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jeudi 3 juillet 2025
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Grève dans les transports : le site pour obtenir le remboursement du Pass Navigo est ouvert

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Le Pass Navigo de décembre va vous être remboursé - Defense-92.fr

Après la grève, voilà le dédommagement. Ile-de-France Mobilités (IDFM) vient de lancer ce vendredi le site internet Mondedommagementnavigo.com pour obtenir le remboursement du Pass Navigo de décembre, comme l’avait promis Valérie Pécresse, la présidente de cette autorité et de la région Ile-de-France. Ce dédommagement concerne quelques trois millions d’abonnés.

Pour obtenir son remboursement, il suffit de remplir la demande dans un délai de six semaines à partir de ce vendredi (soit jusqu’au 12 mars) puis ensuite pour une autre période de 4 semaines mais uniquement pour le traitement des réclamations ou pour que les clients puissent compléter leur dossier suite à une demande (document manquant par exemple).

Les abonnés Navigo Annuel et Imagine’R payant par versements mensuels ne seront pas facturés pour la prochaine mensualité s’ils font la demande avant la mi-février, ou seront dédommagés par virement bancaire. Les autres seront remboursés par virement ou lettre-chèque. Pour les personnes bénéficiant d’un virement, le libellé sur leur compte sera « remb.navigo greve ».

Les tickets t+ et billets origine/destination, les forfaits courts (Mobilis, Navigo jour, Tickets Jeune Week End / Forfait Jeunes Week End, Paris visite), Navigo Liberté +, et le forfait Améthyste ne sont pas concernés.

Le montant du remboursement correspondra alors à un mois de forfait ou une mensualité, ou une semaine de forfait pour les forfaits semaine, précise IDFM. Voici le tableau de remboursement :

Les nouveaux distributeurs de confiseries sont arrivés à La Défense

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Les nouveaux distributeurs d'IVS sont en cours d'installation dans les stations et gare de la RATP - Defense-92.fr

Elles viennent de faire leur apparition dans les gares de métro et RER. L’opérateur italien IVS qui a remporté l’année dernière le marché d’exploitation des distributeurs automatiques de confiseries et de boissons chaudes dans les espaces de la RATP vient d’installer il y a quelques jours ses premières machines à La Défense. Ce marché était détenu jusque-là par le Suisse Selecta depuis 25 ans.

Si l’exploitant a changé tout comme ses distributeurs qui sont désormais de couleur vert pomme et dotés de grands écrans tactiles diffusant entre autres des bulletins d’informations, les clients ne devraient pas être trop chamboulés par l’offre proposée. Le snacking est toujours très présent avec Twix, Snikers, Crocodiles Haribo ou autres chips Lays sans oublier bouteilles de Pepsi ou d’Orangina. Pour les boissons chaudes le choix semble plus vaste avec café, cappuccino, chocolat gourmand mais aussi lait & thé. Il est toujours possible de régler ses achats avec des pièces ou avec paiement sans contact (NFC). De plus une application mobile « Coffee Capp » sera proposée prochainement.

Très présent à La Défense, Selecta comptait jusqu’à présent dans les espaces RATP une cinquantaine de machines (dans la gare de La Défense et deux à la station Esplanade de La Défense) ainsi que seize appareils en zone SNCF. Si Selecta a vu filer son marché dans le métro parisien, l’entreprise conserve en revanche ses machines dans les gares SNCF.

Ce nouveau contrat de dix ans porte sur l’installation de quelques 1 400 distributeurs de confiseries et de boissons chaudes implantés dans les différentes stations de métro et les gares RER du réseau RATP dès ce mois de janvier. Le remplacement des anciens automates Selecta par les nouvelles machines d’IVS va se poursuivre dans les prochaines semaines.

Une cinquantaine de machines seront installées à La Défense – Defense-92.fr

Aménagement des Groues : des logements pour remplacer l’ancien entrepôt de Chronopost

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Sefri-Cime va batir un vaste programme de 359 logements dans le quartier des Groues - DR

A l’arrière de la Grande Arche le quartier des Groues poursuit sa mutation. L’établissement Paris La Défense a signé avec le promoteur Sefri-Cime une promesse de vente pour la construction d’un nouveau programme de logements dans ce onzième quartier de Nanterre. Cette signature porte sur le « Lot 2 » du secteur Hanriot à l’emplacement d’une partie de l’ancien entrepôt de Chronopost fermé en novembre dernier et de quelques pavillons.

Le promoteur ambitionne de construire un programme de 23 500 mètres carrés répartis en huit bâtiments imaginés par l’agence Reichen Robert. On y trouvera 97 logements sociaux, 67 logements intermédiaires et 159 logements en accession libre agrémenté d’un jardin privé de 1 600 mètres carrés. A cela s’ajouteront 2 000 mètres carrés « d’activités productives ».

Sefri-Cime explique avoir conçu ce programme comme « un delta ». « La thématique du delta, l’esprit des halles et habiter l’horizon, témoignent de notre volonté d’installer ici un projet accueillant et exprimant le mouvement comme l’échange », commente dans un communiqué Claude Cagol, président de Sefri-Cime.

A terme Paris La Défense entend transformer entièrement les Groues, un quartier de 65 hectares jusqu’alors dévolu aux petites industries et entrepôts. D’ici à 2030 l’établissement ambitionne la construction de 288 000 mètres carrés dédiés au logement, 210 500 mètres carrés aux bureaux et 79 000 mètres carrés aux activités, hébergements hôteliers et touristiques, commerces et équipements publics/privés. 10 500 nouveaux habitants devraient alors investir les Groues et 12 000 salariés y sont également attendus.

Plusieurs autres programmes immobiliers enclenchés

« La signature de cette nouvelle promesse de vente vient clôturer l’appel à projets sur le secteur résidentiel Hanriot, au sein du quartier des Groues, s’est exprimé la DG de Paris, Marie-Célie Guillaume dans un communiqué. Le programme de Sefri-Cime remplit toutes nos exigences en matière de mixité, dans un secteur des Groues où la nature sera très présente pour procurer une qualité de vie optimale ».

Si les grues ne sont pas encore toutes arrivées de nombreux programmes ont déjà été enclenchés. Ces derniers mois Paris La Défense qui s’est porté acquéreur en 2015 de plusieurs dizaines d’hectares auprès de la SNCF a signé de nombreuses promesses de ventes avec divers promoteurs pour leur revendre les terrains en vue de les aménager. L’an passé l’établissement a ainsi annoncé des nouveaux programmes développés par les promoteurs BPD Marignan et BNP Paribas Immobilier (53 400 mètres carrés de logements) pour le « Lot 1 » ainsi qu’avec Lamotte et Brémond (10 600 mètres carrés) pour le « Lot 3 » ou encore Woodeum (8 500 mètres carrés).

Dès 2022, le quartier des Groues sera desservi par le RER E, élément-clé de la concrétisation du projet. « Le futur hub de transports contribuera à renforcer l’accessibilité du secteur depuis Paris et l’Ouest francilien », détaille Paris La Défense. À horizon 2030, l’offre de transports en commun sera étoffée avec l’arrivée de la ligne 15 du Grand Paris Express.

Le programme de Sefri-Cime va en partie remplacer un ancien entrepôt de Chronopost – DR

Le nouveau contrat des distributeurs automatiques du réseau de la RATP échappe à Selecta au profit de l’italien IVS

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Une cinquantaine de machines Selecta sont installées dans les espaces RATP de La Défense - Defense-92.fr

C’est un énorme contrat qui vient d’échapper à Selecta, probablement l’un des plus importants après la SNCF. Après près de 25 ans de présence, l’entreprise suisse Selecta vient de perdre le contrat des distributeurs automatiques de friandises et de boissons implantés sur le réseau de la RATP. Le spécialiste qui détenait ce juteux marché depuis 1995 n’aura pas réussi à convaincre RATP Travel Retail, la filiale du groupe RATP qui a préféré l’offre de l’italien IVS à l’issue d’un appel d’offres lancé le 15 juin 2018. Ce contrat de dix ans portera sur l’installation de quelques 1 400 distributeurs implantés dans les différentes stations de métro et les gares RER du réseau RATP à partir de janvier 2020.

Dans ces nouveaux distributeurs les voyageurs pourront retrouver en plus des différentes barres chocolatées, paquets de chips, madeleines et autres boissons sucrées dont les informations nutritionnelles seront désormais mieux indiquées, plusieurs services comme la vente de chargeurs de téléphone ou des clefs USB. Le spécialiste du café Lavazza proposera en outre ses cafés. Les distributeurs de boissons chaudes proposeront eux des recettes « gourmandes » avec la possibilité de choisir des toppings personnalisés.

Ces machines automatiques s’ouvriront aussi au bio avec un choix plus large de produits « sains ». Tout au long de la journée des offres promotionnelles seront proposées avec des menus pour le matin ou le goûter.

De nouveaux distributeurs interactifs

Les distributeurs automatiques seront pour une partie d’entre eux interactifs et disponibles en plusieurs langues, promet la RATP qui précise qu’ils seront équipés d’une technologie à écran tactile multimédia et « d’un design visuel attrayant pour plus de simplicité ». S’il sera toujours possible de régler ses achats avec des pièces ou le paiement sans contact (NFC), une application mobile « Coffee Capp » sera proposée. Cette application offrira la possibilité aux voyageurs de sélectionner un distributeur, de commander leur café favori et de payer leur commande depuis n’importe quel endroit via l’application.

« Ce projet de grande envergure s’inscrit dans la stratégie globale du groupe RATP de proposer à ses voyageurs une offre de services toujours plus innovante et une expérience client optimale », se réjouit Baptiste Dautel, le directeur technique et exploitation de RATP Travel Retail

Actuellement rouge et blanc, les couleurs de Selecta, les distributeurs d’IVS seront maintenant multicolores et leurs habillages seront sur-mesure en fonction des différentes stations et gares. Pour assurer la mise en place de ces 1 300 distributeurs, 80 personnes de IVS seront entièrement dédiées à ce projet. Une salle de contrôle avec écran pour l’affichage des points de vente sera dédiée au métro de Paris.

Si aujourd’hui IVS a le sourire, chez Selecta c’est plutôt la soupe à la grimace. L’entreprise helvétique, propriété du fonds américain KKR a, selon un article de Capital paru en octobre dernier, vu ses ventes reculer de 5 % en France depuis 2013. Et pour ne rien arranger Selecta a perdu d’autres importants contrats à Marseille. Mais tout n’est pas pour autant sombre pour le leader européen qui a pu conserver en 2014 son énorme contrat avec la SNCF portant sur quelques 2 150 machines dans près de 820 gares françaises.

Très présent à La Défense, Selecta compte à ce jour dans les espaces RATP une cinquantaine de machines (dans la gare de La Défense et deux à la station Esplanade de La Défense) ainsi que seize appareils en zone SNCF.

L’école Maxime Gorki de Nanterre va s’offrir un lifting

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L'école Maxime Gorki va être entièrement rénovée - Defense-92.fr

C’est une nouvelle vie que va offrir la ville de Nanterre à son école Maxime Gorki. La municipalité a annoncé la rénovation complète et l’extinction de ce groupe scolaire construit dans les années 70 au pied des Tours Aillaud, juste à côté du quartier Valmy et des tours de la Société Générale. Dès cet été l’école va ainsi subir d’importants travaux.

Ces travaux prévoient la rénovation des deux bâtiments existants qui accueillent aujourd’hui les classes de maternelle et de primaire. Un nouveau système de chauffage permettra d’économiser 38 % d’énergie et la réfection des sols donnera un nouvel éclat à l’ensemble, explique la ville de Nanterre sur son site internet. Entre ces deux structures carrées de trois niveaux, un nouveau bâtiment rectangulaire sera érigé en rez-de-chaussée et reliera les parties maternelle et élémentaire. Ce trait d’union abritera désormais les deux réfectoires de la restauration scolaire.

Durant les deux années de travaux l’école ne sera pas désertée par ses petits occupants. Les enfants seront accueillis dans des préfabriqués « confortables » posés sur l’actuel terrain de jeux, situé à proximité de l’école.

La première phase de travaux prévoit la rénovation du bâtiment des classes maternelles et la construction de la nouvelle cantine. Les plus petits gagneront donc les préfabriqués et ce sera ensuite au tour des classes élémentaires.

Des espaces de récréation végétalisés

Une nouvelle cour sera aménagée sur le toit-terrasse du futur bâtiment rectangulaire, au-dessus de la restauration scolaire, pour les enfants de maternelle. Les espaces de récréation seront végétalisés et rafraîchis, grâce notamment à la pose dʼun sol drainant.

Les abords de l’école verront l’apparition d’un mail piétonnier, qui assurera la jonction entre l’allée de lʼArlequin et le boulevard de Pesaro. Les deux entrées du groupe scolaire, bien distinctes après la réhabilitation, seront orientées vers les tours Aillaud pour améliorer l’insertion de l’école dans le quartier.

Le chantier comprendra en outre la destruction de lʼEspace Gorki. Les associations oeuvrant dans cet espace seront accompagnées et accueillies au sein des autres salles du quartier, assure la municipalité.

Une réunion collective ainsi qu’un accompagnement individualisé seront mis en place afin de répondre au mieux aux besoins exprimés, promet Nanterre.

La mairie de Nanterre va rénover l’école Maxime Gorki – DR

 

Le rugby à sept débarque à la Paris La Défense Arena

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La Paris La Défense Arena accueil ce samedi le « In Extenso Supersevens » - Defense-92.fr

Les règles changent à la Paris La Défense Arena. La grande salle sportive de France, terre du Racing 92 accueillera ce samedi 1er février à partir de 10 heures « In Extenso Supersevens », le premier championnat Pro français de rugby à sept. Ce show qui promet d’être « dingue » selon l’arena verra s’affronter les quatorze clubs du Top 14, et deux invités, Monaco et les Barbarians français durant toute la journée.

Outre le nombre réduit de joueurs sur le terrain, le rugby à sept -qui est à la version olympiques depuis les Jeux de Rio en 2016- voit ses matchs bien plus courts. Chaque rencontre est jouée en deux mi-temps de sept minutes en plus du temps de jeu (non arrêté), avec une pause d’une minute. La finale se joue elle en deux mi-temps de dix minutes.

Les amoureux de rugby pourront assister à pas moins de vingt-huit matchs durant ce championnat français condensé en à peine une journée. Les huitièmes débuteront dès 10h22 du matin précises. Suivront les quarts à 13h53, les demi-finales à 19h02 et la finale tant attendue à 21h56 avant un show à l’américaine.

Ce championnat promet d’ores et déjà une ambiance électrique avec des concerts, dont celui d’IAM. Le mythique groupe marseillais viendra notamment présenter son dizième album, intitulé “Yasuké”, opus pour lequel il est actuellement en tournée partout en France. Il y aura aussi des DJ set, des animations côtoyant des performances sportives mais aussi un Karaoké géant sans oublier un blind test.

Les places pour cette journée de tournoi sont vendues à partir de 15 euros sur le site de la Paris La Défense Arena. Le programme complet est à retrouver ici.

Salariés, étudiants et habitants ont choisi les nouveaux food trucks de La Défense

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Les food trucks seront de retour à La Défense dès le 9 mars - Defense-92.fr

Depuis 2016 ils régalent tous les midis les salariés du quartier d’affaires. Alors que la troisième saison s’est achevée en décembre dernier, chez Paris La Défense on prépare désormais l’acte quatre. L’établissement public chargé d’aménager et de gérer ce quartier de l’ouest parisien a lancé à la fin de l’an passé un appel à candidatures auprès des restaurateurs. Ainsi quarante-cinq candidatures ont été reçues par Paris La Défense qui en a retenu trente, selon divers critères comme la qualité des produits ou encore la disponibilité des candidats.

« L’idée c’est de sélectionner finement les food trucks pour choisir la crème de la crème », explique Quentin Depalle, chef de projet événementiel à Paris La Défense. C’est un emplacement vitrine à La Défense. Pour les restaurateurs c’est une garantie de rentabilité certaine puisque les food trucks de La Défense fonctionnent très bien ».

Mais pour retenir les vingt lauréats qui auront la chance de sillonner durant toute l’année le parvis de La Défense, c’est aux salariés, habitants et étudiants que Paris La Défense a fait appel. Mercredi dernier l’établissement a convié au sein de son siège un panel de trente-six personnes sélectionnées via les réseaux sociaux.

Réunis en six tables de six personnes, chaque panéliste devait ainsi donner son avis sur cinq repas. Leur mission ? goûter puis noter selon toute une série de critères les différentes propositions faites par les restaurateurs. Burgers, pizzas, crêpes, wraps, wok, salade, viandes, mais aussi fish and chips, ont ainsi pu être jugés et notés.

« Les food trucks ça apporte quelque chose de nouveau »

Une tâche accomplie avec brio par les panélistes, tous clients plus ou moins assidus de cette offre de restauration. « J’ai l’habitude de manger dans les food trucks donc du coup si je peux les tester en avant-première ça peut être une bonne opportunité », confie Camille adepte de l’offre. Car cette salariée qui ne bénéficie pas d’un accès à un restaurant inter-entreprises ne cache pas sa lassitude de toujours manger dans les mêmes restaurants du centre commercial Westfield Les 4 Temps. « Les food trucks ça apporte quelque chose de nouveau », rajoute t-elle.

François-Xavier, jeune retraité et habitant de Puteaux dit fréquenter presque quotidiennement la dalle de La Défense. « J’aime bien, c’est rapide et ça permet de varier les repas, explique cet habitant de Puteaux. C’est une très bonne idée », indique t-il.

Les étudiants avaient eux aussi leur mot à dire sur les futurs camions-restaurants qui débarqueront dans quelques semaines à La Défense. « C’est pratique dans la vie de tous les jours, en sortant des cours, lâche Noémie, étudiante à Paris Dauphine et résidante dans une résidence du quartier d’affaires. Si cette étudiante juge les prix des menus des food trucks abordables, Manon, qui étudie elle à l’Ieseg n’a pas le même avis. « Les food trucks c’est sympa mais avec un budget étudiant ce n’est pas l’idéal », nuance-t-elle.

Après cette dégustation géante Paris La Défense va désormais faire la synthèse des notations du jury avec ses propres notes selon les critères établis. Et c’est dès le 9 mars prochain que les food trucks pourront faire leur retour à La Défense. Ils seront à retrouver tous les midis, du lundi au vendredi devant le bassin Takis, sur la place de La Défense, le cours Valmy et au pied de la Grande Arche. Tous les jours l’offre changera puisque les vingt lauréats effectueront des rotations. Cette quatrième saison prendra alors fin le 18 décembre prochain.

Les savoureux cookies de Laura Todd veulent conquérir La Défense

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Pascal Campourcy a racheté l’année dernière la marque Laura Todd - Defense-92.fr

Il y en a de toute les sortes : aux chocolats, à la noisette mais aussi à l’orange ou encore au caramel. Chez Laura Todd vous l’avez compris le cookie est la star. La marque américaine née en 1933 dans l’Illinois aux États-Unis sous l’impulsion de Laura Todd vient de poser ses bagages à La Défense. Si la marque implantée en France depuis 1985 a aujourd’hui disparu de son pays d’origine, elle entend désormais reconquérir les palais des gourmands. Rachetée par Pascal Campourcy l’an passé, l’entrepreneur ambitionne maintenant de redévelopper la petite chaine présente pour l’heure uniquement dans l’hexagone afin de lui redonner tout son éclat.

Cette reconquête passe désormais par le Cnit. Laura Todd y a ouvert il y a peu de temps son huitième point de vente juste en face de l’entrée de la Fnac. « Il y a une zone de chalandise qui est très importante. C’est un point de vente qui va nous permettre de rayonner », se réjouit Pascal Campourcy qui espère ouvrir d’ici cinq ans entre cinquante et cent points de vente. « L’idée c’est d’aller à l’international dans les capitales européennes », espère l’entrepreneur.

Mais avant de s’étendre Laura Todd va devoir faire ses preuves. « Nos cookies sont moelleux et fondants, juste cuits à cœur », promet Pascal Campourcy assurant que 95 % des produits nécessaires à leur fabrication sont bio. Mais c’est aussi sur l’élaboration que la marque veut se distinguer en affirmant que tous ses petits gâteaux sont « faits maison ». Si la pâte est préparée dans le laboratoire parisien de Laura Todd chacun des cookies est en revanche cuit sur place.

Des cookies pour tous les goûts

Et des cookies il y en a pour tous les goûts et de toutes les sortes. On y retrouve les grands classiques comme ceux garnis de pépites de chocolat noir ou au lait mais aussi des plus orignaux avec du citron, de l’orange, du caramel ou encore de la noix de coco. Côté prix il faut compter 2,70 euros pour un cookie classique et 2,90 euros pour un « exquis ». Des boites de huit, douze et vingt-et-un cookies sont proposées à respectivement 19,50 euros, 29,50 euros et 49,50 euros. Outre les cookies, Laura Todd propose des brownies, l’autre star des desserts gourmands américains.

La boutique qui dispose d’une quinzaine de places assises est ouverte tous les jours, du lundi au dimanche de 10 heures à 20 heures. Ses horaires pourraient rapidement s’étendre le matin afin de proposer une offre de petit-déjeuner. Un service de livraison devrait en outre être proposé prochainement via Uber Eats et Delivroo.

Laura Todd vient d’ouvrir il y a quelques semaines un kiosque dans le Cnit – Defense-92.fr

Élections municipales 2020 : il vous reste quelques jours pour vous inscrire sur les listes électorales

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Illustration : un vote lors d'élections - Defense-92.fr

Pas encore inscrit sur les listes électorales ? Il est encore temps d’y remédier. Depuis la mise en place du répertoire électoral unique, la date limite d’inscription sur les listes électorales n’est plus fixé au 31 décembre de l’année précédant le scrutin. Désormais la date butoir est arrêté au sixième vendredi avant le premier tour du scrutin quel qu’il soit. Les personnes non-inscrites et ou qui ont déménagé peuvent ainsi s’inscrire jusqu’au 7 février prochain afin de prendre part au vote des 15 et 22 mars prochain.

Pour s’inscrire il est toujours possible de se rendre à sa mairie ou bien de se rendre sur le site Service-public.fr afin d’effectuer les démarches. Il est également possible de s’inscrire par courrier. Dans tous les cas de figure il vous sera demandé une pièce d’identité et un justificatif de domicile datant de moins de trois mois.

L’Aérotrain, ce projet qui voulait mettre Cergy à dix minutes de La Défense

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Le prototype de l'Aérotrain S44 - DR

Ce devait être un moyen de transport révolutionnaire. L’Aérotrain, ce projet fou, imaginé par l’ingénieur français Jean Bertin à la fin des années 60, a bien failli s’imposer dans le pays comme mode de transport à très grande vitesse. Parmi les nombreux projets alors programmés, la ligne « La Défense – Cergy » aurait dû servir de test grandeur nature.

La genèse du projet de cette ligne commerciale reliant La Défense à Cergy-Pontoise (95) par Aérotrain débute officiellement le 25 mars 1971 lors d’un conseil ministériel qui décide du principe de sa réalisation, sans en donner le tracé, expliquant que celui-ci serait dévoilé dans les semaines à venir. Un peu plus tard, le 17 juin de la même année, un comité interministériel décide de retenir deux tracés : une ligne pour relier les aéroports de Roissy et Orly et une seconde, pour raccorder le jeune quartier d’affaires de La Défense à la ville nouvelle de Cergy. Le choix définitif sera tranché par le gouvernement. Alors que le premier tracé faisait déjà parler de lui depuis longtemps, le second avait fait l’objet quelques mois plus tôt, d’une étude à la demande de la ville de Cergy et de l’Epad, aménageur de La Défense, qui voyaient l’intérêt de relier rapidement deux pôles en devenir. Le 29 juillet 1971, à la surprise générale, le comité interministériel annonce officiellement qu’il a arrêté son choix « dans les moindres délais possibles » sur la création d’une liaison entre La Défense et Cergy.

Extrait d’un article du journal « L’Aurore » du 30 juillet 1971 annonçant le lancement du projet de ligne Aérotrain entre La Défense et Cergy – DR

Le projet ambitieux, chiffré à ses débuts à 317 millions de francs (plus de 48 millions d’euros) prévoit la construction une ligne d’une vingtaine de kilomètres pour mettre La Défense à une dizaine de minutes de Cergy à l’horizon 1976. Reste à savoir alors qui exploitera cette ligne : la Sncf, qui ne voit pas forcément d’un très bon œil cette technologie pouvant remettre en cause son projet de TGV ou la Ratp. Le choix technique, lui non plus, n’est pas clairement établi, même si la préférence se porte sur le mode « linéaire » avec un roulement par coussin d’air. Cette technique dite « Suburbain » utilise un moteur électrique « Merlin-Gerin » assurant une vitesse de croisière de 200 km/h, le tout sans bruit et sans pollution, contrairement à l’aérotrain classique propulsé par une hélice arrière.

La ligne ambitionne de transporter 12,8 millions de voyageurs par an dès 1985. Selon les hypothèses le coût d’un ticket simple est alors évalué entre 5 et 7 francs (0,76 /1,07 euros) et celui de la carte d’abonnement hebdomadaire entre 12 et 15 francs (1,83/ 2,29 euros). Les responsables du projet tablent ainsi sur un amortissement d’une quinzaine d’années pour le matériel et d’une trentaine d’années pour l’infrastructure.

Une ligne de 22,9 kilomètres de long évitant de couper la forêt de Saint-Germain-en-Laye

Pendant trois ans le projet fera l’objet de bon nombre d’études, d’une part par la société de l’Aérotrain (créée spécialement en 1965 pour développer et tester l’Aérotrain) et d’autre part par la société Bertin & Cie qui appartiennent toutes deux à l’ingénieur et homme d’affaires.

Dans un premier temps quatre tracés sont étudiés mais ils ont l’inconvénient, pour trois d’entre eux, de traverser la forêt de Saint-Germain-en-Laye, ce que refusent beaucoup de gens. Le choix se porte finalement sur un cinquième tracé de 22,9 kilomètres évitant au maximum la forêt et passant par Nanterre, Carrières-sur-Seine, Sartrouville et Maisons-Laffitte, sans aucun arrêt entre les deux extrémités de la ligne. L’objectif étant de réaliser une liaison la plus rapide possible, des arrêts intermédiaires auraient fait perdre son intérêt à l’Aérotrain.

Le tracé de la ligne « La Défense – Cergy » de l’Aérotrain – DR

Dans le détail, la ligne devrait partir de La Défense, là même où se trouve aujourd’hui la Grande Arche. La station enterrée, composée de trois voies et trois quais de 75 mètres de long, se situerait perpendiculairement à la gare de SNCF (Transilien) et serait accessible directement par la salle d’échange du RER. La gare viendrait s’imbriquer dans une zone déjà dense entre les deux branches du tunnel de la future A14 et au-dessus des voûtes du tunnel du RER A. Dans la salle d’échange prendraient place des guichets automatiques ou encore des contrôleurs de titres de transports. La ligne, à double voies en béton en forme de « T » renversé, sortirait alors d’un tunnel à Nanterre, pour rejoindre Cergy via plusieurs ouvrages d’arts comme des viaducs, notamment pour franchir la Seine par trois fois. Une bonne partie de la ligne se situerait au niveau du sol. A Cergy, la gare prendrait place parallèlement à la gare SNCF de Cergy-Préfecture. Là aussi, elle serait prévue en souterrain et dotée de quatre voies pour trois quais d’une longueur de 75 mètres également. Dans sa continuité, se trouveraient les ateliers et les garages pour stocker le matériel roulant.

Fin décembre 1971, le Syndicat des Transports Parisiens (Stif depuis décembre 2000) devient le maître d’ouvrage du projet de la ligne à construire. Le 12 décembre 1972, un décret de déclaration d’utilité publique est signé pour ce projet. En février 1973, après de nombreuses études et consultations d’experts, le ministre des transports Robert Galley impose la technologie du moteur linéaire. La même année, en avril, il donne son accord pour la création de la société Aéropar, exploitant de la future ligne dont le capital sera détenu à part égale par la SNCF et la RATP. Aéropar aura pour mission la construction la ligne puis son exploitation. Cette construction sera réalisée par des groupements d’entreprises. Pour l’infrastructure sont retenues la Société de l’Aérotrain, GTM, Jeunont-Schneider, Spie-Batignolles et la Société Générale de Techniques et d’Etudes, pour les véhicules, la Société de l’Aérotrain, Bertin & Cie, G.I.E Francorail – M.T.E, Jeunont-Schneider et la Société Générale de Techniques et d’Etudes.

Le plan de la gare de La Défense de l’Aérotrain – DR

Des rames circulant à 180 km/h pour relier Cergy à La Défense en une dizaine de minutes

Le matériel roulant sera donc équivalant ou proche du modèle S44 construit en 1969. Les responsables du projet prévoient un parc composé de dix-sept rames de deux éléments offrant 160 places (128 assises et 32 places debout) et pouvant atteindre les 180 km/h reliant ainsi La Défense à Cergy en dix minutes à peine. La répartition sera de treize rames en circulation en période de pointe, permettant une offre d’un train toutes les 100 secondes, de deux rames en réserve et de deux en révisions aux ateliers. Tandis que durant la période creuse seules deux ou trois rames circuleront. Lors de la fermeture les rames seront parquées dans les deux gares en plus du garage.

Alors que le projet compte de plus en plus de détracteurs, un premier coup dur arrive en octobre 1973. La société Le Moteur Linéaire (LML), en charge de la mise au point du moteur, fait faillite. Cependant le contrat est vite repris par Jeumont-Schneider. L’année suivante, le 8 février 1974, le Conseil des Ministres confirme le projet de la ligne Cergy-Défense et le 17 mai le protocole confiant à Aéropar la concession de la ligne est définitivement entériné par le Ministère des Finances, Henri Torre.

Mais coup de tonnerre, le 17 juillet 1974, le gouvernement fait machine arrière et revient sur sa décision en annonçant l’abandon du projet officiellement pour une raisons : le système de propulsion n’offrait pas toutes les garanties demandées et son délais de mise au point paraissait trop long pour le gouvernement qui craignait que le calendrier ne soit pas respecté. La création d’un prolongement du RER A est finalement préférée et la gare de Cergy-Préfecture est mise en service en 1979 sur la ligne de Saint-Lazare (ligne L) et en 1988 pour le RER A.

Car entre temps le gouvernement a changé, la France vient d’élire Valéry Giscard d’Estaing qui succède à Georges Pompidou en tant que Président de la République. Si ce dernier était un défenseur de cette technologie, Valéry Giscard d’Estaing ne la soutient pas.

Et il n’y a pas que lui, la mairie de Cergy, pourtant attiré au début par ce projet, s’alerte dans plusieurs courriers confidentiels et affiche sa préférence pour une liaison ferroviaire classique.

Dès décembre 1973 dans son rapport, La Cour des Comptes attire l’attention sur les conséquences financières de ce projet dont le coût a bondi à un peu plus de de 600 millions de francs TTC (91,469 millions d’euros) en 1973 (325 millions de francs HT pour l’infrastructure et 175 millions de francs HT pour les véhicules), contre 317 millions de francs (48,3 millions d’euros) à l’origine. Elle alerte également sur le retard que prend le programme qui ne serait alors achevé qu’à la fin 1978. Ce retard, en effet, pose problème car la ville champignon de Cergy commence à accueillir ses premiers nouveaux habitants alors qu’aucune liaison routière ou ferroviaire viable n’est prête.

Dans l’ombre, la SNCF qui prépare la ligne de TGV Paris-Lyon, semble aussi faire pression pour faire capoter le projet d’Aérotrain qui ambitionnait également cette liaison.

Dernier vestige de l’Aérotrain, une voie expérimentale au nord d’Orléans

Jean Bertin, qui croit plus que jamais à son concept et refuse de tomber dans le fatalisme, continue de le porter haut et fort, notamment à l’étranger et plus particulièrement aux Etats-Unis.

En octobre 1974, le secrétaire d’Etat aux Transports, confirme à Bertin la confiance qu’il a acquise dans les « performances et les qualités techniques de l’Aérotrain » et lui assure qu’il va entreprendre des études pour la création d’une nouvelle ligne à Marseille, un projet sur lequel la société Bertin & Cie avait commencé à travailler dès 1973 à la demande de la Délégation Interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale (DATAR). Le 2 juillet 1975, Michel Poniatowski, ministre des Transports exprime son souhait que la décision de création d’une liaison entre l’aéroport de Marseille-Provence et Marseille soit prise rapidement.

Malgré cet éventuel nouveau projet, le coup de grâce tombe en septembre 1975 quand Valéry Giscard d’Estaing annonce la construction de la ligne de TGV Paris-Lyon que Bertin rêvait encore de réaliser avec son Aérotrain. Le 23 septembre, attristé, il se retire « provisoirement » de ses sociétés. Peu de temps après, il perd connaissance avant d’être opéré rapidement d’une tumeur au cerveau. Le 21 décembre 1975, l’ingénieur, âgé de 58 ans, décédera après quelques jours de coma, sans avoir vu son rêve se concrétiser.

Plus de quarante ans plus tard, il ne reste plus grand-chose de son projet excepté la voie d’essai située près d’Orléans (45), dernier vestige d’un projet avant-gardiste, probablement trop en avance sur son temps. Sa société Bertin & Cie, elle, existe toujours, désormais sous le nom de « Bertin Technologie » (intégré au groupe CNIM depuis 2008) mais n’a plus aucun lien avec l’Aérotrain puisqu’elle s’est spécialisée dans la cybersécurité, le pharma ou encore les systèmes & instrumentations.