de 3 800 écailles de verre et d’acier – Defense-92.fr
Hermitage a signé le samedi 19 juin 2010, avec l’EPAD un protocole d’accord pour la construction de son projet Hermitage Plaza lors de la visite en Russie de Nicolas Sarkozy au 13e Forum économique international de Saint-Pétersbourg. Cette signature prévoit un investissement de près de 2 milliards d’euros par des fonds Russes.
Ce document a été signé par Joëlle Ceccaldi-Raynaud présidente de l’EPAD, député maire de Puteaux ; Philippe Chaix le directeur de l’EPAD et de l’EPASA et Emin Iskenderov, président d’Hermitage, sous l’œil de Nicolas Sarkozy et Dimitri Medvedev, président de la Russie.
Le 11 juin 2010, Emin Iskenderov avait invité Vladimir Poutine à la cérémonie de la pose de la première pierre prévue à l’été 2011, lors de l’inauguration d’une exposition sur la Russie au Grand Palais en compagnie de François Fillon. Le chef du gouvernement Russe avait alors répondu « Dans le cas où le Premier Ministre ou le Président de la République Française n’y verraient pas d’inconvénient, ce sera soit moi-même soit le président Medvedev qui viendra ».
G-Star Raw a fait son retour dans le centre commercial des 4 Temps - Defense-92.fr
Quatre ans après être parti, G-Star Raw fait son retour aux 4 Temps. L’enseigne hollandaise de mode pour hommes et femmes née il y a tout juste trente ans vient d’ouvrir le 24 mai dernier une nouvelle boutique dans le centre commercial.
Implanté dans l’allée centrale du mall, à son second niveau, juste à côté de son ancien emplacement, G-Star Raw propose sur 200 mètres carrés dans une ambiance cosy Jeans, vestes, chaussures, jupes et robes.
Contrairement à la précédente boutique qui avait ouvert en franchise en 2010 avant de fermer en juillet 2015, ce nouveau magasin est directement géré en propre par le groupe présent en Europe, en Asie, en Australie, aux États-Unis et au Canada.
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