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mardi 23 avril 2024
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Macron vient à La Défense pour rassurer commerçants et consommateurs

Il est venu pour rassurer les commerçants et consommateurs. Au lendemain de l’annonce par François Molins, procureur de Paris, d’un attentat déjoué à La Défense, le ministre de l’économie, Emmanuel Macron s’est déplacé dans le quartier d’affaires pour aller à la rencontre des commerçants, des clients mais aussi des forces de l’ordre.

Attendu par de nombreux journalistes et personnalités dont le préfet des Hauts-de-Seine Yann Jounot, l’adjoint du gouverneur militaire de Paris le général Pierre Grégo, le directeur territorial de la sécurité de proximité Jean-Paul Pecquet, Marie-Célie Guillaume la directrice de Defacto, et Christophe Cuvillier le PDG d’Unibail-Rodamco, l’occupant de Bercy est arrivé peu après 12 heures devant le commissariat de La Défense qui selon BFMTV était une cible des terroristes.

Le ministre a commencé sa visite par le marché de Noël de La Défense où il a échangé avec des commerçants. Un village de Noël dont la sécurité a été largement renforcée « Nous sommes passés de 12 agents de sécurité en 2014 à 32 cette année » explique Jean-Claude Merrite, le patron de Codecom, l’organisateur de l’événement où désormais tous les visiteurs sont systématiquement fouillés pour rentrer. « Soutenir les commerçants c’est important, la vie doit continuer » poursuit Jean-Claude Merrite qui dit espérer que « les médias cessent de parler des menaces ». Un message qu’Emmanuel Macron a souhaité faire passer quand une commerçante du marché lui a fait par de ses inquiétudes « Des mesures de sécurité ont été prises il faut que les gens reviennent ».

Après son passage au marché de Noël, le ministre a arpenté les allées du centre commercial des 4 Temps en échangeant là aussi avec des commerçants et consommateurs. Le ministre s’est ensuite accordé un déjeuner avec quelque unes des personnalités au restaurant Factory and Co. Une sécurité largement renforcée dans le centre « Notre priorité c’est la sécurité des enseignes, des clients, des collaborateurs qui travaillent soit dans les enseignes, chez nos prestataires ou chez nous » a confié Christophe Cuvillier, le PDG d’Unibail-Rodamco propriétaire des 4 Temps et du Cnit qui affirme qu’un large dispositif de contrôle a été mis en place dès le lendemain des attaques de Paris. Un dispositif qui devrait durer au moins jusqu’à la fin de l’état d’urgence en février 2016 : « Notre priorité c’est la sécurité, ce qui est très important c’est de rassurer et de montrer que la vie continue » martèle le PDG d’Unibail-Rodamco.

Dans le quartier d’affaires la sécurité est à son degré maximal. « La Défense est un site sensible on avait renforcé la sécurité après les attentats de janvier et on a renforcé de nouveau la sécurité après les attentats à Paris du vendredi 13 janvier » explique Yann Jounot qui détaille les mesures « On a multiplié le nombre de patrouilles et les équipages militaires. On a doublé, voire triplé les effectifs ». Des renforts qui sont amenés à durer dans le temps rassure le préfet. De son côté Defacto, l’établissement de gestion et d’animation de La Défense s’appuie sur une équipe d’une quarantaine d’agents de sécurité qui sont « en lien permanent avec les forces de l’ordre » dit Marie-Célie Guillaume, la directrice de Defacto. A leur disposition les équipes de sécurité de Defacto peuvent compter sur quelques 1 300 caméras de vidéo surveillance réparties sur l’espace public.

Tout comme au marché de Noël, les commerçants des 4 Temps espèrent un retour « à la normale » à un mois tout juste de Noël et tous sont unanimes « Ca repart les clients reviennent petit à petit confie t’on à la boutique Lacoste du centre. Après une baisse de 10 à 15% la semaine dernière, la situation serait en train de se redresser selon Jean-Philippe Pelou-Daniel le directeur du centre.

Delphine une salariée du quartier qui fréquente 2 à 3 fois par semaine le centre commercial ne veut pas céder à la peur « Il faut bien continuer à vivre. C’est important de soutenir les commerçants ».

La visite du centre de vidéo surveillance du centre commercial a elle été annulée. « C’était dans les dédales du sous-sol, ça posait des problèmes de confidentialité, et puis les journalistes n’auraient pas pu passer, c’était donc inutile… » confie t-on dans l’entourage du ministre.


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