Fini Neuilly sur Seine, bonjour La Défense. La société Netgem, fournisseur de technologies et solutions pour la maison connectée, vient de prendre à bail environ 1 000 m2 de bureaux au sein de l’immeuble Le Colisée implanté dans le quartier du Faubourg de l’Arche. Il s’agit de la seconde transaction significative pour cet immeuble depuis le début de l’année 2015, après la location de 750 m2 par une entreprise française de premier rang.
Détenu par le groupe, Allianz l’immeuble Le Colisée dont la construction s’est achevée en mars 1998, qui n’est pas une tour (IGH) développe 25 000 m2 de bureaux. Plusieurs entreprises y sont implantées comme MSD France, Merisant, EDF, Regus, ACE Groupnt, Nvidia ou encore Black Berry.
Restent encore environ 6 000 m2 de bureaux disponibles dans le bâtiment.
Dans cette dernière transaction, la société Netgem était conseillée par Parella et Double Digit et le bailleur par BNP Paribas Real Estate.
Un peu plus de quinze jours après son ouverture, l’hôtel Melia de La Défense classé 4 étoiles reçoit ses premiers clients. « C’est un succès, les premiers clients arrivent, le remplissage est fort élevé. On apporte une fraicheur » se réjouit Jorge Roll, le directeur de Melia en France qui souhaite faire de son groupe un acteur majeur de l’hôtellerie dans le quartier. L’hôtel vise 70% de clientèle d’affaires et 30% de touristes, « l’enjeu c’est le weekend » explique Jorge Roll. Et pour attirer les touristes, il rappelle que le Melia de La Défense n’est qu’à 7 minutes des Champs Elysées par le métro. Un métro indispensable pour Jorge Roll « S’il n’y avait pas eu la station de métro, on ne serait pas venus. Avec cette station on considère que l’hôtel est à Paris ». Avec ce sixième établissement de la chaine hôtelière ouvert en France, le groupe espagnol entend bien se faire place dans le pays. « L’objectif est de sortir de l’ombre » confie Jorge Roll.
Le projet qui datait du début des années 2000 aura mis plus de dix ans à aboutir en raison du désistement du premier investisseur (AGF devenu Allianz) avec comme exploitant la chaine Meridien puis avec le renoncement en 2008 au début de la crise financière de l’investisseur immobilier américain Carlyle qui avait choisi la chaine Radisson. Ce sera finalement avec l’investisseur allemand, Union Investment Real Estate que Vinci Immobilier conclura le projet en choisissant la chaine Melia. « On a fait preuve de beaucoup de ténacité » explique Jean-Luc Guermonprez, le directeur du département hôtellerie chez Vinci Immobilier qui parle d’une opération « difficile » en rendant hommage à Claude Vasconi, l’architecte du projet décédé en 2009 avant même le démarrage des travaux en janvier 2012.
Situé sur un terrain exigu de 1 600 m2 face au bassin Takis au pied des tours First et CB 21, à quelques dizaines de mètres de la Seine cet hôtel imaginé par Claude Vasconi, bénéficie d’une identité architecturale affûtée et moderne. Conçu ex nihilo pour s’insérer durablement à ce carrefour stratégique que constitue l’entrée principale du quartier d’affaires, ses dimensions et sa forme en « lame de couteau » le distinguent des tours de bureaux, majoritairement constituées de lignes droites, de part et d’autre de l’Esplanade.
La face Sud, jouxtant le Parvis, est fluide et courbe. Véritable prisme de verre, entre vitrages clairs et parties sérigraphiées, elle contient la majorité des chambres. Les suites s’inscrivent dans une figure de proue dont l’arête, inclinée en surplomb, dynamise l’édifice pour le projeter en direction de Paris. Cette façade d’allure cristalline se dresse, entretenant un jeu de reflets et d’échanges avec le bassin Takis. La face Nord décline progressivement ses parois verticales, ses ascenseurs panoramiques, les chambres standard, pour s’achever en biseau en limite du boulevard de Neuilly. Les chambres à l’extrémité sont ainsi orientées notamment vers l’Arc de Triomphe et le Sacré Cœur. Le couloir de desserte des chambres offre une ouverture visuelle à son extrémité Est, marquée par une faille, césure architecturale permettant de bénéficier de la lumière naturelle dans toutes les circulations. Cette façade en recul par rapport au boulevard urbain dégage un parvis bas, dédié à l’accueil des clients véhiculés et des groupes.
L’hôtel Melia propose 369 chambres d’environ 32 m2, dont 29 suites réparties sur 17 niveaux, le bâtiment faisant lui 25 niveaux (dont 5 en-dessous de l’Esplanade). La décoration de l’établissement a été confiée à l’architecte d’intérieur Jean-Philippe Nuel. Les chambres offrent une palette chromatique en cohérence avec l’hôtel autour des couleurs ivoire, blanc et gris, ponctuées de rouge.
Au rez-de-chaussée de l’hôtel prend place le lobby et le bar « The Place » qui se déploie dans la longueur, parallèlement à la façade vitrée. Au premier étage, le restaurant « Le Miroir », face au bassin Takis, est ouvert sur les façades Sud et Nord. Il bénéficie d’un apport très généreux en lumière naturelle. Des miroirs profitent de cette luminosité pour affiner encore cette thématique générale de lumière et de reflets conférant une identité spécifique à l’hôtel. Une iconographie exprimant des vues aériennes de Paris illustre souligne ce positionnement unique à la pointe de La Défense. Au dernier étage, le bar « Skyline » constitue la véritable attraction de l’établissement en offrant une vue panoramique sur Paris. Ce type d’aménagement présent dans les grandes métropoles internationales n’existait pas à La Défense et est très peu présent à Paris. Egalement au dernier niveau de l’établissement, on retrouve l’espace fitness et son salon de massage. Et pour manger dans l’un des deux restaurants ou prendre un verre au sommet, pas besoin d’être un client de l’hôtel.
Pour grimper dans les chambres ou au Skybar, quatre ascenseurs panoramiques longeant la façade offrent une vue sur la ville de Courbevoie.
La collaboration entre Vinci Immobilier et le groupe Melia n’est pas finie. Les deux entreprises souhaitent ouvrir fin 2017 un nouvel hôtel de 365 chambres aux abords de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle.
Pour faire tourner l’établissement, sous la direction d’Emmanuel Traore un peu plus d’une centaine de personnes ont été recrutées. Le nombre d’employés du Melia devrait passer à environ 150.
La réception du Melia de La Défense – DR
La réception du Melia de La Défense – DR
Le restaurant « Le Miroir » au Melia de La Défense – DR
L'animation pour Carte Noire sur la place de La Défense en mars 2015 - Défense-92.fr
Un petit voyage vertigineux de quelques minutes à New York et hop, de retour à La Défense. Pendant trois jours, du jeudi 5 au samedi 7 mars, la marque de café Carte Noire propose aux passants du quartier un petit détour par la grande pomme en prenant de la hauteur. Pour accompagner le lancement de sa nouvelle gamme de dosettes souples « Altitudes » pour les machines à café, Carte Noire a confié à l’agence Mad&Woman une opération publicitaire inédite sur la place de La Défense.
Mise en oeuvre par l’agence Quadriplay, l’animation publicitaire propose à tous les courageux de gravir une structure métallique de 5,5 mètres de hauteur, puis de parcourir une passerelle transparente avec sous leurs pieds des buildings de Manhattan. Pour donner cette illusion, un grand écran d’une cinquantaine de mètres carrés a été installé sous la passerelle.
Une fois ramenés sur la terre ferme (et à La Défense), Carte Noire récompense ses voyageurs pour les remettre de leurs émotions en leur offrant une dégustation de ses produits.
Ce « stunt » constitue le décor du prochain film viral de Carte Noire sur internet, lancé le 23 mars prochain. Les participants et la foule seront les acteurs d’une vidéo qui va rendre compte de l’opération publicitaire.
L’expérience va se prolonger sur le digital, afin d’engager le plus grand nombre de participants. Les internautes seront invités à participer à un défi lancé sur Facebook, le « Selfreeze ». A travers une appli, ils devront prendre un selfie qui rend compte d’une impression d’altitude pour tenter de gagner des cadeaux toujours en lien avec l’altitude (baptêmes en hélicoptère, GoPros, sauts en parachute ou ULM).
Un panneau "Mupi" sur le boulevard circulaire - Défense-92.fr
Après les campagnes pour Castorama et les 4 Temps, c’est le réseau social français professionnel de recrutement, Viadeo qui a choisi le support « Giant Mupi » pour sa communication dans le quartier d’affaires. Ce réseau, commercialisé par JCDecaux depuis septembre 2014, est constitué de dix panneaux de 8m2, composés d’une toile rétro éclairée. Viadeo s’affichera à La Défense durant tout le mois de mars.
Ces dix panneaux sont implantés à la fois sur la dalle de La Défense (trois panneaux) mais aussi et surtout sur le boulevard circulaire (sept panneaux). Le réseau de toiles Mupi fait partie du dispositif de supports publicitaires installé par l’afficheur français JCDecaux dans le quartier de La Défense qui en détient la concession pour Defacto, l’établissement de gestion du quartier.
L’hôtel Melia de La Défense qui a ouvert le lundi 16 février dernier poursuit son recrutement. La ville de Courbevoie organise avec les Pôle Emploi de Courbevoie et de Puteaux une session de recrutement le jeudi 5 mars 9h à 17h30 au 31 avenue Marceau à Courbevoie. Seize postes sont à pourvoir dans les domaines de la réception, la maintenance ou le service.
La chaine espagnole cherche à recruter cinq serveurs, avec un bon niveau d’anglais et trois techniciens polyvalents. Pour ces postes les candidats peuvent déposer leur candidature à ape.92053@pole-emploi.fr avec comme objet « Melia + le nom du poste ».
Le Melia de La Défense cherche également des candidats pour pourvoir deux postes de maîtres d’hôtel et deux assistants de maîtres d’hôtel qui ont un bon niveau en anglais, mais aussi deux cuisiniers ainsi que deux plongeurs. Pour les postes, les postulants peuvent envoyer un mail à ape.92210@pole-emploi.fr avec en objet « Melia + le nom du poste ».
Pour postuler il vous est conseillé d’envoyer votre candidature par mail pour le poste choisi et de vous présenter à la session avec un CV.
Courant juillet de nouveaux ascenseurs dont la construction vient de débuter offriront une liaison entre le boulevard circulaire et la passerelle des Reflets - Défense-92.fr
Les travaux de construction d’ascenseurs se multiplient à La Défense. Points noirs du quartier : les différences de hauteurs entre le sol et la dalle peuvent s’avérer plus que compliquées, voire périlleuses pour les PMR, les personnes avec poussettes ou avec des bagages. Les ascenseurs existants en sous nombre et souvent en panne ont du mal à satisfaire les flux.
Depuis quelques mois l’Epadesa et Defacto, les deux établissements de La Défense lancent des travaux de création d’ascenseurs. Après la mise en service l’année dernière d’un nouvel équipement -offrant une liaison entre la rue Delarivière-Lefoullon et la place de la Pyramide- lié au projet de la tour Majunga, l’Epadesa, l’aménageur du quartier lance la construction de deux nouveaux ascenseurs pour permettre une liaison entre le boulevard circulaire et la passerelle des Reflets, au pied de l’immeuble Monge.
Réalisés par Eurovia et Sogea TPI, ces travaux qui viennent tout juste de débuter s’achèveront en juillet 2015. Le chantier entrainera (encore) une neutralisation du trottoir de droite (dans le sens de la circulation). Une déviation est mise en place pour les piétons.
Dans un même temps l’Epadesa continue les travaux de deux autres ascenseurs au pied des tours D2 et Manhattan, qui eux feront le lien avec la passerelle de l’Iris. Dans le quartier Boieldieu, Defacto a quant à lui lancé, fin février les travaux de construction de deux ascenseurs et d’un nouvel escalier pour une liaison avec la rue Jean Moulin.
Le parc Diderot, conçu par le paysagiste Alain Provost, ouvert en 1992 d’une surface d’un hectare situé sur le territoire de Courbevoie va être rénové pendant 18 mois par Defacto, l’établissement de gestion et d’animation de La Défense.
Jusqu’au printemps 2016, il restera inaccessible. Si le parc ne va pas significativement changer à sa réouverture, l’établissement va tout de même mener d’importants travaux avec la remise en état des espaces verts, la rénovation des équipements notamment les aires de jeux, le terrain de sport, et surtout la rénovation de la cascade, monument à part entière du parc qui la traverse. Un nouvel éclairage avec la mise en lumière de la cascade monumentale et l’installation de caméras de surveillance viendront s’ajouter aux travaux.
Ces travaux vont entrainer jusqu’à la réouverture du parc Diderot des modifications des cheminements. L’allée Sainte Odile sera entièrement fermée au public; l’entrée actuelle de la cité scolaire sera maintenue, mais accessible uniquement depuis la rue de Strasbourg, l’entrée de l’école André Malraux sera elle déplacée sur l’allée reliant la rue Louis Blanc et l’allée Sainte-Odile.
La maitrise d’œuvre sera opérée par Après la Pluie, le cabinet Merlin, Phytoconseil et François Magos. Deka assurera le bureau de contrôle.
Le projet de rénovation du parc Diderot – DR / Defacto
Les voyants sont presque au vert pour la tour Phare. Les opposants au projet qui avaient attaqué la validité du permis de construire de la tour Phare devant le tribunal administratif de Cergy puis devant la Cour Administrative d’Appel de Versailles qui les a déboutés, ont annoncé qu’ils ne se pourvoiraient pas en cassation devant le Conseil d’Etat.
Le projet de la tour Phare qui développe 147 000 m2 répartis sur 70 étages pour une hauteur avoisinant les 286 mètres (imaginée par l’architecte américain Morphosis à la suite d’un concours international en 2006 mené par l’Epadesa, alors Epad) avait obtenu son permis de construire le 6 juillet 2010. Ce dernier avait été attaqué par l’association « Village », l’opposition de Puteaux et Courbevoie représentée notamment par Jean-André Lasserre (élu PS à Courbevoie et au Conseil Général des Hauts-de-Seine), Nadine Jeanne (PS à Puteaux) et Joëlle Paris (élue EELV à Courbevoie) et la MASCF propriétaire de l’immeuble Triangle de l’Arche par sa SCI Horbouts I et II. Après un rejet de leur requête par le Tribunal administratif de Cergy en mai 2012, les trois opposants à la tour Phare avaient fait appel de la décision. Deux ans après, en décembre 2014, la sixième chambre de la Cour Administrative d’Appel de Versailles avait dans son arrêt rejeté les arguments des plaignants. Ils avaient alors deux mois pour se pourvoir ou non en cassation, chose qu’aucun ne fera.
Si Unibail-Rodamco qui mène ce projet en a fini avec la justice, tout n’est pas pour le moins réglé et pour cause. Le groupe du CAC 40 devra régler le problème de la passerelle provisoire. Fin décembre 2011 Jacques Kossowski, le maire de Courbevoie avait, dans un courrier, renvoyé dans les cordes Unibail-Rodamco en lui demandant de revoir sa copie concernant le projet de passerelle suspendue équipée d’escalators et d’ascenseurs pour créer une passerelle provisoire de plain-pied. Sans cet accord avec la mairie de Courbevoie, Unibail-Rodamco ne pourra lancer les travaux. En effet si la tour Phare est implantée sur le territoire de Puteaux, l’actuelle passerelle de plain-pied construite en 2007 après plusieurs années de retard, reliant La Défense au Faubourg de l’Arche en enjambant le boulevard circulaire, devra être détruite durant les travaux de la tour. Afin de ne pas manquer aux quelques 30 000 personnes qui l’empruntent chaque jour, un équipement provisoire devra obligatoirement être mis en place. Installée sur les deux communes : Puteaux et Courbevoie, cette passerelle provisoire nécessite l’accord du maire de Courbevoie et Puteaux. Et quatre ans après le maire de Courbevoie n’en démord pas, pire il ne veut même plus entendre parler d’une passerelle provisoire, même de plain-pied. « Je suis contre cette tour, je veux que l’on conserve la passerelle actuelle » nous confie Jacques Kossowski qui affirme ne pas mener cette opposition à des fins électoralistes « Je ne me représenterai pas aux prochaines municipales ni aux législatives ».
Et l’élu n’est pas le seul à voir Phare d’un mauvais oeil. Son homologue Patrick Jarry, le président de l’Epadesa et maire de Nanterre n’avait pas caché son opposition au projet en nous déclarant lors du Simi en décembre dernier « Il n’y a pas de place pour un tel monstre ».
Le permis du projet reste valable deux ans et pourra être prolongé une seule fois pour un an. Il reste donc trois ans au groupe immobilier pour régler ses déboires, reprendre ses études, lancer les marchés et surtout prendre la décision de construire ou non ce mastodonte.
Le marché immobilier d’entreprise a repris des couleurs à La Défense. L’année 2014 fut bien meilleure que 2013 qui, elle, avait été catastrophique. L’année dernière aura battu des records, avec le nombre de mètres carrés placés. Au total ce sont quelques 250 000 m² qui ont été loués au cours de l’année dernière avec comme transaction notable KPMG qui a pris 40 500 m² dans la tour Eqho, Thales 10 200 m² dans la tour Carpe Diem, Sopra 8 800 m² dans la tour Manhattan, NYSEE Euronext 10 000 m² dans l’immeuble Praetorium, Dalkia 8 300 m² dans la tour Europe, AXA IM 27 000 m² dans Majunga ou encore Tarkett 6 000 m² dans la tour Initial.
Le taux de vacance dans le quartier qui avait explosé en 2013 en raison des livraisons des tours Carpe Diem et Eqho, s’est établi selon la dernière étude DTZ en cette fin 2014 à 12,5 % avec une baisse lors du dernier trimestre 2014. Au troisième trimestre 2014 il avait battu le triste record de 13,2 %. Le taux de vacance de La Défense figure cependant parmi l’un des plus élevés en Ile-de-France après celui du Croissant Ouest à 12,8 %.
Le taux de vacance de La Défense – DTZ
Mais cette reprise s’explique surtout par un réajustement de la valeur des loyers et de fortes mesures d’accompagnement (prise en charge par le propriétaire de l’installation, loyer réduit les premiers mois,…) de l’ordre d’environ 25%. Le loyer prime à La Défense a subi une légère correction pour s’établir à 540 €/m2/an (valeur faciale) fin décembre 2014 contre 560 €/m2/an un an plus tôt. Les valeurs locatives moyenne de première et seconde main ont toutes deux progressé de 13% en un an pour s’établir respectivement à 475 €/m2/an et 450 €/m2/an. Cette tendance s’explique par la concrétisation de plusieurs prises à bail sur des surfaces neuves et rénovées.
Evolution des valeurs locatives à La Défense – DTZ
Les entreprises continuent de bouder les immeubles anciens, qui représentent la moitié des surfaces et l’essentiel des disponibilités à La Défense se composent de grandes surfaces soit 83% du stock global, selon DTZ. « Beaucoup de ces immeubles de seconde main sont encore jugés trop obsolètes par les entreprises » estime DTZ dans son étude.
Lors du Simi, qui s’est tenu en décembre dernier, La Défense était l’un des sujets de conversations des participants. « La fenêtre est à La Défense: s’il y a de gros projets de regroupement pour les entreprises qui veulent plus de 30 000 m², c’est le seul endroit possible » nous confiait alors Loïc Cuvelier le directeur du département bureaux Ile-de-France Ouest chez BNP Paribas Real Estate qui parlait d’un « excellent bilan » pour 2014.
Alors que l’année 2014 a été rythmée par la livraison des tours Majunga d’Unibail-Rodamco avec ses 63 700 m² et D2 de Sogeprom qui développe 48 700 m², l’offre neuve devrait marquer une pause en 2015 et 2016. D’ici là aucune nouvelle surface ne sera livrée dans le quartier permettant ainsi l’écoulement des 400 000 m² qui étaient disponibles à la fin 2014.
Demande placée et offre immédiate de bureaux à La Défense, en milliers de m2 – DTZ
Si pour certains spécialistes de l’immobilier cette année sera moins bonne que la précédente, Jacques Bagge directeur du développement chez JLL reste optimiste. Pour celui qui dès le début 2014 avait parié sur plus de 200 000 m² commercialisés à La Défense, l’année 2015 devrait selon ses prévisions être tout aussi bonne. Si ces prévisions s’avèrent vraies le taux de vacance pourrait ainsi revenir à un niveau raisonnable aux alentours de 8%.
Pour son nouveau siège, Sogeprom, filiale de la Société-Générale a choisi l’immeuble Ampère. Mais le promoteur ne va pas se contenter de poser de nouvelles moquettes et cloisons. Sogeprom a profité du SIMI qui se déroule au Palais des Congrès à Paris du 3 au 5 décembre 2014 pour lever le voile sur son nouveau projet E+. L’entreprise, propriétaire de l’immeuble Ampère, construit au milieu des années 80 en bordure du circulaire sur le territoire de Courbevoie, va restructurer de fond en comble l’ouvrage de 15 233 m² qui passera à 14 891 m² après les travaux.
Pour ce projet confié à l’atelier a.2.3.4, l’architecte Jean Mas a imaginé un nouveau bâtiment à partir de l’actuel. La façade va être entièrement démontée pour être remplacée par une enveloppe plus vitrée laissant mieux passer la lumière naturelle. Comme pour la tour Majunga, les utilisateurs du bâtiment pourront ouvrir des ouvrants en forme de meurtrières pour laisser passer de l’air frais, évitant ainsi l’usage intensif de la climatisation. L’architecte a également repris l’idée d’installer des loggias à chacun des neuf niveaux du bâtiment en y insérant de la végétalisation. Sur le toit terrasse le promoteur installera un arbre « éolienne » permettant de fournir de l’énergie à l’immeuble. Les utilisateurs pourront en outre commander avec leur smartphone ou tablette, la lumière, les stores ou la climatisation de leurs bureaux.
L’entreprise qui vise les certifications HQE, BREEAM et BBC Effinergie souhaite en appliquer les normes systématiquement à tous ses nouveaux projets.
L’entrée actuelle de Ampère, petite et peu visible donnant sur une placette commune avec l’immeuble City Défense, construit à la même époque par le même architecte dans le même style -qui étant détenu par un autre propriétaire, ne sera pas rénové- va disparaître. Les utilisateurs et visiteurs de E+ feront désormais leur entrée directement par la rue Henri Régnault.
Sogeprom qui souhaite faire de E+ une vitrine de bâtiment « écologique » s’y installera à l’issue des travaux, fin 2016. Sogeprom quittera alors l’immeuble Ile-de-France pour installer les collaborateurs de son siège sur 3 500 m² dans E+. Ils seront rejoints sur 7 000 m² par ceux de la direction des affaires immobilières de la Société-Générale, actuellement implantée dans l’immeuble des Miroirs. La surface restante est mise en location. Cependant Sogeprom n’est pas voué à rester propriétaire de l’immeuble de bureaux qui sera cédé à la fin du chantier.
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