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samedi 11 octobre 2025
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Booba fait un show monstrueux à la Paris La Défense Arena

Le Duc de Boulogne a donné ce vendredi soir le premier de ses trois shows dans la plus grande salle de spectacle d’Europe.

Trente ans de carrière compilés en 2h30. Booba a donné ce vendredi soir le premier de ses trois concerts à la Paris La Défense Arena, une salle qu’il avait découverte il y a déjà huit ans. C’est à 21 heures pétantes que le Duc de Boulogne fait une entrée magistrale sur une scène sobre, dominée par un écran géant monumental de 1 500 mètres carrés.

Une entrée qui se fait par les airs. Installé dans un lustre, le rappeur de 48 ans ne perd pas de temps et lance « A.C Milan ». Et ça s’enchaîne sous un jeu de lumières et de flammes avec « Attila », « Friday », « BB », « Paradis », « Tombé pour elle » ou encore « 3G » et le célébrissime « Kalash », l’un de ses plus grands succès.

La rafale de tubes se poursuit avec « Sale mood », « Dolce Vita », « Jimmy », « Këur », « Au bout des rêves » et « Numéro 10 », où il confie : « Vous ne me verrez peut-être plus sur scène avant un moment. Alors profitons-en ».

Au bout d’une quarantaine de minutes, la salle comble de 40 000 spectateurs commence à scintiller grâce aux bracelets lumineux distribués pour « Arc-en-ciel ». Et ça repart de plus belle avec « 6G » et « LVMH ». Durant la soirée, Booba partage la scène avec Aïshé pour « Ororo ».

Du haut d’une passerelle suspendue qui surplombe la foule, l’enfant terrible du 92 enchaîne avec « Trône » avant d’interpréter l’incontournable « Pitbull », porté par la mélodie du « Mistral gagnant » de Renaud.

Plutôt déchaîné en début de show, le public voit son enthousiasme s’essouffler au fil de la soirée. Dommage. Lorsque Booba invite la foule à applaudir Aïshé, la salle reste étrangement silencieuse. Le Duc, lui, ne réagit pas.

Après un tel enchaînement, B20 s’accorde une courte pause. L’entracte sera sonore, sur fond de musique électro. Insolite dans un concert de rap. Puis le show reprend pour une ultime salve avec « Ghetto », « Validée », « Mové Lang », « Génération Assassin » et « Médicament ». Pour « Comme une étoile » et « Petite fille », Booba s’entoure d’un orchestre symphonique qui apparaît sur scène derrière lui. La soirée s’achève avec « Dolce Camara », dans une mise en scène spectaculaire où un immense voile se déploie pour révéler le message « La Piraterie ». Et oui, Booba le rappelle, « la piraterie n’est jamais finie ».

Si Booba a assuré le show, la soirée a toutefois été émaillée de plusieurs incidents dans la fosse, entre bagarres, altercations avec des spectateurs et agents de sécurité, et évacuation des fauteurs de trouble manu militari.

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