Elle lui souhaite la peine capitale. Un peu plus de quinze jours après un rassemblement place Nelson Mandela à Nanterre, marquant le premier anniversaire de la mort de son fils, Mounia Merzouk s’est exprimée lors d’une marche en hommage à Adama Traoré, mort en juillet 2016 à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise) après son interpellation par des gendarmes.
« Je souhaite de tout mon cœur qu’au moins un policier prenne la peine, la peine de mort », a-t-elle déclaré aux côtés d’Assa Traoré, visant Florian M., le policier auteur du tir mortel. « Ça n’existera pas ici. Mais qu’il prenne au moins la plus grande peine qu’il peut avoir », a t-elle cependant nuancé. Mounia Merzouk a par ailleurs affirmé avoir « très bien éduqué son fils ».
Le policier auteur du tir qui a tué Nahel sera jugé pour meurtre. Sous réserve de recours, un procès pourrait se tenir devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine au 2ᵉ ou au 3ᵉ trimestre 2026, a précisé le tribunal de Nanterre début juin.
Fin juin, le journal Libération révélait que Florian M. avait repris son travail et avait été transféré dans le Pays Basque, au poste qu’il souhaitait. Le brigadier reste néanmoins sous contrôle judiciaire et ne peut toujours pas porter une arme.
Au cours d’une marche en hommage à Adama Traoré, la mère de Nahel a déclaré avoir « très, très bien éduqué » son fils et regretté que le policier Florian qui l’a tué ne puisse pas être condamné à mort. pic.twitter.com/lQQd7tMWYC
— Amaury Brelet (@AmauryBrelet) July 12, 2025