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lundi 5 mai 2025
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Viva l’Opéra : « Eugène Oneguine » à l’UGC des 4 Temps ce jeudi

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L'affiche Viva l'Opéra de la saison 2018 - 2019 - DR

Pour la Saint-Valentin vous allez pouvoir vous faire un opéra. La neuvième saison de Viva l’Opéra se poursuit en ce mois de février à l’UGC des 4 Temps avec la diffusion jeudi de l’opéra « Eugène Oneguine » de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Ce jeudi 14 février à 19h30 le multiplexe des 4 Temps diffusera dans la salle 16, la plus grande du complexe, cette œuvre de trois heures coupée d’un entracte de vingt minutes, filmée au palais des Arts Reina-Sofía de Valence en Espagne, dont la direction musicale a été assurée par Omer Meir Wellber et la mise en scène par Mariusz Treliński. Les décors ont été fabriqués par Boris Kudlička et les chœurs réalisés par l’orchestre et Chœurs de la Généralité valencienne.

Pour distribution les spectateurs pourront retrouver Helene Schneidermann (dans le rôle de Larina), Kristine Opolais (Tatiana),  Lena Belkina (Olga), Margarita Nekrasov (Filipéna), Artur Ruciński (Eugène Onéguine), Dmitry Korchak (Lenski) et Günther Groissbock (Prince Gremin).

Les projections sont proposées au tarif de 10 euros pour les moins de 26 ans ; 25 euros avec la carte UGC Illimité et 30 euros au plein tarif, avec toujours la possibilité de souscrire un abonnement pour cinq opéras et ballets à 130 euros en plein tarif.

Pour la suite du programme, l’UGC des 4 Temps proposera le 21 février « Le lac des cygnes » en direct depuis l’Opéra Bastille, « Othello » le 14 mars et « Jenufa » le 28 mars.

Toutes les informations sur ces offres, la programmation ou encore la réservation de places en ligne sur Vivalopera.fr

Le futur nouveau siège de Total fait craindre une saturation de la station de métro Esplanade de La Défense

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La construction de la tour The Link, le nouveau siège de Total fait craindre une saturation de la station Esplanade de La Défense sur la ligne 1 du métro - Defense-92.fr

The Link sera-t-elle la tour de trop à La Défense ? Alors que l’enquête publique du projet développé par l’assureur Groupama pour accueillir d’ici 2023 le nouveau siège de Total doit s’achever à la fin de la semaine, le futur gratte-ciel géant inquiète déjà élus et associations qui craignent à terme une saturation de la ligne 1 du métro et plus particulièrement la station Esplanade de La Défense.

Du haut de ses 244 mètres le building de 125 000 mètres carrés hébergera pas moins de 6 500 collaborateurs et prestataires de Total. Une grande partie de ses équipes, 87 % selon le dossier d’enquête publique se rendront alors quotidiennement sur leur lieu de travail en transport en commun. Et selon l’enquête qui se base d’après une enquête de 2014, les salariés actuels du quartier se répartissent pour 52 % vers la station Esplanade de La Défense, 45 % vers celle de La Défense et 3 % vers les différents arrêts de bus.

L’arrivée de tous ces nouveaux salariés fait donc craindre une asphyxie de la station Esplanade fréquentée quotidiennement par 40 000 personnes. Toujours d’après l’enquête publique, 2 046 personnes supplémentaires prendront les transports en commun à heure de pointe du matin et 1 519, le soir.

L’épais dossier parle d’une situation « contrainte » où la station est « en limite de saturation » à cause de son quai central et un trafic voyageurs « très élevé ».

Les élus Communistes de Paris s’inquiètent du projet

Une situation à venir qui a de quoi inquiéter. Lors du conseil de Paris le 6 février dernier, l’élu communiste Jean-Noël Aqua a fait part de ses réserves demandant à la municipalité d’Hidalgo d’émettre un avis défavorable dans l’avis d’enquête publique. « L’augmentation constante de la concentration immobilière tertiaire à l’ouest de Paris, précisément dans le quartier de La Défense, pose un véritable problème de déséquilibre ‘habitat-emploi’, s’alarme l’élu. La ligne 1 du métro, un très principal vecteur sur l’axe est-ouest transporte 750 000 personnes par jour […], actuellement aucun élément sur la saturation du métro et l’impact de l’immeuble The Link ne figurent dans le dossier d’enquête publique ».

Un vœu des communistes parisiens qui n’aura pas été suivi par la majorité municipale : « Je partage la préoccupation concernant la saturation du RER A et de la ligne 1 du métro qui arrivent à saturation. Il est clair que la capacité d’absorption de La Défense est limitée. Plutôt que de nous opposer au projet The Link pour lequel la ville de Paris n’aura pas un grand impact, je vous propose (message pour le groupe communistes, ndlr) d’interpeler Ile-de-France mobilités afin que les études pour le prolongement de la ligne 1 vers Val de Fontenay accélèrent, permettant de réduire l’intervalle entre deux trains de 105 à 85 secondes et de désengorger la fréquentation », lui a répondu l’adjoint au maire, Jean-Louis Missika.

Il y a tout juste un an le préfet de région, Michel Cadot avançait quant à lui dans une lettre adressée à la maire de Puteaux la saturation de la station Esplanade de La Défense. Il avait alors ajourné la demande d’agrément du projet, étape indispensable au dossier de permis de construire avant de finalement donner son feu vert en avril 2018.

La FNAUT craint aussi une saturation

La crainte d’une congestion de la station Esplanade n’inquiète pas que les élus. A la Fédération des usagers des transports en commun, la FNAUT c’est aussi l’inquiétude. « Cette station a la particularité d’avoir un seul quai central, et déjà aux heures de pointe elle est très chargée, surtout quand il y a un incident sur la ligne et que les gens doivent attendre. Aujourd’hui il y a différents projets de construction de tours, dont The Link qui serait desservie essentiellement par Esplanade de La Défense. Donc on peut imaginer qu’il y aura rapidement une saturation permanente. C’est la raison de notre inquiétude, confie Bernard Gobitz, l’un des vice-présidents de la FNAUT qui assure que son association n’est pas opposée au projet et ne déposera pas d’éventuel recours. C’est juste un signal d’alarme tiré ».

Les usagers semblent eux aussi inquiets pour l’avenir. « Ce n’est déjà pas évident en ce moment, alors avec ces nouvelles tours… », s’inquiète Vincent, un salarié du quartier. « Ça dépend des heures, lâche pour sa part Annie. Le soir c’est parfois l’horreur ». Abdel est du même avis : « Quand tout va bien ça va, par contre dès qu’il y a un problème avec le RER A c’est un véritable cauchemar car il y a un rapport des voyageurs ».

Différents projets pour décongestionner la station

Alors que faire pour éviter l’overdose de cette station ouverte en 1992 dans le cadre du prolongement de la ligne 1 vers La Grande Arche ? Pour Bernard Gobitz il y a bien une solution : « Il y a un projet de la RATP qui consiste à construire un second quai décalé ». Ce nouveau quai sera alors construit dans la continuité de l’existant. « Le quai actuel serait réservé à un sens de circulation et le nouveau à l’autre sens », explique Bernard Gobitz.

Pour tenter de trouver une solution la RATP dit avoir lancé en juin 2018 un comité co-piloté par la Région Ile-de-France, le conseil Départemental des Hauts-de-Seine, avec des membres d’Ile-de-France Mobilités, de Paris La Défense, de la DRIEA, des communes, des maîtres d’ouvrage et des transporteurs. Sans vraiment donner de détails la RATP indique reconnaitre que le sujet de la station d’Esplanade « doit faire l’objet d’une étude d’adaptation, en cours de définition, permettant de répondre à l’évolution de la demande prévue autour de la station notamment du fait de la construction de nouvelles tours dans ce secteur ».

A court terme, une solution de « lissage des horaires » des salariés du quartier a déjà été mise en place il y a quelques mois par l’établissement public Paris La Défense. Cette solution propose aux collaborateurs de grandes entreprises de La Défense partenaires de l’opération de décaler les heures d’arrivée et de départ étalant ainsi l’heure de pointe. En parallèle Paris La Défense dit travailler sur l’amélioration de son Plan vélo avec un projet de passerelle reliant la Ville de Neuilly à La Défense pour faciliter l’accessibilité en vélo depuis la capitale. Le prolongement d’Eole vers La Défense pour 2022, puis Mantes-la-Jolie en 2024 devrait permette également de régler une partie du problème de la saturation de la ligne 1 du métro et de la A du RER. A plus long terme, à partir de 2030 la ligne 15 du Grand Paris devrait compléter l’offre de transport en commun du quartier d’affaires.

Le loueur Kiloutou fait son arrivée à La Défense

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Kiloutou a ouvert en décembre dernier au 9-11, avenue Jean Moulin à Puteaux une nouvelle agence - Defense-92.fr

Avec ses dizaines de chantiers quotidiens qu’ils soient dans les tours de La Défense ou sur sa voie publique, les entreprises du BTP qui interviennent ont besoin continuellement de s’équiper en outils et divers matériaux. Et aussi étonnant que ça puisse paraitre jusqu’à présent aucun spécialiste de la location n’était présent au coeur du quartier d’affaires. Ce vide est désormais comblé.

Kiloutou, le deuxième groupe de location de matériel pour les entreprises du bâtiment et des Travaux Publics (TP) en France vient d’ouvrir en décembre dernier un nouveau point de vente au 9-11, avenue Jean Moulin, du côté de Puteaux. L’espace de vente d’un peu plus de 800 mètres carrés vient remplacer l’ancienne agence de location de voitures et camions Ada fermée il y a déjà plusieurs mois et qui avait elle-même succédé à une station-service Elf disparue au début des années 90.

Cette boutique Kiloutou qui s’adresse avant tout aux professionnels propose à la location tout un tas d’outillages allant du petit générateur aux échafaudages en passant par les scieuses. « On a beaucoup de clients des Travaux Publics et des gens du bâtiment », explique Émilie Antunes, la responsable de l’agence tout en précisant que la boutique est également ouverte aux particuliers. Outre son espace consacré à la location, Kiloutou propose à la vente de nombreux produits d’entretien, de protections ou encore d’accessoires.

Dans quelques semaines l’agence se dotera d’un showroom consacré au surfaçage de pierres et de bétons, où plusieurs produits de la marque Husqvarna seront présentés et testables.

Paris La Défense cherche un community manager pour ses réseaux sociaux

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L'établissement Paris La Défense recherche un community manager pour ses réseaux sociaux - Defense-92.fr

Paris La Défense, l’établissement public en charge de l’aménagement, la gestion et l’animation du quartier d’affaires est à la recherche d’un community manager (CM) en CDI pour ses différents réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Youtube, Instagram…). L’établissement qui a posté il y a quelques jours une annonce sur son site internet indique rechercher comme profil une personne de formation supérieure en université ou école de commerce (Bac +3 ou >), avec une expérience d’au moins cinq ans sur des postes similaires en agence ou chez un annonceur. Les candidats doivent avoir un goût prononcé pour les nouveaux médias mais aussi un sens de l’écoute, sens du contact, empathie, bonne dimension relationnelle.

Pour ce poste le community manager devra entre autres produire ou adapter des contenus de toutes natures (rédactionnel, photo, vidéo…), assurer une veille pour capter les tendances sur chaque réseau, être à l’écoute et faire un état des lieux régulier de l’e-réputation, assurer la visibilité de Paris La Défense et créer des groupes pertinents qui permettront de rendre la marque plus visible en augmentant le nombre de liens et de commentaires, modérer les contributions, animer les débats, créer des événements (jeu concours…) ou encore créer du lien entre Paris La Défense et ses communautés, en étant à la fois le porte-parole des usagers en interne et celui de la marque en externe.

Les candidats pour ce poste qui est à pourvoir immédiatement peuvent envoyer leur candidature à recrutement@parisladefense.com.

La vie des bidonvilles de Nanterre à découvrir en photos

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L'exposition est à découvrir jusqu’au 19 décembre prochain sur les grilles du parc départemental du Chemin de l'Île à Nanterre au niveau du 93 rue des Prés à Nanterre - Defense-92.fr

Apparus dans le paysage de Nanterre en 1953, les bidonvilles ont jusqu’à leur démantèlement en 1972 accueilli des milliers de travailleurs pauvres venus principalement d’Afrique du nord, et plus particulièrement d’Algérie pour reconstruire la France après la seconde guerre mondiale. Ces bidonvilles érigés par ces populations dans le secteur de la préfecture et de la rue des Prés ont accueilli jusqu’à 14 000 personnes entre 1960 et 1965.

Quelques mois après la fin de l’exposition des Archives départementales sur la « Zone B » de Nanterre, là où étaient érigés ces bidonvilles, le département propose jusqu’au 19 décembre prochain de découvrir la vie de ces lieux à travers une exposition photographique du bidonville au 93, rue des Prés à Nanterre, sur les grilles du parc départemental du Chemin de l’Île.

La grand rue du bidonville de Nanterre, vue vers la Seine – Serge Santelli

Ces photographies, inédites sont issues d’un travail réalisé au printemps 1968 par Serge Santelli, alors étudiant de 24 ans en architecture à l’école des Beaux-Arts avec sa binôme. Aujourd’hui architecte, l’homme les a offertes au département des Hauts-de-Seine pour être conservées aux Archives départementales. Sur les quelques 350 clichés en noir & blanc (24×36) pris durant cette période, dix-sept sont à contempler.

Cinquante ans après Serge Santelli revient sur son travail réalisé au moment même où se déroulaient les événements de mai 68.

Dans quel contexte ces photographies ont-elles été prises ? :

Avec une collègue je faisais un travail pour obtenir mon diplôme d’architecte. Mon directeur d’études à l’époque m’avait suggéré de travailler sur un bidonville. Et nous avions décidé de travailler sur ceux de Nanterre, rue des Prés. Nous avons consulté des documents administratifs et archives. Nous avons alors décidé de faire un relevé architectural complet des deux bidonvilles. On est allés sur place, sur le terrain, dans les maisons. A partir de la photo aérienne nous avons dessiné un plan complet des deux bidonvilles. Puis on a choisi six maisons que nous avons relevé de manière complète y compris le mobilier pour comprendre comment elles fonctionnaient.

Vue d’une impasse – Vue de la cour intérieure d’une maison – Serge Santelli

Comment avez-vous été accueillis par la population sur place ? :

Très bien, on n’a pas eu de problème. On s’est présentés comme des étudiants et non pas comme la municipalité qui voulait détruire ou faire quoi que ce soit dans les bidonvilles. On a été tout le temps bien accueillis. Le seul problème que l’on a eu c’est quand on a été interpellés par des bénévoles de l’association Tiers Monde (ATM) qui croyaient que l’on étaient de la police. On s’est expliqués avec eux puis on a pu continuer à travailler.

Quel était le but de ce travail ? :

On a essayé de comprendre comment une population qui émigre dans un pays prend possession d’un terrain pour construire elle-même son habitat. Ça c’est facile à comprendre, on récupère des matériaux, on achète plus ou moins légalement le droit d’occuper un terrain. Ce qui nous intéressait surtout ce n’était pas le côté administratif, mais l’architecture : que construisait la population comme type d’habitat lorsqu’elle faisait un bidonville. On savait que dans des bidonvilles d’Afrique du nord ou dans des pays soi-disant sous-développés, des relevés avaient déjà été faits par des architectes. Nous on voulait faire ce type d’étude sachant qu’à Nanterre la population était issue de l’immigration algérienne et qu’il y aurait peut-être une dimension culturelle dans la façon dont les maisons ont été construites.

Vue de la cour intérieure d’une maison – Serge Santelli

Qu’avez-vous alors découvert ? :

On s’est aperçus qu’il y avait une rue principale au début de laquelle il y avait des commerces. Cette rue distribuait des impasses et dans celles-là on accédait à des maisons. C’était l’une des caractéristiques des villes traditionnelles maghrébines. On a été interpellés par les similitudes avec une médina. Chaque maison avait une cour intérieure, c’est un marqueur de la tradition maghrébine. Elles avaient toutes la même typologie. D’abord on rentrait par l’impasse, puis dans une cour, puis il y avait un WC, une cuisine, un séjour et enfin la dernière pièce était la chambre des parents. Cette enfilade de pièces formait une boucle. Là aussi ça nous a interpelés car ce n’est pas une vraie maison arabe. Cette méthode nous a beaucoup intéressés. En fait cette tradition avait été adaptée.

Le coin cuisine d’une maison d’un bidonville de Nanterre – Serge Santelli

Le « Game » des Quatre Temps définitivement « Over »

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La boutique Game vient de fermer définitivement - Defense-92.fr

Cette fois-ci la partie est définitivement terminée. Comme les 156 autres boutiques françaises Game, celle des Quatre Temps a baissé son rideau de fer pour la dernière fois samedi 19 décembre 2012 en début d’après-midi après la faillite du groupe. Depuis plusieurs jours il ne restait plus grand chose dans la boutique de 180 m² : écrans éteints, consoles de démonstration à l’arrêt, rayons vides, la boutique ne proposait plus que quelques produits d’occasion et des jeux vidéos datant de quelques années.

Après avoir soldé les derniers jeux et autres « boites collector », les employés du magasin des Quatre Temps ont fermé les portes. Devant le rideau baissé les clients sont pour la plupart surpris de cette fermeture « C’est fermé définitivement ? Mais la boutique de Saint-Lazare est ouverte? » interroge une femme, à travers le rideau, l’un des employés.

C’est sur un ton amer qu’Arnaud vendeur depuis six ans dans l’entreprise et présent depuis un an et demi dans le magasin de La Défense, lui répond que « c’est fini, tous les magasins sont fermés ». « Ca me fait mal au cœur, il y a eu des erreurs stratégiques de l’entreprise, venant de tous les niveaux aussi bien du siège que des boutiques, regrette t-il. Maintenant c’est le chômage, mais je vais rechercher un travail dans la vente ».

La casse sociale s’annonce lourde puisque sur les quelques 900 employés que compte le groupe près de 70% devraient se retrouver sur le carreau. Les six salariés procéderont à l’inventaire de la boutique jusqu’au mercredi 23 janvier 2013. Après quoi il resteront à disposition de l’entreprise jusqu’à la fin du mois avant de se retrouver au chômage.

Micromania, le grand rival de Game devrait reprendre 44 points de vente sur les 156 en France. Mais cette reprise ne concernera pas le magasin de La Défense. Micromania possède déjà deux unités de vente dans le centre des Quatre Temps et une troisième dans la gare Cœur Transports.

L’autre offre de Game Cash qui souhaite reprendre 22 boutiques de Game pour agrandir son réseau ne concernera pas non plus l’enseigne de La Défense.

Free, le quatrième opérateur mobile et fournisseur d’accès à internet, serait selon certains bruits, intéressé à reprendre ce local situé à la Clairière du centre des Quatre Temps, au niveau 1 entre le H&M et le Pomme de Pain. A la direction du centre, silence radio on indique que pour l’instant l’entreprise de vente de jeux vidéos n’a pas déposé son préavis de départ. Mais si Free venait à ouvrir un point de vente dans le centre commercial il faudrait plusieurs semaines avant qu’il ouvre et il est incertain que l’opérateur reprenne le personnel de la boutique Game.

Les boutiques Micromania de La Défense pourraient disparaitre

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A La Défense Micromania Zing compte trois boutiques - Defense-92.fr

Est-ce  bientôt la fin de partie pour Micromania Zing ? Six ans après la disparition de l’enseigne Game et la fermeture de sa boutique des 4 Temps, son ancienne rivale, Micromania Zing connait désormais de grandes difficultés financières. Sa maison-mère, l’américain GameStop, est en proie à déficit abyssal de 816 millions de dollars alors qu’il recherchait désespérément un repreneur depuis juin 2018. Mais cette recherche a été vaine. Dans un communiqué publié le 29 janvier dernier, la firme américaine a annoncé mettre « un terme à ses efforts en vue de la vente de la société ».

Pour tenter de se désendetter GameStop a récemment cédé son réseau de magasins Spring Mobile pour 735 millions de dollars, une somme qui devrait lui permettre d’éponger une partie de ses dettes. Mais pas sûr que cela suffise pour sauver l’entreprise.

Pour survivre la firme pourrait être contrainte de fermer un certain nombre de ses 7 500 boutiques dans le monde dont les 430 Micromania Zing a en France. Enseigne que GameStop avait acquise en 2008. Dans le quartier de La Défense Micromania Zing compte trois points de vente : deux dans le centre commercial des 4 Temps et une boutique plus petite dans la gare de La Défense. Elles emploient toutes trois une bonne quinzaine de personnes.

Cet avenir incertain pour le spécialiste des jeux vidéo rebaptisé Micromania Zing depuis sa fusion en 2017 avec Zing Pop Culture, ne semble pas trop inquiéter ses salariés. « Je ne suis pas du tout inquiet sur le court et moyen terme », confie un vendeur de l’une des trois boutiques du quartier. « Je ne suis pas inquiet, c’est peut-être une mauvaise passe », lâche cet autre vendeur.

Car si aujourd’hui les ventes physiques de jeux vidéo diminuent face à une concurrence accrue d’Amazon et des grandes surfaces ou de la dématérialisation progressive des titres, l’enseigne Micromania Zing a depuis le rachat de Zing Pop lancé une diversification de son offre en proposant des produits issus de la pop culture comme des figurines collectors.

Game « over » pour la boutique des Quatre Temps

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La boutique Game des Quatre Temps est presque vide - Defense-92.fr

La fin de la partie est proche pour la boutique Game des Quatre Temps. En proie à de graves difficultés financières depuis plusieurs mois, l’enseigne Game qui détient un point de vente à La Défense, devrait le fermer prochainement. Aujourd’hui il ne reste plus grand chose dans cette boutique de 180 m² : écrans éteints, consoles de démonstration à l’arrêt, rayons vides, la boutique ne propose plus que quelques produits d’occasion et des jeux vidéos datant de quelques années. Voilà plus d’une semaine que la boutique n’est presque plus approvisionnée « On n’a plus aucune console ni aucune nouveauté en jeux » explique l’un des six vendeurs de la boutique, qui malgré la menace du chômage qui plane sur lui reste de bonne humeur.

En attente de la décision du tribunal de commerce, la boutique continue à survivre et à vendre les quelques produits restants. « Nous ne savons pas quand nous fermons la boutique ni même si nous allons être livrés » déclare t-il.

Si Micromania propose de reprendre 44 points de vente sur les 157 de Game en France, l’offre ne devrait pas concerner la boutique de La Défense. Micromania détient déjà deux unités dans le centre commercial des Quatre Temps et un troisième dans la gare Cœur Transports ». Pas de précision en revanche sur l’intention de Game Cash qui a indiqué être intéressé pour reprendre 22 magasins du réseau Game.

Free, qui développe actuellement un réseau de boutiques pourrait être intéressé d’après certaines rumeurs par cet emplacement situé à la Clairière des Quatre au niveau 1.

Comme pour les 500 personnes employées par Game France, les six salariés de la boutique de La Défense restent dans l’attente. Mais selon un vendeur tous les six auront probablement un point de chute pour retrouver un travail. En attendant les clients qui rentrent dans le magasin en profitent pour réaliser de bonne affaires.

Le chantier de la tour Trinity à mi-hauteur

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Le chantier de la tour Trinity le 6 novembre - Defense-92.fr

Il a bien avancé le chantier de la tour Trinity depuis la pose de sa première pierre, il y a tout juste un an. Construite entre le Cnit et la tour Areva, sur une bretelle d’accès au tunnel de La Défense (A 14), le gratte-ciel développé par la foncière Unibail-Rodamco-Westfield (URW) pour un montant d’investissement de 320 millions d’euros avance à bon rythme.

Culminant à 140 mètres avec ses 33 étages, le building dessiné par le cabinet Cro&Co Architecture offrira 49 000 mètres carrés de bureaux et services à ses futurs occupants. Confié à Vinci Construction, le chantier de la tour qui mêle structure en béton et plancher en acier en est désormais à la mi-hauteur avec la réalisation du dix-huitième étage. Le noyau construit grâce à un système de coffrage auto-grimpant atteint lui actuellement le vingt-et-unième niveau tandis que la pose des 3 660 blocs de façade réalisés et posés par Goyer, sous-traitant de Vinci, est maintenant bien entamée. Cette façade de verre se déclinera en deux types avec des panneaux à doubles peaux ventilées et des éléments extras-clairs sérigraphiés avec pour certains des brises soleil faisant écho à la façade du Cnit dont la rénovation avait été confié au même architecte que Trinity. Actuellement ce sont 390 personnes qui travaillent sur ce chantier et elles seront 700 en janvier.

Le chantier de la tour Trinity est désormais à la mi-hauteur avec la réalisation du dix-huitième étage. Le noyau atteint lui le vingt-et-unième niveau. – Defense-92.fr

S’inspirant de plusieurs innovations de la tour Majunga, le dernier grand projet d’Unibail-Rodamco-Westfield, Trinity jouira d’une multitude de services et va se différencier des autres tours du quartier par sa conception même. Habituellement placé au centre des immeubles, le noyau de Trinity est décentré, le long de la façade sud. « La circulation des ascenseurs sera visible de l’extérieur, indiqueBruno Donjon de Saint-Martin, le directeur général bureaux France chez Unibail-Rodamco-Westfield. Le parcours sera assez expérientiel pour les usagers du quotidien qui pourront voir le paysage défiler ».

Le noyau de la tour Trinity est construit avec un système de coffrage auto-grimpant – Defense-92.fr

De nombreuses innovations pour Trinity

Les autres innovations pour Trinity seront ses duplex sur les derniers étages de l’édifice. « Ça sera totalement novateur dans un immeuble de grande hauteur et ça va dans le sens de l’usage domestique de l’espace de bureaux permettant notamment des rencontres informelles », détaille Bruno Donjon de Saint-Martin. Comme pour sa grande sœur Majunga, la tour Trinity bénéficiera de loggias, à trois niveaux sur quatre et d’un accès à l’extérieur à tous les étages. Il sera aussi possible pour les futurs salariés de la tour de faire rentrer de l’air de l’extérieur avec des ouvertures étroites sur toute la hauteur de la vitre. Mais là contrairement à Majunga, où des moucharabiehs métalliques ou « ouvrants de confort » sont installés, à Trinity il sera possible à l’air frais de passer sur une largeur de main.

Les étages de la tour mêlent structure en acier et béton – Defense-92.fr

Et il n’y aura pas que les usagers de la tour qui profiteront de Trinity. Conçu par ses développeurs comme « une couture urbaine », Trinity permettra désormais une meilleure liaison de deux secteurs du quartier d’affaires. Deux commerces, dont un restaurant s’ouvriront au public.

En attendant la fin du chantier programmé au second semestre 2019, Trinity cherche ses prochains occupants. La commercialisation du bâtiment a été confiée à BNP Paribas Real Estate.

Ici sera le futur hall d’accueil de la tour Trinity – Defense-92.fr

Le tunnelier d’Eole s’appelle Virginie

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Virginie Blivet Tribet a donnée son prénom au tunnelier d'Eole - Defense-92.fr

Dans quelques semaines, au début de l’année prochaine Virginie se lancera à l’assaut du sous-sol parisien. Virginie, c’est le petit nom qui a été donné au tunnelier d’Eole par les porteurs de ce projet à 3,5 milliards d’euros. Un nom qui ne doit rien au hasard. « Le tunnelier, il est de tradition qu’il ait une marraine. La tradition c’est souvent que ça soit une personne de la direction de projet ou l’assistante du directeur du projet », explique Xavier Gruz, le directeur du projet d’Eole.

Voilà donc comment le nom de ce tunnelier est revenu à Virginie Blivet Tribet qui chapeaute le projet de prolongement d’Eole depuis bientôt dix ans. « C’est une grande fierté, c’est énorme, souffle en toute humilité, cette assistante de direction chez SNCF Réseau, l’ex-RFF. J’ai suivi le projet au lancement du débat public, au début on était deux, maintenant on est 150 au niveau de la maitrise d’ouvrage ».

Le tunnelier d’Eole a été construit par l’entreprise allemande Herrenknecht – DR

Dans les années 90, le premier tunnelier d’Eole qui avait creusé le tube entre la gare du Nord et celle de Saint-Lazare avait pris le nom de Martine. Seulement à l’époque Martine n’avait pas laissé beaucoup de bons souvenirs aux riverains puisque deux immeubles de la rue Papillon dans le IX arrondissement s’étaient notamment affaissés.

Virginie débutera son périple de six kilomètres au début de l’année prochaine

Baptisé ce mercredi, Virginie va avaler au début de l’année prochaine les six kilomètres le séparant de son point de départ le long de l’avenue Gambetta à Courbevoie, de Haussmann Saint Lazare, l’actuel terminus de la ligne E du RER qui doit être prolongé vers Nanterre La Folie via La Défense pour 2022 puis Mantes La Jolie en 2024.

Alors qu’avec le Grand Paris plusieurs tunneliers se préparent un peu partout dans la région à creuser leurs différents tunnels, celui d’Eole sera le plus important à être en activité. Ce monstre d’acier sera à pression de boue pour s’adapter aux conditions géologiques variées rencontrées le long du tracé du futur tunnel. Fabriqué en Allemagne par l’entreprise Herrenknecht, leader en la matière, sa longueur sera de 90 mètres et aura un diamètre de 11,5 mètres pour un poids d’environ 1 800 tonnes. Il sera composé à son avant d’une roue de coupe qui a pour charge de gratter les terres et d’un bouclier abritant toutes les parties techniques. Le convoi sera composé de trois remorques où seront notamment stockés au fur et à mesure les quelques 50 000 voussoirs en béton qui composeront la structure monotube du tunnel.

« Les voussoirs arriveront à Courbevoie puis ensuite à la Porte Maillot une fois que le tunnelier l’aura dépassée, commente Xavier Gruz. Ils seront fabriqués à Rennes (Îlle-et-Vilaine) puis transportés en trains jusqu’à Gennevilliers et acheminés en camions ici ».

Au premier plan se trouve la « Roue de coupe » et au second le « Bouclier » du tunnelier – Defense-92.fr

Après plusieurs mois de montage en usine le tunnelier a été démonté pour être livré par plusieurs dizaines de convois exceptionnels depuis l’été dernier sur son point de départ, le long de l’avenue Gambetta. L’exiguïté du terrain large d’à peine quelques dizaines de mètres a contraint les porteurs du projet, dont le groupement emmené par Bouygues, en charge de cette partie du projet à s’adapter à la parcelle. La machine doit donc être descendue progressivement dans le puits de départ d’ici le début de l’année prochaine.

Le tunnelier avancera d’une dizaine de mètres par jour

Évoluant entre trente et quarante mètres sous terre, Il avancera goulûment au rythme d’une dizaine de mètres par jour (voire quinze) avec comme ligne de mire la Gare Saint-Lazare en 2021. Entre temps, Virginie fera une petite pause de quelques mois à la future gare de la Porte Maillot pour se refaire une beauté. Une fois son périple achevé, Virginie reviendra en arrière et sera démonté à la Porte Maillot. « La roue de coupe sera découpée en petits morceaux car elle est plus grande que la section du tunnel », précise Xavier Gruz. Ensuite les voies et l’ensemble des équipements de la ligne pourront être posés.

L’ensemble des déblais du tunnelier ressortiront sur la commune de Courbevoie. Afin d’éviter d’encombrer les rues de la ville avec quelques 250 camions par jour, le tunnelier sera raccordé à une conduite de marinage qui permettra le transport des boues directement à l’usine de retraitement située quai Paul Doumer. Deux barges seront chargées chaque jour sur la Seine, soit 2 000 mètres cubes de déblais.

La plus petite section du tunnel sera en bitube, c’est-à-dire qu’elle sera composée de deux tunnels à voies uniques d’environ 1,5 kilomètre avec un diamètre moyen de dix mètres. Cette partie située entre le puits Gambetta et la gare de La Défense et entre ce même lieu et l’émergence du tunnel aux Groues de Nanterre est creusée en revanche selon la  méthode dite traditionnelle afin de s’adapter aux particularités liées à La Défense, telles que les fondations profondes des tours de bureaux.

Le tunnelier sera progressivement décendu au fond de ce puits d’une quarantaine de mètres de profondeur – Defense-92.fr