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mercredi 24 avril 2024
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« Une autre Ambition pour Courbevoie » conteste la hauteur des tours Hermitage

Le projet Hermitage qui prévoit notamment la construction de deux tours jumelles de 323 mètres de hauteur pourraient subir la limite de hauteur fixée à 304 mètres NGF (Nivèlement Général de France) imposée par le plan de servitudes aéronautiques. Cette contrainte est l’une des trois auxquelles sont soumis les projets de tours; les deux autres imposent le respect du PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la ville où se situe le projet et la prise en compte des contraintes techniques du projet autour de la dalle. Emin Iskenderov explique au Parisien, dans l’édition du vendredi 7 janvier 2011: « Nous ne sommes pas touchés par le plan de servitudes aéronautiques, la limite passe juste derrière notre emprise foncière ». La tour Phare qui s’élèvera à 300 mètres, soit 287 mètres au-dessus de la dalle, mais à 349 mètres NGF avait reçu un avis favorable de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile). La DGAC précisait alors: « Le projet porte sur la construction d’un immeuble culminant à 349 mètres NGF. Au regard de sa position et de sa hauteur, cet édifice se situerait en limite des servitudes aéronautiques, mais resterait compatible avec le plan réglementaire PSA ». Cette autorisation pour la tour Phare, donnera t-elle le feu vert à d’autres projets à La Défense dont celui d’Hermitage ?. Interrogée par Le Parisien, la DGAC explique qu’elle n’a pas à se prononcer pour l’heure sur le projet Hermitage. Mais l’avis favorable pour la tour Phare signé en juin 2010, par Patrick Gandil le directeur de la DGAC émettait cependant une réserve: « S’il doit être possible de poursuive l’utilisation de l’actuel dispositif aérien, malgré l’érection de la tour Phare, compte tenu du caractère isolé de cette tour, tel ne serait plus le cas si plusieurs édifices de hauteur supérieure à 304 mètres NGF venaient à être édifiés dans la zone de La Défense » r propos de Patrick Gandil rapportés dans le journal du Parisien. Pour Patrick Gandil cependant « une concentration de tours, rendrait inévitable une diminution significative de la capacité des aéroports de Roissy Charles de Gaulle et du Bourget ». La hauteur définitive des tours Hermitage reste aujourd’hui suspendue à la décision de la DGAC.

En plus de la hauteur contestée, le groupe d’opposition « Une autre ambition pour Courbevoie » conteste le texte voté par le conseil d’administration (alors EPAD) le 15 juillet 2010 approuvant un protocole intentionnel signé le 19 juin 2011, en Russie par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, présidente de l’EPADESA (ex EPAD), Philippe Chaix, directeur de l’EPADESA et par Emin Iskenderov, président d’Hermitage en présence de Nicolas Sarkozy et de Dmitri Medvedev. Pour le groupe d’opposition, cette signature ne pouvait se faire sans l’accord du conseil d’administration. Mais il estime également que ce protocole pourrait exposer la ville de Courbevoie à des risques financiés. En effet si le projet ne peut aboutir pour des raisons administratives, Hermitage pourrait se retourner contre la commune pour réclamer une indemnisation. La groupe d’opposition a donc déposé un recours contentieux auprès du tribunal administratif de Cergy-Pontoise.

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