Ils veulent retrouver leurs avantages envolés. Une cinquantaine d’agents de sécurité du groupe français Fiducuial s’est réunie ce mercredi matin dans le quartier d’affaires de La Défense pour protester contre la perte de plusieurs primes.
À l’appel de la CGT, de la CFDT et de l’Unsa, ces agents se sont d’abord retrouvés devant les bureaux de Fiducial, en bordure du boulevard Patrick Devedjian à courbevoie, avant de se rendre au pied de l’ensemble Cœur Défense -où l’entreprise détient un contrat de prestation de sécurité- puis de revenir à leur point de départ.
Avec cette mobilisation, les salariés entendaient dénoncer la suppression de plusieurs primes, notamment celles de fin d’année et celles versées aux agents cynophiles, ainsi que la baisse d’une prime d’astreinte. « Nous voulons également que nos heures supplémentaires soient payées chaque mois. Nous ne voulons plus être trimestrialisés mais mensualisés, afin que les heures supplémentaires ne soient pas lissées », martèle Mehdi Agueni, délégué CFDT.
Les trois organisations syndicales sont d’autant plus remontées que, selon elles, Fiducial Sécurité est la deuxième entreprise du secteur. « Nos droits et avantages sont en dessous de ceux de nos concurrents. C’est incompréhensible et injuste ! », dénoncent-elles, exigeant « des conditions de travail dignes », « une vraie reconnaissance des efforts » et « des accords équitables et adaptés au pouvoir d’achat ».
« Nous voulons également peser sur les négociations annuelles obligatoires (NAO) », ajoute le représentant syndical de la CFDT, qui promet d’autres actions ciblant de « gros clients » en cas d’échec des discussions avec la direction.
Contactée, Fiducial n’a pas répondu à nos sollicitations.





