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mardi 19 mars 2024
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Les maîtres-chanteurs du Pôle Léonard de Vinci se sont fait pincer

Trois étudiants ont été interpellés par la police judiciaire pour avoir piraté et escroqué le Pôle Léonard de Vinci.

Game over. En septembre dernier, le Pôle Léonard de Vinci indiquait que son système informatique avait subi une attaque majeure, doublée d’une tentative d’extorsion. Si bien souvent les auteurs ne sont pas retrouvés ou leur présence à l’étranger rend les enquêtes difficiles, dans cette affaire les policiers ont réussi à mettre la main sur les auteurs de ce méfait. Selon Le Parisien, trois hommes âgés de 23 à 25 ans, ont été mis en examen pour atteinte à un système automatisé et pour extorsion de fonds.

Le 24 septembre 2022 le pôle universitaire basé dans le Faubourg de l’Arche, à La Défense avait été victime d’une vaste attaque. Les pirates avaient mis la main sur les données des quelques 8 000 étudiants du campus mais aussi des intervenants et des partenaires extérieurs. La direction du pôle avait alors cédé à la menace, acceptant de payer la somme en cryptomonnaie Etheréums.

Les assaillants avaient alors exigé des responsables de l’université une rançon de 18 000 euros. Non contents de leur coup, l’un d’eux avait fanfaronné sur Twitter répondant même au Parisien. « Nous nous dirigeons vers des infrastructures qui ont une crédibilité numérique et nous procédons nous-mêmes à des vérifications sur leur cybersécurité et cela fonctionne dans 95 % des cas, puis nous contactons les administrateurs pour discuter de la faille de sécurité et nous prenons ce qu’il y a à prendre, sans forcément être trop gourmands », expliquait alors « FJset ».

A l’issue d’une longue enquête, les enquêteurs de l’Office central de Lutte contre la cybercriminalité (OCLCTIC) ont réussi à retrouver les pirates qui se sont adonnés à un partage des fonds et à des conversions en bitcoins, puis en euros.

Toujours d’après Le Parisien, ces étudiants en licence d’informatique ont été interpellés en début de semaine en région parisienne avant d’être placés en garde à vue à Nanterre. Lors de leurs auditions les trois hackers ont reconnu les faits expliquant que leur motivation était purement pécuniaire.

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