Le Macdonald’s du parvis de La Défense fermera ces portes pour rénovation du 25 octobre 2004 au 20 Novembre 2004 environ. Les travaux interviennent dans le cadre de la rénovation de la galerie commercial des quatre temps. Toute fois le Macdonald’s de la gare du RER reste ouvert.
Le centre commercial des 4 Temps sera ouvert ce mardi 15 août 2017 - Defense-92.fr
Pas de pause pour le shopping en ce 15 août. Les centres commerciaux des 4 Temps et du Cnit seront ouverts ce mardi 15 août 2017, jour de l’Assomption.
La plupart des boutiques des 4 Temps et du Cnit seront ouvertes de 10 heures à 20 heures.
Aux 4 Temps, l’hypermarché Auchan sera ouvert de 9 heures à 20 heures (la sandwicherie, l’espace loisirs, le service après-vente et le service de livraison à domicile seront fermés). Le Castorama sera ouvert comme le centre de 10 heures à 20 heures tandis que l’enseigne Cultura ouvrira ses portes de 10 heures à 19 heures. L’UGC Ciné Cité projettera ses films aux horaires habituels dès 9h30. L’ensemble des restaurants du centre seront également ouverts à leurs horaires habituels.
Au Cnit, la Fnac sera ouverte de 10 heures à 19 heures, le Monoprix de 10 heures à 20 heures (le service de livraison sera fermé) et le Decathlon ouvrira de 9h30 à 20 heures.
Le Marks and Spencer Food qui est situé dans la gare de La Défense sera ouvert de 10 heures à 20 heures.
Le Monoprix du Faubourg de l’Arche à Courbevoie sera lui ouvert de 10 heures à 13h45 avec là encore une interruption du service de livraison à domicile.
Les équipes de sécurité de Defacto assurent désormais des rondes de surveillance à vélo - Defacto
Ils arpentent le quartier aussi à vélo. Depuis quelques semaines déjà les équipes de sécurité de Defacto, l’établissement en charge de la gestion et de l’animation de La Défense, assurent des rondes à vélo dans le quartier d’affaires.
Réalisées auparavant en voiture ces rondes à bicyclette permettent désormais à la sécurité de Defacto de se rendre plus facilement dans les dédales du quartier bien souvent difficiles d’accès.
« Le vélo est un véritable plus dans La Défense. D’abord, il permet de traiter tous les espaces en une journée, contre deux par jour en voiture. Enfin, il facilite les échanges dans la relation avec les usagers. Nos équipes sont plus facilement sollicitées par les riverains qu’auparavant » explique Marie-Laure Bettoli, la directrice de la Sécurité chez Defacto.
Des premiers retours encourageants pour Guillaume Lafond et Gabriel Richard, agents de sécurité bêta-testeurs. « Auparavant, les usagers n’osaient pas approcher de notre véhicule. Mais aujourd’hui nous sommes plus accessibles et aussi plus rapides pour intervenir, notamment quand une personne est coincée dans l’un des ascenseurs du site » confient-ils.
Ces rondes effectuées en binômes seront assurées 24h/24 si les conditions climatiques le permettent, précise l’établissement sur son site internet qui assure que l’opération, actuellement en expérimentation, devrait à terme se généraliser. « En une semaine nous avons eu des retours plus que positifs pour ce dispositif » note Marie-Laure Bettoli.
La paroi nord de La Grande Arche (à droite sur la photo) sera rénovée d'ici l'automne 2018 - Defense-92.fr
Le granite du Vermont habillera bientôt aussi la paroi nord de la Grande Arche. Après la rénovation de la paroi sud de l’Arche de son toit et de ses deux escaliers, menée par le ministère de l’Environnement durant plus de deux ans qui s’est achevée en avril dernier, les co-propriétaires de la paroi nord vont bientôt faire de même.
« La décision de rénover la paroi nord a été prise lors d’une assemblé générale de la copropriété », confie Eric Juhé, le président de Telmma qui assure le property management auprès des trois propriétaires de la paroi nord (AXA IM, la Caisse des dépôts et consignations et la SCI Domaine de Pouilly). Le chantier qui sera moins conséquent que celui de son voisin consistera tout de même à remplacer le marbre de Carrare -qui avait rapidement montré des faiblesses par ses accroches- sur les deux pignons nord et la façade intérieure. La façade extérieure ayant elle été déjà rénovée entre 2014 et 2016.
La façade extérieur nord de la Grande Arche a été rénové entre 2014 et 2016 – Defense-92.fr
« On va utiliser les mêmes matériaux pour conserver l’intégrité de l’œuvre »
Comme pour la paroi sud, le trio de co-propriétaires de la partie nord va utiliser le même matériau pour remplacer le marbre de Carrare : du granite Bethel White. La pierre viendra une nouvelle fois d’une carrière du Vermont, l’un des plus petits états situé dans le nord-est des Etats-Unis et sera traitée en Espagne. « On va utiliser les mêmes matériaux pour conserver l’intégrité de l’œuvre » assure ainsi le porte-parole des copropriétaires qui explique avoir réservé la pierre. Des blocs de granite qui ont d’ailleurs été choisis la semaine dernière par Artelia et le cabinet d’architecte Valode et Pistre, déjà à l’origine de la rénovation de la paroi sud et du toit.
Les propriétaires de la paroi nord entendent ainsi clore définitivement la polémique qui avait été lancée par un collectif d’architectes, Paul Andreu et Paul Chemetov en tête, à la fin de l’année dernière. Les architectes avaient alors dans une tribune, exprimé leurs craintes face à un possible manque d’unité dans les travaux avec l’utilisation de pierres différentes. « Il y a eu un très gros défaut de communication de notre part » reconnait Eric Juhé qui explique qu’à l’époque l’association des architectes n’était pas au courant des décisions prises par les propriétaires de la paroi nord. « On a pas assez communiqué avec tous les acteurs publiques, les associations et journalistes ce qui a pu laisser des inquiétudes » concède le porte-parole du syndic qui pour cette rénovation a rencontré l’année dernière Paul Andreu pour le rassurer. L’architecte français avait secondé son homologue John Otto Von Spreckelsen l’architecte de l’Arche pendant sa construction puis avait assisté le ministère et Eiffage pour la rénovation.
La façade intérieur nord de l’Arche et l’un de ses deux pignons – Defense-92.fr
Une Grande Arche entièrement remise à neuf pour ses trente ans
Les cadres des fenêtres de la façade intérieure seront quant à eux recouverts par des tôles en aluminium et une nacelle sera installée afin de permettre le nettoyage de cette vaste partie qui ne l’avait jamais été depuis l’origine du bâtiment.
Les travaux qui débuteront dès cet été doivent s’achever pour l’automne 2018. La Grande Arche, bâtiment iconique de La Défense qui a vu son toit ré-ouvrir le 1er juin dernier pourra alors célébrer en 2019 son trentième anniversaire dans ses nouveaux habits.
Le projet de rénovation "Landscape" doit s'achever au début 2020 - Kreaction / DPA / Altarea Cogedim
Elles n’en formeront bientôt plus qu’une. Ce mercredi 15 mars à l’occasion du Mipim, le promoteur français Altarea Cogedim et la banque d’affaires américaine Goldman Sachs ont présenté conjointement le projet de rénovation des tours Pascal baptisées désormais « Landscape » (« Paysage » en français) situées dans le quartier des Degrés, à l’arrière des 4 Temps en bordure du boulevard circulaire. Ce nouveau entend faire écho aux panoramas que promet le gratte-ciel notamment sur le Mont Valérien à Suresnes et La Défense.
Conçu au début des années 80 par l’architecte Henri La Fonta pour y installer le siège européen d’IBM Europe, cet ensemble immobilier est depuis occupé en totalité par le MEDDE (Ministère de l’Environnement et du Développement Durable et de l’Energie) qui doit libérer le bâtiment de 65 000 mètres pour rejoindre la Grande Arche d’ici la fin du printemps.
Le hall du bâtiment « Landscape » doit être complètement réaménagé – Kreaction / DPA / Altarea Cogedim
Après son rachat en mai 2015 en joint-venture par Goldman Sachs et AltaFund, (le fonds d’investissement dont Altarea Cogedim est le gérant et le sponsor), un concours avait été lancé auprès d’architectes nationaux et internationaux pour un projet de restructuration globale de l’ensemble immobilier. A l’issue c’est le projet proposé par l’agence de Dominique Perrault (DPA) qui a été retenu « au regard de son ambition et sa pertinence, notamment quant à ses qualités urbaines, architecturales et paysagères et parce qu’il ouvre la voie à une nouvelle génération de bureaux en dialogue avec son environnement » explique dans un communiqué le promoteur immobilier qui a signé ces dernières années plusieurs réalisations dans le quartier dont dernièrement les tours Blanche et First. « Les tours Pascal sont un peu tristes, le projet sera plus lumineux, plus vivant », s’enthousiasme l’architecte qui estime que ce building « a aujourd’hui mal vieilli.
Une tour où il sera possible d’ouvrir librement ses fenêtres
Ce projet de restructuration lourde prévoit de réunir les deux tours Pascal (une trentaine d’étages pour l’une et une vingtaine pour l’autre) relié uniquement pour l’heure par une simple passerelle afin de former un bâtiment unique de 70 000 mètres carrés dont 65 000 dédiés aux bureaux. Cette unification doit permettre notamment de créer d’importants plateaux de 2 300 mètres carrés en moyenne, des loggias bénéficiant de terrasses végétalisées tous les deux niveaux ou « encore un cœur de vie ».
La façade du bâtiment sera elle entièrement déposée et revue avec désormais des effets reliefs mais conservera cependant une partie de son aspect d’origine. Des feuilles de verre carrées seront apposées sur les fenêtres de la tour Landscape de façon à créer de nouvelles conditions de confort thermique et permettant aux utilisateurs de l’édifice de pouvoir ouvrir leurs fenêtres sans risque de créer des courants d’air et d’être déranger en cas de pluie.
Dans tous les étages il sera possible d’ouvrir les fenêtres des bureaux de « Landscape » – Kreaction / DPA / Altarea Cogedim
Les volumes et la nature sont également mis à l’honneur, promettent les développeurs du projet avec des espaces bénéficiant de volumes « exceptionnels » en double hauteur à chaque étage et sur l’intégralité des surfaces des derniers niveaux de chaque bâtiment et des espaces de bureaux en plein en premier jour. Les utilisateurs pourront aussi bénéficier de terrasses végétalisées, précise le communiqué ainsi que des loggias tous les deux niveaux.
En outre le bâtiment proposera plusieurs espaces de restauration, un centre de conférences avec un auditorium de 200 places, un hall principal en triple hauteur relié à un second en double hauteur, un parking privatif avec 430 places pour voitures et 120 pour les deux-roues ou encore la possibilité d’avoir un commerce à son pied d’environ 300 mètres carrés.
Le chantier doit démarrer selon les prévisions d’Altarea Cogedim et Goldman Sachs dès la libération de la tour par les services de l’Etat à partir de l’été. La livraison de l’ensemble qui vise les certifications environnementales HQE Rénovation « Exceptionnel », BREEAM « Very Good », WELL « Gold » et Effinergie BBC Rénovation, est prévue pour le début 2020.
Les terrasses de « Landscape » seront accessibles aux usagers de la tour – Kreaction / DPA / Altarea Cogedim
Le quartier de La Défense en avril 2017 - Defense-92.fr
Un début d’année en douceur. Après une année 2016 record (plus de 274 000 mètres carrés commercialisés), le marché des bureaux de La Défense a repris son souffle au cours du premier trimestre et démarre 2017 plutôt calmement. La demande placée entre janvier et mars s’élève en effet à 31 700 mètres carrés à travers seize mouvements d’entreprises, opérant essentiellement sur le terrain des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).
En marge de ce regroupement, quelques prises à bail sur des surfaces de bureaux de taille intermédiaire (quatre signatures) et inférieures à un millier de mètres carrés (une dizaine) sont venues compléter le panorama d’une activité transactionnelle qui aura porté sur des bureaux existants.
Un taux de vacance qui passe à 9 %
Les valeurs locatives faciales des transactions de bureaux observées au cours du premier trimestre 2017 ont fait ressortir un loyer moyen de première main (surfaces neuves ou restructurées) de l’ordre de 450 euros/mètres carrés/an, en repli par rapport aux 460 euros/mètres carrés/an relevés en 2016, note Cushman & Wakefield dans sa dernière étude dédiée aux quartiers d’affaires. Cette moyenne tranche avec le positionnement de la prochaine génération de tours à construire, dont les loyers projetés dépassent nettement les 500 euros/mètres carrés/an.
Les prises à bail de surfaces dites de seconde main du premier trimestre 2017 se sont quant à elles traitées à des valeurs moyennes de 430 euros/mètres carrés/an, poursuivant ainsi le mouvement haussier observé depuis 2015.
La continuité de ces bonnes performances permet une poursuite de la baisse du taux de vacance des bureaux qui passe désormais à 9 % bien en-deçà des 13 % relevés en 2013 et 2014. Le stock vacant de bureaux est ainsi passé de 409 000 mètres carrés en 2014 à 294 000 mètres carrés au premier trimestre 2017. L’essentiel de cette offre se compose de surfaces de grande taille (une vingtaine d’offres, pour un total de 210 000 mètres carrés), dont peu de bureaux de première main. Dans le même temps, les bureaux de taille intermédiaire (de 1 000 à 5 000 mètres carrés), tombés à 20 000 mètres carrés en 2015, sont orientés à la hausse; ceux-ci représentent aujourd’hui un volume total de 71 000 mètres carrés toutes qualités confondues, détaille C&W.
L’offre neuve disponible se fait désormais rare avec seulement quelques milliers de mètres carrés encore disponibles dans les tours Carpe Diem, Eqho et D2. Les entreprises à la recherche d’une offre neuve importante devront alors patienter jusqu’en 2018 pour la livraison de la tour Trinity (48 900 mètres carrés) ou encore les restructurations des immeubles Belvédère (17 400 mètres carrés) ou Carré Michelet (37 000 mètres carrés). D’ici là les utilisateurs pourront s’orienter vers les offres de seconde main avec les tours Egée (14 500 mètres carrés disponibles), Europe (13 500 mètres carrés), CBX (16 200 mètres carrés), Cœur Défense (15 900 mètres carrés) ou encore Ariane (9 900 mètres carrés).
La pose de la première pierre de la tour Saint-Gobain s'est faite ce mercredi 19 avril avec les responsables du projet et les élus locaux - Defense-92.fr
La plus ancienne des entreprises françaises aura bientôt le droit à sa tour ultra-moderne. Saint-Gobain née sous l’impulsion de Colbert en 1665 qui eut la Galerie des Glaces de Versailles comme commande de départ a posé ce mercredi 19 avril la première pierre de sa future tour qui abritera d’ici la mi-2019 son nouveau siège.
Conçue par l’architecte français Denis Valode et financée par son propriétaire, l’assureur italien Generali, la tour Saint-Gobain doit devenir la vitrine du groupe Saint-Gobain représentant tout son savoir-faire.
« Nous avons conçu cette tour comme une grande sculpture, un assemblage de trois parallélépipèdes, superposés et décalés dans l’espace » détaille son architecte. L’édifice sera composé d’un corps principal où tous les niveaux sont dédiés aux plateaux de travail, une partie basse qui abritera les services comme les locaux ouverts au public, notamment le hall d’entrée et un showroom de 300 mètres carrés présentant les solutions et les nouveaux concepts de Saint-Gobain, et la partie haute qui accueillera des salles de réunion, des lieux de rencontre et de réception. La base du building, occupé jusqu’alors par le défunt immeuble Iris sera entièrement réaménagée et la place de l’iris gagnera ainsi un millier de mètres carrés. En outre un local commercial de 380 mètres carrés viendra se greffer au socle du bâtiment.
Des jardins accessibles à chaque étage
Haut de 165 mètres, le gratte-ciel développera 49 600 mètres carrés de bureaux répartis 44 niveaux (dont 38 au-dessus de la dalle). « Il y aura un jardin extérieur à chaque étage et une vaste serre au pied et à la tête de la tour » poursuit Denis Valode. En tout ce seront 1 100 mètres carrés de balcons et terrasses qui seront accessibles pour les salariés du groupe qui jouiront de 600 mètres carrés d’espaces plantés.
La façade sera très géométrique avec des rhomboèdres, des polyèdres dont les faces seront des losanges ou des parallélogrammes au lieu de carrés ou rectangles habituels sur les autres bâtiments du quartier. Autre dispositif, le jeu graphique entre des bandes horizontales, trame des planchers en façade, et des obliques, parallèles aux faces supérieures et inférieures des rhomboèdres ont pour ambition de créer un rythme.
Plus de quatre-vingt matériaux issus du groupe constitueront cette tour. « Il seront la pierre angulaire de la nouvelle tour Saint-Gobain » se réjouit Pierre-André de Chalendar, le PDG de Saint-Gobain. « Cette nouvelle tour sera avec ses matériaux la vitrine de notre savoir-faire » poursuit-il en listant « Acti-Verre », une technologie intégrée dans les plaques et plafond décoratifs qui assainit l’air intérieur ; « Weber.floor 4630 », un mortier de sol fluide ; « SageGlass », un vitrage intelligent qui module la lumière et la chaleur entrant dans une pièce ou encore « Plafometal » un système de plafond métallique acoustique démontable qui assure le chauffage et le refroidissement par rayonnement.
2 500 salariés seront réunis dans la tour Saint-Gobain
Avec la tour Saint-Gobain, les développeurs visent une triple certification environnementale aux plus hauts niveaux : LEED (Leadership in Energy & Environmental Design), BREEAM (Building Research Establishment & Environmental Design) et NF HQE (Haute Qualité Environnementale) associée à la certification Effinergie+. En outre le bâtiment aura le référentiel « CARE 4 » du groupe Saint-Gobain.
Edifié par Bateg, une filiale de Vinci Construction le chantier s’appuiera sur le full BIM (Building Information Modeling). Ce principe permet de réunir aujourd’hui sur un même fichier numérique l’ensemble des données nécessaires à la définition technique de l’objet, à sa construction puis à son exploitation future et à son cycle de vie. Il permet de réaliser des projets complexes en limitant au maximum les incohérences entraînant les retards de livraison ou encore l’augmentation du coût de l’ouvrage.
En plus des 1 200 salariés du siège basé depuis 1981 juste en face du projet, de l’autre côté du boulevard circulaire dans l’immeuble des Miroirs, le groupe y regroupera la plupart des collaborateurs de ses filiales disséminées dans la région comme Placo, Isover et Point.P. En tout ce sont environ 2 500 collaborateurs du groupe qui seront concernés par cet emménagement dans deux ans.
Côté calendrier le bâtisseur prévoit une fin du gros œuvre en septembre 2018 tandis que le démarrage de la pose des façades débutera dès cette année en novembre.
Le quartier de La Défense depuis l'Arc de Triomphe en août 2016 - Defense-92.fr
C’est en sorte un retour en arrière. Le conseil des ministres qui s’est réuni ce mercredi 4 mai vient d’acter l’ordonnance qui fixe les modalités de la fusion entre Defacto, l’établissement en charge de la gestion de La Défense et l’Epadesa, l’aménageur de La Défense Seine-Arche, qui avait été annoncée par l’ancien Premier ministre Manuel Vals en octobre 2015. Cette ordonnance fait suite au vote par l’Assemblée nationale en février dernier de l’article 55 de la Loi Paris permettant ce mariage.
La nouvelle structure baptisée « Paris La Défense » qui entrera finalement en fonction à partir du 1er janvier 2018 reprendra donc le périmètre historique de l’ex-Epad dit « la poire » c’est à dire tout ce qui se trouve à l’intérieur du boulevard circulaire de La Défense. Le périmètre précis qui devrait englober les quartiers Valmy, des Vosges ou encore des Saisons qui jouxtent la poire sera défini ultérieurement par le prochain gouvernement par un décret.
Un établissement qui sera désormais sous la gestion des collectivités locales
Mais à la différence de l’Epad le nouvel établissement qui s’occupera de l’aménagement de La Défense et de sa gestion sera directement sous la houlette des collectivités locales et non plus de l’Etat, qui sera minoritaire au conseil d’administration. Les communes de Puteaux sur laquelle deux tiers de La Défense est implantée et celle de Courbevoie pour un tiers ainsi que le conseil départemental des Hauts-de-Seine, la région Ile-de-France de Paris et la métropole du Grand Paris prendront désormais les décisions de la nouvelle structure et devront surtout s’occuper de son financement. Là encore le décret qui doit paraitre dans les prochaines semaines établira les modalités exactes.
Et autres changements de taille la ville de Nanterre qui est aujourd’hui en partie intégrée à l’Epadesa va retrouver son indépendance et ne sera plus dans le périmètre du nouvel établissement Paris La Défense. Une décision qui fait la joie de Patrick Jarry, le maire divers-gauche de Nanterre qui se félicite que la future U Arena qui sera inaugurée en octobre prochain se retrouve désormais dans son domaine de compétence.
Nanterre se réjouit de retrouver son indépendance
Le maire pourra toutefois intégrer une partie de sa ville dans Paris la Défense puisque le gouvernement a prévu dans son ordonnance du 3 mai que le nouvel établissement puisse intervenir au-delà de son champs d’action sous l’accord de la ville concernée et de l’Etablissement Public Territorial Paris Ouest La Défense (Pold).
De son côté Marie-Célie Guillaume la directrice de Defacto qui pourrait prendre les rênes de Paris La Défense se réjouit également de la publication de cette ordonnance : « C’est une étape historique. L’Etat décentralise l’aménagement du quartier d’affaires aux collectivités locales, au premier chef desquelles le département, estimant qu’il est le seul à même d’améliorer significativement l’attractivité de La Défense. En quelques années d’existence, Defacto a prouvé qu’une gestion de proximité était beaucoup plus efficace, le transfert des compétences d’aménageur est la suite logique de ce constat. Manuel Valls a pris il y a déjà 18 mois cette décision courageuse, contre l’avis des administrations d’Etat qui n’ont eu de cesse de chercher à en bloquer la mise en œuvre », explique t-elle. Et de poursuivre : « L’ordonnance est prise in extremis, juste avant la fin du mandat, ce qui permet de clarifier les choses et de fixer un cap pour les salariés des deux établissements, Epadesa et Defacto, qui attendent depuis trop longtemps d’être éclairés sur leur sort, mais aussi pour tous les acteurs et parties prenantes du quartier d’affaires ».
Le bar et café de "L'Alternatif"- Culture & Patrimoine / Indigo / Defacto
C’est une transformation inédite qui s’opère actuellement dans un parking de La Défense. Le gestionnaire de La Défense, Defacto et Indigo (ex Vinci Park), le délégataire des parkings du quartier ouvriront à l’automne prochain au sein du parc de stationnement Villon, au pied de la tour Majunga le projet « L’Alternatif » qui prévoit la transformation d’un niveau de parking en un lieu de vie. Ce vaste espace de 1 600 mètres carrés va être complétement métamorphosé afin d’y abriter un auditorium, un espace café coworking ainsi qu’ une grande surface d’exposition.
Le jazz et le blues alternatifs seront mis à l’honneur de la programmation musicale avec des concerts et showcases organisés en collaboration avec des maisons de disques. La salle d’exposition fera elle aussi, la part belle aux arts alternatifs via un partenariat avec la Fiac. L’auditorium de 480 places se veut ultra-moderne et complètement modulable en se dotant d’un écran haute définition « LED PITCH 3,9 » de dix mètres, une première en Ile-de-France. Le café sera lui un espace de travail collaboratif et de networking. Ses clients pourront consommer des soupes chaudes et froides ou des tartines élaborées sur place par des cuisiniers qui travailleront à vue derrière une grande porte de parking… Car L’Alternatif ne fera pas complètement table rase du passé et conservera quelques vestiges du parking avec la présence notamment de marquages au sol.
La salle d’exposition proposera de l’art alternatif grâce à un partenariat avec la Fiac – Culture & Patrimoine / Indigo / Defacto
Un projet à cinq millions d’euros
Une opération lourde qui nécessite l’ajout de 160 tonnes d’acier à la structure en béton mais aussi à son isolation car les autres niveaux du parc continueront à être exploités. Le coût du projet est conséquent avec un investissement par Indigo, de cinq millions d’euros. L’exploitant Culture & Patrimoine qui animera « L’Alternatif » pour les dix prochaines années reversera une redevance annuelle de 530 000 euros aux délégataires des parkings de La Défense ainsi qu’un pourcentage sur les recettes.
« L’Alternatif sera ouvert de 8 heures à 2 heures du matin », précise Didier Gouband, qui est à la tête de Culture & Patrimoine. Il s’adressera aussi bien aux salariés du quartier qu’à ses 20 000 habitants ou aux touristes qu’ils soient d’affaires ou de loisirs.
« Avec L’Alternatif, nous proposons une offre événementielle et culturelle pour tous, un lieu de travail collaboratif et de coworking, tout en cassant les codes » se félicite Marie-Célie Guillaume, la DG de Defacto.
Le parking Villon réparti sur six niveaux sera lui légèrement amputé et passera ainsi de 2 600 à 2 400 places. Si le quartier perd environ 200 places il n’en reste pas moins que La Défense dispose de la plus grande offre d’Europe avec plus de 22 000 places disponibles dans l’ensemble de ses parkings publics.
Ce projet qui sera le premier volume sous dalle à être réaménagé pour le public ne sera pas le dernier. Defacto doit ouvrir dans les toutes prochaines années « Table Square« , une offre de restauration haut de gamme devant le bassin Agam ainsi que « Oxygen« , une autre offre de restauration en bas de l’esplanade, au pied de la tour First.
La salle de spectacle sera dotée d’un écran haute définition – Culture & Patrimoine / Indigo / Defacto
The Link, projet dessiné par l’architecte Philippe Chiambaretta prévoit la construction de deux tours siamoises offrant 120 000 mètres carrés de bureaux pouvant accueillir jusqu’à 10 000 personnes. La plus haute culminera à 244 mètres pour 52 niveaux et la seconde fera 174 mètres pour 35 étages. Les deux buildings seront reliés entre eux par une trentaine de plateformes appelé les « links ». Ces plateformes qui doivent constituer l’élément essentiel et distinctif de la tour seront larges de plus de huit mètres et dotées à chaque étage de terrasses et de jardins suspendus. Offrant « des vues spectaculaires », promet Groupama elles ont été pensées comme des « places de villages » qui proposeront espaces de travail collectifs et points de rencontre.
Plus de 2 700 mètres carrés de verdure plantés
Le projet ambitionne d’offrir à ses occupants tout le confort possible avec une dizaine de points de restauration et des balcons et jardins à tous les étages, 2 000 mètres carrés de terrain de sport ou encore trois auditoriums de 150 à 200 places. Au sommet de la plus petite des deux tours les utilisateurs pourront bénéficier d’un « rooftop végétalisé » de 770 mètres carrés. Au total ce ne sont pas moins de 2 700 mètres carrés d’espaces verts qui seront plantés assurent Groupama et l’architecte.
Pour grimper dans les étages les utilisateurs bénéficieront de 26 ascenseurs répartis en quatre batteries « double deck ». La façade sera elle recouverte d’environ 6 000 mètres carrés de photovoltaïque permettant de répondre à 25 % des besoins énergétiques pour l’éclairage du bâtiment.
Alors que les plateaux des immeubles de bureaux du quartier font en moyenne 1 500 à 1 800 mètres carrés ceux de The Link offriront jusqu’à 3 000 mètres carrés d’espace de travail. Ces plateaux pourront même être dédoublés grâce aux « Links » qui permettront de créer des duplex via de grands escaliers ouverts afin de proposer des surfaces de 6 000 mètres carrés.
L’accès à la tour pourra se faire comme pour les tours Carpe Diem et D2 à Courbevoie par le boulevard circulaire. « Ce sera la première fois que l’on pourra vraiment accéder à un rez-de-chaussée de tour à pied depuis un boulevard apaisé et végétalisé, qui favorisera les circulations douces. Cette ouverture apportera d’emblée au quartier Michelet une mixité d’usage entre bureaux, commerces et loisirs, pour en faire un ‘social hub’ autant qu’un ‘business hub’ » explique Éric Donnet, le directeur général de Groupama Immobilier.
Un projet qui pourrait voir le jour pour la fin 2021
Le projet chiffré à plusieurs centaines de millions d’euros, pourrait cependant ne pas voir le jour du moins dans l’immédiat. Car si Total venait à ne pas le choisir pour y établir son QG, le groupe indique qu’il ne lancerait pas les travaux sans avoir trouvé au moins une partie des occupants. Groupama qui espère tout de même aller vite dans ce projet pour séduire Total prévoit de déposer une demande de permis de construire et de démolir d’ici la fin de l’année. L’assureur devra alors croiser les doigts pour qu’aucun recours ne viennent s’opposer à son projet même si Éric Donnet se dit « confiant » au Figaro et assure travailler avec ses voisins. Si tout va bien et que Groupama trouve un ou des locataires pour ce projet colossal la destruction de l’actuel immeuble Michelet pourrait débuter au premier semestre 2018 avant un démarrage des travaux au second trimestre. La livraison interviendrait elle à la fin 2021.
« The Link » de nuit depuis le pont de Neuilly – PCA-STREAM / Philippe Chiambaretta
« The Link » depuis Puteaux – PCA-STREAM / Philippe Chiambaretta
« The Link » de nuit depuis le pont de Suresnes – PCA-STREAM / Philippe Chiambaretta
La base de « The Link » côté boulevard circulaire à Puteaux – PCA-STREAM / Philippe Chiambaretta
La base de « The Link » côté cours Michelet – PCA-STREAM / Philippe Chiambaretta
« The Link » offrira une vue imprenable sur Paris – PCA-STREAM / Philippe Chiambaretta
Un étage de bureaux de « The Link » – PCA-STREAM / Philippe Chiambaretta
Un rooftop sera proposé aux utilisateurs en haut de la plus petite des deux tours – PCA-STREAM / Philippe Chiambaretta
« The Link » de nuit depuis l’Arc de Triomphe – PCA-STREAM / Philippe Chiambaretta
« The Link » depuis l’Arc de Triomphe – PCA-STREAM / Philippe Chiambaretta
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.OK