Le Volcan Eyjafjöll d’Islandais a également des répercutions à La Défense. Dès 8 h plusieurs dizaines de personnes patientaient devant la boutique Air France située au CNIT. A 10 h, quinze minutes, avant l’ouverture, Diallo est la première de la longue file d’attente qui compte déjà une centaine de personnes « Je suis venue me renseigner et trouver un autre départ pour Bamako » explique t-elle. Dans cette longue file d’attente calme, soutenue toute la journée, les clients sont venus se faire rembourser, changer leurs billets ou tout simplement se renseigner. Après 4h30 d’attente, vers 16h, Murielle, va enfin pouvoir se faire rembourser son billet sur un vol intérieur.
En face, l’agence Nouvelles Frontières n’a pas été prise d’assaut; seule une petite dizaine de personnes patientaient avant son ouverture, comme George arrivé à 9h30.
Les chauffeurs de taxi, sont eux aussi très touchés par cette pagaille. « En temps normal, on attend une trentaine de minutes avant de charger, là on met plus d’une heure » explique Djamel. En effet, 40% des courses sont à destination des aéroports parisiens.
Du côté des hôtels du quartier, les touristes bloqués en France ont pour la plupart, remplacé ceux qui devaient y venir. A l’hôtel Hilton, qui héberge principalement des touristes d’affaires, 50% des clients étaient retenus dans l’hexagone. Certains ont toutefois loué des voitures ou utilisé des lignes de bus international.
Certaines entreprises de La Défense ont également vu leurs collaborateurs coincés dans le monde entier, ce qui les a contraints à utiliser le télétravail.
Le Toit de la Grande Arche qui abrite le musée de l’informatique et du jeu vidéo, a subi une légère baisse de la fréquentation, chez les touristes étrangers.