Avec plus de 30 000 visiteurs qui se sont pressés depuis juin dernier dans ses 4 000 mètres carrés, le Zoo Art Show a trouvé son public dans le quartier d’affaires. Consacré à l’art urbain, ce musée éphémère installé dans l’immeuble de la Place de La Défense- en partie vidé de ses bureaux en attendant une grosse rénovation-, qui devait se refermer à la fin d’année, va jouer les prolongations jusqu’en juin 2026.
« On s’est mis un gros défi en venant à La Défense. On est très contents. L’expo marche bien. Il nous a fallu un peu de temps pour prendre nos marques », confie Antoine Roblot, alias le « Maréchal Panda », le fondateur du Zoo Art Show, qui, sans vraiment l’avouer, espérait bien aller même au-delà, juin 2026. Mais une chose semble actée, quand le musée devra partir, Antoine Roblot veut trouver un nouveau point de chute, à La Défense ou non, mais dans tous les cas à Paris ou ses alentours. Et Antoine Roblot ne s’interdit pas, pourquoi pas, d’avoir des espaces dans la région.

Avec 4 000 mètres carrés de surface répartis sur quatre niveaux, le Zoo Art Show, qui présente des centaines d’œuvres -pour beaucoup peintes à la bombe- élaborées par 500 artistes, pourrait également s’étendre. « Tout est possible avec le Zoo Art Show. On se garde toute possibilité de faire plus grand », indique Antoine Roblot. Avant de possiblement gagner en surface, le musée va continuer de proposer de nouvelles œuvres et expériences.

Accessible pour le moment à des horaires plutôt restreints (les horaires d’ouverture et la billetterie sont à retrouver ici), le Zoo Art Show devrait être plus souple prochainement. « Nous allons élargir les horaires, mais quand et comment, on ne sait pas encore », admet Antoine Roblot, qui ambitionne les 80 000 visiteurs d’ici à l’été prochain. Le Zoo Art Show va également accentuer ses événements, comme des visites dans le noir ou des soirées DJ. Antoine Roblot mise par ailleurs sur l’accueil d’événements de privatisations, notamment pour les entreprises.



