Le divorce est prononcé entre Paris La Défense (PLD) et le promoteur Hermitage. L’établissement public du quartier d’affaires de La Défense en charge de son aménagement et sa gestion a supprimé de sa grande maquette du territoire les tours Hermitage Plaza. À la place trône désormais… rien. Juste un carré blanc.
Sachant que dans les faits les trois immeubles Infra, Bretagne et Anjou des Damiers où vivaient jusqu’à 250 familles avant le lancement du projet sont eux toujours là mais quasiment laissés à l’abandon et dans un état de délabrement avancé sans presque plus aucun habitant. Cet ensemble de logements, propriété de RATP Habitat (ex Logis Transports) était voué à la destruction pour laisser place au projet Hermitage Plaza.
Comme nous vous l’annoncions en juin dernier Paris La Défense ne croit plus du tout à ce projet pharaonique présenté il y a un peu plus de dix ans par le promoteur russe Emin Iskenderov. En marge d’une cérémonie sur le chantier de la tour Alto la DG de l’établissement avait annoncé sans ménagement que le projet « était terminé » et que son établissement cherchait désormais une alternative. Patrick Devedjian, le président de l’établissement mais aussi du département des Hauts-de-Seine affirmait lui être en contentieux avec le groupe Hermitage qui n’aurait toujours pas réglé à PLD une facture de 30 millions d’euros.
Dans la foulée le promoteur russe avait assuré que son projet de deux tours jumelles chiffré à près de 2,5 milliards d’euros était toujours sur les rails réfutant les propos de la cheffe de PLD.