17.9 C
Courbevoie
vendredi 22 août 2025
- Publicité -
Accueil Blog Page 686

Cinq listes candidates pour les élections départementales sur le périmètre de La Défense

0
L'hémicycle du conseil général des Hauts-de-Seine - Défense-92.fr

Les 22 et 29 mars prochains, les électeurs seront appelés aux urnes pour renouveler les assemblées départementales. Sur le nouveau canton de Courbevoie sud et Puteaux – qui couvre le quartier de La Défense-, issu de leur fusion cinq listes se présenteront devant les électeurs. Les administrés devront choisir entre les listes de Brigitte Boumeddane et Gérard Brazon (FN), Vincent Franchi et Aurélie Taquillain (UMP), Jean-André Lasserre et Corinne Leroy-Burel (PS-EELV), Khalid Ait Hamou et Nadia Kouki (PCF-FDG) et Sylvie Cancelloni et Gilles Vincent (DVD).

Nouvelle loi sur la parité oblige, chaque liste comporte donc un binôme homme / femme, afin que la nouvelle assemblée soit désormais mixte à égalité. Un nouveau mode qui n’arrange guerre Christophe Grebert qui ne pourra pas se présenter sous l’étiquette de son parti, le MoDem. « Je ne connais pas de femme de mon parti qui pouvait se présenter avec moi sur Courbevoie » regrette l’élu d’opposition de Puteaux, qui aurait souhaité se présenter.

Ce scrutin devrait être le dernier puisque le département des Hauts-de-Seine devrait disparaitre en 2016 avec la création de la métropole du Grand Paris.

Le mode de scrutin - CG92
Le mode de scrutin – CG92
La carte du nouveau découpage - CG92
La carte du nouveau découpage – CG92

Run At Work, la nouvelle course pour les entreprises sur le Parvis de La Défense

0
La première édition de « Run At Work » se déroulera le 21 mai 2015 - Baptiste Glorion

Après la course Relais Otis et le Challenge contre la faim, une nouvelle course va être organisée sur le Parvis de La Défense. Mais contrairement aux deux autres courses, Run At Work, ne sera pas à but humanitaire. Organisée par ASO (Amaury Sport Organisation) -l’organisateur de soixante événements sportifs dont le Tour de France, le Dakar ou le Marathon de Paris- cette première édition est programmée pour le jeudi 21 mai prochain à 18h. Le concept : Une course de six kilomètres ouverte aux salariés d’entreprises sur le Parvis de La Défense.

L’organisateur qui souhaite faire courir patrons et salariés, côte à côte, sous les couleurs de leurs sociétés, espère réunir 4 000 coureurs pour cette nouvelle course. ASO souhaite surfer sur le succès des courses professionnels ou « corporate runs » organisées à l’étranger comme à Londres, Francfort, New York ou Singapour. Certaines attirent plus de 72 000 coureurs, de quoi susciter l’ambition d’ASO. A l’initiative de cette pratique, la banque d’affaires américaine JP Morgan qui avait été la première à l’instaurer en 1977 à New-York.

Run At Work se veut ouverte à tous les niveaux et à tous et toutes, des débutants aux marathoniens. Le parcours sera fera avec ou sans chronomètre. Pour participer, les entreprises devront débourser 49 € (hors taxe) par participant. Chaque entreprise devra inscrire au minimum dix collaborateurs. Afin d’attirer les entreprises, ASO a mis les petits plats dans les grands et propose son kit « Run at Work Box » destiné aux DRH, aux services communication ou aux comités d’entreprise. Le kit comprend le guide de la course, des affichettes et des cadeaux de bienvenue. L’organisateur propose également des séances d’entrainement avec un coach et des tournages de vidéos dédiées à l’entreprise avant et pendant la course.

Un village éphémère sera monté au cœur de la course sur le Parvis, il sera le point festif. Chaque entreprise bénéficiera d’un lieu de rassemblement. Et après avoir mouillé le maillot, les coureurs pourront se retrouver autour d’un « Run After Work » avec food trucks, animations et musique au programme.

Et pour que la course aborde un esprit solidaire ASO incite à la collecte de fonds pour une association que chaque entreprise est libre de choisir.

Inscription et infos : www.runatwork.com

L’hôtel Melia de La Défense héberge ses premiers hôtes

0
L'hôtel Melia de La Défense-92.fr

Les premiers clients de l’hôtel Melia ont pris possession de leur chambre, lundi 16 février 2015. Après deux ans de travaux, Vinci Immobilier vient de livrer l’établissement 4 étoiles à la chaine espagnole hôtelière Melia dont les murs appartiennent à l’investisseur Union Investment Real Estate. Cela faisait plus de quinze ans, depuis la livraison au Faubourg de l’Arche de l’hôtel Pullman (ex : Sofitel) qu’aucun hôtel n’avait été livré au cœur de La Défense. L’hôtel Melia, situé le long de l’axe historique, proche de la Seine, au pied des tours CB 21 et First face au bassin Takis a été conçu par Claude Vasconi. L’architecte ne verra jamais son œuvre en forme de « lame de couteau », achevée. L’homme est décédé le 8 décembre 2009, avant même le démarrage des travaux. Le projet qui datait du milieu des années 2000 aura mis près de dix ans à aboutir en raison du désistement du premier investisseur (AGF devenu Allianz) avec comme exploitant la chaine Meridien puis avec le renoncement de l’investisseur immobilier américain Carlyle qui avait choisi la chaine Radisson. Ce sera finalement avec l’investisseur allemand, Union Investment Real Estate que Vinci Immobilier concluera le projet en choisissant la chaine Melia.

Bénéficiant d’une approche intérieure soignée, la décoration du Melia de La Défense a été confiée au décorateur et architecte d’interieur Jean-Philippe Nuel.

L’hôtel Melia, d’une surface totale de près de 24 000 m² dispose de 369 chambres. Toutes équipées du confort 4 étoiles avec le wi-fi gratuit, le mini bar, de la climatisation, de grands écrans de télévision,…

L’établissement offre également des prestations haut de gamme avec un centre d’affaires ouvert 24h/24, un parking privatif, un service de conciergerie, un service de nettoyage à sec et encore d’un espace fitness.

Le Melia La Défense dispose de trois espaces de restauration: « The Place Restaurant » au rez-de-chaussée, propose une restauration sur le pouce, le « Miroir » au premier niveau avec un cuisine méditerranéenne tandis que le « Sky Bar » situé au 19ème étage offre une vue splendide sur la capitale. Et pour pouvoir siroter un cocktail ou boire une bière avec vue sur la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe ou encore la fondation Louis Vuitton, pas besoin d’avoir une chambre. Les trois espaces de restauration de l’hôtel sont ouverts à tous.

A côté du Sky Bar, en plus d’une grande terrasse on retrouve un grand espace polyvalent permettant d’accueillir des séminaires et des conférences pour une capacité de 400 personnes.

Pour vous mener aux chambres qui sont réparties entre le deuxième étage et le dix-huit ème étage mais aussi au Sky Bar et au centre de fitness, quatre ascenseurs panoramiques offrent une vue impressionnante sur Courbevoie.

Pour faire tourner le sixième établissement de la chaîne en France quatre vingt personnes ont été recrutées par la chaine hôtelière qui a confié la direction à Emmanuel Traore. A terme 120 salariés devraient faire partie des équipes de l’hôtel du Melia de La Défense. Le groupe hotelier précise par ailleurs qu’une cinquantaine d’emplois indirects par le biais de prestataires ont été créés.

 

Jean-André Lasserre s’alarme du dernier rapport de la Cour des Comptes

0
Jean-André Lasserre - Defense-92.fr

L’élu PS d’opposition de Courbevoie, Jean-André Lasserre qui siège au conseil général des Hauts-de-Seine s’alarme dans un communiqué du dernier rapport de la Cour des Comptes publié le 11 février dernier.

L’élu de gauche indique presser tous les acteurs de proposer et surtout d’appliquer une stratégie permettant de requalifier le quartier de La Défense. Mais l’homme tacle surtout son rival de droite, Eric Cesari, président de l’intercommunalité Seine-Défense dont il estime que sa position est très « préoccupante » et regrette son « manque de vision politique » au profit « d’un petit arrangement politicien allant à l’encontre du renouveau du quartier d’affaires ».

« Dans sa proposition d’extension de l’intercommunalité, Nanterre est exclue du périmètre,  alors même qu’une partie de son territoire constitue avec Courbevoie et Puteaux, les fondements de l’opération d’intérêt national (OIN) qui sont à l’origine de la création du Quartier d’Affaires. Le projet d’aménagement du secteur des Groues à Nanterre, en pleine mutation, est le prolongement naturel et cohérent du développement de la Défense, écrit Jean-André Lasserre. Les discussions avec le maire de Neuilly sur Seine n’ont pas lieu d’être, puisque la Ville n’a pas d’autre choix que d’intégrer la future intercommunalité. Quand on connait les relations désastreuses entre Puteaux et Neuilly (fermeture grillagée et péage pour accéder depuis Neuilly à l’île de Puteaux…), les discussions risquent d’être mouvementées.. ».

L’élu d’opposition demande également l’organisation « très rapidement » d’un « large » débat public initié par l’Epadesa sur le devenir de La Défense et l’élaboration d’un document stratégique pour les 10 à 15 prochaines années.

Jean-André Lasserre, qui n’hésite pas à expliquer qu’il est le premier depuis 2008 à s’inquiéter sur le financement des travaux de rénovation juge que les 350 M€, estimés par la Cour des Comptes, pour la rénovation des infrastructures ne seront pas suffisants. Il assure que la facture sera plus élevée en raison des problématiques de désamiantage, d’étanchéité de la dalle et d’assainissement qui ne sont pas encore chiffrées.

Le socialiste demande la publication « immédiate » du rapport sur la remise en état des ouvrages publics de La Défense et sur les modalités de leur financement, rapport prévu par la loi MAPTAM, Modernisation de l’Action Publique Territoriale et d’Affirmation des Métropoles, en date du 27 janvier 2014.

L’élu de Courbevoie accuse dans son communiqué Joëlle Ceccaldi Raynaud, la maire de Puteaux et Jacques Kossowski, le maire de Courbevoie d’avoir pratiqué quinze années « d’immobilisme ». Parlant d’un « trésor de guerre » constitué à des « fins électoralistes par les deux communes » Jean-André Lasserre dénonce l’utilisation des « juteuses » recettes fiscales émanant des entreprises implantées sur le territoire de La Défense qui auraient dû, selon lui être « réinvesties dans l’entretien régulier des infrastructures ».

CeGeReal, le propriétaire de la tour Europlaza affiche des résultats nets en forte progression pour 2014

0
La tour Europlaza - Defense-92.fr

La foncière CeGeReal, spécialisée uniquement dans l’offre de bureaux entièrement certifiés HQE Exploitation et BREEAM In-Use International, vient de publier des résultats annuels pour l’année 2014 en forte progression. CeGeReal a enregistré un résultat net EPRA de 23,7 M€ au 31 décembre 2014, en hausse de 24% par rapport à la même période en 2013 (19,1 M€). Ces bons résultats s’expliquent par la hausse du taux d’occupation à 90% (contre 89% en 2013) et la hausse des revenus immobiliers nets de charges (+12,9% à 41,6 millions d’euros) déclenchant, de facto une baisse des frais financiers. Avec seulement trois actifs : Arcs de Seine (Boulogne Billancourt), Rives de Bercy (Charenton-le-Pont) et la tour Europlaza à La Défense, CeGeReal est la plus petite des foncières côtées à la bourse de Paris.

La tour Europlaza affichait un taux d’occupation de 77% à la fin décembre 2014, le plus élevé des trois actifs de CeGeReal. L’ex tour Septentrion, entièrement restructurée à la fin des années 90 héberge une quinzaine de locataires dont General Electric, Galderma, BforBank, Experian ou encore NTT.

Pour attirer de nouveaux occupants dans les quelques 20 000 m2 vacants situés en partie basse d’Europlaza, la foncière a lancé depuis la fin 2014 une transformation de son pied de tour. Au printemps 2015, Europlaza, l’une des seules tours de La Défense bénéficiant d’un grand terrain privatif aura achevé la transformation du bas de la tour. La foncière a confié la mission à l’architecte d’intérieur Juan Trindade, qui n’est pas un novice dans le quartier puisqu’il a déjà aménagé les halls des tours Adria, Cœur Défense et Vista.

L’architecte va repenser les 3 300 m² de jardins déjà existants au pied de la tour et dans un patio. Le parvis au pied de l’édifice fera plus de place au végétal avec sur la partie gauche du gazon et des arbres, sur la partie centrale un nouveau revêtement au sol, tandis que la partie droite sera recouverte par des bandes de gazon alternées. Le hall du bâtiment bénéficiera également d’un coup de jeune avec un affinement des poteaux et un rehaussement des ouvrants de façade.

« Nous avons plusieurs visites pour des demi-plateaux ou plusieurs étages dans Euoplaza », confie Raphael Tréguier, le directeur général de CeGeReal « On devrait signer plusieurs milliers de mètres carrés dans Euoplaza ». Quant à l’avenir de la foncière, il annonce « On souhaite rester sur une société de bureaux et française. On restera sur les immeubles de grande taille ».

Avec son service « Info Défense », Defacto vient désormais en aide aux visiteurs perdus

0
Des touristes guidés par le service "Info Défense" - Defense-92.fr

Venir à La Défense pour la première fois, cela peut parfois s’avérer comme chercher la sortie dans un labyrinthe. Pour venir en aide aux centaines de milliers de visiteurs annuels, l’établissement de gestion de La Défense, Defacto a lancé depuis quelques semaines un nouveau service baptisé « Info Défense ».

En plus du Point Info, qui a repris ses murs d’origine, l’établissement a embauché cinq personnes pour guider les visiteurs du quartier qui peinent à trouver leurs destinations finales. Engagés pour 12 mois en contrat d’insertion par le biais du conseil général des Hauts-de-Seine, les nouvelles recrues arpentent tout le quartier, mais seulement en surface. Pas d’aide en revanche pour les automobilistes.

A la sortie du métro Esplanade de La Défense, Gabrielle, 22 ans avec ses deux sacs prête à partir en voyage , semble être un peu perdue devant un plan du quartier. La jeune femme a rendez-vous rue de l’Abreuvoir pour un départ vers Reims en co-voiturage. Ni une, ni deux, Pacôme, l’une des recrues de Defacto, au cv bien rempli, n’hésite pas à l’aborder pour lui indiquer le chemin de son lieu de rendez-vous. Et comme ses collègues, le trotter, ne se contente pas de livrer des indications, il accompagne directement Gabrielle à bon port. « C’est utile, c’est la deuxième fois que je viens à La Défense » explique t-elle, séduite par ce service. Un service auquel certains touristes ne sont pas forcement habitués, et qui au premier abord, peut, malgré les vestes siglées « Info Defacto » susciter l’interrogation. Mais il en faut plus pour décourager Pacôme, revenu dernièrement d’Italie. « J’aime bien le côté relationnel » confie t-il. Si Pacôme ne maitrise pas forcement totalement l’anglais, l’italien est sa seconde langue. Parmi ses quatre autres collègues qui parlent tous au moins deux langues, Rabia nous déclare être ravie de faire partie de l’expérience « Je suis très contente; on met en valeur le quartier ».

L’équipe « Info Défense », qui est chapeautée par Sandrine Carteret, présente chez Defacto depuis de nombreuses années, ne se contente pas que de guider les visiteurs perdus. Leur mission est également d’aller à la rencontre des commerçants et restaurateurs du quartier au moins une fois par semaine (à l’exception de ceux des 4 Temps, du CNIT et de la gare de La Défense) pour entendre leurs remarques et doléances. Une écoute appréciée par Clara, la gérante du restaurant Katclara implanté dans quartier Boieldieu. « Je trouve que c’est très bien; on n’a pas toujours le temps de les appeler et c’est plus humain de voir des gens en vrai » explique t-elle. Sa voisine la pharmacienne, partage le même avis « Quand ça ne va pas on peut les interpeler ». Enfin la mission de l’équipe c’est aussi de remonter toutes les anomalies qu’ils rencontrent lors de leurs balades : escalators à l’arrêt, tags, dalles cassées,….

« Ils sont les ambassadeurs du quartier, en lien direct avec le public » explique Sandrine Carteret qui a en grande partie formé l’équipe. Les cinq compères ont eu un mois, en décembre dernier pour apprendre tout le quartier avec ses places, ses rues, ses tours, ses secteurs mais aussi son histoire. « Au début je me suis dit que ce serait insurmontable » sourit Pacôme. Mais à l’issue de sa formation, il semble plutôt bien connaitre les recoins de La Défense.

L’équipe est présente du lundi au vendredi entre 8h30 et 12h et de 13h à 17h30. Le matin, elle est principalement visible à la sortie F (la Verrière) de la gare de La Défense et la sortie du métro Esplanade de La Défense.

Christophe Grebert dénonce le coût du futur site internet de Seine-Défense qu’il juge « mort-né »

0
Le logo de Seine-Defense - Defense-92.fr

39 186 € c’est ce que va coûter le futur site internet de la communauté d’agglomération Seine-Défense qui réunit Puteaux et Courbevoie. Du « gaspillage » juge Christophe Grebert, l’élu d’opposition MoDem de Puteaux qui siège au conseil. Le marché est partagé entre les sociétés Thalamus, pour la création du site pour un prix de 11 826 € et Artifica également pour la création du site mais aussi l’hébergement et la maintenance de Seine-Défense.fr pour un montant de 27 360 €. Une somme exorbitante, estime l’élu. « En aucun cas, si j’avais été président de Seine Défense, je n’aurais accepté de dépenser 40 000 euros pour un site au contenu si simple et à l’existence si éphémère » écrit-il sur son blog Monputeaux.com. Car pour Christophe Grebert, avant même sa mise en ligne, qui devrait intervenir dans les prochaines semaines, le site de Seine-Défense est « mort-né ».

Interpelé par l’élu MoDem sur le devenir du site lors de la dernière séance, Eric Cesari, le président de l’interco lors du conseil lui a répondu « Vous ne pouvez pas anticiper le devenir du site, peut être qu’il sera le site de la prochaine communauté d’agglomération ». Concernant le coût « Il y a eu une mise en concurrence » insiste Eric Césari qui estime le coût raisonnable en cohérence avec le marché.

Début 2016, la communauté devrait s’agrandir et englober de nouvelles villes. Réorganisation rendue obligatoire par la réforme territoriale qui va obliger les communes de la petite couronne (mais aussi les villes limitrophes à la petite couronne qui le souhaitent) à créer des intercommunalités comprenant au minimum 300 000 habitants. Le nouveau découpage qui n’est pour l’heure pas défini donne d’ailleurs lieu à un vif débat. La majorité de droite de Puteaux et Courbevoie souhaite fusionner avec Argenteuil, Colombes, Asnières sur Seine et Levallois Perret tandis que l’opposition propose une alliance avec les villes de Nanterre, Rueil-Malmaison, Neuilly-sur-Seine et La Garenne Colombes.

 

Les salariés de Thales manifestent au pied de la tour Carpe Diem pour leurs salaires

0
Manifestation des salariés Thales le 12 février 2015 devant la tour Carpe Diem - Defense-92.fr

Arrivé début janvier dans la tour Carpe Diem, Thales a connu sa première manifestation devant son siège social, jeudi 12 février. A l ‘appel d’une intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CGT, CFTC), les salariés du groupe spécialisé dans l’aéronautique, la sécurité et la défense étaient invités à venir protester pour exiger une hausse de leurs salaires «en adéquation avec les excellents résultats 2014 et les perspectives 2015 ».  Les syndicats demandent des augmentations entre 2,5 % et 5%, ce que refuse la direction de la firme.

Une délégation a été reçue dans la matinée par le directeur des ressources humaines de l’entreprise. Une pétition portant sur les salaires, ayant recueilli environ 13 000 signatures lui a été remise. Le groupe emploie 35 000 salariés en France. A l’issue de la réunion, Didier Gladieu, délégué CFDT a parlé d’un « discours de provoc » du directeur des ressources humaines et a appelé à « durcir le mouvement ». Son collègue de la CGT, Didier Gladieu pense que le mouvement va « s’ancrer sans doute plus dans la durée ».

Le rassemblement qui s’est tenu entre 10h et 13h au pied de la tour a réuni des salariés venus de différents sites de la région parisienne dont Velizy, Rungis, Cergy-Pontoise ou Genevilliers. Des débrayages ont également eut lieu à l’appel des syndicats en régions.

Selon Didier Gladieu, 300 salariés de Thales étaient présents à La Défense pour ce rassemblement. Son homologue Laurent Tronbini estimait lui le nombre des manifestants  entre 500 et 600, tandis que la police en a recensé 400.

Grand chamboulement sur les lignes L et U, l’association Plus de Trains se félicite

0
Des trains de la ligne L et de la ligne U - Defense-92.fr

Tout est parti en février 2012, par la création d’une page Facebook par un usager de la ligne L, Kamel Zaoui, habitant d’Asnières et salarié à la Société-Générale dans le quartier de La Défense. Il lance une page Facebook pour réclamer une meilleure desserte entre sa ville et le quartier d’affaires. Si la page aurait pu en rester là et tomber dans l’oubli, il n’en a rien été. Rejoint par de nombreux clients de la ligne, la page grossit et se transforme en association. Kamel sera rapidement rejoint par Arnaud Bertrand, un collègue travaillant dans la même banque et habitant également dans sa ville. Le combat va alors s’élargir à toute la ligne et les revendications deviendront multiples. Trois ans plus tard l’association qui est partie en croisade contre la SNCF afin de lui demander une refonte totale des grilles horaires mais aussi d’investir dans la ligne, devenue en quelques années l’une des pires lignes en termes de régularité, d’Ile-de-France, a remporté une première victoire.

 

 

C’est ainsi que lors de sa séance du 11 février le conseil du Stif a voté une refonte totale des lignes du Transilien L et U et de plusieurs investissements à partir du début 2016. Désormais sur la ligne L en heures de pointe, tous les trains s’arrêtent à St Cloud, La Défense et Paris St Lazare ;  la branche Versailles desservira Pont Cardinet, Clichy-Levallois, Asnières, Suresnes et sera omnibus de St Cloud à Versailles Rive Droite ; la branche St Nom la Bretèche desservira Bécon, Courbevoie, Puteaux, Val d’Or et sera omnibus de St Cloud à St Nom. Jusque là seuls les premiers trains du matin et les derniers de la journée faisaient escale entre Paris Saint-Lazare et Bécon les Bruyères. « C’est une véritable révolution » se réjouit l’association Plus de Trains. La cadence augmentera en passant de 4 à 6 trains en heure de pointe. La fréquence des trains sera désormais doublée en heure creuse sur la branche de St Nom la Bretèche avec une rame tout les quart d’heure.

Pour les weekends: le samedi, la fréquence et la desserte des branches St Nom la Bretèche et Versailles de la ligne L et de la ligne U sont renforcées, tandis que le dimanche les fréquences actuelles et les schémas de dessertes sont maintenus avec intégration des arrêts Pont Cardinet, Clichy et Asnières sur les missions Versailles.

La ligne U (La Verrière – La Défense) va elle aussi subir une mutation. Les trains marqueront désormais l’arrêt à Sèvres-Ville d’Avray et Chaville. En revanche, fini les escales au Val d’Or (Saint-Cloud). L’une des seules décisions du Stif qui agace l’association et fait déjà bondir des usagers de cette gare. « Nous espérons que la SNCF reviendra sur cette décision, mais cela va être compliqué au niveau des cadences » confie Kamel.

A cette refonte totale de la grille horaire et des dessertes vient s’ajouter une commande de 19 rames « Francilien » qui seront mises en service en 2017 pour la branche de Versailles. En revanche celle de Saint-Nom La Bretèche devra attendre. Le pont de Marly ne permettant pas pour l’heure de faire rouler ce nouveau matériel, en attendant des travaux de rénovation les rames actuelles Z 6400 continueront à circuler. A cette date, les Z 6400, qui représenteront 50% restant sur la ligne deviendront l’une des plus âgées avec une moyenne de 40 ans d’âge.

« Les usagers ne sont pas naïfs. Rome ne s’est pas faite en un jour, la ligne ne se reconstruira pas en une année » tempère l’association malgré ces bonnes nouvelles. Pour Plus de trains, le réseau souffre de trente années de sous-investissement. « Il va falloir des travaux de remise à niveau et d’amélioration urgents pour diminuer les incidents et en réduire les conséquences ». L’association d’usagers dénonce également le climat social « très tendu » à la SNCF sur Saint-Lazare avec 24 journées de grève en 2014.

Le chantier de l’Arena 92 tourne au ralenti en raison d’une grève

0
Le chantier de l'Arena 92 le 9 février 2015 - Defense-92.fr

Le chantier ne bat plus son plein à l’Arena 92. Depuis le début de la semaine, un mouvement social touche quatre grands chantiers en Ile-de-France dont celui de l’Arena 92. Ce mercredi 11 février, les syndicats des entreprises Vinci Construction CGT, CFTC, CFDT et FO ont appelé à bloquer ces quatre chantiers majeurs de la région parisienne

Selon Serge Pléchot, secrétaire général de la CGT chez Vinci Construction, ils sont 2 000 salariés à mener cette action qui a débuté lundi 9 février. Les ouvriers en grève demandent une revalorisation de leur rémunération, à savoir « 2% d’augmentation générale des salaires pour tous ».

Les directions des entreprises filiales de Vinci Construction ont, lors des négociations avec les délégations syndicales, proposé des augmentations entre 0,3 et 0,5% : proposition majoritairement rejetée par les délégués syndicaux. La CGT dénonce ce qu’elle appelle « l’austérité sociale » imposée selon elle par l’entreprise en rappelant que le groupe du BTP a affiché un résultat net de 2,5 Mds€ en 2014.

La direction de Vinci Construction reconnait un ralentissement des chantiers, principalement celui de l’Arena 92 à Nanterre.