Patatras. Bouygues Construction ne bâtira finalement pas la tour Saint-Gobain à La Défense. Le groupe de construction a indiqué ce jeudi 7 janvier que l’assureur italien Generali avait mis fin à leur contrat de partenariat concernant la construction de cette tour qui doit au début 2019 accueillir le siège de Saint-Gobain.
L’information qui avait été dévoilée par Le Figaro a été confirmée par le géant français du BTP. « Generali a en effet décidé de mettre fin à ce partenariat », a déclaré à l’AFP un porte-parole de Bouygues Construction qui précise que le projet « n’a jamais été enregistré dans le carnet de commandes » de l’entreprise.
Les deux entreprises Generali et Bouygues avaient signé un contrat de partenariat pour la construction de cette tour devant développer 45 000 m². L’assureur et investisseur du futur immeuble, « avait demandé au constructeur de garantir un prix alors que les études déterminant notamment les matériaux à utiliser étaient en cours », selon Le Figaro qui explique que « au fil des études, Bouygues a gonflé la note ».
Pour réaliser cette tour de 178 mètres de haut répartis sur 39 étages qui est estimée à 150 millions d’euros, Generali a demandé à Eiffage et Vinci Construction, qui avaient participé au premier appel d’offres, de remettre une nouvelle offre d’ici le 15 janvier. Situé dans le quartier de l’Iris en remplacement de l’immeuble du même nom, le chantier de la tour Saint-Gobain est initialement programmé pour débuter en avril 2016.
Imaginé par le cabinet d’architecte Valode & Pistre, le gratte-ciel qui doit devenir la vitrine du savoir faire de Saint-Gobain vise les certifications NF BT HQE avec le passeport « bâtiment durable » au niveau « exceptionnel », le LEED CS au niveau « Partinium » et le BRERAM au niveau « Outstanding ».
