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jeudi 25 avril 2024
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A La Défense, 10 % des surfaces neuves ou restructurées seront désormais réalisées en bois biosourcé

L’établissement public Paris La Défense a signé avec Fibois Île-de-France le « PACTE Bois-Biosourcés ».

Du bois pour remplacer l’acier et le béton. L’établissement public Paris La Défense en charge de l’aménagement et la gestion du quartier d’affaires a signé avec Fibois Île-de-France le « PACTE Bois-Biosourcés ». Cette charte d’engagement prévoit l’utilisation du bois biosourcé pour 10 % des surfaces neuves ou restructurées dans le quartier, dont 30 % de bois français. « Le Pacte Bois-Biosourcés a pour objectif de massifier l’utilisation du bois dans la construction », indique l’établissement.

« 30 % des émissions de gaz à effet de serre du quartier sont générés par les travaux de construction. Le recours à des matériaux biosourcés est essentiel pour atteindre notre objectif de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. En signant ce Pacte, Paris La Défense prend un nouvel engagement concret en matière de lutte contre le dérèglement climatique », confie Georges Siffredi, le président de Paris La Défense et du département des Hauts-de-Seine.

Dans le plus grand quartier d’affaires d’Europe, l’usage du bois servant aux constructions neuves pour des immeubles de bureaux reste encore minoritaire. Seuls trois campus utilisent ce matériau, celui de Technip Énergies, le futur siège d’Engie et l’ensemble Arboretum. Mais à ce jour aucun gratte-ciel de La Défense n’a encore intégré dans sa structure ce matériau bas carbone.

« Grâce à L’Observatoire francilien de la construction bois 2021 nous avons constaté une hausse de 3,9 % de la surface de planchers construite en bois en Île-de-France entre 2020 et 2021. La part de marché de la construction bois, en surface de plancher totale, livrée en 2021 (construction neuve, extensions-surélévations, et hors projets rénovation) représentait quand à elle 7 % du marché francilien », précise Fibois Île-de-France qui fédère désormais quarante-neuf structures du monde de l’aménagement et de l’immobilier (quatorze aménageurs, vingt-deux promoteurs, cinq bailleurs sociaux et huit collectivités).

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