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mardi 15 juillet 2025
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Mary J. Blige et 50 Cent à la Paris La Défense Arena pour une soirée aussi intense qu’express

Les deux stars américaines du rap et du R&B étaient de passage dans la plus grande salle de spectacle d’Europe dimanche soir.

C’est une salle qu’il avait découverte lors de son premier passage en novembre 2023. Vingt mois plus tard, 50 Cent était de retour à la Paris La Défense Arena pour y donner, dimanche soir, un concert aux côtés de Mary J. Blige. Et c’est la légendaire star américaine du R&B qui a lancé les festivités.

Il est un peu plus de 20 heures. L’Arena plonge enfin dans le noir. Dans l’obscurité, quatre silhouettes vêtues de blanc surgissent, ouvrant le bal d’un spectacle à l’esthétique royale. Une imposante couronne, ornée des initiales MB et portée par deux mains aux veines dorées, domine l’arrière-scène : le ton est donné.

Puis, elle entre en scène. Mary J. Blige fait son apparition dans une tenue étincelante, lunettes teintées sur le nez, posture assurée. D’un cri enthousiaste à l’intention du public parisien, elle lance les festivités avec un titre musclé, « Don’t Fuck Up ». Elle bouge avec retenue, comme pour mieux faire monter la tension. Rapidement, la machine s’emballe avec « You Ain’t The Only One », suivi d’un enchaînement de notes puissantes sur « I Love You ».

Entre chaque tableau, des vidéos s’enchaînent : extraits de clips, interviews et vues de New York retracent les grandes étapes d’un parcours exceptionnel. Seule sous les projecteurs, dans un justaucorps noir à manches bouffantes, l’artiste entonne « Be Without You », aussitôt reprise par une foule en transe. Pour clore sa tournée, l’icône de 54 ans livre une performance sans retenue, criant presque sa douleur sur « I’m Not Gonna Cry ». Les transitions parfois longues et les changements de tenues fréquents auraient pu ralentir l’énergie du show, mais l’effet de surprise et la mise en scène ont maintenu l’attention du public.

Il est désormais temps pour Mary J. Blige de s’éclipser pour laisser la place à l’autre méga star. Mais ils ne se croiseront pas. Surprenant, et dommage. Après un petit temps mort, le temps de remanier le décor, 50 Cent arrive. Il est 21h45. Il est temps ! L’enfant du Queens, à New York, lance « What’s Up Gangsta ». Le show mêle feux d’artifice, danseuses dénudées et bling-bling à tout-va. Le rappeur met aussi en avant sa carrière sur les nombreux écrans trônant au-dessus de l’imposante scène.

50 Cent enchaîne ses classiques avec « Candy Shop », « Magic Stick », « P.I.M.P. », « Window Shopper », dans une énergie débordante. Tout au long de sa performance, il change plusieurs fois de tenue et alterne les casquettes, toujours floquées du nom ou du logo de New York. Casquette blanche vissée sur la tête, puis une autre noire, chaîne tape-à-l’œil autour du cou, il joue avec les spectateurs et occupe la scène avec une aisance totale.

Puis vient « I’m The Man ». Dans une explosion de feux d’artifice, de fumée et de visuels spectaculaires, les lumières s’éteignent brusquement. Le show semble déjà s’achever. Pas vraiment, en fait. 50 Cent réapparaît pour quelques morceaux supplémentaires avec un « I feel the love » avant de conclure sur « I Whip Your Head ». Il restera du rappeur new-yorkais l’impression d’un concert express. Tout juste une heure. Heureusement que Mary J. Blige était là pour rallonger la soirée.

Outre ce concert bref, bien que puissant, les fans des deux stars new-yorkaises regretteront sûrement l’absence d’un titre commun interprété, comme le célèbre « Hate It or Love It ».

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