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mercredi 18 juin 2025
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Avec le « Ask and Collect » Auchan s’est adapté à l’interdiction de vendre des produits « non essentiels »

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Auchan propose désormais un service d’« Ask and Collect » pour contrer l’interdiction de vente des produits « non essentiels » - Defense-92.fr

Acheter des jouets, des vêtements, des livres ou encore de l’art de la table à l’hypermarché Auchan de La Défense n’est pas une mission impossible. Interdites de vendre des produits jugés « non essentiels » au nom de l’équité avec les petits commerçants et les autres enseignes fermées, les grandes surfaces semblent avoir trouvé la parade.

L’hypermarché Auchan du Westfield Les 4 Temps qui propose à ses clients le « Click and Collect » – une solution encouragée par le gouvernement-, c’est-à-dire la possibilité de commander ces produits prohibés sur le site internet de l’enseigne avant de pouvoir les retirer en magasin, a une autre solution pour vous. Il s’agit du « Ask and Collect » (« Demander et Collecter »). Et là c’est subtil. Au lieu de passer sa commande sur internet, le client peut désormais s’approcher d’un vendeur et la passer directement en magasin via internet avant de la retirer presque immédiatement. Tout ou presque (Livres, DVD, CD, jouets, jeux, vêtements, bijoux,…) est ainsi disponible en quelques minutes.

Une dérive dans laquelle se sont engouffrées presque toutes les enseignes et qui ne plait visiblement pas au gouvernement. « Il ne faut pas confondre le Click and Collect et le Ask and Collect », s’est agacé, un proche du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, au Parisien. Selon le quotidien de nombreux représentants de commerçants ont ainsi été contactés par le ministère de l’Économie pour un rappel à l’ordre afin que le Ask and Collect « cesse immédiatement ».

Sous fond de polémique Olivier Klein est élu président du conseil de surveillance de la SGP

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Olivier Klein a été élu président du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris - Defense-92.fr

Une élection et une polémique. Olivier Klein (PS), maire de Clichy-sous-Bois (93) a été élu président du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris (SGP), cet établissement chargé de construire le métro du Grand Paris Express qui passera d’ici à 2030 avec la ligne 15.

Mais cette élection est mal passée auprès des présidents des différents départements concernés par le projet du Grand Paris Express. « À l’occasion de l’élection du nouveau président du conseil de surveillance de la SGP cet automne, le gouvernement semblait disposé à ce que, pour la première fois, un président de département soit élu à sa tête », expliquent dans un communiqué commun les présidents des Yvelines, du Val d’Oise, du Val de Marne, de Seine-et-Marne, de la Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine.

Pour ces sept présidents les départements « sont indispensables à la réussite de cette entreprise en aidant à surmonter les nombreuses difficultés inhérentes à ce chantier, pour porter une véritable ambition d’aménagement autour des gares et enfin pour conduire un dialogue avec chacune des parties prenantes, collectivités comme étatiques ».

La grande majorité des départements s’était rassemblée autour de la candidature de François Durovray, président du département de l’Essonne, « très bon connaisseur des questions de mobilités ».

« Mais, au dernier moment, le gouvernement a une nouvelle fois, considéré que ce dossier était sa seule affaire et a imposé un candidat qu’il avait lui-même choisi et dont l’élection était assurée, puisque ses représentants sont majoritaires dans cette instance », s’agacent les présidents qui ont refusé de prendre part au vote.

Une polémique qu’espère bien faire disparaitre le nouveau président de la SGP. « J’aborde cette présidence dans un esprit de dialogue et de travail avec toutes les collectivités locales, notamment les départements. Nous devons trouver ensemble les voies et les moyens d’être utiles à ce projet attendu par les habitants de nos territoires », s’est-il exprimé dans un communiqué.

Parallèlement à cette élection Marc Papinutti, directeur général des infrastructures de transports et de la mer au ministère de la Transition écologique a été choisi comme vice-président. Jean Bensaïd, directeur de Fin Infra, à la direction générale du Trésor, a été désigné vice-président du comité d’audit et des engagements de la Société du Grand Paris, présidé par Christian Favier, président du conseil départemental du Val-de-Marne.

Thierry Dallard, qui reste lui le président du directoire de la Société du Grand Paris a félicité Olivier Klein pour son élection. « L’année 2020 est marquée par les secousses liées à la crise sanitaire. Plus que jamais, toutes les énergies doivent être mobilisées pour réduire l’impact de la crise et faire face aux aléas que nous rencontrons à toutes les étapes de la vie du projet », a-t-il confié.

Top 14 : le Racing 92 l’emporte de justesse face à la Section Paloise

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Le Racing 92 l'a emporté 24 à 22 face à la Section Paloise - DR

Ce fût dur pour les Racingmen mais finalement c’est passé. Le Racing 92 l’a emporté 24 à 22 ce samedi face à la Section Paloise lors de la huitième journée du Top 14. Dans une Paris La Défense Arena confinée, privée de ses spectateurs, les Ciel & Blanc ont souffert et presque failli concéder une défaite avant qu’un essai de Fabien Sanconnie dans les dernières minutes ne renverse la tendance en offrant la victoire à l’équipe francilienne.

Au cours de cette rencontre ce n’est pas avec des essais que les joueurs de Pau ont tenu tête au Racingmen puisqu’ils n’en ont réalisé qu’un (E.Roudil 48’), qui fût transformé (A.Hastory 48’), mais bien avec une série de cinq pénalités (A.Hastory 15’, 28’, 36’, 57’ et 71’) en leur faveur. Le Racing 92 a lui bénéficié de quatre pénalités (M.Machenaud 18’, 40’, 56’, 65’) mais a pu se démarquer en faisant la différence avec deux essais (O.Klemenczak 11’ et F.Sanconnie 76’) dont un qui a été transformé (T.Trinh-Duc 77’).

Un Super Puma dans le ciel de La Défense ce samedi

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Un Super Puma dans le ciel de La Défense en 2011 - Defense-92.fr

Opération périlleuse ce weekend dans le ciel de La Défense. Un hélicoptère Super Puma viendra hisser ce samedi matin au sommet de la tour Total Coupole plusieurs équipements de climatisation. L’aéronef, -l’un des plus gros engins de ce type- capable de soulever jusqu’à 4,5 tonnes de charge aura pour mission de déposer sur la terrasse du gratte-ciel haut d’environ 190 mètres six gros colis et d’en descendre autant. Comme pour toutes les opérations de ce genre, ce chantier aérien sera mené par le Groupe SAF.

Si la météo ne vient pas perturber l’opération, le chantier se déroulera ce samedi matin dès 8h30. Il ne faudra que quelques minutes pour que le Super Puma réalise sa mission. L’appareil qui viendra de l’aérodrome d’Issy-Les-Moulineaux, ne se posera pas dans le quartier d’affaires.

Ces travaux auront des conséquences sur la circulation routière et piétonne. L’avenue Albert Gleizes sera fermée à la circulation dès 6 heures du matin. « Une déviation sera prévue afin d’assurer la continuité du trafic routier et en particulier des transports en commun », explique Paris La Défense. Les places de la Coupole et Henri Regnault seront presque totalement inaccessibles aux piétons. Pour contourner la zone, une déviation se fera soit via le parvis de La Défense, la place Carpeaux et la rue Henri Regnault ou bien par la place de La Défense, la rampe André Prothin, l’avenue André Prothin puis la rue Henri Regnault.

Coronavirus : le Marks & Spencer Food de La Défense adapte ses horaires pendant le confinement

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Le Marks and Spencer a réduit ses horaires d’ouverture pour son magasin implanté dans la gare de La Défense - Defense-92.fr

Totalement fermé pendant le premier confinement, le Marks & Spencer Food implanté dans la gare de La Défense est en revanche ouvert pour ce second confinement débuté la semaine dernière. Mais face à la réduction vertigineuse du nombre de salariés dans le quartier d’affaires la chaine de grande surface anglaise a réduit ses horaires.

Le magasin de La Défense est actuellement ouvert du lundi au vendredi de 7 heures à 20h15 et le samedi de 10 heures à 20h15. Pour l’heure ce Marks & Spencer reste fermé tous les dimanches.

Confinement : dans les tours de La Défense, Elisabeth Borne martèle que le télétravail doit être la norme

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Elisabeth Borne était en déplacement à La Défense ce vendredi - Defense-92.fr

Elle n’était pas en télétravail mais sur le terrain. Elisabeth Borne, la ministre du Travail était en déplacement ce vendredi matin à Paris et à La Défense pour s’assurer que le recours au télétravail est bien généralisé au sein des entreprises. Dans le quartier d’affaires, la ministre a débuté son déplacement avec une visite dans les étages de la tour d’Engie puis dans ceux de la tour Total où elle s’est exprimée.

« On a mis en place un nouveau protocole sanitaire il y a maintenant une semaine donc je souhaitais venir sur place, dans les entreprises pour voir comment il était mis en œuvre », s’est-elle exprimée au siège de Total, dont le groupe était au cœur d’une petite polémique cette semaine après que l’entreprise ait demandé à ses salariés de venir au bureau au moins « deux jours par semaine ».

Si le quartier d’affaires s’est une nouvelle fois considérablement vidé de ses salariés il y a cependant plus de monde que lors du premier confinement au printemps dernier. « Les règles nécessitent d’être discutées au sein des entreprises pour définir ce que sont les tâches télé-travaillables », a-t-elle expliqué. Mais pour Elisabeth Borne il y a visiblement encore trop de gens au bureau et donc dans les transports. « Même si en entreprise il y a des protocoles très stricts qui ont été mis en place il est très important que l’on réduise les déplacements et la circulation dans les transports », a ajouté la ministre du Travail en se réjouissant que chez Engie « le message était bien passé » puisqu’il ne restait plus que 2 % des salariés dans la tour. « Chez Total on est en train de monter en puissance pour baisser la présence sur le site », s’est-elle félicitée.

« Même si les salariés ne souhaitent pas repasser à cent pour cent en télétravail, il faut le faire. La situation sanitaire est grave », prévient-elle. Et après l’indulgence durant une semaine, les sanctions pourraient tomber pour les entreprises qui ne joueraient pas le jeu. « Si jamais les entreprises n’ont pas compris on sera dans notre rôle de continuer à les accompagner mais aussi de les contrôler et si ça ne va pas de mettre des sanctions », affirme Elisabeth Borne. Mais cela ne sera pas simple pour le ministère et les inspecteurs du travail. Ces derniers devront alors prouver que la sécurité des salariés est en danger et que le protocole des entreprises incriminées ne suffit pas.

Coronavirus : l’Apple Store de La Défense ferme de nouveau

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L’Apple Store vient de fermer l’intégralité de ses boutiques française dont celle de La Défense - Defense-92.fr

Tous fermés. Quelques jours avant le premier confinement au printemps dernier, Apple avait pris les devants en décidant de fermer toutes ses boutiques dans le monde face à la pandémie du Coronavirus. Réouverts en France courant juin, les Apple Store sont désormais tous de nouveau fermés. Il n’est donc plus possible de venir se procurer le nouvel iPhone 12 ou d’accéder au Genius Bar pour déposer un produit en réparation.

Sur les vingt boutiques installées dans le pays, seulement sept d’entre elles étaient restées ouvertes durant ce second confinement (l’enseigne qui vend du matériel informatique est en effet autorisée à rester ouverte) dont celle de La Défense. La firme de Cupertino avait alors mis en place dans l’Apple Store implanté dans le centre du Westfield Les 4 Temps un système de guichet et de réservation pour protéger ses clients et salariés.

Mais tout cela n’a visiblement pas suffi. Pomme UNSA, l’un des syndicats de l’entreprise en France a annoncé qu’ « à cause de l’augmentation accrue de tous les indicateurs liés à la situation de Covid-19 », tous les magasins français vont garder portes closes sans qu’aucune date de réouverture ne soit prévue « pour l’instant » par l’entreprise.

 

Vente autorisée, interdite ou en Click & Collect, c’est le grand bazar chez Auchan

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Le rayon livre de l'hypermarché Auchan du Westfield Les 4 Temps est fermé - Defense-92.fr

Du maquillage oui, des vêtements non, des télés oui mais des machines à laver non. Depuis ce mercredi l’hypermarché Auchan du Westfield Les 4 Temps a dû se plier aux nouvelles directives gouvernementales en stoppant les ventes de produits jugés « non essentiels ».

L’enseigne peut continuer à vendre de l’alimentaire ; des boissons ; du petit électroménager ; de l’informatique ; de la téléphonie ; de la jardinerie ; de la papeterie ; de la parapharmacie ; des produits d’entretien ; des produits d’hygiène ; des produits de beauté et cosmétique ; des produits pour les animaux ; des produits pour bébé ; de la puériculture et de la quincaillerie ainsi que du bricolage.

Outre les livres qui sont interdits à la vente depuis la fin de la semaine dernière il n’est pour le moment plus possible d’acheter du gros électroménager ; des articles sportifs ; des bijoux et montres ; de la décoration ; des fleurs ; des DVD, jeux vidéo et des CD ; des vêtements ainsi que des jeux et jouets. Mais à l’approche de Noël, Auchan a trouvé la parade en proposant d’acheter des jouets et jeux et en les récupérant directement dans le magasin de La Défense grâce au Click and Collect.

De nombreux rayons jugés « non essentiels » sont actuellement fermés – Defense-92.fr

Paris La Défense annonce le décès de son directeur général adjoint Laurent Roques

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Laurent Roques est mort à l'âge de 51 ans d'un cancer - Lea Crespi / Paris La Défense

Paris La Défense est de nouveau en deuil. Sept mois après la mort de Patrick Devedjian, l’ancien président de Paris La Défense, l’établissement public vient de perdre son directeur général adjoint Laurent Roques. L’aménageur et gestionnaire du quartier d’affaires de l’Ouest parisien a annoncé son décès survenu ce lundi non pas à cause du Coronavirus comme pour Patrick Devedjian, mais d’une « longue maladie ». Âgé de 51 ans, Laurent Roques, marié et père de deux enfants luttait depuis de nombreuses années contre un myélome, un cancer de la moelle osseuse. Cette maladie l’obligea à se mettre en retrait de son poste entre les étés 2018 et 2019. En septembre 2019 il sera de retour au cœur de l’établissement mais son état de santé qui s’était amélioré se dégradera fortement à la fin du printemps dernier.

Diplômé de HEC Paris en 1992 et Dauphine en 1994, Laurent Roques avait rejoint le quartier d’affaires de La Défense en 2011, après avoir commencé sa carrière chez le défunt cabinet d’audit Arthur Andersen en 1996 puis EY en 2004. Entre-temps il aura passé une année chez l’ex-RFF (SNCF Réseau) entre 2003 et 2004.

C’est donc en janvier 2011 qu’il quitte le secteur du privé pour rejoindre l’établissement public Defacto créé deux ans auparavant où il occupe le poste de directeur général adjoint d’abord aux côtés de Katayoune Panahi puis de Marie-Célie Guillaume jusqu’à son départ à l’été dernier. Durant ces neuf ans passés à La Défense Laurent Roques s’était « attaché à transformer en profondeur Defacto, à y insuffler une dynamique nouvelle, héritée de son parcours dans le conseil, et ainsi de créer une culture d’entreprise inédite dans le secteur public », commente Paris La Défense dans un communiqué. En coulisse il sera aux manettes pour mener la difficile fusion entre le gestionnaire Defacto et l’aménageur Epadesa qui a abouti à la création de Paris La Défense le 1er janvier 2018. « Sa pugnacité et sa rigueur furent déterminantes dans la création du nouvel établissement public », affirme l’établissement.

« Il a amené énormément de rigueur et de méthode à l’établissement public »

Durant ses trois premières années à La Défense il sera aux côtés de Katayoune Panahi qui l’a recruté. « Laurent Roques était de ceux qui font bouger les lignes par la force de leur engagement. Sa volonté de transformer La Défense était palpable et contagieuse. Avec son aide précieuse, nous avons donné une ambition nouvelle à Defacto puis à Paris La Défense et contribué à promouvoir le potentiel du premier quartier d’affaires européen. Je repense à notre premier jour de collaboration en ce début d’année 2011 dans les sous-sols de La Défense, aux heures passées ensemble à arpenter la dalle pour surveiller l’évolution de nos chantiers, aux transformations profondes des méthodes de travail de l’établissement opérées, toujours avec une écoute attentive, par Laurent grâce à sa culture issue de ses expériences précédentes dans l’audit et le conseil, aux innombrables projets, tous plus ambitieux les uns que les autres, réalisés ensemble, aux multiples victoires professionnelles remportées ensemble grâce à sa légendaire combativité », explique Katayoune Panahi qui dit « pleurer l’un des plus merveilleux amis et des plus fidèles compagnons de route qui soit » en rajoutant « Laurent faisait partie de ces rencontres qui donnent le sel de la vie. Son humour taquin et son accent chantant de l’Aveyron nous manqueront, mais il suffira pour les entendre de tendre suffisamment l’oreille dans les sous-sols de La Défense où ils résonnent à jamais ».

Par la suite entre février 2014 et l’été dernier il fût le bras droit de Marie-Célie Guillaume. « Il s’est battu comme un lion. Son intelligence, son courage et sa détermination hors-normes ne lui auront pas permis cette fois de repousser cette terrible maladie », confie l’ancienne DG de Paris La Défense, très émue. De ces sept années passées avec lui l’ancienne patronne de La Défense dit garder de très bons souvenirs. « C’était quelqu’un d’extrêmement loyal et dévoué à ce territoire, à cet établissement et à ce projet. Jusqu’à la dernière minute de sa vie La Défense était une partie importante pour lui », poursuit-elle en saluant sa « rigueur » et sa « méthode » venues d’un secteur privé. « Laurent et moi on été heureux de mener ce projet ensemble, on a toujours été extrêmement complémentaires, poursuit-elle. Moi j’étais dans l’impulsion, les idées et lui il faisait en sorte que ça puisse se réaliser. Les collaborateurs étaient très attachés à lui ».

Officiellement c’est lui qui aura assuré l’intérim entre le départ de Marie-Célie Guillaume et l’arrivée le mois dernier de Pierre-Yves Guice. Mais dans les faits la maladie l’en empêchât. « Assez rapidement son état s’est dégradé et il a été hospitalisé », poursuit Marie-Célie Guillaume.

Ses nombreuses qualités professionnelles et humaines sont le reflet de l’homme qu’il était : bienveillant, loyal, d’une grande rigueur professionnelle, d’une extrême simplicité et d’une impressionnante persévérance. Sa disparition trop prématurée est une immense perte pour La Défense dont il était l’une des mémoires.

« L’ensemble du conseil d’administration de Paris La Défense se joint à moi pour présenter ses plus sincères condoléances à sa famille », s’est pour sa part exprimé Georges Siffredi, le nouveau président des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense qui ne l’aura jamais vraiment côtoyé.

Quand Total invite en plein confinement les salariés de son siège à venir au moins « deux jours » par semaine au bureau

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Total a demandé dans un mail adressé à ses salariés de se rendre au moins deux jours par semaine au bureau - Defense-92.fr

Ça chauffe chez Total. Alors que ce mardi matin la ministre du Travail Élisabeth Borne a tapé du poing sur la table demandant à toutes les entreprises qui le peuvent d’imposer le télétravail, Total semble vouloir agir différemment. Selon un article du Parisien le groupe français a demandé par le biais de son directeur de la « cellule Covid », le général Denis Favier aux salariés des deux tours qui composent son siège de La Défense de venir au bureau « deux à trois jours » par semaine à condition qu’ils aient téléchargé l’application « TousAntiCovid ».

Dans ce mail que le journal s’est procuré le géant français explique qu’il faut retrouver un « temps de travail collectif présentiel nécessaire » mais aussi « permettre […] l’accomplissement des tâches collectives (réunions de comités de management, réunions budgétaires, réunions de projets, bureaux d’études, bilans intermédiaires, réunions opérationnelles d’équipes) ».

Mais au cours d’une réunion de crise qui s’est tenue ce lundi dans les étages du gratte-ciel de l’entreprise, le responsable de la médecine du travail a révélé que depuis le 1er septembre dernier 270 cas de Covid-19 avaient été enregistrés au sein du siège de La Défense et que 900 cas contact ont été recensés. Toujours selon Le Parisien cinq à dix tests PCR positifs ont été constatés sur quarante à soixante réalisés. Si les chiffres sont en hausse, ils sont cependant en adéquation avec le reste du pays.

Une demande qui passe mal, même très mal auprès des syndicats de l’entreprise mais aussi chez les salariés. La CFDT a ainsi accusé la direction de Total de « détourner les règles du gouvernement ». Pour Geoffrey Caillon, délégué syndical central de la CFDT (Raffinage Pétrochimie) « Si [la direction] n’interdit rien, elle incite les managers à désobéir aux recommandations de l’Etat en imposant la règle de deux jours de travail en présentiel ». Et pour le représentant syndical « ce ne sont pas des salariés en demande qui viennent à la tour, ce sont des salariés contraints ».

De son côté le service communication du groupe pétrolier que Le Parisien a contacté a tenté de calmer le jeu et s’est défendu d’être en contradiction avec la demande de confinement, affirmant qu’il s’agit d’une « recommandation » et non d’une « obligation ». Et face à la levée de boucliers le groupe invite désormais seulement « les salariés volontaires » à répondre à cette demande de venir au bureau. Pour Total cette demande est ainsi justifiée par le fait que certains métiers nécessitent l’accès à des outils disponibles uniquement sur site et le besoin de conserver un lieu social auprès des collaborateurs.