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lundi 22 septembre 2025
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Un étudiant de l’université Paris Nanterre exclu de son alternance au ministère de l’Intérieur pour des propos haineux

La préfecture de police de Paris a mis un terme au contrat en alternance d’un étudiant de l’université Paris Nanterre, qui a posté de nombreux messages antisémites, homophobes et hostiles à la France sur son compte X.

Internet n’oublie pas. En alternance à la préfecture de police de Paris, un étudiant en master à l’université Paris Nanterre a été écarté après la découverte de messages antisémites, homophobes et hostiles à la France sur son compte X, désormais supprimé.

D’anciens messages déterrés ont été largement repartagés après que cet étudiant, Marc T., s’est réjoui sur le réseau social d’Elon Musk de son recrutement au ministère de l’Intérieur pour ses deux années de master, allant jusqu’à publier une photo de son badge. Selon Le Figaro, il avait initialement été recruté en septembre 2024 dans le cadre de sa licence professionnelle, puis son contrat avait été renouvelé début septembre 2025 pour son master, au sein de la Direction des finances, de la commande publique et de la performance.

Parmi les propos problématiques diffusés sur son compte X, le jeune homme écrivait notamment : « Oui je suis antisémite et alors ??? On a bien banalisé les idées racistes en France et en Europe non », « Les juifs ont le pouvoir économique, c’est aussi pour ça que tout le monde a peur de leur dire STOP », « Mon fils, s’il est gay, je le plante, ensuite je le vends à Barbès », ou encore « La France est vraiment un pays détestable et ça, on ne nous l’apprend pas en France pour éviter la révolte je pense ».

Contactée par Le Parisien, la préfecture de police a confirmé qu’il avait été immédiatement convoqué dès la découverte des messages. « Il lui a été signifié qu’une procédure de licenciement pour faute grave était engagée », indique l’administration, qui a également signalé les faits au procureur de la République, en vertu de l’article 40 du Code de procédure pénale. En attendant la fin de la procédure, l’étudiant a été suspendu, ses accès informatiques ont été supprimés et son matériel professionnel restitué.

La préfecture précise que son casier judiciaire était vierge au moment de son embauche et qu’aucun criblage n’avait pu être effectué, le Code de la sécurité intérieure ne le prévoyant pas pour les apprentis.

Enfin, l’administration dément toute implication du jeune homme dans la rédaction de discours ou d’éléments de langage pour le préfet de police. « L’apprenti n’a en aucun cas eu la charge de rédiger des éléments de langage pour le préfet de police », a déclaré la préfecture au Parisien.

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