En ce week-end de chassé-croisé, il va y avoir du monde sur les autoroutes françaises. Comme beaucoup de conducteurs, si vous prenez la route, il est probable que vous vous connectiez au 107.7, la fréquence unique des autoroutes françaises. En France, trois acteurs se partagent la majorité du réseau autoroutier, dont Vinci Autoroutes qui exploite une grande partie des axes dans l’Ouest, le Sud et le Centre du pays, soit près de 4 400 kilomètres de bitume.
Avec son maillage desservant la façade atlantique et l’arc méditerranéen, le réseau de Vinci Autoroutes est très prisé, surtout par les vacanciers durant la période estivale. « Notre réseau dessert toutes les destinations de vacances », confie Perrine Martin, rédactrice en cheffe adjointe de Radio Vinci Autoroutes.
En s’installant à la fin de l’année 2021 dans l’Archipel, le nouveau siège de sa maison mère, le groupe Vinci, le concessionnaire Vinci Autoroutes a ramené avec lui une partie de son antenne. Établie jusqu’alors à Rueil-Malmaison, Radio Vinci Autoroutes diffuse désormais depuis Nanterre ses programmes pour le réseau Ouest-Centre dont notamment les autoroutes A10 et A11. Deux autres points de diffusion sont localisés à Mandelieu-la-Napoule et Vedène, près d’Avignon, pour les axes du Sud. Tous connectés, les points de diffusion peuvent prendre le relais les uns sur les autres en cas de besoin. Au total, Radio Vinci Autoroutes compte dans ses effectifs une soixantaine de salariés, dont une quarantaine de journalistes répartis dans ses trois points de diffusion.

Installée dans l’un des étages de la direction de Vinci Autoroutes, la radio dispose de deux grands studios identiques bardés d’écrans, ainsi que de deux autres studios d’enregistrement et d’un studio vidéo. C’est donc dans les deux grands studios que se relaient en permanence, tout au long de l’année, une quinzaine de journalistes, dont une moitié sont des pigistes.
À l’antenne 24 h/24, ces voix de l’autoroute sont là pour vous accompagner dans vos trajets. Entre musiques, chroniques et flashs d’information, ces journalistes du 107.7 délivrent à intervalles plus ou moins réguliers des points trafic. Pour ce faire, les animateurs se basent principalement sur les remontées des différents centres de surveillance du réseau, qui s’appuient sur des capteurs et des caméras déployés tout au long des axes, ainsi que sur les patrouilleurs et parfois sur les signalements d’applications comme Waze et Coyote.

Juillet et août sont donc le rush pour l’antenne de Radio Vinci Autoroutes. « Les deux premiers week-ends d’août sont les plus chargés », indique Perrine Martin. Si, en temps normal, un seul journaliste reste au micro durant cinq heures dans les studios de Nanterre pour couvrir le réseau Ouest-Centre, durant ces périodes chargées, la radio muscle son dispositif. Lors de ces pics, la radio n’hésite pas à faire fonctionner en même temps ses deux studios de Nanterre. La zone de diffusion Ouest-Centre est alors partagée. Une autre période très intense pour les équipes du 107.7, c’est celle du mois de mai et ses ponts à répétition. « L’Ascension est pour nous le plus gros rush. Tout le monde est off en même temps, et tout le monde rentre en même temps », ajoute Perrine Martin.
« Nous sommes là pour accompagner au mieux les vacanciers. Nous sommes dans un studio, il faut se mettre à la place de l’auditeur. Nous faisons comme si nous étions à côté d’eux. L’idée, c’est de vulgariser au maximum l’info et d’être réactif pour signaler un problème, confie Sébastien Dath, journaliste à Radio Vinci Autoroutes, au micro des autoroutes A10, A71 et A85. Avec la densité du trafic, plus vite on signale un danger, plus vite les conducteurs peuvent réagir. Nous avons les yeux rivés sur nos outils pour dégainer l’information le plus vite possible ».
Pour inonder les ondes en ces journées importantes, il est aidé dans son studio par sa collègue Charlotte Latour. Dans le studio voisin, une autre journaliste est à l’antenne pour l’épauler. « Je suis là pour accompagner sur la route les vacanciers pour que leur trajet se passe de la manière la plus sereine possible. Je les sensibilise aussi pour qu’ils fassent des pauses très régulièrement », ajoute Florence Dauly, journaliste pigiste, qui couvre ce jour-là les autoroutes A11, A28 et l’A81.
« Les gens finissent toujours par nous écouter. Certes, les gens roulent à 95 % avec un GPS. Mais quand ils se retrouvent bloqués sur l’autoroute, nous, on va leur expliquer le pourquoi du bouchon », conclut Perrine Martin, avant de rappeler aux conducteurs de toujours rester prudents et attentifs lors de leur trajet.
