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dimanche 13 octobre 2024
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La Défense, un an après le décret relatif à l’éclairage des bureaux la nuit

Il y a un an, le 1er juillet 2013, entrait en application le décret du Ministère de l’Environnement relatif à l’éclairage des bureaux la nuit. Depuis un an le quartier de La Défense est désormais presque plongé dans le noir toutes les nuits. Car le décret interdisant l’éclairage des bureaux une heure après le départ des derniers employés, est dans l’ensemble relativement bien appliqué par les propriétaires et occupants des tours et immeubles de La Défense.

Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 2014, seuls quelques étages de bureaux bravaient l’interdit, mais cet éclairage nocturne s’explique par plusieurs raisons : la première est bien souvent dûe à l’oubli  par des salariés de couper la lumière dans leur bureau. La seconde peut s’expliquer par des salariés travaillant tard ou toute la nuit et enfin la dernière raison par des travaux dans les étages concernés. Dans cette nuit du 30 juin au 1er juillet seule la tour D2 était presque entièrement éclairée, mais là encore cela s’explique par les travaux en cours dans cette tour qui doivent être achevés dans le courant de cet été.

Le seul mauvaise élève en cette nuit fût la tour Dexia, presque entièrement éclairée durant toute la nuit, mais il est fort peu probable que l’entreprise reçoive une contravention pour cet « oubli ».

Une mesure drastique pour les utilisateurs des immeubles de bureaux qui s’est appliquée sans trop d’encombre car cela fait déjà plusieurs années que les bâtiments sont équipés de systèmes d’extinction automatique des bureaux à une certaine heure ou d’une coupure générale.

L’éclairage de la Grande Arche qui s’arrêtait auparavant à une heure du matin se coupe depuis une année désormais à minuit.

Si cette mesure va dans un sens de la réduction de la consommation d’énergie, elle ne plait pas à tout le monde. Thibault, un habitant de la tour Défense 2000 ne la trouve pas adaptée  à La Défense et trouve le quartier « mort » la nuit.

Un an après l’application de ce décret, aucune entreprise ni propriétaire de tour n’a été sanctionné indique la préfecture des Hauts-de-Seine. Le décret prévoit en effet  pour les  contrevenants une amende de 750€.

La Défense est donc bien loin du comportement de la période choc pétrolier des années 70 où toutes les tours brillaient de mille feux la nuit au moment où la question de l’environnement n’existait pas.

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