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samedi 20 avril 2024
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Après les coups de feu à la résidence Louis Blanc la police interpelle deux suspects

Deux hommes ont été arrêtés ce mardi matin après les nouveaux coups de feu qui ont été tirés le weekend dernier à la résidence Louis Blanc.

Ces interpellations vont-elles enfin mettre un terme aux tensions dont la résidence Louis Blanc est victime depuis plus d’un mois ? Après les nouveaux coups de feu tirés samedi dernier dans cette petite résidence HLM qui ont touché à la jambe un homme de 22 ans, la police a interpellé ce mardi matin deux suspects. D’après Le Parisien, deux hommes ont été placés en garde à vue, soupçonnés d’être liés à divers degrés à cette affaire.

Malgré diverses mesures prises par l’OPH de Courbevoie comme l’appel à des vigiles pour sécuriser cette résidence de 188 logements répartis dans deux tours de quatorze étages le calme ne revient pas. La présence de ces agents de sécurité a d’ailleurs exacerbé les tensions il y a quelques semaines entrainant une bagarre avec des jeunes qui occupent les halls des deux immeubles situés aux portes de La Défense.

La mairie veut mettre un terme à ces actes de violence

Après ces incidents à répétition la mairie de Courbevoie espère mettre un terme à ces violences liées à du trafic de drogue. « On réclame un signal fort, glisse-t-on dans l’entourage du maire de Courbevoie au Parisien. On parle de coups de feu, de victimes blessées par balles l’escalade doit s’arrêter là. On demande à ce que, dans cette affaire, l’Etat prenne ses responsabilités… ». La municipalité qui détient cette résidence via son office HLM indique au quotidien que les habitants qui le souhaitent seront reçus en mairie mais avoue ignorer le fond de l’affaire.

Comme l’explique Le Parisien le fond de l’affaire doit encore être démêlé par la police judiciaire des Hauts-de-Seine en charge des différents dossiers qui s’accumulent car les quelques témoins et victimes sont peu bavards. L’adolescent d’une quinzaine d’années touché au bras dans la nuit du 11 au 12 juin affirme par exemple ne pas connaître ses trois agresseurs. Pourtant l’un de ces agresseurs avait été interpellé dans la foulée des faits avant d’être mis en examen puis incarcéré pour tentative d’homicide volontaire.

« Ces affaires, où les trois quarts des protagonistes sont mineurs, sont somme toute très simples. La cité Louis Blanc est constituée de deux tours où circulent à la fois des armes et des produits stupéfiants. Il est temps d’éradiquer ces deux fléaux qui sont à l’origine de cette flambée de violence… », confie Me Arash Derambarsh, l’avocat des parents de l’adolescent blessé au bras mais aussi élu municipal dans l’opposition.

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