8.5 C
Courbevoie
samedi 13 décembre 2025
- Publicité -
Accueil Blog Page 367

Viva l’Opéra : « Orfeo Ed Euridice » diffusé ce jeudi à l’UGC du Westfield Les 4 Temps

0
L'affiche Viva l'Opéra de la saison 2019 - 2020 - DR

Pour ce nouveau rendez-vous de la dixième saison de Viva l’Opéra, c’est l’opéra « Orfeo Ed Euridice » de Christoph Willibald Gluck qui sera diffusé ce jeudi 23 janvier à l’UGC du Westfield Les 4 Temps. La projection de cette œuvre de 1h22 (sans entracte) se fera à 19h30 dans la salle 16, la plus grande du complexe.

Filmée au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, la mise en scène de cette œuvre a été réalisée par Robert Carsen, la direction musicale par Diego Fasolis, la scénographie et les costumes par Tobias Hoheisel et les lumières par Peter van Praet et Robert Carsen. Côté distribution les spectateurs retrouveront Philippe Jaroussky (dans le rôle d’Orphée), Patricia Petibon (Eurydice) et Emőke Baráth (L’amour).

Les projections sont proposées au tarif de 10 euros pour les moins de 26 ans, 25 euros avec la carte UGC Illimité et 30 euros au plein tarif, avec toujours la possibilité de souscrire un abonnement pour cinq opéras et ballets à 130 euros en plein tarif.

Pour la suite du programme, l’UGC du Westfield Les 4 Temps proposera le ballet « Giselle » le 6 février et « Les Noces de Figaro » le 20 février.

Toutes les informations sur ces offres, la programmation ou encore la réservation de places en ligne sur Vivalopera.fr.

« Le Lion » en avant-première ce vendredi à l’UGC du Westfield avec Dany Boon et Ludovic Colbeau-Justin

0
L’UGC de La Défense projettera ce vendredi en avant-première le film « Le Lion » en présence de Ludovic Colbeau-Justin et Dany Boon - DR

C’est une nouvelle comédie française qui va bientôt débarquer sur nos écrans et qui est à découvrir avant tout le monde à La Défense. « Le Lion », le nouveau film du réalisateur Ludovic Colbeau-Justin sortira le 29 janvier français. Cette comédie qui met à l’affiche Dany Boon et Philippe Katerine sera projeté ce vendredi 24 janvier à 19h45 en avant-première à l’UGC du Westfield Les 4 Temps. Cette projection se fera en présence de Ludovic Colbeau-Justin et de Dany Boon.

Dans cette comédie, Romain, interprété par Philippe Katrine est à la recherche de sa fiancée disparue. Ce médecin en hôpital psychiatrique n’a d’autre choix que de faire évader l’un de ses patients Léo Milan (Dany Boon), qui prétend être un agent secret… Mais Romain n’est pas tout à fait sûr d’avoir fait le bon choix, Léo dit « le Lion » est-il vraiment un agent secret ou simplement un gros mytho ?

Pour assister à cette séance il est fortement conseillé de réserver ses places sur le site Ugc.fr ou sur l’application Ugc Direct.

Pendant les fêtes les donateurs ont répondu présent en donnant leur sang

0
Des poches de sang - Defense-92.fr

Les donateurs étaient une nouvelle fois mobilisés pour donner leur sang durant les fêtes de fin d’année. Lors de sa dernière collecte organisée du 23 décembre au 4 janvier dernier, au sein de l’hôtel Hilton du Cnit, l’Établissement Français du Sang (EFS) indique avoir reçu 861 volontaires au don, dont 95 nouveaux donateurs. Si tous les candidats n’ont pas pu donner leur sang, ce sont tout de même 763 personnes qui ont été prélevées pendant cette dizaine de jours.

Chaque jour en Ile-de-France 1 700 dons sont nécessaires pour répondre aux besoins des malades. Le don du sang est ouvert à toutes les personnes âgées de 18 à 70 ans (65 ans pour un don de plaquettes ou plasma) et en bonne santé. Les prélèvements durent en moyenne de sept à dix minutes et permettent de prélever entre 400 et 500 ml de sang.

Une nouvelle collecte est d’ores et déjà prévue dans quelques semaines. Le 5 février prochain l’EFS invite les donateurs à se rendre dans la Paris La Défense Arena pour une collecte qui se déroulera de 13 heures à 19 heures.

Grève du 17 janvier : un trafic presque normal pour ce samedi

0
Le trafic sera toujours perturbé ce samedi 18 janvier à la RATP et à la SNCF - Defense-92.fr

Encore quelques perturbations… La circulation des trains, métros, RER et bus va rester encore légèrement perturbée ce samedi 18 janvier à la SNCF et la RATP pour ce quarante-cinquième jour de grève contre la réforme des retraites. Voici les prévisions pour les lignes de La Défense :

A la SNCF sur la ligne L le trafic des Transilien sera de nouveau perturbé sur les branches de Versailles Rive-Droite et Saint-Nom la Bretèche avec deux trains sur trois en circulation. Les horaires pour la branche de Versailles Rive-Droite sont à retrouver ici et pour Saint-Nom la Bretèche ici. La circulation des trains sur la ligne U (La Verrière – La Défense) sera également normal.

A la RATP le trafic sera normal sur la ligne 1 du métro, qui est automatique. Sur le RER A la ligne sera ouverte toute la journée avec deux trains sur trois en circulation. L’interconnexion sera assurée à Nanterre-Préfecture. Sur les branches de Cergy et Poissy le trafic sera normal. Sur le tramway T2 le trafic sera normal. Concernant l’état du trafic des bus ligne par ligne il suffit de cliquez ici.

Les prévisions globales pour la RATP :

Les prévisions globales pour la SNCF :

Grève du 17 janvier : encore des perturbations pour ce vendredi

0
Des passages du RER A en gare de La Défense - Defense-92.fr

Des perturbations persistes… La circulation des trains, métros, RER et bus va rester perturbée ce vendredi 17 janvier à la SNCF et la RATP pour ce quarante-quatrième jour de grève contre la réforme des retraites. Voici les prévisions pour les lignes de La Défense :

A la SNCF sur la ligne L le trafic des Transilien sera enfin normal sur les branches de Versailles Rive-Droite et Saint-Nom la Bretèche après quarante-deux jours de grève. La circulation des trains sur la ligne U (La Verrière – La Défense) sera également normal.

A la RATP le trafic sera normal sur la ligne 1 du métro, qui est automatique. Sur le RER A la ligne sera ouverte toute la journée avec deux trains sur trois en circulation. L’interconnexion sera assurée à Nanterre-Préfecture. Sur les branches de Cergy et Poissy il y aura un train sur deux en fonctionnement durant les heures creuses. Sur le tramway T2 le trafic sera normal. Concernant l’état du trafic des bus ligne par ligne il suffit de cliquez ici.

Les prévisions globales pour la RATP :

Les prévisions globales pour la SNCF :

A La Défense les habitants déroulent la pelouse sur les dalles de béton

0
Un nouvel espace de verdure ouvrira d’ici quelques semaines sur l’esplanade - Defense-92.fr

Très minéral à sa naissance le quartier d’affaires poursuit sa végétalisation. Depuis quelques années Paris La Défense (PLD), l’établissement d’aménagement et de gestion de La Défense mène un vaste chantier. L’objectif : amener plus de végétal sur une dalle en béton. Et après avoir ouvert plusieurs potagers, dont le dernier dans le quartier Boieldieu, l’établissement s’apprête à lancer dans quelques semaines un nouvel écrin de verdure.

Au cœur de l’esplanade, le long de l’axe historique Paris La Défense a lancé en juin dernier une nouvelle étape du verdissement lançant son ambitieux programme « Le Parc ». Sur un millier de mètres carrés l’aménageur a donc fait place à la verdure. Et à quelques semaines de son ouverture, habitants et salariés étaient invités mercredi dernier à dérouler les derniers mètres de la pelouse qui tapisse désormais la dalle sur environ 365 mètres carrés. A ce grand rectangle vert s’ajoutent huit autres rectangles plus petits -totalisant tout de même 110 mètres carrés- composés de diverses plantations de bulbes avec des plantes persistantes et des variétés du bassin parisien.

« C’est un projet qui a démarré en 2016 », précise Carolina Foïs, la paysagiste en charge de l’opération. Ce verdissement n’aura pas été d’une grande simplicité. Paris La Défense qui s’est entouré de l’Atelier Foïs a dû faire face à plusieurs complexités. Car il n’a pas fallu simplement retirer les anciennes dalles de béton et déverser de la terre. Entre la grande dalle de béton et les petites dalles de bétons il a fallu combler de 50 centimètres à 1,50 mètre de vide par du polystyrène, un matériau peu couteux et léger. Et comme pelouse et plante ne poussent pas sur cette matière, une couche de substrat léger composé d’un mélange de débris de parpaings en béton cellulaire, de sciure de bois et de tourbe a été déversé.

Une végétalisation qui va se poursuivre sur l’esplanade

« C’est beaucoup mieux qu’avant. C’est plus vert », confie Christophe, un habitant de la tour Eve venu découvrir cet écrin vert. Un avis que partage cette autre riveraine. « Je trouve que c’est parfait, ça permet d’intégrer du végétal », rajoute Mireille qui vit dans la résidence Neuilly Défense. Mais l’habitante s’inquiète de ce qui va se passer lorsque que le soleil se couchera et que certains investiront la pelouse pour des soirées bruyantes. D’ici cet été la pelouse évoluera. Les habitants et salariés seront invités à la décorer de plantations comme des tulipes de quoi éviter que ce pavé vert ne se transforme en terrain de foot.

Et Paris La Défense ne compte pas en rester là et va poursuivre son programme. En attendant des travaux plus lourds, l’établissement va s’atteler à apporter de la verdure entre le futur complexe de restauration Table Square et la Place Basse végétalisée en 2016. A terme avec Le Parc ce sont quelques sept hectares de dalle qui doivent être végétalisés du Bassin Takis à la Fontaine Agam.

Ce nouvel écrin de verdure s’étend sur le bas de l’esplanade – Defense-92.fr

Remboursement du Pass Navigo : attention à ne pas vous faire arnaquer

0
De faux sites proposent de vous rembourser votre Pass Navigo suite à la grève - RATP

Ne tombez pas dans le panneau. Depuis plusieurs jours déjà de faux sites frauduleux qui ont tout l’air de véritables sites officiels vous proposent de vous rembourser « dans les meilleurs délais » votre Pass Navigo de décembre suite à la grève RATP et SNCF qui a débuté le 5 décembre dernier. Si l’interface du site à l’air officiel, tout est faux. Les arnaqueurs vous demandent prénom, nom, mail et coordonnées bancaires. Et ceux qui tombent dans le piège ne recevront pas d’argent, au contraire leur compte à de grandes chances d’être débité.

Ile-de-France Mobilités qui vient de déposer plainte contre les auteurs de ces arnaques a tenu à alerter ce mercredi les usagers, en rappelant que la seule adresse valide pour les demandes de dédommagement du Pass Navigo sera celle-ci : mondedommagementnavigo.com. Et le site ne sera pas disponible avant la fin du mois.

Début janvier, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France et d’Ile-de-France Mobilités, a indiqué sur Twitter avoir obtenu de la RATP et de la SNCF « le remboursement intégral d’un mois de pass Navigo pour tous les Franciliens ». « Et ce, quelle que soit la ligne de transport ou le Pass Navigo annuel, mensuel ou Imagine R ».

Grève du 16 janvier : le trafic toujours perturbé ce jeudi

0
Le trafic sera toujours perturbé ce jeudi 16 janvier à la RATP et à la SNCF - Defense-92.fr

La situation dans les transports en commun reste difficile mais s’améliore encore… La circulation des trains, métros, RER et bus va rester perturbée ce jeudi 16 janvier à la SNCF et la RATP pour ce quarante-troisième jour de grève contre la réforme des retraites. Voici les prévisions pour les lignes de La Défense :

A la SNCF sur la ligne L le trafic des Transilien sera enfin normal sur les branches de Versailles Rive-Droite et Saint-Nom la Bretèche après quarante-deux jours de grève. La ligne U (La Verrière – La Défense) sera perturbée avec trois trains sur quatre en circulation (les horaires sont à retrouver ici).

A la RATP le trafic sera normal sur la ligne 1 du métro, qui est automatique. Sur le RER A la ligne sera ouverte toute la journée avec un train sur deux circulation. L’interconnexion sera assurée à Nanterre-Préfecture. Sur les branches de Cergy et Poissy il y aura un train sur deux en fonctionnement. Sur le tramway T2 le trafic sera normal. Concernant l’état du trafic des bus ligne par ligne il suffit de cliquez ici.

Les prévisions globales pour la RATP :

Les prévisions globales pour la SNCF :

Le marché truqué de la chaufferie de La Défense sera jugé en septembre prochain

0
L'usine Enertherm de La Défense le 18 janvier 2017- Defense-92.fr

La justice prend son temps mais ne lâche rien. Après dix-huit ans d’instruction, le marché truqué de la chaufferie de La Défense sera jugé du 21 au 25 septembre prochain a annoncé Le Parisien, quelques mois après que l’AFP ait été informée de la tenue d’un procès. Mais ce procès se fera sans le personnage principal de l’affaire, Charles Ceccaldi-Raynaud, l’ancien maire de Puteaux décédé le 18 juillet dernier.

L’ex-sénateur-député-maire mais aussi président de l’Epad (l’ancien établissement public en charge de l’aménagement de La Défense) de droite était soupçonné d’avoir perçu une commission de cinq millions de francs (environ 770 000 euros). Si l’ancien édile ne fera pas face aux juges, plusieurs chefs d’entreprises seront eux renvoyés en correctionnelle.

Et selon l’enquête le défunt maire de Puteaux était bien au cœur de cette vaste affaire de corruption. Mais l’intéressé a toujours nié les faits chargeant au passage sa fille, Joelle Ceccaldi-Raynaud, l’actuelle maire de Puteaux. Cette dernière a d’ailleurs bénéficié d’un non-lieu de l’affaire.

Cette affaire interminable remonte à 1998. A cette époque c’est la société Climadef, une filiale de Charbonnages de France, qui gère la chaufferie de La Défense depuis 1968. Trente ans après sa mise en service le Syndicat mixte de chauffage urbain de La Défense (Sicudef) doit alors organiser le renouvellement d’une concession dont la précédente arrive à expiration. En mai 2001, le Sicudef retient le groupement d’entreprises, Enerpart-Vatech-Soffimat et il lui attribue six mois plus tard la nouvelle concession. Le groupement prendra le nom actuel, celui d’Enertherm.

Mais très vite les services de répression des fraudes tiltent sur cette attribution et signalent les « conditions irrégulières » du processus. Dans la foulée, une information judiciaire est ouverte en juin 2002 sur les chefs de corruption et trafic d’influence.

Des accusations sont formellement rejetées par les trois principaux suspects

Car la justice soupçonne un trio d’entrepreneurs d’avoir falsifié le marché pour assurer son attribution à Enertherm, dont les actionnaires étaient en réalité les mêmes que ceux de la Climadef, l’ancien concessionnaire. Le 2 août dernier le ministère public avait requis le renvoi en correctionnelle de cinq dirigeants d’entreprise pour corruption et abus de biens sociaux notamment.

Pour le ministère public l’appel d’offres a été dès le départ façonné de façon à écarter n’importe quels concurrents et que les deux autres propositions, celle de l’allemand RWE et celle de l’ancien concessionnaire, étaient des offres « de couverture » pour simuler une concurrence.

Ces accusations sont formellement rejetées par les trois principaux suspects encore vivants : Bernard Forterre, 81 ans, ex-numéro trois de la Compagnie générale des Eaux-Vivendi ; Jean Bonnefont, 96 ans, un ex-dirigeant de Charbonnage de France et l’homme d’affaires Antoine Benetti, 67 ans.

Près de vingt ans après le début de cette affaire l’épilogue pourrait enfin aboutir. Le dossier est désormais dans les mains de la juge d’instruction, la sixième dans cette affaire. En cas de procès certains mis en cause risquent jusqu’à dix ans d’emprisonnement et un million d’euros d’amende.

Dix-huit ans d’enquête et bientôt un procès dans l’affaire de la chaufferie de La Défense ?

0
La chaufferie de La Défense est au coeur d'une vaste affaire de corruption et abus de biens sociaux - Defense-92.fr

L’affaire de la chaufferie de La Défense va peut-être enfin bientôt connaitre son épilogue. Après dix-huit ans d’enquête cette vieille affaire apparue en 2001 entre dans une étape décisive avec la demande du parquet de Nanterre de faire juger cinq suspects comme le révèle l’Agence France Presse (AFP). Dans ce vieux dossier datant de 2001 la justice enquête sur les conditions d’attribution du marché chiffré à plusieurs centaines de millions d’euros, du chauffage et de la climatisation d’une grande partie de La Défense.

Même si Charles Ceccaldi-Raynaud (UMP), l’ancien maire de Puteaux, l’un des principaux mis en cause dans cette affaire fleuve est mort en juillet dernier, à l’âge de 94 ans, le ministère public a le 2 août, requis le renvoi en correctionnelle de cinq dirigeants d’entreprise pour corruption et abus de biens sociaux notamment. Une information qu’a confirmé le parquet à l’AFP.

Au cours de l’enquête, l’opticien Alain Afflelou et l’actuelle maire (LR) de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud ont été entendus en tant que témoins assistés pour des fonds suspects versés ou perçus, mais aucune charge n’a été retenue contre eux par le parquet.

Une affaire interminable qui débute en 1998

Cette affaire interminable remonte à 1998. A cette époque c’est la société Climadef, une filiale de Charbonnages de France, qui gère la chaufferie depuis 1968. Trente ans après sa mise en service le Syndicat mixte de chauffage urbain de La Défense (Sicudef) doit alors organiser le renouvellement d’une nouvelle concession dont la précédente arrive à expiration. En mai 2001, le Sicudef retient le groupement d’entreprises, Enerpart-Vatech-Soffimat et il lui attribue six mois plus tard la nouvelle concession. Le groupement prendra le nom actuel, celui d’Enertherm.

Mais très vite les services de répression des fraudes tiltent sur cette attribution et signalent les « conditions irrégulières » du processus. Dans la foulée, une information judiciaire est ouverte en juin 2002 sur les chefs de corruption et trafic d’influence.

Car la justice soupçonne un trio d’entrepreneurs d’avoir falsifié le marché pour assurer son attribution à Enertherm, dont les actionnaires étaient en réalité les mêmes que ceux de la Climadef, l’ancien concessionnaire.

Pour le ministère public l’appel d’offres a été dès le départ façonné de façon à écarter n’importe quels concurrents et que les deux autres propositions, celle de l’allemand RWE et celle de l’ancien concessionnaire, étaient des offres « de couverture » pour simuler une concurrence.

Comme le décrypte l’AFP ces accusations sont formellement rejetées par les trois principaux suspects encore vivants : Bernard Forterre, 81 ans, ex-numéro 3 de la Compagnie générale des Eaux-Vivendi ; Jean Bonnefont, 96 ans, un ex-dirigeant de Charbonnage de France et l’homme d’affaires Antoine Benetti, 67 ans.

L’ancien maire de Puteaux au centre de cette vaste affaire de corruption et abus de biens sociaux

Au centre de cette vaste affaire on retrouvait Charles Ceccaldi-Raynaud. L’ex-sénateur-député-maire mais aussi président de l’Epad (l’ancien établissement public en charge de l’aménagement de La Défense) de droite est soupçonné d’avoir perçu une commission de cinq millions de francs (environ 770 000 euros).

Ces accusations, c’est l’un des protagonistes de l’affaire qui les a faites. Depuis en fuite au Maroc, il a affirmé avoir remis des sacoches de billets à un proche de l’élu : au total, selon lui, des pots-de-vin de 35 millions de francs (5,38 millions d’euros) sur dix ans. Ces « enveloppes » étaient prévues pour les membres du Sicudef.

Le travail des enquêteurs a aussi permis de révéler l’existence d’importantes sommes d’argent sur des comptes ouverts au Luxembourg par la famille Ceccaldi-Raynaud. Face aux enquêteurs, Charles Ceccaldi-Raynaud en guerre avec sa fille l’avait accusée d’avoir reçu ces pots-de-vin, se défendant personnellement de toute infraction.

Des fonds apparus dans cette instruction, ayant appartenu à l’actuelle maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud font l’objet d’une enquête séparée pour fraude fiscale depuis 2016. Mais dans l’affaire de la chaufferie de La Défense l’édile n’est pas incriminé par le parquet.

Si Charles Ceccaldi-Raynaud a donc échappé à toute condamnation dans cette affaire, cinq suspects pourraient devoir faire face à la justice. La possibilité d’une telle procédure dix-huit ans après les faits, est qualifiée de contraire à la loi française et européenne qui impose des jugements dans un « délai raisonnable », selon des avocats de la défense, à savoir Maitre Olivier Baratelli, Me Jean-Didier Belot et Me Emmanuel Daoud.

Le dossier est désormais dans les mains de la juge d’instruction, la sixième dans cette affaire. En cas de procès certains mis en cause risquent jusqu’à dix ans d’emprisonnement et un million d’euros d’amende.