C’était il y a déjà cinq ans. En octobre 2009, l’Epad (maintenant Epadesa) quasi inconnu en France allait être sous le feu des projecteurs. Et cela à cause de Jean Sarkozy, le fils du président qui s’était donné pour ambition de présider l’établissement d’aménagement de La Défense. Durant quinze jours, tandis que l’opposition de l’époque était vent debout contre la candidature du fils cadet de l’ex- président de la république Nicolas Sarkozy, la droite faisait elle bloc en soutien à Jean Sarkozy, le tout avec une presse qui relatait au quotidien l’affaire. Après deux semaines de polémique, le jeune homme avait fini par renoncer le 22 octobre 2009 à ses prétentions.
Resté muet depuis cet épisode qui restera comme une épine dans le pied pour son père, Jean Sarkozy, s’est confié à l’émission le Supplément du dimanche 14 décembre sur Canal +. « Ça a été un événement marquant, et ça a été une erreur bien sûr, une erreur et une blessure. Une erreur parce que je ne savais pas à l’époque, peut-être, la valeur des symboles. Je ne me percevais pas à l’époque comme pouvant être instrumentalisé comme ça. C’est peut-être une évidence pour vous (au journaliste qui l’interview, ndlr), aujourd’hui avec le recul mais à 22 ans je n’avais pas ce regard en trois dimensions » admet Jean Sarkozy qui explique ne pas regretter que son père ne l’ait alerté « Autant c’est un homme d’autorité, autant c’est quelqu’un qui laisse les gens qu’il aime, et ses enfants en particulier, très libres ».