Il l’assure : il va prendre sa retraite à l’issue de sa tournée qui s’achèvera le 29 mars prochain à Brest. A quelques jours de cette ultime date, Michel Sardou était à la Paris La Défense Arena ce weekend pour y donner ses deux concerts parisiens d’adieu.
Au cœur de la plus grande salle de spectacle d’Europe, l’artiste de 77 ans a posé sa scène circulaire pour être au plus proche de son public. Une scène équipée d’un plateau tournant où le chanteur élégamment vêtu d’un costume sombre a d’ailleurs failli se « casser la gueule ». Il s’en amusera à plusieurs reprises. « Inutile de vous dire que je suis ravi de vous voir dans cette charmante petite salle », déclare le chanteur aux 20 000 spectateurs massés dans la salle.
Un concert d’anthologie.! On ne peut pas croire que ce sont les dernières de #Sardou tant il a été bouleversant ce soir à La Défense Arena.. L’amour de son public, des arrangements somptueux et deux heures d’émotion avec l’un des plus grands artistes de l’histoire de la chanson pic.twitter.com/zDMLrl1uGB
— Patrick Simonin (@PatrickSimonin) March 16, 2024
Pour lancer le premier de ses deux concerts, c’est avec son cultissime « Les lacs du Connemara » que le monument de la chanson française a fait son apparition. Le chanteur poursuit avec « Marie-Jeanne », « Casino » et « Une fille aux yeux clairs ».
L’artiste va scander cette blague douteuse sur le consentement : « [Aujourd’hui], un jeune homme qui pose sa main sans son consentement sur la main d’une femme, c’est garde à vue direct. S’il a l’audace de vouloir poser sa main ailleurs, là, c’est Fleury-Mérogis (en référence à la prison) ». Puis un tacle sur Sandrine Rousseau. « J’espère que [cette chanson « Je vais t’aimer »] va déstructurer un peu plus, une femme charmante, adorable, intelligente et chiante », a-t-il lancé à l’attention de la députée écologiste avec qui il entretient un conflit un peu puéril.
Petite voix ce soir, mais grand spectacle. Et un tacle bien senti à Sandrine Rousseau ! #Sardou pic.twitter.com/ztUAyJs60k
— Kévin Badeau (@kevinbadeau) March 16, 2024
Pour satisfaire les désirs de ses fans, Michel Sardou va ensuite se lancer dans une avalanche de tubes plus ou moins connus dont « En chantant », « Il était là (Le Fauteuil) » « La java de Broadway », « J’accuse », « Je ne suis pas mort », « Je viens du Sud » ou encore « La maladie d’amour ».
Puis Michel Sardou va rendre hommage à « son ami » Johnny Hallyday en reprenant en toute intimité « Quelque chose de Tennessee », titre qu’ils avaient chanté ensemble en juin 2000 au parc de Sceaux.
Je me souviens d’un adieu, je me souviendrai de cet adieu. Immense Michel #Sardou. pic.twitter.com/owBEo0RqUq
— Eléonore (@EleonoreSixou) March 16, 2024
Le chanteur originaire de Paris va poursuivre son spectacle avec « Rouge », « Vladimir Ilitch », « Mam’selle Louisiane », « L’autre femme », « Verdun » et le légendaire « Je vole ». Après deux bonnes heures de concert et « Comme d’habitude » joué en rappel, Michel Sardou va repartir comme il est arrivé avec son fameux « Les lacs du Connemara », le tube jugé comme « immonde » et de « droite » par la chanteuse Juliette Armanet. La setlist du concert est à retrouver ici.
Exceptionnel Michel Sardou hier soir à @ParisLaDefArena ! Magnifique orchestration, très belle mise en lumière. Et toutes les générations dans la salle ! pic.twitter.com/mkYEOfWloY
— Maxime Guény (@MaximeGueny) March 17, 2024