Illustration : un vote lors d'élections - Defense-92.fr
Pas encore inscrit sur les listes électorales ? Il est encore temps d’y remédier. Depuis la mise en place du répertoire électoral unique, la date limite d’inscription sur les listes électorales n’est plus fixé au 31 décembre de l’année précédant le scrutin. Désormais la date butoir est arrêté au sixième vendredi avant le premier tour du scrutin quel qu’il soit. Les personnes non-inscrites et ou qui ont déménagé peuvent ainsi s’inscrire jusqu’au 7 février prochain afin de prendre part au vote des 15 et 22 mars prochain.
Pour s’inscrire il est toujours possible de se rendre à sa mairie ou bien de se rendre sur le site Service-public.fr afin d’effectuer les démarches. Il est également possible de s’inscrire par courrier. Dans tous les cas de figure il vous sera demandé une pièce d’identité et un justificatif de domicile datant de moins de trois mois.
Ce devait être un moyen de transport révolutionnaire. L’Aérotrain, ce projet fou, imaginé par l’ingénieur français Jean Bertin à la fin des années 60, a bien failli s’imposer dans le pays comme mode de transport à très grande vitesse. Parmi les nombreux projets alors programmés, la ligne « La Défense – Cergy » aurait dû servir de test grandeur nature.
La genèse du projet de cette ligne commerciale reliant La Défense à Cergy-Pontoise (95) par Aérotrain débute officiellement le 25 mars 1971 lors d’un conseil ministériel qui décide du principe de sa réalisation, sans en donner le tracé, expliquant que celui-ci serait dévoilé dans les semaines à venir. Un peu plus tard, le 17 juin de la même année, un comité interministériel décide de retenir deux tracés : une ligne pour relier les aéroports de Roissy et Orly et une seconde, pour raccorder le jeune quartier d’affaires de La Défense à la ville nouvelle de Cergy. Le choix définitif sera tranché par le gouvernement. Alors que le premier tracé faisait déjà parler de lui depuis longtemps, le second avait fait l’objet quelques mois plus tôt, d’une étude à la demande de la ville de Cergy et de l’Epad, aménageur de La Défense, qui voyaient l’intérêt de relier rapidement deux pôles en devenir. Le 29 juillet 1971, à la surprise générale, le comité interministériel annonce officiellement qu’il a arrêté son choix « dans les moindres délais possibles » sur la création d’une liaison entre La Défense et Cergy.
Extrait d’un article du journal « L’Aurore » du 30 juillet 1971 annonçant le lancement du projet de ligne Aérotrain entre La Défense et Cergy – DR
Le projet ambitieux, chiffré à ses débuts à 317 millions de francs (plus de 48 millions d’euros) prévoit la construction une ligne d’une vingtaine de kilomètres pour mettre La Défense à une dizaine de minutes de Cergy à l’horizon 1976. Reste à savoir alors qui exploitera cette ligne : la Sncf, qui ne voit pas forcément d’un très bon œil cette technologie pouvant remettre en cause son projet de TGV ou la Ratp. Le choix technique, lui non plus, n’est pas clairement établi, même si la préférence se porte sur le mode « linéaire » avec un roulement par coussin d’air. Cette technique dite « Suburbain » utilise un moteur électrique « Merlin-Gerin » assurant une vitesse de croisière de 200 km/h, le tout sans bruit et sans pollution, contrairement à l’aérotrain classique propulsé par une hélice arrière.
La ligne ambitionne de transporter 12,8 millions de voyageurs par an dès 1985. Selon les hypothèses le coût d’un ticket simple est alors évalué entre 5 et 7 francs (0,76 /1,07 euros) et celui de la carte d’abonnement hebdomadaire entre 12 et 15 francs (1,83/ 2,29 euros). Les responsables du projet tablent ainsi sur un amortissement d’une quinzaine d’années pour le matériel et d’une trentaine d’années pour l’infrastructure.
Une ligne de 22,9 kilomètres de long évitant de couper la forêt de Saint-Germain-en-Laye
Pendant trois ans le projet fera l’objet de bon nombre d’études, d’une part par la société de l’Aérotrain (créée spécialement en 1965 pour développer et tester l’Aérotrain) et d’autre part par la société Bertin & Cie qui appartiennent toutes deux à l’ingénieur et homme d’affaires.
Dans un premier temps quatre tracés sont étudiés mais ils ont l’inconvénient, pour trois d’entre eux, de traverser la forêt de Saint-Germain-en-Laye, ce que refusent beaucoup de gens. Le choix se porte finalement sur un cinquième tracé de 22,9 kilomètres évitant au maximum la forêt et passant par Nanterre, Carrières-sur-Seine, Sartrouville et Maisons-Laffitte, sans aucun arrêt entre les deux extrémités de la ligne. L’objectif étant de réaliser une liaison la plus rapide possible, des arrêts intermédiaires auraient fait perdre son intérêt à l’Aérotrain.
Le tracé de la ligne « La Défense – Cergy » de l’Aérotrain – DR
Dans le détail, la ligne devrait partir de La Défense, là même où se trouve aujourd’hui la Grande Arche. La station enterrée, composée de trois voies et trois quais de 75 mètres de long, se situerait perpendiculairement à la gare de SNCF (Transilien) et serait accessible directement par la salle d’échange du RER. La gare viendrait s’imbriquer dans une zone déjà dense entre les deux branches du tunnel de la future A14 et au-dessus des voûtes du tunnel du RER A. Dans la salle d’échange prendraient place des guichets automatiques ou encore des contrôleurs de titres de transports. La ligne, à double voies en béton en forme de « T » renversé, sortirait alors d’un tunnel à Nanterre, pour rejoindre Cergy via plusieurs ouvrages d’arts comme des viaducs, notamment pour franchir la Seine par trois fois. Une bonne partie de la ligne se situerait au niveau du sol. A Cergy, la gare prendrait place parallèlement à la gare SNCF de Cergy-Préfecture. Là aussi, elle serait prévue en souterrain et dotée de quatre voies pour trois quais d’une longueur de 75 mètres également. Dans sa continuité, se trouveraient les ateliers et les garages pour stocker le matériel roulant.
Fin décembre 1971, le Syndicat des Transports Parisiens (Stif depuis décembre 2000) devient le maître d’ouvrage du projet de la ligne à construire. Le 12 décembre 1972, un décret de déclaration d’utilité publique est signé pour ce projet. En février 1973, après de nombreuses études et consultations d’experts, le ministre des transports Robert Galley impose la technologie du moteur linéaire. La même année, en avril, il donne son accord pour la création de la société Aéropar, exploitant de la future ligne dont le capital sera détenu à part égale par la SNCF et la RATP. Aéropar aura pour mission la construction la ligne puis son exploitation. Cette construction sera réalisée par des groupements d’entreprises. Pour l’infrastructure sont retenues la Société de l’Aérotrain, GTM, Jeunont-Schneider, Spie-Batignolles et la Société Générale de Techniques et d’Etudes, pour les véhicules, la Société de l’Aérotrain, Bertin & Cie, G.I.E Francorail – M.T.E, Jeunont-Schneider et la Société Générale de Techniques et d’Etudes.
Le plan de la gare de La Défense de l’Aérotrain – DR
Des rames circulant à 180 km/h pour relier Cergy à La Défense en une dizaine de minutes
Le matériel roulant sera donc équivalant ou proche du modèle S44 construit en 1969. Les responsables du projet prévoient un parc composé de dix-sept rames de deux éléments offrant 160 places (128 assises et 32 places debout) et pouvant atteindre les 180 km/h reliant ainsi La Défense à Cergy en dix minutes à peine. La répartition sera de treize rames en circulation en période de pointe, permettant une offre d’un train toutes les 100 secondes, de deux rames en réserve et de deux en révisions aux ateliers. Tandis que durant la période creuse seules deux ou trois rames circuleront. Lors de la fermeture les rames seront parquées dans les deux gares en plus du garage.
Alors que le projet compte de plus en plus de détracteurs, un premier coup dur arrive en octobre 1973. La société Le Moteur Linéaire (LML), en charge de la mise au point du moteur, fait faillite. Cependant le contrat est vite repris par Jeumont-Schneider. L’année suivante, le 8 février 1974, le Conseil des Ministres confirme le projet de la ligne Cergy-Défense et le 17 mai le protocole confiant à Aéropar la concession de la ligne est définitivement entériné par le Ministère des Finances, Henri Torre.
Mais coup de tonnerre, le 17 juillet 1974, le gouvernement fait machine arrière et revient sur sa décision en annonçant l’abandon du projet officiellement pour une raisons : le système de propulsion n’offrait pas toutes les garanties demandées et son délais de mise au point paraissait trop long pour le gouvernement qui craignait que le calendrier ne soit pas respecté. La création d’un prolongement du RER A est finalement préférée et la gare de Cergy-Préfecture est mise en service en 1979 sur la ligne de Saint-Lazare (ligne L) et en 1988 pour le RER A.
Car entre temps le gouvernement a changé, la France vient d’élire Valéry Giscard d’Estaing qui succède à Georges Pompidou en tant que Président de la République. Si ce dernier était un défenseur de cette technologie, Valéry Giscard d’Estaing ne la soutient pas.
Et il n’y a pas que lui, la mairie de Cergy, pourtant attiré au début par ce projet, s’alerte dans plusieurs courriers confidentiels et affiche sa préférence pour une liaison ferroviaire classique.
Dès décembre 1973 dans son rapport, La Cour des Comptes attire l’attention sur les conséquences financières de ce projet dont le coût a bondi à un peu plus de de 600 millions de francs TTC (91,469 millions d’euros) en 1973 (325 millions de francs HT pour l’infrastructure et 175 millions de francs HT pour les véhicules), contre 317 millions de francs (48,3 millions d’euros) à l’origine. Elle alerte également sur le retard que prend le programme qui ne serait alors achevé qu’à la fin 1978. Ce retard, en effet, pose problème car la ville champignon de Cergy commence à accueillir ses premiers nouveaux habitants alors qu’aucune liaison routière ou ferroviaire viable n’est prête.
Dans l’ombre, la SNCF qui prépare la ligne de TGV Paris-Lyon, semble aussi faire pression pour faire capoter le projet d’Aérotrain qui ambitionnait également cette liaison.
Dernier vestige de l’Aérotrain, une voie expérimentale au nord d’Orléans
Jean Bertin, qui croit plus que jamais à son concept et refuse de tomber dans le fatalisme, continue de le porter haut et fort, notamment à l’étranger et plus particulièrement aux Etats-Unis.
En octobre 1974, le secrétaire d’Etat aux Transports, confirme à Bertin la confiance qu’il a acquise dans les « performances et les qualités techniques de l’Aérotrain » et lui assure qu’il va entreprendre des études pour la création d’une nouvelle ligne à Marseille, un projet sur lequel la société Bertin & Cie avait commencé à travailler dès 1973 à la demande de la Délégation Interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale (DATAR). Le 2 juillet 1975, Michel Poniatowski, ministre des Transports exprime son souhait que la décision de création d’une liaison entre l’aéroport de Marseille-Provence et Marseille soit prise rapidement.
Malgré cet éventuel nouveau projet, le coup de grâce tombe en septembre 1975 quand Valéry Giscard d’Estaing annonce la construction de la ligne de TGV Paris-Lyon que Bertin rêvait encore de réaliser avec son Aérotrain. Le 23 septembre, attristé, il se retire « provisoirement » de ses sociétés. Peu de temps après, il perd connaissance avant d’être opéré rapidement d’une tumeur au cerveau. Le 21 décembre 1975, l’ingénieur, âgé de 58 ans, décédera après quelques jours de coma, sans avoir vu son rêve se concrétiser.
Plus de quarante ans plus tard, il ne reste plus grand-chose de son projet excepté la voie d’essai située près d’Orléans (45), dernier vestige d’un projet avant-gardiste, probablement trop en avance sur son temps. Sa société Bertin & Cie, elle, existe toujours, désormais sous le nom de « Bertin Technologie » (intégré au groupe CNIM depuis 2008) mais n’a plus aucun lien avec l’Aérotrain puisqu’elle s’est spécialisée dans la cybersécurité, le pharma ou encore les systèmes & instrumentations.
L’UGC du Westfield Les 4 Temps projettera ce jeudi pour sa « Séance culte » le film « La Grande Évasion » - DR
Pour sa nouvelle « Séance culte », l’UGC du Westfield Les 4 Temps projettera ce jeudi 30 janvier à 20 heures, le film de John Sturges, « La Grande Évasion ». Sorti en août 1963, ce film d’aventure met à l’affiche Steve McQueen, Charles Bronson, James Donald, Donald Pleasence et James Coburn.
« Durant la Seconde Guerre Mondiale, des officiers alliés récidivistes de l’évasion sont prisonniers et surveillés étroitement dans un stalag. Malgré cela, ils préparent une évasion massive. Avant même que l’alerte ne soit déclenchée, soixante-quinze d’entre eux parviennent à s’échapper… », décrit le synopsis du film.
Les places pour cette séance en VOSTF sont vendues au tarif normal. Les membres du Club UGC peuvent obtenir les billets au tarif de cinq euros. Les réservations peuvent se faire sur le site Ugc.fr, l’appli Ugc Direct ou bien les places peuvent être achetées directement aux caisses du cinéma.
Le quartier des Groues à Nanterre va être d'ici 10 à 20 ans complètement réaménagé - Defense-92.fr
C’est un secteur de Nanterre qui est en pleine transformation. L’établissement public Paris La Défense organisera ce mardi 28 janvier une réunion publique pour présenter aux riverains de Nanterre l’avancement des chantiers dans le secteur des Groues, et plus particulièrement le long du boulevard de La Défense en cours de réaménagement.
Lors de cette réunion l’aménageur et gestionnaire du quartier d’affaires feront le point des avancements des nombreux chantiers avec les différents porteurs des différents projets du secteur. Le programme de la soirée sera chargé avec à l’ordre du jour les chantiers Origine & Nouvelle Vague d’Icade, l’Archipel de Vinci, l’hôtel Okko et l’immeuble InDéfense par Vinci Immobilier, la gare Eole par la SNCF, le réaménagement du boulevard de La Défense par le département et les différents chantiers par Paris La Défense.
La réunion se tiendra ce mardi 28 janvier à partir de 17h45 au 75, Terrasses de l’Université à Nanterre.
Le Catalyseur implanté dans l’ensemble Cœur Défense a signé de nouveaux partenariats en décembre dernier - Defense-92.fr
Il grandit l’incubateur de jeunes pousses… Lancé en avril 2019, le Catalyseur de Paris Ouest La Défense (Pold) implanté dans l’ensemble Cœur Défense a signé de nouveaux partenariats en décembre dernier avec trois sociétés. Cette pépinière accueille depuis décembre dernier la Société Générale, le promoteur immobilier Kaufman & Broad et le coworker Wojo qui l’abrite.
Le Catalyseur a pour vocation d’organiser de nombreux événements en rapport avec la création d’entreprise et de l’entreprenariat. L’enjeu majeur de la structure est de fédérer toutes les ressources innovantes pour accroître les synergies et innerver l’ensemble du territoire Pold autour de trois grands axes stratégiques : Un programme d’actions de promotion et de valorisation de l’innovation et de l’entrepreneuriat ; un lieu central pour incarner la dynamique d’Open innovation du territoire et un soutien aux plateformes d’innovation spécialisées sur les filières d’excellence du territoire, ainsi qu’à l’entrepreneuriat étudiant.
Un peu moins d’un an après son lancement la structure locale compte pas moins de vingt participants dont Total et EDF mais aussi l’université Paris X Nanterre.
La boutique Bleu Libellule a ouvert une nouvelle boutique au Westfield Les 4 Temps - Defense-92.fr
Chez Bleu Libellule tout est fait pour prendre soin de vos cheveux. L’enseigne française née il y a plus de vingt ans vient d’ouvrir récemment, au second niveau du centre Westfield Les 4 Temps, une nouvelle boutique.
Sur une surface d’environ 70 mètres carrés l’enseigne française propose toute une panoplie de produits pour femmes et hommes consacrés à l’univers du cheveu avec des shampoings, des colorations mais aussi des sèche-cheveux ou des fers à lisser.
La boutique est ouverte aux mêmes horaires que les autres enseignes du centre à savoir du lundi au samedi de 10 heures à 20h30 et le dimanche de 10 heures à 20 heures.
L’animation de Tissot est à retrouver sur la place du Dôme jusqu'à dimanche - Defense-92.fr
C’est un événement attendu depuis des années par les fans de basket. A l’occasion du premier match de la NBA en France à l’AccorHotels Arena, Tissot, le sponsor officiel de cette ligue légendaire du basket américain investit le centre commercial Westfield Les 4 Temps.
Depuis ce lundi et jusqu’à dimanche prochain l’horloger suisse déjà présent dans le centre avec sa boutique propose aux clients du mall de s’adonner aux joies du basket. Jusqu’à la fin de la semaine il est possible de se lancer dans un défi de tir au panier sur une machine. Les plus joueurs peuvent se lancer dans un match virtuel en faisant une petite partie sur Xbox confortablement assis sur un canapé.
De plus un concours est organisé et permettra de peut-être remporter à l’issue d’un tirage au sort un coffret Tissot XL NBA Collector ou une Xbox. D’autres lots sont à gagner comme des abonnements beiN Sports.
Et pour couronner le tout la star française du ballon rond Tony Parker marquera par sa présence ce mercredi de 15 heures à 17 heures.
L’animation gratuite est à retrouver sur la place du Dôme.
La Paris La Défense s’ouvre pendant trois jours aux sans-abris - Defense-92.fr
Les températures baissent, l’arena s’ouvre aux sans-abris. Pour la seconde année Paris La Défense vient d’activer son plan d’aide aux sdf alors que le thermomètre commence à passer sous la barre du zéro. L’établissement public s’est une nouvelle fois associé avec la Paris La Défense Arena pour héberger durant trois nuits jusqu’à trente-cinq sans-abris depuis ce lundi.
Avant d’arriver dans une salle dédiée de l’arena, les démunis sont orientés par le Service Intégré et d’Orientation des Hauts-de-Seine (SIAO 92). Cette mobilisation exceptionnelle peut être également déclenchée dès le niveau 1 du plan Grand Froid (températures comprises entre 0 et -5 degrés la nuit) ainsi qu’en cas d’urgence. Côté logistique la Paris La Défense Arena met à disposition des espaces proposant hébergements, sanitaires, douches et coin-repas.
Trente-cinq lits disponibles
Pour piloter la gestion de ce lieu éphémère de mise à l’abri, l’établissement public s’est entouré de la Croix Rouge française. Les frais engagés par l’association feront l’objet d’une subvention spécifique de l’État, précise Paris La Défense Arena qui s’est de son côté engagée à prendre en charge la totalité des coûts liés à l’utilisation des lieux (chauffage, éclairage, eau, sécurité incendie, entretien…). Le dispositif peut contenir jusqu’à trente-cinq lits. Chaque personne hébergée reçoit un kit d’hygiène, un panier repas et peut bénéficier d’un accès à des douches.
En février 2019 une vingtaine de sans domicile avaient été accueillis dans la Paris La Défense pour quelques nuits. « Cette initiative démontre, une fois encore, que le quartier d’affaires et ses acteurs savent se mobiliser et faire preuve de solidarité, notamment envers les personnes les plus fragiles. Cette solution temporaire arrive en complément de l’accueil de jour et du suivi, assurés toute l’année par la Maison de l’Amitié. », confie Marie-Célie Guillaume, la directrice générale de Paris La Défense dans un communiqué.
La société Transactis s'installera dans l'immeuble Delta en juin prochain - Defense-92.fr
Nouveau départ pour Transactis. Née en 2008 sous la forme d’une co-entreprise détenue à parts égales par La Banque Postale et la Société Générale, Transactis va bientôt transférer son siège. L’entreprise imaginée pour répondre à la gestion des Systèmes d’Informations (SI) pour les activités monétiques des deux entreprises, quittera dès juin prochain ses étages de la tour Europe pour s’établir du côté de Nanterre, dans l’immeuble Delta. Spécialisée dans le traitement des flux de paiements, Transactis a signé avec la Société de la Tour Eiffel (STE) le propriétaire de Delta, un bail portant sur une surface de 2 350 mètres carrés.
Ce déménagement concernera au total une centaine de personnes. Transactis qui a vu ses effectifs tripler en cinq ans entre 2015 et 2020, explique son besoin de s’adapter en termes de ressources immobilières pour faire face à sa croissance soutenue. « L’entreprise a donc décidé d’investir les locaux de l’immeuble Delta, entièrement rénové qui offre, par conséquent, un niveau de services conforme aux standards actuels du marché, tout en permettant à ses collaborateurs de rester géographiquement proches de leurs clients », nous confie David de La Taille, directeur des opérations de Transactis.
Un immeuble occupé à 72 %
Si la tour Europe, qui désormais majoritairement occupée par Dalkia perd l’un de ses locataires, la Société de la Tour Eiffel en gagne en revanche un dans son immeuble Delta. Le bâtiment situé non loin de la Préfecture de Nanterre, boulevard des Bouvets est désormais occupé à 72 %, indique la STE. Le bâtiment d’un peu moins de 15 000 mètres carrés abrite entre autres les sociétés Cyanide, CXP, Psiade ou encore des bureaux de la DRIEE.
Une arrivée qui réjouit donc la foncière. « A la suite d’une importante rénovation achevée début décembre 2019, l’immeuble Delta offre aujourd’hui des espaces de bureaux agréables et utilitaires avec une accessibilité optimale. La Société de la Tour Eiffel se réjouit de l’arrivée de Transactis qui souligne notre excellente dynamique locative », affirme dans un communiqué Thomas Georgeon, directeur général de la Société de la Tour Eiffel.
La boutique Bose du Westfield Les 4 Temps va bientôt fermer - Defense-92.fr
C’est la fin d’une époque pour Bose. Le spécialiste américain des systèmes audio a annoncé la fermeture de ses 119 boutiques implantées en Amérique du Nord, Europe, Japon et Australie. Et la France fait partie de ce vaste plan de restructuration qui concernera le magasin de La Défense. Ouverte en 2014, puis déplacée de quelques mètres pour permettre l’arrivée d’Adidas, la boutique implantée dans le centre commercial du Westfield Les 4 Temps va ainsi baisser son rideau d’ici quelques mois.
Mais pourquoi un tel plan ? Le géant explique que les modes de consommation de ses clients ont changé. « Aujourd’hui, les produits Bose sont de plus en plus achetés en ligne, y compris sur Bose.com. Bose est une entreprise mieux installée à l’international avec un mix localisé de canaux de distribution adaptés à un pays ou une région […] À l’origine, nos magasins offraient aux gens un moyen de découvrir, de tester et de nous parler de nos systèmes, y compris ceux exploitant les CD et DVD », se justifie l’entreprise dans un communiqué.
« Personne ne s’y attendait »
Cependant l’entreprise ne se séparera pas totalement de ses points de vente physique en propre. Pour l’heure Bose entend conserver 130 autres boutiques localisées essentiellement en Chine, aux Émirats arabes unis, en Inde, en Asie du Sud-Est et en Corée du Sud.
Bose n’a pour l’instant pas donné de calendrier pour la fermeture de ses boutiques. Sur le plan social la firme refuse de communiquer sur le nombre de salariés impactés par le plan social. Toutefois elle a indiqué qu’elle fournira à tous ses anciens salariés une aide à la recherche d’emploi et au reclassement.
A La Défense dans la boutique qui emploie huit salariés l’annonce a été une surprise. « Personne ne s’y attendait, glisse un salarié. On attend de voir ce qui va se passer. Pour l’instant on ne sait rien ».
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