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Projet Hermitage : la justice prononce l’expulsion de l’une des deux dernières familles des Damiers Anjou

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L'ensemble des Damiers Infra, Anjou et Bretagne en janvier 2020 - Defense-92.fr

L’année débute mal pour les époux Dinulescu et leurs enfants. Lancée, il y a une bonne dizaine d’années, l’évacuation des familles occupant les immeubles des Damiers Anjou, Bretagne et Infra (Pour rappel, les Damiers Champagne et Dauphiné, deux immeubles en copropriété ne sont pas concernés par le projet), un ensemble voué à être détruit pour laisser place au projet Hermitage, touche presque à sa fin.

Si une grande partie des locataires des quelques 250 appartements a accepté au fil des années les propositions de relogement faites par leur bailleur RATP Habitat (ex Logis Transports), une douzaine d’entre eux a toujours fermé la porte aux offres. En 2012, une première occupante de l’immeuble Infra avait été délogée de son appartement dans le cadre d’une procédure d’expulsion. Six ans plus tard, au cours de l’été 2018 ce sont neuf autres familles qui avaient été évincées de l’immeuble Bretagne.

Depuis quelques années il ne reste donc plus grand monde dans cette résidence bâtie dans les années 70, prenant la forme de Lego empilés face à la Seine, sur la commune de Courbevoie. Deux locataires tenaient jusqu’alors tête à RATP Habitat. Parmi eux, Tatiana et Radu Dinulescu, un couple et leurs enfants vivant dans un vaste logement, au cinquième étage de l’Anjou depuis la fin 1995. Le couple a toujours catégoriquement refusé de rendre les clefs de son « cinq pièces » pour un autre logement à proximité, indiquant vouloir en devenir propriétaire. Une demande d’acquisition qu’a naturellement rejetée RATP Habitat qui a promis de vendre l’ensemble immobilier pour une cinquantaine de millions d’euros au promoteur Hermitage afin qu’il construise à la place, les deux tours jumelles de deux fois 320 mètres.

« Le maintien de ces deux dernières familles compromet la poursuite du projet »

Contacté, RATP Habitat indique avoir formulé quarante-deux offres de relogement -dont trois officielles-, comme l’exige la loi entre 2012 et 2019 au couple Dinulescu qui les a toutes refusées. « Depuis le début, RATP Habitat a cherché à maintenir le dialogue afin de trouver un accord amiable, portant soit sur leur relogement dans un appartement adapté à leurs besoins et la prise en charge de leurs frais de déménagement, soit sur le versement d’une indemnité transactionnelle », indique l’entreprise publique.

Après le rejet de la troisième offre le 26 septembre 2019 par le couple, la RATP Habitat a décidé de passer à la vitesse supérieure en enclenchant une procédure d’expulsion. Repoussée à cause du confinement du printemps dernier, l’audience s’était tenue le 18 septembre 2020 au Tribunal de proximité de Courbevoie.

Tatiana Dinulescu habite dans l’immeuble Anjou des Damiers depuis la fin 1995 – Defense-92.fr

« La famille Dinulescu devrait expliquer en quoi les offres ne sont pas conformes à leurs besoins et ressources. Or à aucun moment il n’a été dit que les offres ne respectent pas les critères », s’est exprimée face à la juge des contentieux, l’avocate de RATP Habitat, Maitre Laure-Anne Fournier ajoutant « Le maintien de ces deux dernières familles compromet la poursuite du projet (Hermitage, ndlr). Encore une fois ma cliente (la directrice de RATP Habitat, ndlr) est disposée à discuter et s’étonne que l’on ne saisisse pas cette opportunité qui est encore offerte ».

« Si monsieur et madame Dinulescu se battent avec courage c’est tout simplement car ils osent demander que la loi soit respectée. C’est ça leur crime », avait déclaré d’emblée Maitre Armelle De Coulhac Mazerieux, l’avocate des Dinulescu face à la juge rappelant le rejet en février 2018 d’une première demande d’expulsion après l’irrégularité d’une des trois offres de relogement faite par le bailleur au couple Dinulescu en 2013. Une troisième proposition officielle avait finalement été refaite le 26 septembre 2019 par RATP Habitat aux Dinulescu. Pour tenter de faire annuler la procédure, Me Armelle De Coulhac Mazerieux a dénoncé une « inexistence du bail du PLI » et « des causes intrinsèques aux offres de relogement elle-même sur les actes d’huissier ».

« Je vais continuer le combat »

Mais c’est sur un tout autre point que Me Armelle De Coulhac Mazerieux a plaidé la cause de ses clients qui avait signé le 17 novembre 1995 avec UAP (devenu Axa et qui a vendu l’ensemble des Damiers Infra, Anjou et Bretagne en 2001 à Logis Transport devenu RATP Habitat) un bail de droit privé. « Le 28 novembre 2006 ils ont reçu une lettre très menaçante de Logis Transports qui leur indiquait que leur bail serait prétendument venu à expiration le 1er janvier 2002 et qu’il convenait qu’il signe un bail PLI sous peine de voir dénoncer leur contrat de bail. Affolé par la réception de cette lettre monsieur et madame Dinulescu ont signé le bail PLI le 12 décembre 2006 », avait affirmé Me Armelle De Coulhac Mazerieux dénonçant cet effet « rétroactif » et demandant à la juge de surseoir à statuer dans l’attente d’une autre procédure, une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) dont la réponse est désormais attendue d’un jour à l’autre. « Depuis dix ans que dure cette affaire on a là, une nouvelle manœuvre dilatoire », s’est agacée Me Laure-Anne Fournier.

Dans son argumentation Me Armelle De Coulhac Mazerieux avait également avancé une lettre d’information chantier affichée par l’entreprise chargée de mener le désamiantage et le curage du Damier Bretagne qui indiquait que l’immeuble allait faire l’objet d’une rénovation et non plus d’une destruction. « C’était une erreur d’affichage de l’entreprise qui a été sanctionnée. On ne va pas réhabiliter, on va démolir », a rétorqué Me Laure-Anne Fournier.

L’ensemble des Damiers Infra, Anjou et Bretagne en janvier 2020 – Defense-92.fr

Et c’est donc la demande d’expulsion du bailleur RATP Habitat qui a été suivie par la juge des contentieux du Tribunal de Proximité de Courbevoie. Dans le jugement rendu le 18 décembre dernier et dont la famille Dinulescu a pris connaissance seulement la semaine dernière, le Tribunal prévient qu’« à défaut de départ volontaire dans les deux mois de la délivrance d’un commandement de quitter les lieux, leur expulsion et celle de tous les occupants de leur chef », pourra se faire « avec l’assistance d’un serrurier et avec l’aide de la Force Publique si besoin est ». Par ailleurs la juridiction a condamné les époux Dinulescu à verser 800 euros à RATP Habitat et de payer l’intégralité des loyers et charges jusqu’à la libération effective du logement.

« Je vais continuer le combat », c’est simplement exprimée Tatiana Dinulescu, très affectée par cette décision et qui a refusé de s’exprimer davantage. « Nous sommes en total désaccord avec cette décision dont nous allons bien évidement interjeter appel. Notre combat est loin d’être achevé », nous a confié Maitre Armelle De Coulhac Mazerieux. A noter que l’appel n’est pas suspensif de la décision du Tribunal.

Une décision qui a forcément ravi le promoteur d’Hermitage Emin Iskenderov, très discret depuis quelques années sur son projet pharaonique que beaucoup disent abandonné. « On a fait des multiples propositions de relogement à cette personne qui était locataire dans le PLI. Elle les a toutes refusées, car le seul objectif de cette locataire était de nous faire du chantage afin d’obtenir un chèque astronomique comme si elle était prioritaire de l’appartement, ce qui était totalement inacceptable et surtout malhonnête, car le PLI est subventionné par l’état et donc par les impôts ! », lâche de façon lapidaire l’homme d’affaires semble-t-il toujours motivé à ériger son énorme projet. « Pour le planning, on le communiquera lorsqu’on comprendra les délais pour la sortie de la crise du Covid », dit-il. En ce qui concerne le conflit en cours avec Paris La Défense « Pas d’autres commentaires » répond Emin Iskenderov.

« Une opération de relogement sans précédent » selon RATP Habitat

Ne reste désormais plus qu’un seul locataire dans l’ensemble des trois Damiers à attendre son jugement. Repoussée à plusieurs reprises pour diverses raisons, l’audience de Wolfgang K., qui lui aussi a refusé de plier bagages, est programmé le 22 janvier prochain, toujours au Tribunal de Proximité de Courbevoie.

De son côté RATP Habitat qui dit s’être entouré d’un comité de pilotage créé sous la responsabilité du préfet avec un médiateur affirme avoir mené « une opération de relogement sans précédent » avec des « modalités avantageuses de libération amiable des appartements » pour « convaincre les locataires les plus exigeants et les plus réticents », permettant ainsi de trouver des solutions de relogements dans le parc social à Paris et dans les Hauts de Seine à 238 familles. Par ailleurs la RATP Habitat affirme que la vente des 250 logements des Damiers Infra, Bretagne et Anjou au promoteur Hermitage lui permettra de financer un millier de logements sociaux dont 500 dans le département des Hauts-de-Seine. « En tant qu’opérateur de service public, le groupe RATP, à travers sa filiale RATP Habitat, garde comme prioritaire son objectif d’atteindre les 10 000 logements en 2021 », assure le groupe qui comptait dans son parc 8 658 logements fin décembre.

Si les trois immeubles des Damiers se vident progressivement, les affaires judiciaires elles, ne sont en revanche toujours pas terminées. Sept familles expulsées de leur logement à l’été 2018 du Damier Bretagne passeront le 10 février prochain devant la seizième chambre de la Cour d’appel de Versailles pour demander à réintégrer les lieux. Le verdict d’une autre procédure, concernant la « législation applicable » est attendu incessamment par la Cour d’appel de Versailles. En octobre dernier Me Armelle De Coulhac Mazerieux contestait le fait que RATP Habitat ait transformé les baux du marché libre de six ans de ses clients expulsés en 2018 en contrats HLM de trois mois, avant même leur expiration. « La législation de droit commun prévoit qu’on ne peut pas expulser quelqu’un avant que le bail soit venu à échéance », avait alors déclaré l’avocate à l’AFP en octobre dernier, affirmant que les baux de ses clients étaient toujours effectifs et que certains courraient jusqu’en 2027. Et il y a aussi la réponse à cette fameuse QPC portant sur l’interprétation, faite en mai 2020 par la Cour de cassation, de la loi du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs qui fait partie de la même procédure.

RATP Habitat doit céder les trois immeubles une fois qu’ils seront vidés, curés et désamiantés, au promoteur Hermitage – Defense-92.fr

Covid-19 : le Centre Hospitalier Rives de Seine (Courbevoie-Neuilly-Puteaux) se lance aussi dans la vaccination

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Une dose de vaccin pour le Covid-19 de Pfizer-BioNTech - Defense-92.fr

Après avoir démarré une première campagne de vaccination à l’Unité de Soins de Longue Durée du site de Puteaux, les 29 et 30 décembre 2020, le CHRDS a ouvert mercredi dernier, comme au CASH de Nanterre, des centres de vaccination contre la Covid-19.

Actuellement, seuls les professionnels de plus de cinquante ans ou comportant des facteurs de risque des trois sites hospitaliers (soit 315 personnes) de cette structure sont éligibles à cette campagne de vaccination ; tout comme les professionnels de santé de ville exerçant en libéral et en centre de santé (en priorité à Courbevoie, Neuilly-sur-Seine et Puteaux). Vendredi 8 janvier au soir, ce sont plus de 160 personnes qui ont ainsi pu recevoir la première dose du vaccin de Pfizer-BioNTech.

Hapik ouvre une salle d’escalade complètement fun près de l’université de Nanterre

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Hapik a ouvert sa salle de Nanterre le 18 août 2020 - Defense-92.fr

Cœur de quartier à Nanterre, ce sont des logements, des bureaux, des commerces, des restaurants mais aussi des loisirs. Construit aux abords de la gare de Nanterre-Université par le promoteur Bouygues Immobilier, ce nouveau quartier dont les travaux touchent à leur fin, accueille depuis la mi-août 2020 une salle d’escalade Hapik. Ouverte face au nouveau multiplexe CGR, cette salle propose dans vaste espace de 500 mètres carrés plus d’une trentaine de voies d’escalade ainsi qu’un parcours de style accrobranch, le tout sous une impressionnante hauteur de plafond de douze mètres.

Douzième salle Hapik à son ouverture, ce centre d’escalade s’adresse à public varié allant des enfants aux adultes, dans un esprit familial et ludique. Si la hauteur des murs, près de huit mètres peut impressionner au premier abord, cette salle Hapik est accessible aux plus petits. Les enfants sont justement les bienvenus et tout est fait pour les rendre accros à l’escalade avec la « Hapik Academy ». Pour 240 euros par an, Hapik propose aux plus jeunes de quatre à douze ans de se former avec des experts à l’escalade, tout en sécurité. Car la sécurité est le maitre mot d’Hapik. Contrairement aux salles d’escalade classiques ou bien souvent les grimpes se font librement, ici pour gravir les voies on est harnaché avec un astucieux système. « Le but c’est que les enfants découvrent pour qu’ils s’éclatent », Frederic Groshens, le directeur de la salle.

Hapik propose dans sa salle de La Défense une bonne trentaine de voies – Defense-92.fr

Mais il n’y a pas que les enfants qui peuvent venir s’amuser chez Hapik qui propose par ailleurs des « grimpe et goûters » d’anniversaire. « Il ne faut pas se fier aux décors qui font assez enfantins. La salle est aussi en accès aux adultes. Au vu de la cellule on est parti sur plus verticalité pour s’orienter un peu plus sur les jeunes et adultes », confie Frederic Groshens. La chaine s’adresse donc aussi aux adultes et vise notamment les étudiants de l’Université Paris Nanterre, les riverains sans oublier les futurs salariés des immeubles de bureaux environnants. L’organisation de séances de team building et séminaires sera ainsi possible.

Pour venir grimper pas besoin de vêtements particuliers même si une tenue décontractée est recommandée tout comme les baskets. Côté tarif c’est à partir de quatorze euros l’heure. (A cause des restrictions d’ouverture la salle d’Hapik est pour le moment accessible uniquement pour les enfants ayant souscrit à l’offre Hapik Academy).

La salle d’Hapik est ouvert aux petits comme aux grands – Defense-92.fr

Valoptim renouvelle le bail de la Société Générale dans l’immeuble Adamas

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L'immeuble Adamas le 8 juillet 2015 - Defense-92.fr

C’est une surprise. Alors que la Société Générale doit libérer toutes les surfaces qu’elle loue à La Défense pour ne conserver que celles dont elle est propriétaire (les tours Granite, Chassagne et Alicante ainsi que l’immeuble Basalte) dans le cadre de son projet de transfert de plusieurs milliers de salariés vers son nouveau campus de Val de Fontnay (94), la banque vient de renouveler son bail dans l’immeuble Adamas.

Etablie depuis le second trimestre 2011 dans l’intégralité de cet immeuble indépendant HQE de sept niveaux développant 9 336 m² et disposant de 77 places de parkings, la banque qui y abrite à ce jour une partie de son service informatique a ainsi opté pour un nouveau bail de 3/6/9 ans. Le bâtiment, achevé en mars 2010, situé le long de l’avenue Marchand dans le quartier du Faubourg de l’Arche à Courbevoie (devant la station du Tramway T2), au pied des tours Engie est l’entière propriété depuis son origine de Valoptim. L’ouvrage compte en plus de la surface de bureaux trois commerces occupés par une boulangerie et deux restaurants.

Une implantation de la Société Générale dans Adamas depuis 2011

« C’est une démarche de la Société Générale tout à fait particulière par rapport à leur logique de quitter tous les immeubles dont ils ne sont pas propriétaires à La Défense, se réjouit le PDG de Valoptim, Edouard Pellerin, fils du célèbre « bâtisseur de La Défense » Christian Pellerin. Le fait que nous soyons un bailleur privé et très réactif à leurs demandes, a contribué à la réussite de ce renouvellement ».

Cette transaction entre la Société Générale et Valoptim s’est faite sans intermédiaire.

Ce renouvellement de bail intervient quelques semaines après que la petite foncière ait entièrement loué à Nexans, Le Vinci, le second immeuble qu’elle détient dans le quartier d’affaires de La Défense.

Couvre-feu : l’hypermarché Auchan du Westfield Les 4 Temps adapte une nouvelle fois ses horaires

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L'hypermarché Auchan du Westfield Les 4 Temps adapte une nouvelle fois ses horaires face à la situation sanitaire - Defense-92.fr

Les horaires changent encore pour l’hypermarché Auchan de La Défense. Après avoir ouvert plus tôt les matins de décembre -à défaut de pouvoir ouvrir plus tard- pour les fêtes de fin d’année, l’enseigne Auchan réadapte les horaires d’ouverture de sa grande surface du Westfield Les 4 Temps en fonction du contexte sanitaire et surtout du couvre-feu à 20 heures toujours en place. Depuis le 2 janvier dernier l’hypermarché est ouvert du lundi au vendredi entre 9 heures et 20 heures, les samedis de 8h30 à 20 heures et enfin les dimanches de 9 heures à 20 heures.

Pour venir faire ses courses l’enseigne propose à ses clients de privilégier les périodes de faible affluence entre 9 heures et 10h30 et entre 14 heures et 16 heures la semaine et d’éviter les fortes affluences entre 11h30 et 14 heures et de 17 heures à 20 heures.

Coronavirus : le CASH de Nanterre ouvre un centre de vaccination

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Le CASH de Nanterre vient d’ouvrir un centre de vaccination contre le Covid-19 - Defense-92.fr

Situé à quelques encablures de La Défense, le Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers (CASH) de Nanterre a ouvert mardi dernier un centre de vaccination contre le Covid-19. « Dans un premier temps, ce centre de vaccination s’adresse aux professionnels du CASH, ainsi qu’aux 5 900 professionnels de santé de la boucle nord des Hauts-de-Seine, médicaux et paramédicaux exerçant en libéral ou dans un centre de santé, aux auxiliaires de santé et aux pompiers, de plus de cinquante ans ou présentant un facteur de vulnérabilité », indique la direction du centre hospitalier. Pour l’heure le vaccin injecté est celui de Pfizer-BioNTech.

Lancé simultanément avec celui d’Antoine-Béclère à Clamart et quelques jours avant celui du Centre Hospitalier Rives de Seine de Courbevoie, Puteaux et Neuilly, le centre de Nanterre a « vocation à s’élargir à l’ensemble de la population en fonction du calendrier édicté par le gouvernement », indique le CASH de Nanterre. Les personnes âgées de plus de 75 ans pourront ainsi être vaccinées à partir du 18 janvier prochain comme l’a indiqué le Premier ministre Jean Castex ce jeudi soir.

L’unité de vaccination du CASH mobilise actuellement six soignants pour injecter pour l’heure une trentaine de doses par jour. Mais rapidement le centre pourrait monter en puissance. « La vaccination n’est pas obligatoire mais on a énormément de demandes », confie Véronique Bortolotti, praticienne attachée au CASH.

Le CASH qui indique que l’ouverture de centre s’inscrit dans la continuité de ses initiatives prises depuis le début de la pandémie. « Cette réactivité déployée par le CASH montre, si besoin était, la nécessité d’un hôpital généraliste de proximité à Nanterre. Pourtant, il y a peu encore, cet hôpital était voué à la fermeture, un destin que seule une forte mobilisation des Nanterriens et de leurs élus a permis d’éviter », explique le CASH qui rappelle que le centre est toujours « plombé par un endettement massif de 47,5 millions d’euros et attend toujours l’allégement promis de cette dette, qui lui coûte 6 millions d’euros par an ».

Ruptures de stocks en pagaille au Marks & Spencer Food de La Défense

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L'approvisionnement alimentaire des magasins Marks & Spencer en France était très perturbé depuis plusieurs jours - Defense-92.fr

La pandémie du Coronavirus et les effets du Brexit, un cocktail qui ébranle grandement les magasins français Marks & Spencer Food dont celui de La Défense. Depuis plusieurs jours l’approvisionnent des produits alimentaires frais de l’enseigne anglaise est fortement perturbé, laissant en France des rayons désespérément vides.

« En raison de nouvelles règles sur l’import de produits entre le R.U (Royaume-Uni) et l’U-E (Union Européenne), nous sommes désolés que certains produits soient actuellement indisponibles. Nous faisons notre possible pour les faire revenir rapidement », indique l’enseigne dans son grand magasin de La Défense, dont la gestion en franchise est opérée par le groupe Relay. Les fameux sandwichs triangles sont ainsi absents des rayons tout comme les plats préparés, les viandes ou encore poissons.

« Certains de nos produits mettent un peu plus de temps à arriver en magasin mais nous travaillons avec nos partenaires, fournisseurs et agences gouvernementales et autorités locales compétentes pour améliorer rapidement cela », a confié à l’AFP Robbie Hynes, responsable communication de la marque britannique.

Les nouvelles règles sur l’exportation entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne perturbent l’approvisionnement des magasins Marks & Spencer en France – Defense-92.fr

Le commissariat de La Défense s’équipe de deux nouvelles Peugeot 5008

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Les commissariats de La Défense et Puteaux ont deux nouvelles Peugeot 5008 - Defense-92.fr

Annoncé sur Twitter en septembre dernier par Gerald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, les nouvelles Peugeot 5008 équipent progressivement depuis la fin de l’année 2020 les commissariats et gendarmeries de France. Sur les 1 263 véhicules commandés à la marque au lion, le ministère de l’Intérieur va en affecter 47 pour le département des Hauts-de-Seine dont deux pour équiper le commissariat de La Défense qui est couplé depuis l’an passé à celui de Puteaux.

Le premier de ces deux SUV essence cinq places aux nouvelles couleurs de la police a été livré il y a quelques jours au commissariat du quartier d’affaires. Le second doit arriver incessamment sous peu. Avec un parc vieillissant et souvent obsolète, l’arrivée de ces nouveaux véhicules est une bonne nouvelle pour les fonctionnaires de police. « On est très contents d’avoir ces nouvelles voitures. Ça va améliorer les conditions de travail des effectifs de La Défense et Puteaux », s’est réjouie Emilie Moreau, la commissaire des deux postes de police soulignant la grande taille des coffres de ces SUV permettant de « ranger facilement le matériel des policiers ».

Paris La Défense choisit La Lune Rousse pour son organiser l’Urban Week

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L'édition 2020 de l'Urban Week - Defense-92.fr

La culture urbaine sera une nouvelle fois à l’honneur de l’Urban Week en septembre prochain. Né en 2014 ce festival annuel qui a véritablement pris sa forme actuelle en 2017 a trouvé son nouvel organisateur. A l’issue d’un appel d’offres lancé l’été dernier Paris La Défense a retenu l’agence La Lune Rousse pour élaborer et organiser les éditions 2021, 2022 et 2023 de l’Urban Week succédant à Wild Buzz Agency qui avait chapeauté les éditions de 2019 et 2020 et l’agence Yaka qui était aux manettes de celles de 2017 et 2018.

Avec son offre chiffrée à 1,59 million d’euros, La Lune Rousse s’est donc démarquée des cinq autres propositions présentées à l’établissement public chargé d’aménager, gérer et d’animer le quartier d’affaires. L’agence parisienne spécialisée dans les événements festifs et publicitaires éphémères a réalisé une multitude de prestations notamment pour Ricola, Puget, SFR ou encore Axa et la Ville de Paris.

Pour les trois prochaines années, l’Urban Week continuera de mettre l’art et la culture urbaine à l’honneur avec des animations centrées autour du sport urbain (basket, skate…), une programmation de street-art mais aussi une offre de street-food, le tout dans un vaste village monté au pied de la Grande Arche s’étalant dans un espace de 5 000 à 7 000 mètres carrés.

Alors que l’ensemble des événements ont été annulés l’année dernière à La Défense à cause de la pandémie du Coronavirus, seule l’Urban Week avait pu se tenir. Si l’édition de 2020 avait attiré moins de personnes, elle avait tout de même réuni durant cinq jours près de 55 000 visiteurs contre 77 000 un an plus tôt.

Si le Covid-19 ne vient pas tout perturber, la prochaine édition de l’Urban Week se tiendra du mercredi 22 septembre au dimanche 26 septembre 2021. Les dates des deux autres éditions ne sont cependant pas encore connues.

Momen’Tea débarque au Westfield Les 4 Temps avec ses bubble tea

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Momen’Tea vient d'ouvrir un restaurant dans le Westfield Les 4 Temps - Defense-92.fr

Les thés aux perles fruités, plus connus sous le nom de « bubble tea » ont maintenant le droit à un restaurant dédié à La Défense. Très en vogue depuis quelques années déjà, cette boisson née à Taïwan au cours des années 80 semble avoir conquis une clientèle jeune. La petite chaine Momen’Tea née en 2015 vient d’ouvrir au sein du mall un petit restaurant.

Disposant d’une cinquantaine de places assises sur environ soixante-dix mètres carrés, ce Momen’Tea, le cinquième de l’enseigne après l’Opéra Garnier et le Forum des Halles à Paris, Reims et Lille vient se loger au niveau zéro du centre, entre le restaurant Veng Hour et la boutique de Tally Weijl.

A la carte on retrouve des bubbles tea chauds ou froids pour tous les goûts (fraise, miel, citron, ananas, kiwi, pêche,…) vendus à 4,90 euros pour le format petit et 5,90 pour le format plus grand. Mais ce n’est pas tout, quelques spécialités asiatiques sont disponibles comme des edamame, des salades de calamars ou encore d’algues sans oublier des Rice Bowl et Soba Bowl.