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vendredi 29 mars 2024
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Le marché immobilier de La Défense n’a pas été si mauvais que ça en 2021

Le marché immobilier des bureaux de La Défense termine l’année 2021 sur un volume de 205 000 mètres carrés commercialisés.

La pandémie du Coronavirus n’a finalement pas tué La Défense. Le marché immobilier des bureaux du plus grand quartier d’affaires d’Europe a terminé l’année 2021 sur un volume de 205 000 mètres carrés commercialisés, un niveau d’activité, qui dépasse « seulement » d’une courte tête (3 %) 2020. Un score, le meilleur depuis 2017, dont le quartier d’affaires peut être fier en ces temps de pandémie où de nombreuses entreprises diminuent leurs surfaces de bureaux.

Au cours des douze mois de l’année dernière onze signatures de plus de 5 000 mètres carrés ont été enregistrées avec notamment Swiss Life dans l’immeuble Bellini (19 000 mètres carrés), Wordline dans la tour Voltaire (13 700 mètres carrés) ou encore OMNES Éducation dans Cœur Défense (13 100 mètres carrés).

Cushman & Wakefield

« Après plusieurs trimestres sans direction affirmée, le regain de l’activité transactionnelle a recalibré plus nettement les valeurs locatives. Le loyer moyen de première main se positionne à 520 euros/mètres carrés (contre 480 euros/mètres carrés en moyenne en 2020), une ascension poussée par plusieurs transactions intervenues dans des tours neuves combinant localisation, modularité des surfaces et offre servicielle, indique Cushman & Wakefield dans sa dernière étude. Le loyer prime s’est vu quant à lui repositionné à 560 euros/mètres carrés, un niveau peut être transitoire si les velléités haussières se confirment pour les bureaux les plus qualitatifs de La Défense (une signature à 600 euros/mètres carrés). A contrario, le tassement est de mise pour le loyer de seconde main qui redescend à 440 euros/mètres carrés (460 euros/mètres carrés en 2020) après trois ans de hausse successive ».

Cushman & Wakefield

Si le marché de La Défense se porte plutôt bien l’offre disponible immédiatement reste encore très importante : plus 480 000 mètres carrés au 31 décembre 2021. La tour Landscape cherche toujours à trouver des occupants pour ses plus de 63 000 mètres carrés, tout comme Canopy et ses 36 000 mètres carrés ou encore Alto et ses 31 000 mètres et les 17 300 mètres carrés restant de la tour Trinity.

Forcément cette offre entre bâtiment neuf, rénové ou plus ancien fait bondir le taux de vacance du quartier qui s’est établi à 13,6 % à la toute fin 2021. « Un niveau supérieur à son plus-haut de 2013-2014 (un peu plus de 13 %), mais qui était promis à un chiffre bien plus élevé sans le regain transactionnel de cette année », note Cushman & Wakefield.

Cushman & Wakefield

Ce taux ne devrait pas baisser avant un bon moment. « Au présent rythme d’activité, et compte tenu du volume de l’offre attendu à six mois (près de 200 000 mètres carrés), ce taux de vacance pourrait tangenter les 15 % à moyen terme. L’aplanissement de cet indicateur est donc bien là, mais son inversion reste plus lointaine », estime Cushman & Wakefield. Car au cours de cette année 2022 de nouveaux programmes vont venir s’ajouter à la liste des immeubles à la recherche de locataires. Il y aura la tour Hekla et ses 75 700 mètres carrés, la tour nouvelle Aurore développant 37 000 mètres carrés mais aussi l’immeuble Watt, issu d’une rénovation des 10 300 mètres carrés. Le rythme ira decrescendo à partir de 2023 avec Altiplano (52 500 mètres carrés), tandis que les autres développements (110 000 mètres carrés) devront vraisemblablement atteindre un niveau de pré-commercialisation justifiant leur mise en chantier.

Cushman & Wakefield
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