Si leur nombre reste certes bien inférieur aux quelques 160 000 salariés recensés dans le quartier d’affaires, les étudiants sont de plus en plus nombreux à venir s’instruire dans les différentes écoles de La Défense. Et depuis la fin de l’année dernière ce sont 600 nouveaux élèves du Collège de Paris qui ont rejoint les 17 000 inscrits dans une vingtaine d’établissements d’enseignement supérieur.
Le Collège de Paris, né d’un regroupement de différentes écoles post-bac en 2011 qui propose une multitude de formations supérieures en commerce, en numérique mais aussi en décoration et en mode vient de regrouper au sein de la Grande Arche quatre de ses écoles privées (Ascencia Business School ; Ascencia sport ; l’Ecole d’art, de design et de mode Conte et Digital Collège) qui étaient jusque-là disséminées à Paris et sur d’autres sites de La Défense. L’établissement vient ainsi rejoindre l’IESEG, une autre école de commerce installée dans le socle de l’Arche depuis 2009.
« Le projet du Collège de Paris a été de regrouper des établissements d’enseignement supérieur qui sont dans des domaines d’excellence française », explique Olivier de Lagarde, président et co-fondateur avec son frère Nicolas de Lagarde du Collège de Paris qui justifie le choix de la Grande Arche par sa « position dans l’axe historique » et sa situation « au cœur d’un quartier d’affaires très dynamique ».
Installé sur deux niveaux à la base du pilier nord de l’Arche, le Collège de Paris s’est porté acquéreur auprès d’Axa des 2 600 mètres carrés des locaux qui ont été pour l’occasion entièrement rénovés. Les deux plateaux offrent une quinzaine de salles de cours, quatre ateliers, deux salles d’infographie, un auditorium ou encore bibliothèque. « Nous avons une capacité d’accueil de 450 élèves et par le jeu de l’alternance nous pouvons accueillir plus de 600 élèves », précise Olivier de Lagarde, très fier d’être le premier à faire venir une école d’art dans le quartier d’affaires. « On pense qu’avec le renouveau architectural des tours et l’histoire particulière de l’Arche il y a un environnement intéressant pour un école d’art » ajoute Olivier de Lagarde.